Les Mac basculent sous ARM avec les puces Apple Silicon

Apple a confirmé lors de sa conférence WWDC 2020 un passage des solution x86 Intel vers des solutions ARM Apple Silicon au sein des Mac dès cette année.

Les rumeurs étaient persistantes et venaient de sources généralement assez bien informées pour que personne ne doute plus vraiment, sauf grande surprise ou retard, de ce basculement. Les SoC Apple Silicon vont donc venir remplacer les puces Intel dans toute la gamme de Mac Apple.

Apple Silicon

Les premiers Mac sous SoC ARM maison seront donc commercialisés à la fin de l’année. Pour préparer le terrain, la marque va proposer des kits de développement pour que tout le monde puisse travailler à porter ses applications le plus efficacement possible. Les développeurs intéressés par ce changement pourront demander ce Developer Transition Kit à Apple. En gros, un Mac Mini équipé d’un SoC Apple A12Z avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de  stockage sous MacOS Big Sur en version beta. Ces kits ne seront pas la propriété des développeurs mais seront « prêtés » à Apple. Pour les recevoir, il faudra débourser 500$ pour rejoindre le programme et… restituer les machines à la fin de celui-ci. Apple précise que les développeurs n’auront pas le droit de tester les machines ni de faire le moindre reverse engineering dessus. La marque aime cultiver ses secrets.

Cela ne signifie pas qu’Apple abandonne Intel d’un coup, si la production de machines Apple Silicon débutera cette année, les premières livraisons ne correspondront pas aux dimensions du marché actuel d’Apple. D’autres machines sous processeurs x86 seront donc proposées dans l’intervalle. On ne devrait voir la transition totalement opérationnelle que d’ici un an ou deux. Tim Cook s’est d’ailleurs vu rassurant pour les actuels propriétaires de machines sous processeurs x86. Le suivi des logiciels comme celui du système continuera pour eux pendant… au moins quelques années.

Un Apple G5 sous PowerPC
Ce n’est pas la première fois qu’Apple change de moteur technique au sein de ses machines. Il y a 15 ans environ, Apple avait fait un choix similaire en basculant ses machines vers le x86. Plusieurs éléments importants devant accompagner ses clients dans cette transition : une montée en performance, une certains stabilité des tarifs et une panoplie de mesures logicielles prises par la marque pour assurer ce passage difficile : un soutien des développeurs comme la présence d’un émulateur pour assurer une compatibilité avec les vieilles applications Apple sous le nom de code Rosetta.

Rosetta 2
Apple reprend une bonne partie de ces mesures et va même jusqu’à appeler son nouvel émulateur x86 sous ARM Rosetta 2. Rosetta premier du nom était l’émulateur qui a assuré la transition de l’architecture des PowerPC vers le x86 il y a 15 ans. Travaillant à la volée, elle permettait aux « vieilles » applications PowerPC de fonctionner sur processeurs Intel… Avec plus ou moins d’impact sur leurs performances. Rosetta 2 permettra donc de faire tourner des applications x86 sur les puces Apple Silicon de la même manière… C’est à dire avec une impact logique sur leurs performances même si Apple assure que cette deuxième version de son traducteur sera évidemment plus performante.

pierre de rosette

La Pierre de Rosette qui a permis à Champollion de comprendre les Hiéroglyphes

Cette transition passée d’Apple n’a pas été sans soubresauts, beaucoup avaient alors prédit la mort de la marque. Quelques clients s’étaient trouvés floués par ce changement qui rendait leurs applications méconnaissables… Aujourd’hui, en voyant Apple là où il est, on se rend bien compte que la décision prise il y a 15 ans était probablement la meilleure.

Le changement de moteur passant d’Intel vers Apple Silicon à beaucoup de sens pour la marque puisque de son rôle de client chez le fondeur ces quinze dernières années elle est devenue également conceptrice de solution ARM pour ses matériels mobiles. Avec de belles réussites au sein de ses tablettes iPad et ses iPhones. Des engins qui déploient de très belles performances magnifiées par un système profitant au maximum de leurs capacité. La tentation de passer ses autres machines, portables et PC, sous le même format de puces était évidemment énorme.

Etant à la fois éditeur de son système d’exploitation et concepteur de ses processeurs, Apple a les moyens de proposer une solution parfaitement homogène, totalement maîtrisée et évidemment… très rentable. Quand la marque annonce que la majorité des applications iPad et iPhone pourront tourner sur ces futurs Mac sous Apple Silicon, l’équivalent de ce que propose ChromeOS aujourd’hui avec les applications Android, on se doute que l’idée est d’étoffer la logithèque d’Apple d’un coup de millions de nouveautés. De permettre à ses clients de profiter des outils qu’ils ont pris l’habitude d’employer en mobilité sur toutes les machines de la marque. De solidifier encore un peu plus son écosystème et d’augmenter son parc installé

Est-ce que MacOS va pour autant devenir une version bureau d’iPadOS ? Non, MacOS va probablement ajouter des fonctionnalités à son environnement mais ne va pas réduire celles-ci vers une ergonomie inadaptée. 

Apps apps apps

Pourquoi ce basculement ?

Outre les éléments économiques qui vont permettre à Apple de ne plus payer à Intel ses puces mais de rentabiliser son propre département de Recherche et Développement, ce changement offre à la marque un contrôle global et total sur la gestion de son système. Si demain Apple veut développer un nouveau produit logiciel qui tirerait partie d’une IA complexe, par exemple, elle pourrait développer de concert le morceau de silicium nécessaire et l’ajuster au millimètre à son système. Sans avoir à attendre qu’un tiers comme Intel ne le déploie ni que la concurrence puisse en profiter au passage.

Final Cut Pro sous Apple Silicon
Apple n’a pas peur d’un abandon de la part de ses développeurs. La marque va évidemment donner l’exemple en proposant ses propres logiciels sur Apple Silicon mais d’autres s’engouffreront volontiers dans cette voie. Microsoft, qui ne rêve depuis des années que de faire le même mouvement avec ARM pour Windows, va développer sa suite Office. Adobe suit également le mouvement avec la même ferveur que d’habitude. La marque a déjà commencé ce travail en portant des morceaux de ses applications phare vers le monde mobile. Elle présentait hier ses programmes les plus connus comme Photoshop et Lightroom tournant sur un Mac sous SoC Apple Silicon. Apple, de son côté, a présenté son outil de montage vidéo Final Cut Pro sur la même plateforme.

En ayant la possibilité d’intervenir sur la partie logicielle et la partie matérielle, la marque va pouvoir profiter à plein de ses talents. On peut donc imaginer de nouveaux outils et des appuis particuliers sur des éléments précis au sein des Apple Silicon. Des pièces de Puzzle qui font probablement défaut chez Intel puisque le fondeur se doit de travailler pour tout son écosystème et non pas uniquement pour Apple.

Un Hackintosh sous Ryzen
Apple Silicon signe la fin des Hackintosh

MacOS est disponible au téléchargement sur le site de la marque, n’importe qui peut aller le récupérer et l’installer librement sur son Mac ou… sur un PC. Apple est en guerre contre les Hackintosh depuis des années. Il est très simple d’utiliser un PC classique, en suivant des guides relativement faciles d’accès, et d’installer MacOS dessus pour obtenir l’équivalent d’un Mac d’un point de vue performances. L’arrivée des SoC Apple Silicon va réduire ces efforts à néant. Apple ne fournira évidemment aucun pilote pour ses puces et il sera bien sur impossible de profiter de ce genre de montage à partir du moment où MacOS aura basculé sous ARM.

Avec ce changement, Apple va verrouiller à 100% son hardware, il sera possible à la marque d’intégrer des routines logicielles et matérielles pour contrôler l’ensemble de ce que vous pourrez, ou ne pourrez pas, intégrer à votre Mac. La tentation de forcer l’usage de DRM pour obliger l’utilisateur à n’utiliser que les éléments choisis par la marque sera énorme. Entre la vente de « passeports de compatibilité » pour les équipementiers et la distribution directe de ses câbles, dongles et accessoires aux prix choisis par Apple, la conséquence de ce changement pourra être très bénéfique pour la marque. Moins pour le grand public.

MacOS 11 signe en tout cas la fin de l’aventure Hackintosh.

Apple DTK

Qu’est ce qu’il y aura dans cette appellation Apple Silicon ?

On ne sait pas exactement de quoi seront fait ses puces. Si le kit de développement propose une solution Apple A12Z Bionic connue, on ne sait pas ce qu’il y aura dans les futurs Mac. Le Apple A12Z est un SoC huit coeurs assez classique composé de 4 puces Tempest et 4 puces Vortex. Les premières sont les LITTLE du système pour économiser la batterie de l’engin et les secondes jouent le rôle de big pour la performance. Ces puces sont dérivées des solutions ARMv8.3-A. Elles sont associées à un GPU A12. L’ensemble fonctionne aujourd’hui jusqu’à 2.5 GHz dans une solution comme l’iPad mais cela ne veut pas dire qu’une version plus haute en fréquence ne pourrait pas exister dans un boitier ventilé. La fréquence étant dépendante de la consommation de la puce et de la chaleur que la machine peut encaisser, il est possible que cet A12Z soit poussé plus loin en fréquences.

A12Z Bionic

De cette base, on peut imaginer de multiples évolutions à la fois en nombre de coeurs, en nombre de puces et en fréquences. Les SoC ARM n’ont pas vocation à être uniquement déployés en mode fanless et Apple pourra les proposer sous une ventilation classique. Le Apple A12Z n’étant pas la dernière puce en date d’Apple, il est fort possible que les premières machines commercialisées soient équipés de puces plus récentes et pas encore sorties. On imagine mal Apple se situer trop à la traîne sur certains secteurs comme le Wifi6, le Thunderbolt 4 ou le PCIe 4.0.

Autre question assez importante, quelle base graphique sera employée sur les futurs Mac ? AMD est aujourd’hui au coeur des stations de la marque mais le fonctionnement des cartes Radeon est dépendant d’une architecture x86. Est-ce que AMD va suivre Apple et proposer des solutions sous ARM ? La question peut  se poser et des rumeurs d’un intérêt d’AMD vers le monde mobile existent. Mais d’un autre côté AMD, a déjà revendu sa branche mobile à Qualcomm qui a transformé Radeon en Adreno… Est-ce que cette vente n’interdit pas à AMD de revenir sur ce terrain ? Intel ne pourrait donc pas être l’unique perdant de ce changement qui affecterait plutôt tout le secteur x86. 

Nvidia pourrait être appelé à la rescousse pour venir s’implanter dans les puces ARM d’Apple. La marque a en effet dans ses cartons des solutions très solides depuis des années. Si elle a abandonné le secteur mobile avec ses Tegra, ses solutions plus récentes ont su trouver leur public dans des utilisations très variées.

softbank logo

Liberté ! Liberté chérie !

Apple va donc se débarrasser d’Intel, se retrouver libre avec ses propres puces. Libre ? Vraiment ? Apple va juste changer de modèle et si il développera ses solutions, il le fera en achetant des licences à ARM, propriété du Japonais Softbank depuis Septembre 2016 et appartenant à 25% à un conglomérat situé aux Emirats Arabes Unis depuis 2017. SoftBank n’est pas spécialement connu pour être un agneau sur le marché international et ses choix sont toujours du côté des plus juteuses rémunérations. Si demain il prenait l’envie à SoftBank de faire fructifier plus rapidement les 31 milliards de son investissement injectés pour acheter ARM Holdings, il le ferait sans doute sans complexes. Si on imagine qu’Apple a bétonné jusqu’alors les contrats de ses licences ARM pour ses iPhone et iPad, on imagine cependant bien la marque continuer à travailler dans ce sens dans le futur. 

Cela dit, Apple ne sera donc pas totalement libre. Sa dépendance à ARM sera moindre que celle à Intel et la possibilité de modifier les puces suivant ses besoins et ses désirs est un vrai bonus pour la marque. Mais si demain SoftBank décidait de revendre ses parts, d’augmenter ses royalties ou de modifier ses futurs contrats de distribution, Apple serait obligé de l’accepter. Cette liberté retrouvée pose également Apple face à de nouveaux défis. Faire fabriquer des dizaines de millions de SoC supplémentaires sur un marché déjà très tendu.

Intel

 Un coup dur pour Intel ? Pour le marché x86 ?

Sans aucun doute, Intel va perdre un gros client avec Apple. Cela n’est néanmoins pas une catastrophe commerciale. Avec 20 millions de Mac vendus chaque année, Apple est un acteur important pour Intel mais sans être un pilier de son fonctionnement. On estime que Apple rapporte entre 3.4 et 3.5 milliards de dollars par année à Intel, soit à peu près 5% de son chiffre d’affaire. Cette annonce n’est donc pas sans douleur pour le fondeur, et on comprend certains de ses récents discours passés expliquant que le monde du Microprocesseur n’était pas sa seule activité, mais ce n’est pas non plus la fin du monde.

C’est par contre le moment pour Intel de mettre un gros coup d’accélérateur dans son offre processeurs. Il va être indispensable pour la marque de se repositionner fortement et rapidement sur les performances de ses puces. Tant en terme de calcul pur que de circuits graphiques. On a vu qu’Intel s’emploie à ce dernier poste avec l’apparition des circuits Xe. Reste à faire suivre le reste de ses puces avec des développements futurs largement plus performants. Coincé d’un côté par un AMD très mordant tant sur le secteur x86 et de l’autre côté par un Apple qui va présenter des propositions logicielles équivalentes dans un autre écosystème, Intel doit se réinventer.

Ce changement peut ainsi se voir comme une bonne nouvelle pour le marché x86. D’abord parce que Apple devient un concurrent de poids qui devrait stimuler l’ensemble et le forcer à se dépasser. Mais aussi parce que le marché rebat ses cartes. Si Intel et AMD vont devoir se battre contre un nouveau concurrent. L’arrivée de ce troisième acteur sur le secteur PC, quatrième  si on compte Qualcomm et ses balbutiantes productions pour Microsoft, pourrait également changer le marché et provoquer un véritable big-bang. Les concurrents d’hier pouvant être alliés dès demain.


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

78 commentaires sur ce sujet.
  • 23 juin 2020 - 14 h 55 min

    C’est aussi la fin du jeu autre que mobile sur MacOs …

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 15 h 38 min

    « Est-ce que AMD va suivre Apple et proposer des solutions sous ARM ? « . AMD travaille déjà depuis plusieurs mois avec Samsung sur le même sujet.
    .

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 15 h 44 min
  • 23 juin 2020 - 15 h 55 min

    Amd et samsung développent des puces graphiques mobiles donc rien n’interdit des GPU externes pour ARM !

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 15 h 56 min

    Et oui et je pense aux gens qui viennent d’acheter un mac désormais obsolète. Perso je le vivrait assez mal heureusement je ne suis pas concerné.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 15 h 58 min

    Superbe article Pierre !

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 16 h 15 min

    Hello tout le monde. Tout d’abord, merci Pierre pour cet excellent article, complet et de qualité.

    On voit donc que l’ipad Pro était un prototype de ce que voulait faire Apple. Je pense comme le dit l’article que Nvidia est technologiquement le plus avancé pour compléter les machines Apple ayant besoin d’un coup de boost graphique. J’ignorais qu’AMD avait participé à l’ancêtre d’Adreno, c’est peut-être une erreur ou pas.

    En tout cas, effectivement, cette annonce risque de chambouler (seulement un peu à mon avis) le marché.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 16 h 16 min

    Bel article en effet !

    Mais je ne vois pas en quoi Apple viendrais concurrencer Intel en 3 ème acteur.

    Il ne va fabriquer que pour lui même et son écosystème donc il va prendre des parts de marché certes, mais que au niveau des systèmes complets, pas au niveau du marché de processeurs au détails …

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 16 h 20 min

    @Mouve92: merci pour l’info. Même si j’ai un avis assez critique du site que tu sources, encore plus sur le monde du « bench », je prends donc cette info avec intérêt mais aussi de grosses pincettes.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 16 h 34 min

    @Yakko: Un fabricant d’ordinateur personnel qui se passe d’Intel c’est un concurrent d’Intel.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 16 h 41 min

    RIRES ou PLEURER .
    Les processeurs ARM a ce jour n’ont prouver aucunes valeurs sur un système MICROSOFT ,de piètre performances dans diverses utilisations sous LINUX .

    Là d’un coup le DIEU des ORDINATEURS a décidé que APPLE recevrai tous les DONS du CIEL pour toutes les applications informatiques .

    Je vois mal un MAC sous ARM surtout aux prix des MAC en général .
    Imaginons un portable a 500 euros avec un bon processeur et une puce graphique de qualité : faut t’il graver une puce ARM avec son GPU intégré ou choisir un processeur et un Socket permettant une puce RADEON ou Nvidia ?

    Pour un MAC de bureau ,faut reconnaître que l’échec APPLE est avant tout DUT a un prix élevé et un manque d’évolution de ce matériel .

    La lutte contre le HACKINTOSH me fait un peu rire car ,je pense pas que le monteur de PC amateur a spécialement les connaissances pour bien ajuster son système et le faire fonctionner sur des années .4

    La question resterai de savoir pourquoi le HACKINTOSH existe ,je suis pas expert mais a mon avis les JOUEURS sont vite limité sur la planète APPLE ce qui justifie de ce fait un détour vers le coté OBSCUR .
    Je rajouterai que le HACKINTOSH se justifie par son évolution possible et qu’au pire une partie des composants sont récupérable pour un PC sous WINDOWS ou un autre HACKINTOSH .

    Je vois pas APPLE vendre ses processeurs a d’autres Fabricants d’ordinateurs ce qui dans ce cas limite les habitants de la planète APPLE a un seul fabricant et un seul suivi logiciel et matériel .

    Je serais curieux de voir APPLE disposer d’un processeur équivalent voir supérieur au SNAPDRAGON équipant le matériel MICROSOFT sous ARM .
    Sachant que MICROSOFT n’a pas résolut tous les problèmes du passage de son OS sous ARM malgré toutes ses tentatives ,APPLE est t’il plus malin ?

    RESTE a savoir si APPLE va sortir une superbe TABLETTE sous forme de MAC PORTABLE ou si il sont vraiment capable de l’EXCELLENCE là ou MICROSOFT a échoué .

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 17 h 01 min

    Du coup, Apple n’aura pas besoin de ça https://www.minimachines.net/actu/apple-t2-apple-71937 pour verrouiller complètement son hardware et une fois de plus, encore une machine qui n’appartiendra jamais au client, même après la garantie….
    Maintenant, pour les éditeurs, si Apple décide de mener la même politique sur Mac que celle sur ios, a savoir que quand une appli apparaît l’appstore et que le succès la, non seulement Apple prend une belle commission (normal quelque part) mais en plus, Apple s’empresse de « copier » l’app et de bien placer la sienne devant l’éditeur tiers, certains vont faire la grimace.
    Je ne doute pas qu’Apple réussira ce passage avec succès, dommage que MS ne puisse en faire autant, pour le moment…

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 17 h 23 min

    Vive le PowerPC !!
    (et accessoirement cela ferait 0€ de licence à payer pour Apple)

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 17 h 28 min

    @prog-amateur: Adreno est un anagramme de Radeon. ;)

    En effet, il y a des rumeurs sur un partenariat Samsung/AMD pour la partie graphique de ses Exynos. On verra si ça avantage AMD ou si Apple voit ça d’un mauvais œil …
    En tout cas, AMD réussi plutôt bien depuis quelques temps : PC, Consoles, peut-être smartphones/tablettes …

    Enjoy !

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 18 h 41 min

    Comme lors du passage du powerPC à Intel, on peut surtout se questionner sur l’achat d’un MAC Intel à l’heure actuelle.
    Je ne pense pas que cela devienne trop contraignant à l’usage, en revanche pour la revente (ce qui est tjrs un point intéressant avec les produits Apple), on peut faire une croix dessus.

    Comme je le pense depuis des années (et la prédominance du marché Smartphone) le futur risque d’être très tendu pour Intel qui va clairement perdre son leadership, si ce n’est pas déjà le cas.

    D’autant que si Windows passe propose une version complète compatible Arm, le choix d’Apple risque de faire des émules chez d’autres concepteurs de puces ARM (Samsung, Huawei/Honor,..)

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 18 h 46 min
  • 23 juin 2020 - 18 h 55 min

    @strik9: Oui, enfin il ne faut pas tout mélanger. Il y a un monde entre ce que demande un serveur et ce que demande une machine personnelle.

    Propose un tracteur à tout le monde pour partir en vacances, les engins ont beau être des monstres en terme de chevaux, cela n’arrangera personne. Les besoins couverts par Graviton et ceux couverts par un x86 sont tout de même différents. C’est ce qui fait l’intérêt de la proposition Apple d’ailleurs.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 19 h 25 min

    @strik9:

    serveur vs ordinateur de bureau n’ont pas vraiment les mêmes demandes…. amazon c’est majoritairement utilisé pour les applications web….

    même si la majorité ne font que ça… le marché n’est pas encore dominé par les chromebook…

    Répondre
  • hle
    23 juin 2020 - 19 h 28 min

    Apple à un contrat avec le concepteur de GPU britannique Imagination. Pas besoin de NVIDIA ou de AMD. Apple a aussi son expertise pour concevoir ou adaptée ses GPU. Les dernières solutions graphiques d’Imagination sont performantes, on parle de 2 Tflops de puissance de calcul (et de 8 Tflops pour les applications de type IA).

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 19 h 51 min

    @marc, @pierre, je suis d’accord avec vous sur les usages, il n’empêche, pour 90% des usages d’un personal computer, (je force le trait volontairement) bureautique, web, etc. les puces Arm actuelles sont largement suffisamment puissantes. Les palettes de tablettes vendues depuis 15 ans (?) et les minimchines vont dans ce sens.
    J’ai eu entre les mains une raspberry4 j’ai vraiment été étonné de la réactivité de l’os… Alors oui un Windows emulant du x86 sur un snapdragon c’est ridicule, un macOS déjà bien rodé à arm avec les iOS/iPad os c’est imho une autre question.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 20 h 12 min

    @strik9: Tu oublies juste un détail… Le TDP des Graviton dont tu parles ici.

    @hle: A ma connaissance, le contrat permet surtout de piocher dans les assets qu’Apple utilise avec ses puces et d’éviter un procès.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 20 h 37 min

    @strik9:

    effectivement ça combien…. mais les sang continue quand même des machines windows… certain des mac…. pour faire essentiellement du web…

    les ordinateurs portatifs ont pris le dessus sur les fixes… malgré qu’ils soient utilisés majoritairement en sédentaire…

    super d’avoir une meilleur autonomie… si c’est pour l’utiliser à la maison la plupart du temps…. qui passe vraiment la majeur partie de son temps loin d’une prise mural? dans de bonne chance dans ce cas de ne pas avoir de wifi… aussi….

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 20 h 39 min

    @strik9:

    réactif bof… à leur où les navigateurs sont de plus en plus lourd… car les sites sont de plus en plus complexe ça peut lagger même sur une grosse config..

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 20 h 45 min

    @strik9:

    C’est surtout l’évolution et le marché qu’il est important de regarder .
    Ce qui écrase le marché et qui porte tous les acteurs qui ont réussi à y faire leur place, ce n’est plus l’environnement desktop/laptop mais l’univers des puces mobiles avec le smartphone en tête de gondole.

    Pour ma part, je ne vois aucune raison pour que l’architecture ARM ne pique pas le leadearship au X86 dans tous les domaines ; d’autant que sur le propre marché d’INTEL, Arm risque de plus en plus empiéter (et je pense, dominé à terme).
    Dans tous les cas, il va être intéressant de voir comment se comporte les premiers Mac sous ARM comparé aux derniers sous Intel, on aura vraiment une base de comparaison.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 20 h 51 min

    @Mouve92:

    Qualcomm a des solutions plus performantes que le 650, les 680 et 685 des 8CX et SQ1 sont à 1,8 et 2,1 Gflops et destinés à ce genre de machines.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 21 h 45 min

    @Pierre sur le test d’Anand, c’est quand même estimé à 80w face au double pour les Epyc et le triple pour le xeon, en performance per watt les Graviton2 sont devant. (Alors oui on parle pas de la même chose je suis d’accord par rapport à des usages laptop).

    Après comme le souligne la conclusion de Pierre, Intel était tranquille face à un AMD complètement à la rue jusqu’à la renaissance Zen sur les cpu desktop et ce malgré l’échec cuisant dans le mobile et puce Iot à générer des montagnes de cash, mais la entre les Zen et les Apple Silicon ca serait bien de les voir se réveiller. Bref, tant mieux pour nous. Moins pour moi utilisateur de Hackintosh depuis Sandy Bridge… :)

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 21 h 47 min

    Justement concerné par cette migration je vais switcher vers autre chose. Je pense partir sur un petit NUC x86 suffisamment doté en RAM et disque pour y faire tourner des VM. Quelle petit config fanless pourriez-vous me conseiller ? Le but est d’avoir un système rapidement fonctionnel (genre ajout de ram/disque en sortie de boite) pas de monter de A à Z. RAM requise 64 Gb.

    Pour l’OS j’ai déjà mon idée.

    Merci par avance

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 21 h 51 min

    @Lionel: Raedon, Adreno… évidemment, merci pour ce clin-d’œil !

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 21 h 53 min

    Personnellement, je doute du succès de l’affaire. Sortir du PPC était une décision lourde de conséquence pour cette architecture plus moderne et mieux pensée que x86 mais qui se défendait économiquement en allant vers le standard de fait et son écosystème. Ici, l’affaire me semble fort risquée.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 21 h 53 min

    Je pense que ceux qui se base sur l’expérience ARM de Windows 10 n’ont pas pris un compte un paramètre capitale dans cette équation ! Le tablette PC dont il est question ne doit pas trop chauffer ni trop consommer …

    Et là ce n’est plus le cas, il est probable que « sans » contrainte thermique et sans contrainte de consommation il soit possible de faire ce qu’Apple promet …

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 07 min

    Bof ARM c’est surtout pour marger comme avant sur un marché Personnal computer mort.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 11 min

    @mezz: +1
    Il ne faut pas oublier que désormais les pays émergents voient une explosion de l’utilisation des Personal Computer… avec des personnes qui ont commencées avec des smartphone sous Android ou iOS.
    Donc des habitudes et des attentes sensiblement différentes.
    Et un marché de 2-3 milliard de personnes (à terme).

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 14 min

    @yann: Certes, mais le « standard de fait » ne devient-il pas le Smartphone/Tablette depuis 10 ans ?
    Perso, un ordinateur est pour moi un PC sous Windows avec clavier/souris.
    Mais ce n’est pas le cas pour un Brésilien, un Indien ou un Chinois qui a commencé avec un smartphone sous Android ou iOS.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 33 min

    Les Intel Lakerfield sauront-il donner le change ?

    Minimachines avait évoqué le Samsung galaxy book S. Lequel en pied de nez à la transition Intel ARM chez Apple, passe sous pavillon Intel avec un processeur Lakeftield inside. La version Snapdragon qui a précédé passe à la trappe. Cet ultra léger, c’est donc ici le virage ARM vers Intel.

    https://www.minimachines.net/actu/samsung-galaxy-book-s-2-89602

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 46 min

    @Madwill:
    je pense que tu oublis que la base de macos c’est un peu du linux, linux sur arm ça tourne très bien alors avec les capacités de R&D de apple, il n’auront aucun mal à faire tourner leur système mieux que microsoft bloqué dans ses compilateurs X86-AMD64 depuis des années, et qui se traine son architecture pourri avec base de registres et dll etc…
    C’est complètement différent comme approche et les résultats n’auront aucuns mal à être convaincants.

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 46 min

    C’est quelque part assez piquant de penser qu’Apple va devenir « dépendante » d’ARM… société qu’elle avait elle-même cofondée avec VLSI et Acorn il y a plus de 30 ans pour équiper ses PDA « Newton », et dont elle a longtemps détenu dans les années 90 plus de 37% des parts…

    C’est aussi piquant de penser qu’Apple a plus gagné d’argent en vendant en 98 ses parts dans ARM qu’elle en avait gagné pendant toute la période de commercialisation du Newton (un flop assourdissant), et c’est paradoxal que ce soit cet argent tiré de cette vente qui a sauvé Apple de la faillite à l’époque où Apple était moribonde, totalement à court de cash, que les stocks de PowerPC invendus s’empilaient et que Windows 95/98 et Intel écrasaient tout sur leur passage…

    Beaucoup de gens croient que ce qui avait sauvé Apple fin des années 90 c’est quand Microsoft avait acheté je crois 150M$ de parts d’Apple.. En fait à l’époque la revente des parts dans ARM ça avait rapporté presque 800M. par contre microsoft à l’époque avait promis de continuer à développer Office pour mac et ça ça avait symboliquement beaucoup d’importance…

    C’est vraiment un feuilleton pire que Dallas les relations entre Apple et les fondeurs :
    – d’abord MOS technology dans les années 70
    – puis Motorola
    – puis ARM d’un côté (Newton) et IBM / Motorola de l’autre (PowerPC puis g3 / g4)
    – ensuite abandon de Motorola, reste que IBM (g5)
    – ARM et je sais plus qui pour l’iPod (à l’époque l’iPod c’était une énorme partie des revenus d’ARM !)
    – Intel en 2006 pour le Mac
    – ARM / Samsung pour l’iPhone
    – puis les puces Axx

    Waouw. c’est tellement plus constant du côté Wintel (et c’est une bonne chose !)

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 22 h 48 min

    @ptitpaj: pardon mon commentaire précédent était pour te répondre à toi, pas à madwill :)

    Répondre
  • 23 juin 2020 - 23 h 36 min

    @Baervar:

    C’est ça, beaucoup de monde, notamment les plus connaisseurs, ne prennent pas en compte l’énorme chamboulement qu’il y lieu à l’heure actuelle.
    D’une part les « millenials » grandissent avec un smartphone et plus du tout avec un pc/laptop , d’autre part les pays asiatiques et émergeant dopent réellement le marché des smartphones, tout ça favorisent les acteurs qui y ont pris place (Arm, Qualcomm, TSMC, etc..).

    Ca me rappelle les débats enflammés concernant les apn des smartphones , ou un tas de spécialistes m’affirmaient par A+B qu’un photophone ne viendrait JAMAIS à la cheville du moindre compact premier prix, c’était techniquement impossible (et à l’époque leurs arguments étaient tout à fait légitimes).. 10 après on a vu ce que ca a donné, le marché est ce qu’il est..
    Concernant les puces ARM c’est un peu pareil, il y a quelques temps pas grand monde les voyait affronter du X86 dans un usage desktop/laptop, et pourtant..
    Clairement à la place d’Intel je ne serais pas vraiment rassurer pour la suite , surtout dans l’hypothèse d’un futur Windows complet nativement compatible ARM et la probable montée continue de Chrome OS/Fuschia , d’autant qu’AMD qui s’appuie maintenant sur TSMC profite indirectement de la situation.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 0 h 44 min

    J’espere juste que Apple a bien étudié ce qui est arrivé a DEC, Wang, Sun…

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 1 h 14 min

    Sur un site dédié Mac, ça fait un moment que certains participants aux forums ont montrer, que les proc ARM installés sur les iphone et ipad sont des bêtes de courses quand on compare puissance de calcul / consommation d’énergie / besoin en refroidissement, avec la conclusion que dans une machine de bureau offrant la possibilité d’un meilleur refroidissement ça ne peut que fonctionner. Il n’y aurait que dans la partie HDG intel que ce serait plus difficile à être équivalent.
    ça fait quelques années que le bruit courrait, ça doit bien faire 2 ou 3 que c’était annoncé pour l’année en cours. Attendons le premier retour des testeurs, et nous aurons plus d’infos.

    Cdlt

    Emmanuel, utilisateur de Mac : SE/30 sous System 6.5 en 1991 jusqu’au Mac Mini C2d de 2009 sous Mac OS X.11 éteint et rangé en janv 2019.
    J’ai donc connu le processeurs Motorola 680×0, puis PowerPC, puis Intel … ça m’étonnerait que j’ai un Mac ARM sur mon bureau un jour … je suis devenu trop pauvre, je ne fais plus partie de la clientèle visée.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 9 h 11 min

    @Mouve92: @Ocman:
    Niet, pas linux, darwin (un noyau mach, mais il me semble toujours avec un seul serveur implémentant le fonctionnement d’un unix BSD par dessus, une énorme connerie de Tevanian soit dit en passant, reconduite depuis trente ans, bref un micro noyau déguisé en noyau normal)
    Et la couche au dessus c’est Nextstep/openstep donc au final ça n’est pas beaucoup moins vieux qu’ OS/2 dont la série NT des windows a hérité son architecture
    Cet Ipadisation du mac était courue d’avance mais elle rate une chose: l’industrie asiatique a une sainte horreur des standards fermés (ie pour le gvt chinois dans lesquels il ne peut pas mettre ses propres mouchards): trop chiants à copier, trop coûteux à produire, et trop chère en terme de license. Je m’attends à voir par exemple un acteur chinois comme hawei, mais d’autres aussi, proposer leurs propres solutions à base d’O/S locaux dérivés de linux/android, tandis que les Coréens feront plutôt le paris du duo PC windows / chromebook

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 9 h 12 min

    @Mezz: « d’autant qu’AMD qui s’appuie maintenant sur TSMC profite indirectement de la situation. » c’est le cas d’Apple avec TSMC depuis une dizaine d’années.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 9 h 17 min

    @Mezz: Les millenials: tu veux dire cette génération qui utilise des technos conçues par la génération précédente en se foutant comme d’une guigne de comment ça fonctionne, comme si ils ‘agissait d’une sorte de « magie transparente et naturelle »?… mwais…. comment dire

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 9 h 24 min
  • 24 juin 2020 - 10 h 40 min

    Je pense que cette annonce va doper un constructeur comme Intel. Il va être obligé de bosser sur des solutions moins énergivores.
    Côté puissance, il est déjà au niveau. S’il réduit cette chauffe, donc le throttling il aura fait un sacré pas.
    En espérant que ce ne soit pas le mirage des processeurs ARM actuels que l’on croise avec les PC ou la belle promesse des processeurs Transmeta.

    J’ai hâte voir comment Apple va concevoir ses nouveaux produits. Ils ne sont pas en manque d’idées. Le futur Mac ne sera peut-être pas qu’un PC portable ultra fin avec une super autonomie. A suivre.

    Il reste, pour moi le cas des utilisateurs actuels côté Apple avec leurs processeurs x86. Pendant combien de temps auront-ils des mises à jour ?

    Pour finir, il est amusant de voir que le futur de l’informatique passe par une techno inventée du temps de l’Archimede d’Acorn…
    Tout ça, ne me rajeuni pas.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 11 h 05 min

    Pour l’instant les Hackintosh vont rester possible, tout simplement parce que les prochaines versions de MacOS seront forcément disponible en ARM **et** en x86.
    Apple ne va pas dire à ceux qui ont acheté un iMac Pro cette année par exemple qu’ils n’auront pas droit à la prochaine version de MacOS parce qu’ils n’ont pas de processeur ARM. Le support x86 va bel et bien continuer pendant encore plusieurs années, car l’image d’Apple prendrait un très violent coup s’ils venaient à abandonner la plateforme dès la sortie de leurs premiers Mac en ARM.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 11 h 51 min

    @Clément Nerma: Ce sera pourtant le cas à moyen terme. Les puces Apple Silicon étant indisponibles à tout constructeur tiers, le monde du Hackintosh vit probablement ses derniers moments.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 11 h 55 min

    @Bastien: Ben, comme la génération précédente, et celle d’avant, et celle encore avant…

    Combien de nos concitoyens savent vraiment comment fonctionne un lave-linge, ou un ascenseur, ou même une « simple » porte automatique.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 12 h 32 min

    @Mouve92:

    Oui voilà ,
    Et qu’est à l’origine du succès présent de TSMC (ou qui connaissait TSMC il y a dix ans.. ) ?
    Je voulais juste dire qu’AMD étant dorénavant fabless, ils profitent indirectement du boom des smartphones et des puces mobiles face à Intel. Evidemment, le succès de leurs dernières gammes ne se résume sans doute pas qu’à ça mais ça y contribue.

    @Bastien

    Oui enfin je ne suis pas là pour distribuer les bons ou mauvais points (dans ce cas là c’est un peu le même refrain à chaque passage de génération). Je constate juste que les habitudes ont clairement changé ces quinze dernières années dans nos habitudes technologiques (que cela soit le contenu ou les appareils utilisés), et les ados représentent forcément un avant gout de l’orientation future.

    Répondre
  • 24 juin 2020 - 12 h 35 min

    Effectivement, c’est la fin du Hackintosh… pour les PC x86!

    J’ai hâte de voir des bidouilleurs essayer de l’installer sur un Raspberry Pi!

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *