Le TopAchat Vortex débarque à la rédaction suite à une série de questions d’actualité qui sont apparues ces derniers temps. Des questionnements de ma part comme des interrogations des lecteurs. La principale de ces questions est assez simple, on pourrait la résumer ainsi. Est-ce que la formule Mini-ITX n’a pas plus de sens pour certains usages informatiques que les combinaisons proposées par des PC plus compacts ?
Le Vortex, un PC Mini-ITX haut de gamme à 1999€
Cette machine construite par TopAchat est assemblée par leurs équipes et testée avant d’être expédiée. Elle est livrée dans deux grands cartons séparés ave d’un côté les boites des composants et de l’autre la tour en elle même. L’ensemble est bien emballé, solidement enfermé dans un carton épais. Tout est arrivé 48H après expédition et le livreur me l’a remis en échange d’un code expédié par le transporteur et reçu par SMS.
Le fait de livrer les cartons des composants est un élément important de cette offre. Parce qu’il s’agit d’un assemblage de pièces détachées, il va être possible de faire évoluer la machine dans le temps. Changer la carte graphique, le processeur ou la carte mère. Faire évoluer le stockage ou la mémoire vive. Tout cela est possible pièce par pièce sur cet engin. Il est même possible de transvaser l’ensemble des composants dans un autre boitier. L’intérêt des boites est lié à la revente des différents composants. Avec la boite de la carte graphique, un utilisateur aura beaucoup moins de mal à revendre son matériel d’occasion. Même chose pour les différents composants. Vous n’êtes absolument pas obligé de conserver ces éléments mais ce sera un atout à long terme en cas d’évolution.
Une combinaison Intel Core i5-14600KF et GeForce RTX 4070 Ti SUPER
Le cœur de cette machine est un processeur Raptor Lake Intel Core i5-14600KF qui développe 14 cœurs divisé en deux pôles. 6 cœurs Performances et 8 cœurs Efficients pour 20 Threads au total. La puce est gravée en Intel 7 et dispose de 24 Mo de mémoire cache. Ce processeur de bureau emploie un socket LGA 1700 et ne propose pas de circuit graphique embarqué. Il faut donc impérativement le combiner à un circuit graphique externe.
Ce rôle est ici confié à une carte Gainward GeForce RTX 4070 Ti SUPER Python III OC. Une solution haut de gamme de la génération Ada Lovelace qui embarque 16 Go de mémoire vive dédiée en GDDR6X. Avec 8448 cœurs CUDA pour des calculs parallèle, une mémoire proposant une excellente bande passante et des fonctions de calcul ainsi qu’une connectique avancée, la carte se distingue également par son appartenance à une nouvelle gamme mise en avant par Nvidia. En effet, la marque veut réinvestir le segment des minimachines en poussant la norme SFF. Cette Gainward est ainsi estampillée SFF-Ready et propose un mode complémentaire correspondant parfaitement à la puce Intel embarquée.
En effet, la Gainward permet une exploitation en mode « zéro décibel ». Lorsque vous ne sollicitez pas votre carte outre mesure pour des usages basiques comme du web, de la bureautique ou de la lecture multimédia, l’ensemble des ventilateurs de la carte restent à l’arrêt. Ce qui évite d’entendre une ventilation supplémentaire autre que celle du processeur et du boitier. La carte propose également une backplate métallique qui renforce la structure de la solution qui mesure presque 30 cm de long mais qui permet également de refroidir les composants au mieux dans des espaces réduits. Percé au niveau de son troisième ventilateur, cette plaque laisse circuler de l’air vers l’extérieur.
Une carte mère signée Asus et un waterblock Fox Spirit
Pour faire le pont entre ces deux éléments et accueillir le reste des composants, c’est une carte mère ASUS ROG STRIX B760-I GAMING WIFI qui a été choisie. Elle propose un socket LGA 1700 avec un chipset Intel b760. Elle reprend évidemment la norme Mini-ITX de 17 cm sur 17 et permet d’embarquer une carte graphique ultra performante avec une norme PCIe 5.0 X16. Deux slots de mémoire vive au format traditionnel SIMM en DDR5 7600 sont disponibles pour évoluer vers 96 Go de mémoire maximum. Avec deux ports M.2 2280 NVMe en PCIe 4.0 x4, la solution Asus propose un stockage de base très rapide mais également quatre ports SATA 3.0 pour des stockages supplémentaires et des fonctions RAID. La carte affiche une excellente connectique et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 intégré ainsi qu’un Ethernet 2.5 Gigabit.
Posé sur le socket pour refroidir le processeur, TopAchat fait appel à un waterblock en circuit fermé. Il s’agit d’un Fox Spirit Lightflow XT240 ARGB – 240 mm, une solution qui ne nécessite pas de montage et assure une excellente garantie de fonctionnement. Le bloc se pose sur le processeur et embarque une pompe qui va faire circuler un fluide caloporteur vers un dissipateur à ailettes. Deux ventilateurs de 120 mm refroidiront les ailettes en puisant de l’air frais et en repoussant celui-ci au travers. Les ventilateurs s’adaptant automatiquement aux ordres de la carte mère, ils peuvent baisser ou augmenter leur vitesse de rotation en temps réel pour répondre aux besoins du système.
Mémoire vive Corsair et stockage Kioxia
La mémoire vive une solution choisie pour sa hauteur low-profile qui convient bien à ce type de matériel. Un ensemble Corsair Vengeance composé de deux modules de 16 Go en DDR5-6000 avec un CAS 36. Un total de 32 Go protégé par un dissipateur thermique pour ne pas surchauffer.
Le stockage est confié à un SSD Kioxia Exceria Plus G3, une solution proposant 2 To de capacité aves des débits rapides et un format M.2 2280 NVMe 1.4 en PCIe 4.0 X4. Un modèle choisi pour être en adéquation avec le format de cette machine. Ce module de type TLC offre une bonne longévité avec une endurance de 1200 ToE et 5 ans de garantie. Ses débits sont plus que corrects puisque la marque annonce 5000 Mo/s en lecture et 3900 Mo/s en écriture. Ce n’est pas le SSD le plus rapide du marché mais il convient bien au format de la machine qui, très ramassé, ne pourrait pas forcément supporter les modèles les plus puissants qui dégagent énormément de chaleur.
Un boitier Mini-ITX Corsair épaulé par une alimentation Seasonic 750 Watts
Cet ensemble de composants est enfermé dans un boitier Mini-ITX Corsair 2000D RGB Airflow. Un boitier noir, très dense et tout en hauteur qui mesure 45.8 cm de haut pour 27.1 cm de profondeur et 20 cm de large. Une solution également au format SFF pensée pour accepter ce type de composants avec de belles possibilités d’évolution dans ce format.
Pour alimenter l’ensemble, le choix a été porté sur un modèle d’alimentation Seasonic Focus SPX-750. Un bloc semi passif et modulaire qui permet d’optimiser les flux d’air dans le boitier tout en offrant 750 Watts à la norme 80+ Platinum. Avec un ventilateur 92 mm interne qui s’adapte en fonction des besoins de l’engin, des câbles plats et des dimensions adaptée à la tour, il propose assez de puissance pour faire tourner l’ensemble des composants à leur maximum tout en évitant de faire trop de bruit en usage minimum.
TopAchat Vortex : l’enjeu du format Mini-ITX
Le Vortex est donc un PC assemblé, un choix de pièces détachées effectué par TopAchat en suivant divers cahiers des charges. Celui d’un prix contenu dans une enveloppe précise de 2000€. Un encombrement qui reste acceptable pour tout type de bureau. Et une évolutivité typique de PC assemblé. Evidemment, cet ensemble doit également assurer l’exploitation complète des composants embarqués. Il n’est pas question de construire un ordinateur dans un petit boitier sans en tirer jusqu’à la dernière goutte de performance possible.
Les solutions MiniPC les plus accessibles laissent la carte graphique à l’air libre.
Cette minimachine Mini-ITX fait ainsi face à une autre solution que l’on voit de plus en plus fleurir sur le segment des MiniPC, celle d’un ordinateur en réalité composé de plusieurs blocs. Le premier est un MiniPC puissant, généralement intégré dans un boitier très compact. Quelque chose comme 15 cm de côté pour 5 cm d’épaisseur. Ce bloc de base se conjugue avec une extension, de format variable, qui apporte la possibilité de lui adjoindre une carte graphique de PC de bureau. Cela transforme d’emblée son encombrement pour quelque chose d’assez imposant puisque ce genre d’accessoire doit embarquer sa propre alimentation mais également les mêmes longues cartes graphiques de bureau présentes sur le marché. La question de la pertinence de cet ensemble face à une Mini tour peut légitimement se poser.
Le Mini-ITX n’a clairement pas que des avantages mais il propose quelques éléments qui sont clairement des atouts. D’abord si il n’est pas aussi compact qu’un MiniPC, sa taille n’est pas non plus forcément démesurée. Ici, avec le Vortex, nous avons un boitier qui reste raisonnable. C’est évidemment plus grand qu’un MiniPC classique mais si on additionne le boitier de ce MiniPC à celui d’un dock externe pour ajouter une carte graphique, le constat est assez différent. Non seulement les engins se rapprochent en terme d’encombrement mais la formule traditionnelle du boitier unique est également souvent plus protectrice pour le matériel embarqué.
MiniPC contre tour, niveau encombrement il n’y a pas photo
Vient ensuite la question de la longévité et de l’évolutivité. La différence de puissance et de composants internes va clairement à l’avantage de la tour qui pourra totalement évoluer. Du processeur au circuit graphique, du stockage à la mémoire vive c’est un PC assemblé complet. Suivant la carte mère embarquée, le boitier accueillera également beaucoup plus de composants qu’une solution ultracompacte. Il est donc envisageable de conserver cette solution fort longtemps par défaut au vu de ses performances mais elle pourra en plus évoluer en profondeur tout en gardant le même format.
Le refroidissement est un autre avantage des solutions Mini-ITX qui peuvent embarquer des systèmes évolués. Ici c’est un système de type waterblock qui est à l’œuvre pour contenir la chaleur du processeur. La carte graphique GeForce RTX 4070 Ti SUPER employée est également dotée d’une ventilation adaptée mais c’est la même que celle que l’on retrouvera sur un dock externe dans le monde des MiniPC.
En contrepartie, la solution MiniPC est plus souple d’emploi et souvent moins gourmande en énergie. Le scénario d’un déplacement de la carte graphique dans son dock d’un poste à l’autre a beau être exceptionnel, il peut tout à fait être légitime. On imagine un ensemble d’utilisateurs au sein d’une agence de design par exemple se satisfaisant d’un circuit graphique de base déjà puissant. Ajoutant ensuite au besoin une carte graphique externe plus rapide pour des rendus 3D ou du montage vidéo.
Un prix pas forcément en faveur du marché MiniPC
Vous l’aurez compris, si les deux mondes ont leurs avantages et leurs défauts, il faut surtout prendre en compte les objectifs que l’on veut atteindre pour chaque machine. Ici, on découvre clairement un PC assemblé haut de gamme, à presque 2000€ le Vortex est un petit monstre. Pour autant, si l’on veut s’approcher d’un MiniPC ultracompact classique ayant un haut niveau de performances, il faudra probablement dépenser autant, voir plus. Les MiniPC les plus puissants du marché, les nouvelles gammes Strix Point par exemple, oscillent à un tarif annoncé pour le moment entre 1000 et 1200€ pièce dans des configurations Ryzen AI 9 HX370 avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. Cette base doit être associée à un dock externe de type OCuLink qui coute lui aussi généralement quelques centaines d’euros, le prix de la carte graphique ne change pas d’une machine à l’autre et impacte donc de presque moitié le prix total de la machine.
Si on fait le bilan donc, en additionnant juste le prix d’un MiniPC haut de gamme type Ryzen Strix Point et d’une carte graphique équivalente à celle du Vortex, on atteint déjà facilement les 2000€. Sans compter le prix du boitier Thunderbolt ou OCuLink de la solution externe. La solution Mini-ITX est donc finalement plus économique et plus évolutive.
Comme d’habitude il s’agit avant tout d’une histoire d’usages
Je ne vais pas cracher dans la soupe, j’adore les MiniPC. J’adore leurs formats, leur praticité, leur faible consommation, la capacité qu’ils ont à se faire oublier et leurs performances globales qui satisfont la très très grande majorité des usages. Je passe ma vie à en analyser, une partie de mon activité est du conseil à des entreprises qui cherchent comment équiper leurs collaborateurs avec ce type de machines parce qu’elles sont largement suffisantes pour leurs usages.
Mais je reste persuadé que le MiniPC n’est pas forcément le meilleur format pour tous les usages. Si il convient à énormément de profils professionnels ou familiaux, c’est également un goulet d’étranglement dès que l’on cherche à fabriquer une machine spécialisée ayant besoin de hautes performances. Je n’ai rien contre l’idée d’un PC fonctionnant par blocs avec une solution graphique externe câblée, il y a probablement des cas où cette combinaison a plus de sens que toutes les autres. J’ai cependant l’intime conviction que ce format du MiniPC, une fois qu’un besoin spécialisé est atteint, n’est plus forcément la meilleure solution.
Sur des engins familiaux, des MiniPC classiques ayant pour objectif tous types de tâches allant de la bureautique au jeu basique en passant par des logiciels de création légère, la retouche d’image, le montage vidéo, la musique et des travaux multimédia… Pour tout cela, les MiniPC sont tout simplement imbattables. Ce format est devenu tellement performant qu’il se paye le luxe d’être plus pertinent que les cartes de développement sur certains segments. Difficile de faire mieux qu’un MiniPC aujourd’hui en terme de rapport qualité prix pour la très grande majorité des usages. Avec des propositions clairement étagées à différents prix, c’est un véritable luxe de choix pour les utilisateurs.
Mais quand on cherche des machines réellement spécialisées et notamment des engins dont l’enjeu est une réponse en temps réel aux sollicitations de l’utilisateur, l’intérêt du format MiniPC a tendance à s’effriter. Pour beaucoup d’usages simples ou personnels, ces machines sont tout à fait viables et ce sont les meilleures solutions possibles à mon sens. Mais quand il s’agit de dépasser ces attentes, l’offre Mini-ITX a plus de souplesse et de capacités.
Quand je parle de temps réel, je parle d’un usage professionnel ou la réactivité a son importance. Attendre des heures un rendu 3D ou l’exportation d’une vidéo qui ne prendrait que quelques minutes sur un PC spécialisé n’est pas possible pour un pro. Si la machine devient le point de blocage de son activité, c’est un vrai problème pour travailler. Idem pour le jeu par exemple. Si le jeu vidéo 3D est votre principal loisir, le recours à une solution incapable de piloter les derniers titres sortis de manière efficace n’est pas forcément envisageable. Le point commun entre cet usage ludique et un usage pro est bien dans une demande de réactivité immédiate des matériels. Et dès que l’on dépasse ce seuil d’exigence, le format MiniPC passe clairement en retrait.
Des alternatives mixant les deux formats existent comme ce Geekom Mini FUN9 basé sur le NUC Compute Element
MiniPC et Mini-ITX, des alliés plus que des ennemis
J’ai tendance à conseiller le MiniPC pour la majorité des usages classiques. Le petit boitier que l’on pose sur son bureau ou que l’on accroche derrière son écran pour l’oublier et se concentrer sur son activité. C’est sobre, efficace et peu gourmand à l’usage. Mais au delà d’un certain niveau de puissance demandée, je conseille activement le format Mini-ITX par simple pragmatisme. Cela n’en fait pas des solutions antagonistes pour autant. Ces engins se complètent parfaitement et collent à des profils différents.
Au quotidien, le MiniPC est souvent bien plus confortable et agréable à implanter. Il évite de devoir passer à la caisse pour acheter un ordinateur format tour qui sera sous employé et encombrant. Pour beaucoup de monde, ce type de minimachine est parfaitement suffisant et ne nécessite pas un investissement trop lourd. Au delà d’un certain seuil de besoins, la tentation de le combiner avec une extension graphique peut sembler être une bonne affaire. Mais c’est en réalité un choix vraiment discutable sur plusieurs niveaux : une machine avec un dock Thunderbolt ou OCuLink sera plus onéreuse, moins performante et évidemment moins évolutive.
Le dock Thunderbolt Razer Blade Stealth propose une solution graphique externe depuis… 2017
Je soupçonne une bonne partie des personnes intéressées par ces engins divisés en modules d’être surtout à la recherche d’une solution qui leur permettra d’étaler le prix de leur investissement. Car c’est un des principaux arguments déployés. La présence d’un port Thunderbolt ou OCuLink offrant la possibilité d’acheter dans un second temps un module graphique externe.
Je n’ai pas de règle précise pour déterminer à partir de quel montant ou avec quels usages une solution est plus pertinente qu’une autre, chaque utilisateur a des besoins différents et le marché est très mouvant. Mais il faut garder en tête cette idée qu’à partir d’un certain niveau d’usage, le format MiniPC peut devenir plus un problème qu’un atout.
Dans la seconde partie de cette série, je ferai des présentations détaillées de cette machine TopAchat Vortex et de son montage avant de passer à des tests plus poussés de ses capacités puis à une conclusion technique.
Si vous voulez soutenir le site en achetant des produits chez TopAchat, vous pouvez ajouter le code créateur de Minimachines sur votre compte en suivant la procédure détaillée ici.
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Je trouve ça dommage qu’ils aient mis un 14600KF, surtout vu les problèmes de ces CPU récemment.
Un 7800X3D aurait chauffé moins, consommé moins, donc fait moins de bruit, le tout avec de meilleures performances… C’est un peu dommage.
Et le boîtier n’est pas réputé pour être parmi les plus petits du mini-ITX, mais en contrepartie il est d’autant plus évolutif. Le format vertical est parfait pour placer sur ou sous un bureau pour le coup.
Par contre plus je regarde ces machines plus je trouve le mini-ITX « classique » comme ce PC énormes dans l’absolu. On voit de plus en plus de spécialistes se mettre à faire des machines de moins de 10L avec des 4080 (même si c’est beaucoup plus technique et donc forcément plus cher à assembler).
@Clément Nerma: Quand tu dis « spécialistes » tu parles d’assembleurs ? Parce que c’est compliqué de faire de l’extrêmement petit, tu peux facilement tripler ou quadrupler le prix de la main d’œuvre. L’autre soucis étant que cela empêche souvent aux gens d’acceder aux composants ce qui se mords un peu la queue d’un point de vue évolutivité. Enfin il y a un truc qui n’est jamais mis en avant avec les formats les plus compacts, c’est leur fonctionnement dans la durée. Souvent je les vois passer comme des supports pour faire une vidéo mais beaucoup moins comme des engins qui vont durer pendant des années.
Pour le processeur, je pense que cela correspond à une manière d’arriver à un « price point » précis. En l’occurrence les 1999€ du Vortex. Entre 259€ le 14600KF et 529€ le 7800X3D il y a un petit écart :)
@Pierre Lecourt: les deux, d’un côté les passionnés qui assemblent leurs machines eux-même mais qui mettent énormément de temps à les construire, et les rares assembleurs qui proposent des machines ultra compactes, mais à des tarifs particulièrement élevés (d’abord à cause de la main d’oeuvre et ensuite en raison du caractère souvent très spécialisé de ces machines).
En terme de durabilité normalement ça ne pose pas de souci, ça reste des pièces standard. Elles durent même souvent plus longtemps je pense vu que ceux qui utilisent des boîtiers ultra compacts savent davantage ce qu’ils font, vu que ça requiert un minimum d’expertise pour l’assemblage. Donc un meilleur soin de la machine en général.
C’est pour ça que je dis que malgré la taille « imposante » de ces boîtiers mini-ITX ça reste le meilleur compromis pour moi quand on achète un PC chez un assembleur et qu’on ne veut pas avoir à se prendre la tête : ils sont suffisamment spacieux pour être accessible facilement, ne coûtent pas une blinde en assemblage, et restent relativement compacts – surtout comparés aux boîtiers ATX traditionnels.
Pour le CPU je ne me souvenais pas qu’il y avait un tel écart, autant pour moi !
@Pierre Lecourt: pareil que @Clément Nerma, vu le prix final et l’orientation pro j’aurais mis le i7 pour 10% de prix en plus (et aussi une carte mere avec 4 slots de ram pour etendre plus tard)
@to: pour le coup ça aurait compliqué pour la simple et bonne raison que 1999 € c’est un prix symbolique. A 2199 € psychologiquement ça n’est plus du tout la même chose. Et pour le coup 32 Go de RAM c’est largement suffisant, 64 Go ne sert strictement à rien (et le jour où ça sera utile, la 4070 Ti Super sera obsolète de toutes façons)
Par contre sur le site de LDLC le PC est à 2149 € ?
https://www.topachat.com/pages/detail2_cat_est_ordinateurs_puis_rubrique_est_w_pcgam_ta_puis_ref_est_in20025268.html
(désolé pour le spam je vois qu’on ne peut pas éditer ses commentaires)
Il existe aussi une version 7800X3D et 4080 Super, à 2699 € : https://www.topachat.com/pages/detail2_cat_est_ordinateurs_puis_rubrique_est_w_pcgam_ta_puis_ref_est_in20025269.html
le VORTEX s’est pris 150€ de plus, et terme de form factor je trouve le NANO plus sexy :)
@to: Pas facile à trouver des cartes mini-itx avec 4 slots de RAM
En DDR5, on peut monter à 96Go avec deux barrettes, il y a de quoi voir venir :D
Bonjour, j’aime beaucoup ce Vortex, je regrette juste de ne pas avoir la DDR5 6000 MHz CL30 (il est livré avec CL36) et un disque SSD qui tournerait plus autour des 6500-7000 MB/s. Mais je chipote. ;)
Je suis le seul a trouver tout ce qui a des LED décoratives super cringe ? A part a Noel, mais faut la musique aussi alors.
De retour à 1999.99€ et en stock !