Apple T2 : La puce permet de limiter la réparation des Macs au bon vouloir d’Apple

L’arrivée de la puce Apple T2 a été largement saluée pour les nombreux avantages qu’elle propose. Ce véritable SoC extérieur à la puce centrale de la machine gère beaucoup de tâches annexes. Apple vient également de confirmer un rôle secondaire beaucoup moins glorieux…

L’idée de base d’Apple est excellente, les machines d’aujourd’hui confient beaucoup de tâches subalternes au processeur central. Cela impacte d’une part les capacités de calcul de celui-ci mais empêche également tout usage de certains accessoires sans que le système soit démarré. Ainsi les derniers MacBook Air et Mac Mini mais également des modèles de l’année dernière, embarquent une puce Apple T2 censée améliorer cet état.

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L’Apple T2 est un SoC ARM à part entière, c’est elle qui va prendre en charge des composants et prémâcher le travail pour le système. A elle seule, elle prend en charge la gestion de la webcam des machines par exemple. Elle va également piloter les enceintes, la gestion du stockage SSD et améliorer la gestion globale du système. Elle s’occupe également de la sécurité globale de l’engin pour chiffrer les données grâce à un module dédié. Elle offre ainsi plus de sécurité à l’ensemble de la machine.

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Si on devait faire une analogie, on pourrait imaginer une locomotive à charbon. Le processeur central c’est le conducteur qui enfourne des pelletées de charbon dans le foyer de la loco. Une tâche qui lui demande le maximum de son temps pour parvenir au meilleur rendement possible de l’engin et améliorer la vitesse sur l’ensemble du trajet. Malheureusement, de temps en temps, il doit également s’occuper d’autres trucs, regarder les jauges, le biveau d’eau, d’huile. Vérifier qu’il va à la bonne vitesse suivant les tronçons, freiner dans les pentes, siffler pour éloigner des troupeaux, vérifier sa carte pour anticiper le freinage pour les futures gares à partir de signes sur la voie. en clair il enfourne deux pelletées de charbon puis il doit s’activer à une autre tâche pendant quelques minutes avant d’ouvrir à nouveau la trappe et ré-alimenter le foyer. Et un jour voilà que le constructeur de la locomotive se dit « Si j’ajoutais un second pilote ? ».

Apple T2

Voilà l’Apple T2 qui va s’occuper de toutes les tâches annexes : Regarder la voie, siffler, suivre la consommation d’eau, d’huile, graisser ce qu’il faut graisser, prévenir le premier pilote quand il doit commencer à ralentir la cadence et autres tâches importantes. Le duo fonctionne mieux, la loco va plus vite et tout le monde est content.

Super donc, sur le papier l’idée d’Apple ne peut pas être critiquée. Elle annonce une symbiose intéressante qui libère le processeur central pour les tâches qui lui incombent.

Sauf qu’un détail pas anodin a été confirmé par Apple. Le SoC Apple T2 a également un autre rôle. Si il était le second conducteur, il jouerait également au surveillant. Le propriétaire de la locomotive voulant changer une pièce sur le côté de la route à cause d’une panne ne pourrait pas le faire. Enfin, techniquement il pourrait mais alors le second pilote refuserait de démarrer la locomotive. Le propriétaire de la locomotive lui en donnerait l’ordre mais le second pilote rétorquerait qu’il n’a pas à obéir au propriétaire. Qu’il ne prend ses ordres que du constructeur de la loco. Bienvenue chez Apple.

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C’est exactement le rôle secondaire de l’Apple T2. Le constructeur a confirmé que la puce a également pour rôle de vérifier toute manipulation matérielle opérée dans la machine. Au travers d’un développement logiciel appelé « AST2 System Configuration », la puce donnerait ou non son aval pour tout changement de pièces internes. L’achat d’une pièce compatible et validée par la puce Apple T2 ne serait pas non plus un élément suffisant pour valider le fonctionnement de l’engin réparé. Sans le lancement de la suite de validation fournie par Apple1 à ses partenaires agréés, la réparation par une pièce fonctionnelle et compatible ne serait pas validée. Le système détecterait toujours une panne et refuserait de fonctionner.

Vous comprenez l’intérêt pour Apple ? La marque peut limiter la qualité des composants nécessaires à la réparation d’une machine à la liste des éléments qu’il décide. En clair, Apple pourra dresser une liste des composants compatibles et empêcher de passer par toute autre solution. En limitant l’accès même à ces composants à son propre réseau de réparateurs, la marque peut décider du prix des pièces et du coût en main d’oeuvre des réparations. C’est mieux qu’un système de DRM matériel, c’est une liste complète et évolutive de produits compatibles. Seuls capables de maintenir en vie votre machine hors garantie. Evidemment, la liste des produits concernés par ces restrictions a été gardée secrète : On ne sait pas si l’écran, le stockage ou la mémoire son impactés. 

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La future fin du Hackintosh ?

L’autre revers de la médaille se sent déjà à des kilomètres, Apple va pouvoir utiliser cette authentification pour forcer l’utilisation d’une Puce Apple T2 sur son système MacOS. Il suffirait que la marque demande à son système d’exploitation de vérifier que la puce est présente pour se lancer pour mettre un terme définitif2 à l’installation de MacOS sur tout matériel non conforme. C’est facile à réaliser et ce qui empêche aujourd’hui Apple de le faire est lié au fait que la majorité de son parc de machine ne bénéficie pas encore de ces puces T2.

Mais dans un avenir proche il sera simple de proposer une mise à jour uniquement compatible Apple T2 pour les futurs Mac.

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Un premier pas qui pourrait donner le (mauvais) exemple

On le sait, les constructeurs PC sont attentifs aux développements d’Apple. C’est parfois une bonne chose car les ingénieurs de la marque ont souvent un certain génie. Mais c’est également parfois une mauvaise chose car de nombreux constructeurs ne sentent pas les pièces posés par une marque qui possède à la fois son propre matériel et son logiciel. Qu’à cela ne tienne, forcer les internautes à passer par un réseau de réparateurs et de pièces détachées agréé est un business très rentable. Les constructeurs automobiles qui ont perclus leurs véhicules d’électronique pour y parvenir pourront le confirmer. 

On sait que de nombreux constructeurs PC se sont plusieurs fois fait prendre la main dans le sac à implémenter des fonctions de sécurité pour juguler l’utilisation de matériel compatible. Les mises à jour de pilotes pour imprimantes qui empêchaient les impressions avec des cartouches neutres par exemple. Si Apple ouvre la voie sans se faire taper sur les doigts par le législateur, il est fort probable que les constructeurs de PC vont s’engouffrer dans la brèche très rapidement.

Et les effets pourraient être catastrophiques ! Si un constructeur exige de passer par un réparateur agréé et d’installer de la mémoire ou un stockage agréé après une panne, c’est quasiment la fin des pièces détachées pour PC. Il est nécessaire que les revendeurs prennent conscience de cette possibilité pour refuser en bloc cette évolution. 

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L’autre impact terrible que la méthode pourrait avoir est liée au marché et à ses tarifs. On imagine qu’un constructeur choisira d’intégrer des pièces détachées de qualité dans sa liste de composants compatibles. Des composants souvent plus chers que les pièces classiques pour un fonctionnement globalement identique. Si ces composants sont distribués uniquement via un réseau de réparateurs professionnels, il faudra en outre ajouter les frais de montage du technicien… Qu’arrivera t-il si au delà des deux ans de garantie un appareil pourtant fonctionnel, une panne survient. Si les composants donnés comme compatibles coûtent trop cher, la solution la plus simple sera de changer d’appareil pour un produit neuf. Cela augmentera encore l’impact déjà catastrophique de l’électronique sur l’environnement. Pire encore, des machines fonctionnelles seront abandonnées après avoir testé un composant de remplacement non compatible. Tout simplement parce que l’utilisateur ne saura pas que la machine n’est pas en panne mais que la pièce changée ne peut pas fonctionner avec le produit.

Apple qui met en avant sa volonté de recycler des matériaux pour construire les carcasses de ses nouveaux engins pour ensuite les précipiter vers la déchetterie à la moindre panne, ce n’est pas forcément une bonne idée.

Source: TheVerge et iFixit

Notes :

  1. AST 2 System Configuration suite.
  2. Ok pas définitif, peut être qu’un hacker de génie trouvera le moyen de contourner le problème…

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46 commentaires sur ce sujet.
  • 13 novembre 2018 - 17 h 54 min

    Il y a peut-être aussi la volonté d’Apple de mettre un frein (à défaut d’un terme) à ce commerce de machines plus ou moins mal « reconditionnées ». Le problème de ces machines, sur lesquelles ont été monté des pièces non agrées par Apple, c’est qu’elles peuvent très bien ne pas rendre les services d’une vraie machine Apple. Et celui qui l’a achetée va alors incriminer la marque Apple sans se souvenir d’où vient vraiment cette machine. Et s’il la revend dira-t-il d’où elle provient ?

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  • 13 novembre 2018 - 18 h 02 min

    C’est drôle comme cet article peut me donner encore plus envie d’un projet comme le Diskio PI… ou de faire perdurer encore plus longtemps mon x230!
    Car effectivement, Apple est toujours suivie par ses concurrents quand il s’agit de séquestrer ses utilisateurs (pourtant propriétaires absolus de leurs machines) et de continuer de les faire passer a la caisse au prix fort…
    Le model économique des smartphones qui s’applique de plus en plus aux pc…

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  • 13 novembre 2018 - 18 h 03 min

    @Julius polopino: Peut être qu’un scellé quelconque sur la coque qui serait abîmé lors de l’ouverture serait suffisant ? L’installateur agréé aurait un nouveau scéllé a mettre en place à l’identique, le réparateur non agréé n’en aurait pas. Ainsi l’acheteur saurait si l’appareil a été oui on non réparé dans les conditions voulues par Apple.
    De la même manière, l’Apple T2 pourrait très bien interroger le materiel au travers de l’OS pour afficher le listing des composants et indiquer le fait que des éléments ont été remplacés par du materiel compatible mais non agréé.

    L’acheteur aurait ainsi une cartographie complète et justement validée par T2 de l’état de sa machine. Là on enlève tout de même une sacrée liberté au client final. Imagine un étudiant qui se s’offre en première année de fac grâce à une bourse un MacBook pour ses études et qui voit son SSD rendre l’âme au bout de 24 mois de garantie. Il doit payer un SSD au prix fort alors que des modèles moins chers et compatibles sont disponibles partout. Ajoutez à cela une facture de main d’oeuvre importante. Si il n’a pas les ressources, il est coincé alors que techniquement sa machine est totalement réparable.

    Je trouve la politique d’Apple difficilement justifiable.

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  • 13 novembre 2018 - 18 h 07 min

    Merci Pierre. Il faut toujours se demander si l’arrivée d’une nouvelle puce ou d’un soft peut contenir des dérives. Ici, c’est clairement le cas :

    – Déjà avec la T2, Apple peut empêcher un Linux de s’installer sur son Mac. Donc Mac, c’est Mac.

    – Ensuite, voici qu’on ne peut plus réparer son Mac si Apple n’a pas validé la pièce en hard !

    – Enfin, voilà qu’on sait qu’Apple a déjà tenté de rendre obsolète des produits avec une obsolescence programmée (le fameux cas des anciens iphones rendus obsolètes par la mise à jour iOS). Une façon de forcer les clients à acheter un nouveau Mac plus contrôlé par la marque ?

    Bref, c’est très vicieux. Dernier problème en date : Mozilla qui a blacklisté mon APU de netbook Samsung Series 3 (je suis obligé de lire les vidéos Youtube via VLC pour du 720p alors que mon APU est tout à fait capable de lire en 1080p). Ca m’étonnerait pas d’apprendre que certains ont « convaincu » l’association à oeuvrer en ce sens, puisque la demande de white lister ces cartes n’a jamais été prise en compte malgré beaucoup d’insistance. Idem pour certains anciens Lenovo Thinkpad.

    Ca donne encore plus envie d’encourager des gars comme Guillaume Debray et son initiative « Diskio Pi », réparable, et modulable.

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  • Xo7
    13 novembre 2018 - 18 h 07 min

    @Julius polopino: Ou aussi l’integration en cachette d’un équipement d’enregistrement ou de fishing…

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  • Max
    13 novembre 2018 - 18 h 27 min

    Ça me rappelle le temps où Apple faisait sa première pub avec un des extraits de 1984…
    Et si le loup était dans la bergerie depuis le départ ?
    Ce système était de mémoire déjà présent dans les premiers Mac, et c’est une des raisons qui avaient empêché le clonage. Ça avait été libéralisé quand des constructeurs plus ou moins indépendants ou agréés ont sorti des machines compatible avec Mac OS.

    Ça n’empêchera pas les assembleurs de continuer à exister, ni à ceux qui le souhaitent de monter une machine performante un coût raisonnable et de faire fonctionner avec un système gratuit.

    Ça fait un moment qu’Apple ne fait plus la pluie et le beau temps dans le monde de l’informatique personnel.

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  • 13 novembre 2018 - 18 h 53 min

    @Pierre Lecourt Le débat est intéressant (comme très souvent sur ce site). Effectivement, une solution qui n’empêcherait pas de réparer comme on veut mais qui serait visible, matériellement et par une solution logicielle serait le mieux.
    Mais le problème est qu’elle serait le mieux pour des gens comme nous. Et Apple est avant tout une compagnie qui fait de l’informatique pour le grand public. Le terme de « grand public » est à prendre au sens de personne voulant se servir d’un ordinateur mais n’ayant pas envie de se prendre la tête.
    Et ces gens là, qui constituent l’essentiel de la clientèle d’Apple, n’iront pas vérifier si le scellé a été brisé, ni le listing du matériel qui peut très bien indiquer en rouge tout ce qui n’a pas l’accord total d’Apple.
    Question : réparer un ordinateur (tablette, smartphone, etc…) avec des pièces ou des procédures non agrées par le fabriquant (sans le dire expressément au client) ne constitue-t-il pas quelque part un délit de contrefaçon ?
    Quand on sait qu’Apple a embauché Angela Ahrendts et que la contrefaçon est un des gros problèmes de la mode…

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  • 13 novembre 2018 - 19 h 29 min

    @Julius polopino: Imagine, si demain le constructeur de ta voiture soude le capot moteur pour empêcher que des tiers fassent des réparations, cela ne te choquerait pas ? Si demain faire une vidange d’huile coûtait 800€ sous prétexte que madame Michu ne saurait pas vérifier que la vidange a bien été faite par un professionnel dans un garage agréé, tu ne serais pas embêté ?

    Et cela vaut pour tout ce qui est encore réparable, modifiable ou nécessite des achats de consommables : Ton vélo, ta tondeuse, la serrure de ta porte d’entrée que tu veux changer, ta cafetière qui imposerait des dosettes avec une puce pour éviter de boire du « mauvais café » ce qui dégraderait l’expérience proposée par son fabricant, ton imprimante qui te demanderait des encres spécifiques, ton rasoir qui te forcerait a prendre des lames de telle marque en vérifiant avec un DRM que ce ne sont pas des copies, ton fournisseur d’électricité qui te forcerait a acheter telle marque de radiateur, ta perceuse qui vérifierait la présence d’une puce dans la mèche que tu introduirait dedans, ton véhicule qui refuserait de faire le plein ailleurs que dans telle station…

    Si tu autorises un fabricant a limiter tes droits au principe que le grand public n’est pas apte a juger ce qui est bon pour lui, tu prends le risque d’ouvrir une boite de Pandore.

    Rien n’empêche Apple de faire un popup au lancement de MacOS prévenant que le Mac a subit des altérations non validées. C’est ce que font certains smartphones Android quand on déverrouille leur bootloader par exemple. dans ce cas l’acheteur ne pourrait pas l’ignorer : Il aurait un texte explicite du type « Ce Mac a été modifié tel jour à telle heure et les éléments suivants ont été remplacés par des unités fonctionnelles mais non authentifiées par Apple. Le remplacement n’a pas été fait dans un centre agréé par Apple ».

    C’est exactement ce qu’il se passe quand tu as une étiquette Speedy sur ton bouchon de vidange ou une batterie Norauto à la place de la batterie de marque. L’acheteur de ton véhicule te demande tes factures et tu as le choix entre ne pas les présenter et rater toute vente ou présenter les originaux pour l’informer que tu n’as pas fait ton entretien dans le garage du constructeur. L’acheteur peut décider alors de revoir le prix de ton véhicule à la baisse. Tu as l’entière liberté de tes choix. Mais si demain les fabricants bloquent totalement la réparation de leur voitures à la manière d’un Apple T2, un changement de plaquette de frein te coûtera sans doute 3 fois le prix actuel alors que tu pourrais le faire toi même pour le prix des pièces détachées.

    L’Apple T2 est une solution très intéressante pour ses usages secondaire, c’est à mon avis la voie à suivre dans le futur (et un juste retour à des éléments du passé ou les processeurs centraux profitaient de processeurs secondaires pour des tâches subalternes). Juste ce petit soucis qui me pose problème. Si on autorise Apple a aller dans ce sens, ça sera hyper rentable pou Apple et la première conséquence de cette rentabilité nouvelle c’est que toute l’industrie va suivre. En informatique comme ailleurs.

    Répondre
  • 13 novembre 2018 - 19 h 43 min

    Le problème va de toute façon s’étendre a tout ce qui nous entoure grâce a une certaine paresse intellectuelle du consommateur, qui ne fait même plus l’effort de comprendre un minimum le fonctionnement de ce qu’il l’utilise…
    Il ne s’agit pas, par exemple, de savoir réparer tout seul sa voiture mais simplement de comprendre un peu son fonctionnement pour pouvoir avoir le choix du garagiste et de ne pas se faire enfler par le premier venue avec des pannes inexistantes et donc, une facture salée.
    Pas besoin d’être un geek, c’est juste un peu de bon sens pour garder un minimum de « liberté ».
    Bref, c’est mal barré lol

    Répondre
  • to
    13 novembre 2018 - 19 h 50 min

    Ils veulent peut-etre garantir que la flotte des machines d’une entreprise ne puissent pas etre modifiees physiquement et se positioner sur le marche’ de la securite hardware. Le pentagone ou l’armee aimerait bien ce genre de machines ou toute entreprise qui ne veut pas que ces employes en deplacement se fassent hacker leurs machines.

    Apres, pour le particulier bricoleur, oui c’est moins bien voire franchement penible.

    Répondre
  • 13 novembre 2018 - 19 h 59 min

    @to: Ca aurait beaucoup de sens pour ce genre d’entités. Maintenant implanter un tel dispositif pour tout le monde me parait démesuré… ou très malin !

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  • to
    13 novembre 2018 - 20 h 10 min

    C’est peut-etre un appel d’offre du DARPA, apres une fois que la machine est validee, la mettre a disposition de tout le monde, c’est plus simple que de faire plusieurs lignes de prod. et en plus si ca permet de garder les gens dans un jardin bien verouille’, c’est tout benef donc moi ca me parait pas si demesure’ que ca et comme en plus les entreprises ou les clients Apple sont prets a mettre plus cher que les autres, ca fait sens. Un peu comme les chromebooks qui se mettent plus a jour apres la dlc.

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  • 13 novembre 2018 - 20 h 14 min

    Encore une fois Apple pousse sa main mise sur les produits qu il vend à l’extrême…. c est ce qui me fait fuir cette marque!
    Pourtant reprendre l idée de multiples processeurs déjà utilisée dans les années 80 par amiga par exemple est bonne mais son utilisation avec T2 pour verrouiller gâche tout.
    Je le regrette car ayant un MacBook Pro ( mon fils) à la maison et si je le compare à mes pc portables professionnels, il y a pas photo en terme de stabilité, autonomie etc…. Apple est un très bon produit mais je le laisse au aficionados de la pomme prêt à vider leurs comptes tout les 2 ans pour suivre les évolutions

    Répondre
  • 13 novembre 2018 - 20 h 20 min

    En fait, je ne vais pas réussir à écrire le message parce que je m’interdis d’être grossier. Mais c’est tout un package. Cette marque, Facedebook, etc… On n’est pas obligé d’utiliser ces produits et j’ai du mal à comprendre pourquoi les gens utilisent ces produits. En fait, c’est aimer se faire bip et fournir la vaseline.
    Bon j’arrête, quand je vois dans ma boutique les glands pseudo codeurs qui sont bêtes à manger du foin qui se posent en admirateur de cette marque, je comprends qu’il faut quand même avoir un début d’Alzheimer pour croquer la pomme.

    Répondre
  • 13 novembre 2018 - 20 h 23 min

    @to: Les clients d’Apple acceptent de payer un materiel plus cher pour une finition, un service et un OS différent. Pas pour n’importe quoi. Le jeu est dangereux à mon sens pour la marque. Les aficionados, surtout les pro, ont pris l’habitude d’un certain degré de réparation des machines. C’est justement parce qu’elles étaient endurantes et bien construites qu’ils investissaient dedans. J’ai pas mal de contact pro notamment équipés de MAC assez vieux, dont le materiel a évolué en interne et qui est toujours vaillant. Si demain ce n’était plus possible, la donne serait différente je suppose.

    Répondre
  • 13 novembre 2018 - 23 h 56 min

    J’ai vu l’analogie des voitures.
    Actuellement il y a de nombreux Kangoo jaunes de la poste en vente en occasion, certains de ces Kangoo sont équipés de moteurs électriques, mais les batteries sont absentes pour cause de batteries louées et pas vendues. Et, actuellement il est impossible de remettre une autre batterie que celle de Renault dans la voiture. Il ne s’agit pas d’un problème mécanique, mais logiciel, le moteur ne reconnaissant pas la batterie il n’accepte pas de démarrer. Actuellement la seule solution est de changer moteur et électronique de la voiture, ce qui diminue largement l’intérêt de l’achat d’un Kangoo électrique ex-La Poste …

    Pour avoir vendu des Mac pendant longtemps, dans un univers majoritairement professionnel arts graphiques, mais pas que, les évolutions des machines étaient souvent assez légères : mémoire et HD. Puis avec l’arrivée des systèmes de location, il n’y a quasi plus eu d’évolution : achat d’une machine neuve, deux ou trois ans plus tard une nouvelle remplace l’ancienne, et le client paye un loyer, tout compris : suivi, SAV, dépannage, prêt en cas de panne … comme avec une voiture.

    Cdlt

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 0 h 30 min

    @Emmanuel: Et c’est bien ? Qu’arrivait t-ils aux macs remplacés ? Ils partaient à la déchetterie ? Qu’arrivera t-il ç ces voitures de La Poste ? Le même sort ?

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 9 h 14 min

    @Emmanuel: Lors de la restitution du matériel, est ce que cela se passe comme pour les voitures? le moindre petit défaut cosmétique est il facturé au prix fort….sans être réparé pour autant? Une touche rayée (à 4e) et on facture un clavier complet (à 500e)? Ou on passe l’éponge si le client accepte de signer un nouveau contrat de loc? car c’est souvent le cas dans la location de voiture…..

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 9 h 25 min

    Qu’Apple verrouille ses appareils tant qu’ils sont encore sous garantie, pourquoi pas, c’est même préférable pour le coup mais dés lors que se n’est plus le cas, qu’apple n’est plus responsable du matériel, apple (ou quelque fabriquant que ce soit),n’a plus de droit « de vie ou de mort » sur cet appareil.

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 10 h 19 min

    Bon article comme d’habitude, mais en ce qui me concerne, rien de nouveau sous le soleil. Cela a toujours été la politique d’Apple, leur paradigme. A l’époque des MacIntoshs, c’était facile pour eux, parce qu’on ne trouvait aucune pièce de rechange dans le commerce. Processeur Motorolla estampillé Apple, carte-mère idem, jusqu’aux barrettes mémoires et au lecteur de disquette. On pouvait juste changer le disque dur avec une marque standard du commerce. Je me souviens de la galère pour faire un « Hackintosh » à l’époque. Eplucher des mois les petites annonces Presse et les fonds de bac de Surcouf pour trouver une carte-mère, un lecteur CD etc… Je me souviens d’ailleurs une fois j’y avais croisé Louis Bertignac qui faisait lui aussi les bacs pour faire son Hack.

    Bref, aujourd’hui pour le Hackintosh, tout est bien plus simple, même outrageusement simple. Toutes pièces qui équipent un Mac se trouvent dans le commerce et en ligne en plus. Les tutos de Hack sont simplissimes. Donc il faut bien qu’Apple trouve d’autres solutions pour verrouiller. Malheureusement il y a les Hackers et le fakesmc, ce petit bout de programme qui fait croire à macOS qu’il pilote un « vrai » Mac, on peut même choisir lequel. Je pense que ce ne sera pas très compliqué de faire croire cela au T2.

    Enfin, j’espère..

    1984 is back ! Ca me fait penser aussi au plombier terroriste de Brazil joué par de Niro, parce que dans Brazil, même la plomberie est protégée !

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 11 h 42 min

    Petite correction sur l’analogie avec la locomotive à vapeur :
    Celui qui met le charbon dans le foyer, c’est le chauffeur, pas le conducteur. Et celui qui contrôle les autres éléments mécaniques, la vitesse et la signalisation, le mécanicien (qu’on appelle maintenant souvent conducteur (le chauffeur ayant disparu avec les locomotives à vapeur), même si ce n’est pas le bon terme dans le jargon) ;)

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 12 h 07 min

    Bonjour

    C’est beau le progrès…
    Je suis assez d’accord avec Pierre sur le pop-up au démarrage de la machine qui informerait de toute modification faite avec du matériel non validé ou hors circuit Apple retailler, mais bloquer complètement l’usage du matériel c’est fort. Nul doute que si Apple réussi a faire passer ceci les autres vont suivre.
    L’analogie avec la voiture est a mon gout on me peut plus vraie

    Merci Pierre pour ton travail

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 14 h 15 min

    Jusqu’au jour où un petit malin réussira à faire exécuter du code « non authorisé » à cette puce pour installer un rootkit bien vilain qui sera forcément difficile à éradiquer… Franchement, cette volonté de contrôle d’Apple est perturbante.

    Si on regarde en plus ce qui se passe sur la scène des réparations de matériel Apple hors Apple store, ça fat vraiment froid dans le dos. (Cd Louis Rossman, Ifixit etc.)

    Il semble que pour le moment on puisse désactiver certaines fonctions pour installer ce qu’on veut mais est-ce que ça va durer. Ça rappelle le secure boot de l’uefi: pour installer un Linux/free BSD quelconque il faut choisir une machine assez « souple ».

    Bref entre ça et l’affaire Eric Lundgren, on ne se dirige pas vers des beaux jours :/

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 14 h 43 min

    Pour ceux qui ont connus le tout début de l’informatique « personnelle » (genre TRS-80), il y avait le sempiternel autocollant indiquant que la garantie serait perdue s’il était enlevé ou brisé. Cela à marché un temps …

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 15 h 11 min

    @Pierre et @Julius
    Les « joies » d’avoir été technicien pour Apple, durant de longues années…

    Comment Apple « sait » si la machine avec une pomme a été réparée chez un réparateur agréé? Très simple…

    Pour réparer un truc avec une pomme, le réparateur agréé va/doit passer par le logiciel officiel de réparation (GSX et dérivés) en se loggant avec son identifiant de réparateur ou celui de la raison sociale. Il devra renseigner le No de série de la machine et/ou de la carte mère, et un choix de pièces disponibles lui sera proposé.

    Il fait son choix, et commande… 2 jours plus tard la pièce est arrivée, et il fait la réparation (ex. un SSD d’un macbook air 2017, ou la carte mère du dit macbook air, encore sous garantie, pour l’exemple).

    A la fin il renvoie la pièce defect chez Apple, et clôt le dossier…

    Au final vous aurez bien compris le cheminement: 1) passage par le logiciel officiel de réparation, 2) login avec l’identifiant du réparateur, 3) ouverture d’un dossier avec obligatoirement le No de série de la machine, 4) commande et remplacement de la pièce, 5) clôture et archivage.

    Apple « sait » exactement qui, quand, avec quoi, et enfin où votre mac/iBidule a été réparé.

    De plus, si vous (le technicien du réparateur agréé) ne renvoyez pas la pièce defect en retour dans les 3-5jours, elle vous est facturée à vous, le réparateur. Mais la trace de la réparation, elle, est toujours inscrite dans GSX et dérivés… ;-)

    Avantage: tout le monde a le même dossier (même si la réparation a été faîte à l’étranger, par exemple). Inconvénient: Apple « sait » tout… et au final, pas besoin d’un scellé à coller ou autre.

    Avant T2, ce système était déjà en place; avec T2 on rajoute une petite couche où, pour « débloquer » la machine nouvellement réparée, on doit se logger sur GSX et dérivés et valider la réparation.

    Au plaisir de vous relire.

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 15 h 25 min

    @Julius polopino:
     » Et Apple est avant tout une compagnie qui fait de l’informatique pour le grand public. Le terme de “grand public” est à prendre au sens de personne voulant se servir d’un ordinateur mais n’ayant pas envie de se prendre la tête. »
    Ce raisonnement me hérisse le poil : on sacrifie la liberté sur l’autel de la paresse. Effectivement, une fois décérébré et transformé en pigeon le « grand public » sera plus facile à plumer …
    Et ensuite ? Quand réfléchir, apprendre, comprendre sera trop « prise de tête » on fera quoi ? On arrêtera d’utiliser nos cerveaux ?

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 16 h 18 min

    @skyroller: J’avais entendu parler de la procédure… Mais cela ne résoud pas le soucis du « je démonte tout seul et je revend à un néophyte ». L’ajout de T2 pourrait être une bonne chose si son rôle se limitait a informer l’utilisateur des changements effectués pendant le démarrage de la machine par exemple. Pas en empêchant à un utilisateur d’utiliser un bien qu’il a acheté et ont il est le propriétaire.

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  • 14 novembre 2018 - 16 h 48 min

    Bon ba les rumeurs sont confirmées :

    https://www.clubic.com/ordinateur-mac/actualite-847324-apple-bloquer-repararions-macs-puce-t2.html

    Par contre, rien ne dit qu’Apple franchira le pas, pour l’instant.

    Mais l’Histoire pourrait bien se répéter comme du temps des PC et Windows où dans le BIOS était inscrit le nom des marques « compatibles » et donc performantes avec le matériel. Il pourrait bien se reproduire la même chose avec Apple.

    L’action Apple continue de chuter depuis plusieurs jours… Ca en dit long.

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  • 14 novembre 2018 - 18 h 04 min

    @madwill:
    Les anciens Macs se retrouvaient sur le marché de l’occasion. Selon l’organisme de financement choisi par le vendeur, parfois par l’acheteur, ils pouvaient être proposés au vendeur (ce que nous privilégions) ou repris par la banque qui les vendaient en lots à des brokers.
    Ce n’était pas comme les voitures, aucun contrôle des machines avant restitution, seul la quantité, la marque et les modèles devaient correspondre.
    Je me souviens d’un lot repris d’un imprimerie/photogravure : plus de RAM, plus de HD et une partie des cartes vidéos remplacées par d’autres … Nous nous sommes arrangés avec l’imprimerie :)
    Ce type de financement n’est pas comme avec une voiture qui doit rester en bon état parce qu’à la fin de la location elle va être revendue avec un prix de vente estimé, dans le cas d’un ordinateur le prix final de revente était souvent très bas (les financiers connaissaient surtout le monde Windows dans lequel une ancienne machine de 3 ou 4 ans n’a qu’une valeur très faible, ce qui n’était pas le cas avec les machines de bureau Apple).

    Cdlt

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  • 14 novembre 2018 - 18 h 14 min

    Effectivement c’est un choix qui met en avant l’avidité d’une société qui ne sait plus comment faire pour gagner encore plus d’argent. Par le passé apple a déjà fait de mauvais choix qui l’ont conduite bien près de la faillite, et bien laissons les faire. Ils sont plein de diplômes, on va voir ça. Moi j’ai un iphone 6 dont l’écran, la batterie, la coque et les boutons sont du « compatible » et je les emmerde tant que je peux :)

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  • 14 novembre 2018 - 18 h 18 min

    Madwill souleve un point interessant, a la fin de la garantie apple (ou lenovo, tartempion) n est plus proprietaire du produit, d autant que celui-ci a ete paye en plein par son possesseur (ou possede, rapport a la pomme…).
    Vous avez un souci apres garantie, la marque n en a rien a battre. Du coup on doit pouvoir installer ce qu on veut comme remplacement.
    Donc pour le legislateur, ceci: verrouille pendant la duree de garantie, et deverouille par la suite. Et tout le monde est content.
    Desole pour les accents mon clavier est limite

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  • 14 novembre 2018 - 18 h 32 min

    @Dadoo: Le problème du « laisser faire » est que Apple est clairement un défricheur en la matière. Si tu laisses faire Apple, les autres vont faire pareil. Et ça sera la norme et tu te retrouveras au point de départ de faire juste le choix entre diverses marques pratiquant la même chose. Avec juste moins de droits.

    Répondre
  • 14 novembre 2018 - 22 h 15 min

    Je ne sais pas si c’est encore le cas, mais pendant longtemps une partie des pièces des PC de marques : Compaq, HP, IBM … Siemens, Fujistu … étaient spécifiques. En résumé : HD, lecteur (disquette / CD) et rams étaient standards, tout le reste était spécifique. J’ai le souvenir de PC HP dans un cabinet d’avocats, toutes les alim ont grillés entre 3 ans et 1 mois et 3 ans et 6 mois … matériel garantie 3 ans !
    Impossible de mettre autre chose comme alim, il fallait forcément une HP, coutant 4 x le prix d’une alim « standard ».
    Alors que Apple en profite pour souder le disque SSD … et, potentiellement bloquer les hackintosh, attendons pour voir, parce que pour l’instant les hackintosh existent toujours :)

    Cdlt

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  • 14 novembre 2018 - 22 h 44 min

    @Emmanuel: C’est vrai, des alims en U, en L et autres… C’était problématique. Les carte mères aux formats exotiques également. Mais il était possible de glisser ces cartes dans de nouveaux boîtiers avec de nouvelles alimentations… Je l’ai fait assez souvent :)

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  • gUI
    15 novembre 2018 - 8 h 43 min

    Ah bin moi qui ait jamais acheté d’Apple, voilà bien un truc qui risque de me convaincre !

    Non… je déconne.

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  • 15 novembre 2018 - 12 h 36 min

    Un scandale qui devrait être illégal.
    Pourquoi laisse-t-on les constructeurs se permettre ce genre de bridage volontaire en tout impunité ?
    Apple, le champion du green washing qui prétend avoir une politique de développement durable au dessus de tous ces concurrents alors que les matières premières utilisé pour ses composants sont extraites par les même enfants que chez la concurrence…

    La législation devrait interdire ce genre de pratique, au bénéfice du consommateur et de l’environnement. Il est aberrant de voir le gachi monumentale provoqué par les restrictions de remplacement des pièces des PC et téléphones.
    Récemment, au US, un jugement a été rendu donnant raison au consommateur qui a contourné une protection logicielle afin de remplacé une partie des composants défectueux: cela devrait faire jurisprudence.

    Répondre
  • 15 novembre 2018 - 13 h 04 min

    Et ça, c’est juste la 1ère étape avant la T3 qui bloquera le démarrage en voyant ta face a la webcam, et en affichant un pop-up  » Merci de payer ta dime à Apple pour l’utilisation d’une machine dont tu te croyais propriétaire et maitre » :)

    Les clients Apple vont bien finir par dire stop un jour quand même… J’espère…

    Merci pour l’article.

    Répondre
  • 15 novembre 2018 - 22 h 17 min

    Je pense que au-delà de l’obsolescence programmé ou du développement non-durable qui ressort de certains commentaires, c’est surtout un business modèle hyper cadenassé que Apple cherche à mettre en place.

    Et le parallèle avec l’automobile n’est pas si déconnant. Dans un marché où il y a beaucoup de concurrents en terme de produits, le constructeur a tout intérêt à conserver captif ses clients (maintenance, réparation, upgrade diverse) et à maitriser la « chaine de valeur » de tous les fournisseurs qui participent à ce SAV. Pouvoir prélever une dîme sur chaque pièce de rechange je vous promets que c’est le rêve de tous les constructeurs auto qui n’arrivent plus à marger sur les véhicules neufs !

    La logique d’Appel : maximiser ses profits en top priorité c’est sûr, le reste et ce qui concerne la perte de valeur en occasion je n’y crois pas plus que ça…

    Biz à tous

    Répondre
  • 16 novembre 2018 - 10 h 49 min

    @Melvyn: À la différence qu’Apple marge plutôt bien sur ses produits …

    Le « business modèle hyper cadenassé que Apple cherche à mettre en place » est en place depuis bien longtemps.
    Je ne sais pas si c’est toujours le cas mais il y a quelques années j’ai voulu récupérer une photo prise avec un iPhone par Bluetooth : l’envoi vers un autre iPhone était possible mais vers mon Android il fallait acheter une application sur l’appstore.

    Je vois cette marque comme une prison dorée : c’est cher, tu n’as la main sur rien (le choix du clavier, de l’interface, etc.) mais ça marche … avec Apple.

    Répondre
  • 16 novembre 2018 - 15 h 27 min

    EXCELLENTE NOUVELLE !!!
    Ce sera enfin le coup de pouce qui propulsera l’Open Hardware, l’Open Firmware et les systèmes Open Source comme Linux sur le devant de la scène.
    A un moment donné un des gros du secteur aurait du franchir ce pas et c’est: Apple !

    Moi ça ne m’inquiète pas cette nouvelle, bien au contraire. Tous ceux qui voudront rester libres feront le pas vers l’Open Hardware. Et les asiatiques n’auront aucun soucis à les produire car pour eux ce sera une occasion supplémentaire pour faire du commerce.

    Keep calm and use Linux !

    Répondre
  • 19 novembre 2018 - 14 h 03 min

    Qui se dévoue pour contacter un parlementaire européen sur le sujet :)
    Le verdict tombera dans 10ans quand tous les revendeur de pièce de remplacement n’existeront plus, mais on aura le choix! :)

    Répondre
  • 21 novembre 2018 - 9 h 10 min

    Les contrôleurs additionnels sur les Mac ne sont pas nouveaux. T2 ne fait qu’aller plus loin dans la démarche.
    Soit dit en passant, c’est grâce à ce type de contrôleur que des trucs marchent sur Mac et ne fonctionnent pas toujours. Par exemple, le fait de fermer l’écran qui provoque la mise en veille fonctionne ** sans défaut ** sur Mac et marchotte sur PC.
    Ben oui, sur Mac c’est un contrôleur spécialisé qui s’occupe de cela. Sur PC c’est le système d’exploitation. Et ce dernier a souvent autre chose à faire.
    Ça m’est encore arrivé la semaine dernière : j’ai retrouvé le PC tout chaud écran allumé dans la sacoche.

    db

    Répondre
  • 21 novembre 2018 - 9 h 17 min

    Pour en terminer avec le sujet, Apple n’est pas intéressé par le marché grand public.
    Ce sont les professionnels qui constituent le coeur de cible de la marque (pour ce qui est des Mac).
    Et les professionnels se fichent d’être contraints de devoir acheter des périphériques Apple, de passer par un Apple Store pour être dépanné (c’est 3 fois plus cher que chez un dépanneur). L’important pour eux est de minimiser l’interruption de service.
    Donc après T2 il y aura autre chose visant à contraindre l’utilisateur à n’acheter que du Apple, à se faire dépanner chez Apple, à ne penser que Apple.
    Exactement à l’instar des bagnoles.
    C’est un marché juteux et très rassurant pour les actionnaires car 1 utilisateur == 1 pérennité.

    Quant au prétendu alu recyclé quelle foutaise ! Comment le prouver ?
    A côté de cet aluminium il y a tellement de déchets que ça en est risible.
    Il y a 1 an et demi un de mes macs est tombé en panne. Brutalement.
    Premier diagnostic chez Macway : changer la carte-mère. Au bas mot 800-900 euros.
    Dépannage chez un spécialiste (il s’agissait d’une alimentation qui avait lâché), nettoyage, reconditionnement : 360 euros TTC.
    Donc, l’écologie chez Apple, pardon mais ce n’est que de la comm.
    db

    Répondre
  • 21 novembre 2018 - 9 h 51 min

    @Gaduc: En effet, la mise en veille sur PC est assez aléatoire … Combien de fois ma machine c’est éteinte alors que j’avais demandé une simple mise en veille. Et dans ce cas, il faut rouvrir toutes les applis en espérant n’avoir rien perdu.

    Pour en revenir au sujet, le contrôleur qui gère la mise en veille ajoute une fonctionnalité utile pour l’utilisateur et le contrôleur T2 ajoute une fonctionnalité utile à Apple. La démarche n’est pas tout à fait la même.

    @Gaduc: à partir du moment où il est impossible de faire évoluer ou de maintenir une machine (ultrabook, macbook, surface etc.) prétendre qu’on fait de l’écologie est du pur « bullshit » commercial.
    C’est la même chose que de prétendre aujourd’hui qu’une voiture électrique est écologique …

    Enjoy!

    Répondre
  • 21 novembre 2018 - 15 h 48 min

    @Pierre: mais en fait, ce choix d’illustration, cela représente:

    a) Les réparateurs qui mettent des gants pour faire un travail propre ?
    b) Apple qui fait le ménage dans les Hackintosh et les réparateur indépendants?
    c) Une métaphore d’Apple qui se prépare à pratiquer un examen intime des machines…ou des utilisateurs?

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  • 21 novembre 2018 - 17 h 03 min

    @Sylvain: C’est au choix :D

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