Sony et E-Ink, une association pour une troisième voie autour de l’encre numérique ?

Sony et E-Ink travaillaient déjà ensemble pour produire des liseuses. Mais cette nouvelle Joint Venture à un autre objectif, plus vaste, celui de proposer produits et expertise au marché. Une solution pour sortir de l’ornière dans laquelle patauge l’encre numérique.

Le marché des liseuses est énorme et, sans vouloir sortir du chapeau statistiques ou jouer au café du commerce, je pense sincèrement que tout étudiant, lycéen, ou collégien devrait avoir accès à une liseuse aujourd’hui. Pourtant, à bien le regarder, les produits proposés se casent dans deux catégories distinctes. D’un côté des produits efficaces, abordables mais de petite diagonale, de l’autre des produits bien plus impressionnants mais horriblement chers.

Nouvelles kindle

Beaucoup ont saisi l’opportunité de l’apparition de l’encre numérique pour améliorer leur business. Pour Amazon, sortir les Kindle a été un coup de maître. Non seulement la marque brisait la chaîne habituelle et coûteuse de l’accès au livre via une expédition physique, mais elle devenait, de fait, un des gros pourvoyeurs de ce type de contenu du marché. Le tout en assurant une transition de l’achat de biens culturels vers l’achat de produits électroniques. Ce qui n’a pas toujours été un réflexe par le passé. On comprends très vite en observant les différents business de la marque que casser le tarif de la liseuse électronique a été pour Amazon une très bonne décision.

Mais l’a-t-elle été pour le marché ? Pas vraiment car cela a tué dans l’œuf une bonne partie des innovations. D’autres acteurs sont morts sur place, ne pouvant pas suivre le mouvement d’Amazon qui pouvait se permettre de perdre de l’argent sur ce secteur pendant des années. D’autres ont tenté de survivre en cassant eux même leurs tarifs avant de comprendre qu’ils ne pourraient pas aller bien loin.

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La nouvelle Sony DPT-RP1 affiche en 1650 x 2200 pixels sur 13.3″, de quoi afficher une page A4

Certains encore, comme Sony, ont décidé de changer d’orientation et ont arrêté le secteur grand public trusté par la Kindle pour s’orienter vers des solutions plus professionnelles. Après 10 ans de production de 2004 à 2014, Sony, qui avait été parmi les pionniers du secteur et un des grands développeurs de solutions innovantes, cessait de s’intéresser au grand public.

Les survivants du marché liseuse sont donc de deux types aujourd’hui, des éditeurs ou distributeurs qui proposent du contenu et qui considèrent la liseuse comme un vecteur de cette distribution au même titre qu’un câble téléphonique ou un imprimeur. D’autres, comme Sony, ont changé leur marché pour conserver une rentabilité sur leur modèle.

Les deux ont un point commun : Aucun ne s’intéresse au développement de solutions innovantes pour le grand public.

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Quand on est serré dans ses marges et que de toutes façons, la rentabilité ne se fera pas sur le matériel vendu, on n’a pas beaucoup d’intérêt à proposer un gros budget vers la recherche et le développement. On se contente souvent de mettre à jour un modèle efficace et qui plait, de corriger des bugs et éventuellement de modifier un peu de plastique. Qu’a-t-on acquis ces dernières années sur le marché des liseuses ? Le rétro éclairage a été un gain sensible de confort mais au delà de cela ? Est-ce que l’apparition de liseuses capables de lire sous l’eau a été une réelle demande du public ? Est-ce que passer d’un WifiN à un WifiAC a été une vraie révolution ? Quid de l’ergonomie des modèles ? De l’agrandissement réel des diagonales ? Du développement de nouveaux logiciels de lecture ? Ou sont passées les évolutions vers des liseuses à encre colorée depuis que Qualcomm a racheté Mirasol ? Depuis que Amazon a racheté Liquavista à Samsung ? Ou est la Kindle couleur qui pourrait techniquement être produite ?

La « pseudo concurrence » des tablettes et des smartphones a également eu des effets pervers mais je ne crois pas que l’on puisse comparer le confort de lecture d’un appareil à écran LCD à celui d’un écran à encre électronique. Si l’on se décide pour l’achat d’une liseuse c’est bien parce que l’on a vu – et senti – la différence entre les deux.

L’annonce de cette nouvelle Joint Venture associant la division EReader de Sony et E-Ink est donc une excellente nouvelle. Leur objectif est de  développer des solutions mettant en valeur les compétences de chacun des deux acteurs. Sony d’un côté qui commercialise toujours des liseuses haut de gamme à destination des pros. E-Ink qui propose de l’autre sa technologie d’écran à différents acteurs du marché.

Les deux s’associent pour mettre en place sur le marché des éléments clés indispensables pour construire à nouveau des liseuses à encre numérique innovantes et différentes des Kindle et autres clones. Amazon a toute sa légitimité avec ses Kindle mais il serait temps de s’intéresser à d’autres formats : Des diagonales plus grandes, des formats différents, des applications renouvelant l’ergonomie du genre. Des modèles plus adaptés à certains handicaps, une révolution ergonomique en s’intéressant comme Sony aux stylets pour prendre des notes, des boutons savamment placés pour lire plus facilement à une main. Bref insuffler à nouveau de l’énergie dans l’innovation en visant autre chose que le prix le plus bas.

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Sony a un long passé dans ce type de développements, la marque propose depuis toujours son expérience au travers de filiales qui excellent dans le développement de produits en marque blanche. On peut prendre en compte le succès de ses capteurs photos par exemple qui équipent des centaines de produits de toutes marques. E-Ink est déjà dans cette optique. Avec cette association la joint venture pourra proposer des solutions clés en main pour fabriquer des liseuses de tout type : De l’électronique, du savoir faire et des écrans de tout gabarit.

Reste a voir qui aura le courage de se lancer sur ce marché particulier avec Sony et E-Ink face à quelques acteurs tout puissants. Jouer la course au prix est quasiment perdu d’avance. Par contre s’intéresser comme Sony l’a fait, à des marchés plus restreints mais qui ne souffriront pas de la concurrence d’Amazon pourrait avoir beaucoup de sens. Si les nouveaux acteurs n’ont plus besoin de penser de A à Z toute la conception de leur liseuse mais uniquement la partie ergonomique en faisant confiance à deux acteurs ayant un tel historique, l’investissement ne sera pas le même. Et la rentabilité pourrait être beaucoup plus rapide avec un temps beaucoup plus court entre l’idée et la mise sur le marché d’un produit à vendre. Peut être également une opportunité pour de nouveaux petits acteurs – connus ou non – de se saisir d’une niche originale.


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26 commentaires sur ce sujet.
  • 12 avril 2017 - 12 h 26 min

    je dirai que c’est en concurrence direct de la surface pour les étudiants.
    Donc si ils nous sortent une grosse liseuse avec un OS a 2€ et un stylet pour annoter des pdf => poubelle.
    Si ils nous sortent une liseuse android/linux/windows ou au moins avec une véritable application de prise de note (type onenote) => carton.
    chance de la première hypothèse ? 95% ?
    chance pour la seconde hypothèse ? 5% ?

    Répondre
  • 12 avril 2017 - 12 h 37 min

    @kantfredo: tu n’as pas saisis « ils » sortent déjà des liseuses « pro » au japon. et ça se vend pas mal sur ce marché de niche.

    Mais le but de la JV c’est de permettre à tout industriel de sortir sa propre liseuse. Donc une application de prise de note, pourquoi pas… Si un « carton » potentiel existe, alors l’opportunité sera probablement saisie.

    Répondre
  • fpp
    12 avril 2017 - 13 h 06 min

    Très belle analyse, et prions pour que tu ais raison : car en effet, depuis quelque temps ce n’est plus une ornière, mais un fossé :-)

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  • 12 avril 2017 - 13 h 10 min

    Pierre, en décembre vous nous aviez fait découvrir la ReMarkable. Avez vous des news sur cette liseuse?

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  • 12 avril 2017 - 13 h 49 min

    Je me suis lancé dernièrement dans la prise de notes sur tablettes, après avoir passé en revu le marché. En effet, dans une partie de mon activité professionnelle, je dois prendre des notes manuscrites en direct avant de dicte un rapport en direct à partir de mes notes devant un tiers, mais je dois ensuite archivé mes notes en les scannant en pdf.
    Chaque minute compte, et au final je parviens à gagner 5 à 10 minutes par heure en passant par la prise de note sur tablette.
    Le plus efficace que j’ai trouvé a été d’investir dans un tablette 10′ Surface 3, avec le stylet ntrig de Microsoft et Onenote sous Windows 10 avec Windows Ink, et cela marche parfaitement. Ensuite j’imprime un pdf que j’envoie vers ma machine principale pour être ensuite archivée sur mon serveur.
    Le reste de la tablette ne sert à rien car il s’agit d’un usage spécialisé.
    Si sony ou un autre arrive à me faire un objet spécialisé, avec une meilleure autonomie, je serai certainement preneur.
    Au passage, si quelqu’un ici fait quelque chose de similaire, je suis preneur de toutes les idées (logiciels, etc), sauf la reconnaissance d’écriture manuscrite qui ne me sert à rien.

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  • 12 avril 2017 - 15 h 01 min

    @Xanxi: Pour un usage similaire, j’utilise un iPad Pro 9″7 et le logiciel Goodnotes qui permet entre autre une synchronisation avec une dropbox. Dès que mon ipad pro est connecté, mes notes se retrouvent sur le cloud et donc sur chacun de mes ordinateurs automatiquement (en pdf).

    Je n’ai pas testé de Surface, mais j’ai eu plusieurs solutions matérielles de prise de notes (TabletPC HP TC1000, TC1100, Toshiba M200 puis M400, Galaxy Tab Note 10.1, Asus Eeepad 12″). Le stylet de l’ipad Pro est extraordinaire de précision et permet une détection *sans faille* de la paume lors de la prise de notes. L’autonomie de l’ipad qui avoisine les 10H est également un plis. Il tient toute une journée sans stresser sur l’autonomie et ce pour un poids contenu.

    C’est ma meilleure expérience de prise de notes et je le recommande chaudement. Le logiciel Goodnotes sur IOS est vraiment excellent. La fonction de zoom qui permet d’écrire dans une sous-fenêtre qui rétrécit l’écriture (on écrit « gros » dans une fenêtre, et l’écriture apparaît petite dans le document) est vraiment un plus pour moi et mon écriture pattes de mouche (et cela permet de compenser la relative petite taille de l’écran de l’Ipad).

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  • 12 avril 2017 - 15 h 05 min

    @Xanxi : personnellement j’utilise un Asus transformer book (T102H) pour la prise de note (je suis étudiant en droit). Si j’ai perdu l’habitude d’écrire assez vite pour prendre les cours d’amphi à la main, je l’utilise pour tout ce qui est brouillon, exposé, DM etc. ainsi que pour faire certain schémas impossibles à réaliser autrement. Cet hybride à remplacé mon macbook pro retina (mais uniquement pour la prise de note et le surf calé au fond du lit) pour deux raisons : beaucoup moins encombrant (moins de 800g avec le clavier) et énorme autonomie (je tiens facilement 12h non stop avec). Seuls reproches : c’est du windows et malgré tout le bien qu’on en dit j’arrive pas à m’y faire comparé à mon mac, mais surtout la tablette se raye très facilement au dos (alors qu’elle est toujours rangée dans une housse quand je l’utilise pas)

    Après niveau application je suis tombé dernièrement sur une promo intéressante qui permettait de télécharger Nebo … gratuitement depuis le store (au lieux de 10€ je crois). Payante, je ne l’aurai jamais achetée, mais gratuite je risquais pas grand chose ^^ Et c’est une super application pour prendre des note, faire une mise en page sommaire (mettre en gras, faire des paragraphes, des tirets etc.) mais facilement, ajouter des schémas (dessins quelconques ou histogrammes). L’avantage de cette application c’est qu’elle marche comme un carnet de note, tu peux créer autant de page que tu veux avec autant dossiers que tu veux. Et bien entendu tu peux les exporter au format Word, texte ou HTML (ce qui oblige à passer par Word/Open office pour reconvertir en PDF).

    Du coup si tu cherche une tablette autonome pour changer ta surface 3, y’a cet Asus, livré avec housse clavier et stylet pour 350€ et sinon sur le Store y’a Nebo qui fonctionne très bien. En espérant avoir pu t’éclairer un peu plus :)

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  • 12 avril 2017 - 15 h 13 min

    C’est vrai ça, mais que devient ReMarkable :)

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  • 12 avril 2017 - 15 h 46 min

    @Dudu et @Henri: Pas bougé depuis le billet ou presque, quelques billets de bogs, toujours des présentations de « partenaires » sans plus d’infos ni de prototype…

    Répondre
  • 12 avril 2017 - 16 h 19 min

    @Pierre
    Merci, elle est preco à 400$ au lieu de 700.
    Elle le tente bien et remplacerai bien ma Surface 3 pro qui commence à souffrir coté autonomie.

    Répondre
  • 12 avril 2017 - 16 h 48 min

    @Dudu: oui mais :
    ça peut être un scam
    ça peut être repoussé de 6,12,18,24 mois
    ça peut être une bouse…

    sans proto, sans test, juste de la com, l’appel d’une remise même substantielle reste très très dangereux

    Répondre
  • gUI
    12 avril 2017 - 18 h 01 min

    Moi j’attends la liseuse A4 qui va lire correctement des PDF (A4).

    Répondre
  • 12 avril 2017 - 18 h 56 min

    @Pierre
    Ok, 3 fois ok même
    Ce sera Wait and see.
    Merci
    @RoseLicorne
    Merci pour Nebo, je viens de l’installer

    Répondre
  • 12 avril 2017 - 21 h 07 min

    vu que quasi toutes les liseuses utilisaient les technologies E-Ink, y compris Sony, il ne risque pas d’y avoir maintenant une exclusivité pour Sony et les autres se contenteront alors des rebuts?

    Répondre
  • 12 avril 2017 - 23 h 47 min

    @Samsung Magician: Sony a un micro marché de niche avec ses propres Liseuses, E-Ink a un marché mondial. Ce serait accepter de vendre des miettes et refuser de vendre le reste du gâteau. non, Sony veut vendre ses technologies en combinaison avec les écrans e-Ink et ainsi gagner en parts de marché. Pour EInk c’est également un débouché puisque les fabricants de liseuses sont désormais frileux face à un Amazon et aux tarifs des Kindle.

    Demain un éditeur de livres scolaires contactera la Joint venture et leur demandera le développement d’une liseuse sur mesures : Il payera le materiel Sony et EInk, et profitera de leurs technos et de leur savoir faire. Cela coûte moins cher que de tout développer soi même et de payer de toutes façons une techno d’écran et des composants quoi qu’il arrive.

    Au final c’est moins casse gueule pour l’éditeur, le dev n’est pas son métier. Par contre cela peut ouvrir de nouveaux marchés.

    Imagine que le duo propose une combinaison eInk 6″ abordable et « clé en main » tu aurais le même business que le Quick Charge de Qualcomm, ou les capteurs photo Sony : Des « noname » qui s’en empareraient pour proposer des liseuses à bas coût. et d’un autre c^ôté tu pourrais avoir des spécialistes qui travailleraient sur des solutions développées en partenariat pour répondre à un cahier des charges plus ambitieux.

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 8 h 39 min

    @Pierre Lecourt:  » @Dudu: oui mais :
    ça peut être un scam
    ça peut être repoussé de 6,12,18,24 mois  »

    Les 1eres précommandes pour livraison en 08/2017 semblent bouclées… En tout cas, il n’est plus possible de précommander pour une livraison en août. Peut être y a t’il un « reliquat » de cette première tournée qui est soldée pour un envoi en septembre?
    De toute façon, pour qui veut tenter l aventure, une bonne lecture des cgv s’impose 😁 https://getremarkable.com/terms-and-conditions

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 9 h 29 min

    Bon article avec le rappel de la situation.
    Ceci dit, je vois cette nouvelle tentative de Sony comme un nouveau départ mais avec des points rédhibitoires concernant ce premier modèle, pour moi :
    – toujours pas d’e-ink couleur (surtout pour un produit dédié aux PDF…)
    – pas de support des epubs (wtf?)
    – prix

    Donc faut espérer que d’ici 2,3 ans nous ayons enfin un produit ultime qui répond enfin à la demande

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 9 h 57 min

    Je trouve la saisie au stylet compliquée pour le système – donc chère – et lente pour l’utilisateur.
    Un système qui couplerait lecteur et OCR + bloc note papier serait à la portée de toutes les bourses.

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 10 h 58 min

    Cela fait dix ans que j’attends la liseuse parfaite pour mangas, qui soit réellement adaptée au niveau dimensions, hardware et logiciel. Amazon a sorti sur le tard une version bâtarde mais rien qui ne soit vraiment adapté avec les verrous habituels de son ecosystème.

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 11 h 44 min

    Pour la lecture des mangas, déjà, une liseuse N&B de grandes dimensions à tarif humain, ce serait bien….

    Répondre
  • PJP
    13 avril 2017 - 12 h 19 min

    Les liseuses à écran 13,3 pouces ont « fleuri » en 2016 :
    http://the-digital-reader.com/2016/03/30/99721/
    http://blog.the-ebook-reader.com/2016/12/27/video-of-netronixs-13-3-inch-and-6-8-inch-e-ink-ereaders/
    http://goodereader.com/blog/electronic-readers/good-e-reader-is-launching-a-13-3-inch-e-reader
    http://the-digital-reader.com/2016/05/08/icarus-a4-13-ereader-goes-up-for-pre-order-on-indiegogo-android-bluetooth/
    http://the-digital-reader.com/2016/12/31/dasung-teases-13-3-ereader/

    Cet engin Sony n’apporte pas grand chose, hormis un écran de génération Carta qui rendra l’affichage un tout petit peu moins tristounet. Peut-on parler de liseuse pour l’appareil Sony ? Ce modèle ne lit ni ePub ni autre format ajustable. Juste du PDF.

    Problème de toutes les liseuses : une vitesse de fonctionnement très faible. C’est surtout lié aux processeurs employés : tous des imx6. C’est la seule famille qui permette aux liseuses d’avoir des autonomies spectaculaires (qui ne sont donc pas uniquement liées à la technologie d’écrans). Problème : si ces petits CPU s’en sortent bien pour l’affichage de texte, il en va autrement pour du PDF un peu plus complexe. Là, ça devient très lent. On peut dès lors opter pour d’autres processeurs. Certaines liseuses 6-8 » Android le font d’ailleurs : et bien sur l’autonomie fond à une douzaine d’heures de lecture, soit moins que certaines tablettes.

    En résumé avec ces engins 13’3 pouces :
    – des appareils noir et blanc, non éclairé, au fond grisonnant, d’une lenteur rédhibitoire. Et bien sur très chers. C’est voué à l’échec, et pour l’heure ça ne concerne qu’une niche d’utilisateurs.

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 12 h 56 min

    attention Pierre ton correcteur automatique t’as fais une blague :
    Dans la légende de la tablette tu la nomme : « DTCoq-RP1 » c’est la « DPT-RP1 »

    Le DTCoq est un vacin ^^

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 13 h 08 min

    @Pouic: Lol, oui :D

    Répondre
  • 13 avril 2017 - 23 h 50 min

    @Pilef:

    Hello.
    Goodnotes a l’air super en effet. Mais je suis trop attaché à Windows pour passer sur Mac :-/

    Répondre
  • fpp
    15 avril 2017 - 20 h 47 min
  • 18 avril 2017 - 20 h 14 min

    […] comprend mieux, à la lecture de ce type de descriptif, l’intérêt de la Joint Venture créée par Sony et EInk visant à faire profiter de l’expérience des deux entités le reste du marché. Onyx semble […]

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