Atari VCS : Changement de puce, livraison repoussée et procès !

Excellente nouvelle ! L’Atari VCS va changer de processeur pour une solution AMD Ryzen. Une puce pas encore détaillée mais qui devrait plonger la console dans un univers un peu plus proche des attentes de son public.

Ah que la vie est belle, la console Atari VCS fait peau neuve. Sous le vilain petit canard se cachait en fait un magnifique cygne… euh je crois que je m’égare. Atari annonce, à quelques semaines de la date de livraison prévue de sa console, qu’elle aura finalement droit à une évolution de ses spécifications.

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A vrai dire ce n’est pas une grande surprise, le Bristol Ridge A1 qui devait être intégré à la console Atari quand elle a été annoncée se vendait encore à 84.90€ au moment de ce choix. C’est à dire au prix d’un Ryzen 3 2200G autrement plus performant. Problème, cette puce était incapable de lancer des jeux récents ou d’accéder à des services de streaming vidéo comme Netflix en UltraHD. Petit détail amusant, le Bristol Ridge n’étant pas compatible HDCP et ne prenant pas en charge les DR, aucun contenu sécurisé en streaming n’aurait pu tourner sur la plateforme. Je suppose que cela a beaucoup porté dans l’équation qui a décidé Atari à changer de puce.

Le vrai métier de la direction de la marque Atari aujourd’hui est dans la négociation de licence. Il n’y a pas un seul concepteur de jeu, un seul électronicien ou développeur à la tête d’Atari aujourd’hui. Ce sont des gens uniquement spécialisés dans la gestion du portfolio de la marque. Des gens qui vendent la possibilité de coller un logo Atari sur une casquette, un T-Shirt ou d’intégrer un Pong sur un tableau de bord de voiture. Et je suppose que ces gens sont allés voir les différents systèmes de distribution de contenu en streaming pour négocier un accès à leur passerelle. Et quand les équipes de Netflix, Amazon Prime, HBO et autres ont vu le matériel embarqué dans la VCS, ils ont conclu à une impossibilité technique. Vendre une console de salon aujourd’hui sans cette possibilité, c’est se coller une assez grosse épine dans le pied. Les prises HDMI sont chères sur la télé du salon, les gens préfèrent un produit qui sache tout faire. Ce qui a sans doute amené Atari à revoir ses plans.

v1000

Il est également possible qu’AMD se soit montré pro actif. La marque a des puces Ryzen Embedded et des tonnes de partenaires capables de produire des choses très intéressantes avec. Aucun intérêt pour AMD de capitaliser sur Bristol Ridge auprès du grand public, personne ne veut plus entendre parler de cette puce. La solution Ryzen est commercialement plus intéressante pour AMD : elle est plus facile à dissiper, très capable en matière de multimédia et de toutes façons au dessus du Bristol Ridge, censé être embarqué, en terme de performances. C’est positif pour l’image d’AMD qui ne livrera donc pas dans les salons une console poussive avec son logo dessus.

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Les différents AMD Ryzen Embedded annoncés par AMD en Février 2018

Le passage à une solution AMD Embedded apportera donc bien plus de confort et de capacités à la console puisque, par exemple, il sait gérer l’Ethernet nativement, chauffe moins et affichera de bien meilleures performances de calcul. Moins de bruit et plus de performances, que demander de mieux ?

Reste que cette annonce permet surtout à Atari de rallonger le délai de livraison de ses consoles. La Atari VCS devait entrer en production au quatrième trimestre 2018 et être expédiée ce premier trimestre 2019. Sa livraison était censée intervenir dans les semaines qui viennent pour les participants à la campagne de financement sur Indiegogo. La mise à disposition mondiale de l’engin était, quant à elle, programmée pour la mi 2019, moment où tout un chacun aurait pu acheter l’objet dans n’importe quel supermarché… Au final donc, la livraison aux US est annoncée pour « la fin de l’année 2019 ». Une date très floue qui pose tout plein de questions.

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Qu’est-ce qu’ont foutu « les équipes » d’Atari depuis des mois ?

Rien.

En Août, dernier Atari avait fait une mise à jour rigolote de sa campagne en indiquant travailler d’arrache pied à la conception de la console. Pour preuve, ils exposaient une carte de développement – ci dessus-, signée par AMD et avec la puce Bristol Ridge à bord. La vieille puce donc. C’est le genre de carte que tout industriel peut acheter à AMD pour développer son produit. Elle est énorme, gigantesque même, pleine de ports et de broches destinées a des tests. On se base sur  ce genre de carte pour explorer les besoins et les capacités des composants embarqués afin de définir sa propre solution. Enlever les éléments inutiles, le superflu, gagner de la place, optimiser les schémas de construction afin de limiter au mieux les coûts de production.

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Bla bla bla

Donc, entre Août 2018 et ce joli mois de Mars 2019, qu’est ce qu’a fait Atari ? Ben rien. Ou si ils ont fait quelque chose – ce dont je doute puisque aucune image n’a été montrée d’une quelconque production de prototype – cela ne servira de toutes façons à rien. Il faut bien comprendre qu’entre la puce AMD Bristol Ridge présente sur la carte mère de la photo d’Atari et l’AMD Ryzen Embedded annoncé, il y a autant de rapport qu’entre une locomotive électrique et une locomotive diesel.

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La carte mère AMD Bristol Ridge faisant tourner Centipede Arcade dans un hangar avec des motos…

Si la boite de la console restera bien la même, toute la carte mère doit être redessinée de A à Z. Ce ne seront pas les mêmes besoins, ce ne seront pas les mêmes chipsets et autres composants, ce ne seront pas la même intégration ni les mêmes besoins électriques. Changer de processeur au moment où la carte est censée être déjà produite, cela équivaut à dire que rien n’a même été envisagé en terme de production.

2018-07-18 15_26_23-minimachines.netAtari en Juillet 2018

2019-03-19 12_57_43-minimachines.netAtari en Mars 2019…

En Juillet 2018, Atari expliquait que la marque préférait le Bristol Ridge au Ryzen pour des raisons de dissipation thermique. Un discours amusant sachant que les 35 watts de la puce Bristol Ridge étaient largement au dessus des annonces d’AMD concernant ses Ryzen Embedded qui sont aujourd’hui retenus. En Févier 2018, soit 4 mois avant cette publication d’Atari, on découvrait que les plus rapides de ces nouvelles puces Ryzen Embedded pouvaient tourner à 35 watts de TDP tandis que les moins performantes étaient annoncées entre 12 et 25 watts. Ce discours d’une découverte des nouvelles puces d’AMD est donc proprement ridicule et prouve surtout une chose : Atari n’a rien fait depuis Août d’un point de vue matériel.

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Ah, si, pardon. En décembre, ils ont confirmé que l’option « collector » de la console proposée à 299$ était totalement identique à la version Onyx classique à 229$ mais qu’ils rajoutaient bien une bande de placage de bois sur la façade en échange de ces 70$ supplémentaires. Je vous laisse juge de la marge réalisée.

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En parlant de marge, quid de la rentabilité du projet ?

Cela fait donc presque 8 mois que l’Atari VCS a été financée à hauteur de 2.67 millions d’euros. Pendant cette période, la marque a payé des ingénieurs et autres experts pour travailler sur le projet. Elle a payé des locaux, des assurances, des partenaires. D’un point de vue design extérieur, le travail est terminé depuis le premier jour puisque c’est ce qui a été vendu pendant la campagne de financement participatif. Qu’est-ce que les équipes mandatées par la marque ont produit pendant ce temps ? Combien les salaires et frais générés par ces intervenants ont coûté à Atari ? Probablement pas mal. Chaque mois de délai supplémentaire baisse la rentabilité finale du projet. Alors, c’est sûr, en vendant des bandes de bois thermocollant avec 69$ de marge au bas mot par console, cela laisse de quoi voir venir. Mais c’est tout de même un petit peu inquiétant pour le produit final.

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Une carte Ryzen V1000 Embedded de Sapphire

Il va falloir payer ces équipes ou un autre intervenant extérieur pour les mois à venir. Et dans l’urgence. A moins qu’Atari écoute AMD et trouve un partenaire ayant déjà une carte en production. Ils sont nombreux à proposer des solutions pour le marché pro : Advantech, Sapphire, IBase, AOpen, Seco… Il suffit d’aller sonner à leur porte pour avoir une solution clé en main à intégrer dans la boite. Ce qui pourrait être une très bonne idée si il s’avère que les équipes embauchées jusqu’ici ont mis des mois avant de se rendre compte que la puce envisagée à la base n’était pas calibrée pour un usage console.

N’empêche qu’acheter une carte toute prête à un tiers n’aura pas le même impact de prix que de développer une carte en interne ou avec une équipe. Le prix de revient de chaque VCS augmentera. Et surtout tout un chacun comprendra que la VCS n’est qu’un décor posé sur une solution PC classique. Qu’il suffira de copier son système d’exploitation pour obtenir le même résultat technique sur son PC…

Un procès intenté à Atari autour de la console VCS permet de retracer son histoire

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Je vous ai déjà longuement parlé de Feargal Mac Conuladh, l’ancien « porte parole » de la la VCS qui a été évincé de la campagne par Atari. Ce dernier réclame des dommages et intérêts colossaux à la marque pour avoir rompu son contrat. Un document de sa plainte 1 étale toutes ses motivations et montre en détail les promesses d’Atari qui ont été faites. Cela nous permet de mieux comprendre la genèse de cette histoire.

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Le document commence par rappeler quelques faits. Au début 2017, date à laquelle Feargal Mac Conuladh contacte Atari au sujet de l’Atari Box, la marque Atari n’a pas sorti de console depuis 20 ans. Elle se définit comme un gestionnaire de licences du portfolio Atari et n’a d’expérience de développement que l’approbation ou non de développements externes. Elle signe, par exemple, des versions retro de sa console 2600 en version Mini ou en version portable. 

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L’Atari 2600 Mini, un jouet validé par Atari

Feargal Mac Conuladh approche donc Atari pour proposer le développement d’une console remise au goût du jour. Elle serait capable de devenir une plateforme de streaming et de jeu et exploiterait la fibre nostalgique du public. C’est la naissance de l’Atari Box.

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La direction d’Atari est emballée par l’idée et propose à Feargal Mac Conuladh de devenir le directeur d’une société externe pour créer, développer et lancer cette console. Au passage, la société propose 30% de cette compagnie nouvellement créée à Feargal en échange de son travail et de ses apports au développement du projet. A cela s’ajoute un pourcentage lié à la réussite du projet en financement participatif et d’autres rémunérations diverses.

La société AtariBox est donc lancée au premier juillet 2017 dans le but de créer, développer et commercialiser la console. Après des négociations qualifiées de quelque peu unilatérales par Feargal Mac Conuladh, cette société est détenue à 75% par Atari et 25% par lui même. Trois directeurs sont nommés : Frederic Chesnais, le PDG d’Atari. Michael Artz également à la tête d’Atari et Feargal Mac Conuladh.

Un accord est trouvé autour de cette solution pour le défraiement de Feargal. Et tenez vous bien, cet accord est salé.

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4% des sommes collectées pendant la campagne de financement participatif au dessus des 200 000$ serait reversées à Feargal avec un maximum de 600 000$. En pratique, avec 3 000 000 de dollars levés par la campagne Indiegogo, c’est 120 000$ de revenu déjà générés par ce seul événement qui devrait être payé. Et ce n’est pas tout, 1 350 000 actions d’Atari seraient proposées à l’achat pour 80% de leur valeur de marché. Bon, au vu de la valeur actuelle et de la performance de l’action, ce n’est pas forcément un gros cadeau. Mais il y a plus fort, Atari promet également au nouveau directeur d’Atari Box 1.5% de ses bénéfices globaux entre la fin du financement participatif et la fin de 2022. Et là, les sommes en jeu deviennent à la fois importantes et durables. Une bonne manière de faire en sorte que tout le monde soit largement soudé autour du projet mais également un jeu dangereux car la note peut devenir vraiment très très salée dans le temps. 2

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Mais surtout, il y a une grosse différence entre un contrat de ce type et un financement participatif sur Indiegogo. Dans un financement participatif, vous vendez du rêve. Lorsque la campagne a été lancée, il n’y avait pas de prototype de la console (il n’y en a toujours pas, à vrai dire) mais uniquement des images en 3D d’une jolie boite et des promesses. Une campagne de ce type sur Indiegogo n’engage absolument pas à un résultat de livraison de quoi que ce soit. Cette investissement réalisé par des milliers de personnes n’oblige en rien Atari. La marque peut très bien décider de garder l’argent et de ne jamais sortir sa console.

Par contre, les 120 000$ promis pour le directeur d’Atari Box sont bien liés par un contrat en bonne et due forme entre Atari et Feargal Mac Conuladh. Atari a l’obligation de verser cette somme sous peine de se voir poursuivre… et se fait donc poursuivre devant un tribunal américain. 

Des sommes importantes donc et un large engagement dans le temps de la part d’Atari. Suivant le succès de la campagne de financement, cet engagement pouvait générer des centaines de milliers de dollars. On comprend mieux pour quoi Feargal s’est autant investi au début de la campagne. Il indique avoir rencontré de nombreuses sociétés pour la console : AMD bien sûr, mais également Intel et Qualcomm. Le constructeur OEM Compal, Flextronics, MSI, ou encore Activision, Amazon et Blizzard. C’est également lui qui va frapper à la porte de Glass & Marker pour créer le clip 3D de la console Atari VCS ci-dessus. 

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Et puis, patatras, alors qu’au début Janvier 2018 Feargal présente la Atari Box au CES de Las Vegas, Atari décide de se séparer de ce dernier quelques jours plus tard, le 26 Janvier 2018, la société cesse de collaborer avec lui. Chose que l’ancien-nouveau directeur d’Atari Box considère comme nul car abusif. Et chose qui le pousse à porter plainte finalement contre Atari SA. Un mouvement qui aura sans doute décidé du choix du nouveau nom de la console qui passe subitement d’Atari Box à Atari VCS. Pendant que la marque fait disparaitre au passage toutes traces de l’ancien directeur de la société Atari Box de sa communication et de son financement participatif. Atari VCS n’ayant aucune parenté avec Feargal, il est beaucoup plus facile de le gommer des écrans radar.

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Le document de la plainte laisse entendre au passage que beaucoup des partenaires de développement du projet ayant participé à la réussite du financement Indiegogo n’ont pas été payés par Atari. Pour la seule raison que la direction d’Atari savait qu’ils n’avaient pas les moyens de s’offrir un procès contre eux, qu’ils étaient trop fauchés pour lutter contre la société dont la gestion de ce type de procès est une spécialité. On imagine que les petites mains en Freelance qui ont développé des éléments pour la campagne comme les graphismes ou des rendus 3D, employés pour un contrat précis, n’auront effectivement pas les moyens de s’offrir un avocat pour attaquer Atari et payer les divers frais de justice d’un procès qui peut durer très longtemps. Attention, il s’agit de la vision d’une des seules parties en jeu dans la plainte, il est possible que la société Atari ait un son de cloche différent. Il ne faut pas oublier qui est Feargal et son passif personnel.

Mais on apprend surtout qu’en se passant de lui, Feargal considère que la situation de la console Atari devient catastrophique. Il faut bien comprendre que le bonhomme portait le projet à bout de bras. C’est lui le papa de l’idée et du design, lui qui décide alors des partenaires et des différents intervenants. Quand Atari se débarrasse de cet encombrante ligne de compte qu’il est devenu, ils perdent toute son expertise et l’historique de ses actions passées. Tout est donc à refaire.

Si on résume la situation aujourd’hui, on a donc un scénario catastrophe autour de la console Atari : Les créations faite, pendant la campagne ont été commandées à des sociétés tierces qui n’auraient pas toutes été payées. Les experts embauchés par Atari depuis lors pour développer l’engin auraient travaillé pour rien sur une plateforme technique qui ne sera pas retenue au final. La personne en charge de gérer l’ensemble aurait été « limogée ».

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Que conclure ? 

Au point où on en est, il faut essayer de prendre cette nouvelle comme une bonne. Le passage d’un Bristol Ridge lancé par AMD en 2016 faisait un peu tâche dans le CV de la console. L’arrivée d’un Ryzen Embedded promet plus de possibilités à l’engin. Néanmoins tout reste à faire pour Atari qui n’a aucune espèce de compétence en interne pour mener à bien ce projet. Voilà la firme empêtrée dans une plainte qui va lui donner du fil à retordre en plus de devoir gérer un produit qu’aucun dirigeant n’est en mesure de gérer.

Comme je le disais dans mon précédent billet, je pense que la console sortira un jour. Atari ne peut pas  se permettre de froisser toute une communauté de fans ni de se transformer en scammeur. Elle perdrait tout son crédit et son image et c’est la dessus et uniquement la dessus que la société vit depuis des années. La VCS sortira donc, peut être à la fin 2019 ou plus probablement en 2020. Mais je doute fort de sa rentabilité comme je doute toujours de son catalogue et de ses possibilités au final. Chaque mois qui passe coûte cher à Atari qui doit puiser dans les sommes récoltées par son financement participatif pour faire tourner le projet Atari VCS. 

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Chaque mois qui passe pousse la concurrence à proposer des puces plus rapides, des machines plus performantes. Les composants baissent, les machines sortent et tout délai sur une console qui n’a aucun catalogue de jeu spécifique la rend plus rapidement obsolète.

Je continue encore et toujours de penser qu’Atari aurait du faire ce qu’elle sait faire : Proposer un boitier au format Mini-ITX à un constructeur externe et le vendre aux fans nostalgiques pour qu’ils construisent leur propre solution. Mandater PowerA pour fabriquer ses manettes et vendre le tout directement. Je pense que cela aurait fait un carton sans faire courir le moindre risque financier ou d’image à la maison mère.

La marque a préféré prendre un risque et l’alignement des planètes ne semble plus très bon pour Atari.

Notes :

  1. Merci à Jack pour le document et ses commentaires…
  2. Je ne comprend pas qu’un tel contrat ait pu être signé – et apparemment la signature du contrat a été apportée avec la plainte – par Atari. Pourquoi s’engager a verser 1.5% de tous ses bénéfices sur une telle durée pour un projet annexe à son activité principale ? Le montant de cette « rente » est évalué à plusieurs millions de dollars ! Et cela sans que l’on sache si l’Atari VCS sera rentable un jour !

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16 commentaires sur ce sujet.
  • 19 mars 2019 - 15 h 45 min

    Cette console n’a pas pour but de concurrencer la ps4 , c’est un projet de niche .Moi j’y vois une console linux open a 299 eu !
    pour les jeux on installe steam et le tour est joué.
    Atari est déja mort , donc que cette console tue la marque un peut plus ou moins …..

    Répondre
  • 19 mars 2019 - 16 h 19 min

    @mike: Quel intérêt face à une solution classique montée sous Linux ? A part le look ?

    Répondre
  • 19 mars 2019 - 18 h 12 min

    @mike ,une console Linux a 300 euros ça met chère la boite .

    C’est sur qu’un système comme Retroarch sur un Ryzen c’est jeux de Playstation 1 & 2 ,certains jeux Gamecube ,ceux de la Nintendo 64 et pas mal d’autres consoles .

    Après les jeux plus évolués demandent une carte graphique de type Nvidia 1050 car le processeur graphique du Ryzen ne peut plus suivre .

    Après c’est au client de voir si un mini PC en format Slimline ou en boitier mini ITX fait pas mieux l’affaire .
    300 euros pour du jeux en ligne ou 400/500 pour du jeux en ligne et toutes les fonction d’un vrai PC .

    Répondre
  • 19 mars 2019 - 21 h 17 min

    Atari s’est empêtré dans un bourbier sans nom avec ce projet qu’il repousse sans cesse. Même si cette console entre en production un jour, elle sera je pense complètement décalée avec les envies du public à ce moment là.

    Je me permets sinon de te signaler une faute dans ton article car la taille de la police utilisée me l’a jetée en pleine face !: Qu’est-ce qu’ont foutu “les équipes” d’Atari depuis des mois ?

    Encore une très bonne analyse et un
    excellent article Pierre, merci !

    Répondre
  • 20 mars 2019 - 0 h 13 min

    @Pierre Lecourt: me dis pas que c’est ELLE cette mini machine AMD que j’attendais après l’IT Partners ^^

    Répondre
  • 20 mars 2019 - 1 h 06 min

    Je n’ai jamais compris cette engouement pour « Atari »…
    Apres le mythe de la Pong, dont il est vrai qu’ils sont les pionniers en commercialisation de borne, ça ne joue que sur la nostalgie.
    Alors Atari faire de la console, ce ne fut jamais leurs trucs souvenez vous du fiasco de la Jaguar ! les ordis non plus d’ailleurs pas depuis le 800XL ! Tentative médiocre avec l’Atari ST une bonne daube en retard sur l’Amiga à tout niveaux ( Sans sa prise midi et Cubase personne ne s’y serait intéressé surement) ! Ah l’Amiga… C’était tellement mieux rien que le Workbench déjà comparé à l’immonde Tos ( j’imagine déjà la réponse des ataristes, ils sont connus pour leurs mauvaises foi ;) !

    Et voila que maintenant on nous servira de la console ‘AMD’ inside ? Mais pour faire quoi…. Émulation ?
    Sérieusement, il se drogue chez Atari ? Pour 300€ on a pas mal de mini machines capable de faire le job, Odroid N2 par exemple ou la dernière Jetson Nano…

    Voila Donc 40 ans après la 2600, Atari prend les gens pour des cons, encore !

    Agaçant non ?

    Franc6

    Répondre
  • 20 mars 2019 - 8 h 49 min

    Oups !
    Idem Brunoj31 : « Qu’est-ce qu’on foutu », il faut un « t » à ont.
    Ca flashe un peu au visage, en effet ;-)

    Pour le reste, quand on voit ce qu’Atari a fait dans le monde du jeu vidéo, que ce soit grand public ou arcade – cf http://www.system16.com, on ne peut qu’avoir un sentiment d’immense gâchis.
    Il y avait du potentiel commercial s’ils voulaient s’en donner la peine !
    Quitte à développer quelques nouveautés pour l’occasion !? (2D / 3D)

    N’en déplaise à Franc6, Atari reste et restera un grand nom du jeu et de l’informatique, en ce qui me concerne, du haut de mes presque 50 ans … ;-)

    Même si les *émubox* sont capable de faire « le café », perso, j’ai acheté la SNES Mini Classic, histoire de posséder officiellement du « made by Nintendo » (et puis le plaisir de la hacker pour le principe). C’est idiot, mais c’est du vrai vintage !
    Vive la fibre rétro ! :-D

    A+
    RaphT

    Répondre
  • 20 mars 2019 - 9 h 49 min

    @Franc6:

    Ahahah, le beau troll velu (nostalgique)… C’est mignon.

    Répondre
  • 20 mars 2019 - 11 h 07 min

    @Franc6 .*
    Rires pour les mauvaises fois des Ataristes ,je pense qu’a par les Démos et un prix non justifié 1000 a 1200 Francs de plus soit 150/200 euros aujourd’hui ,avoir un AMIGA était pas si bien .

    Je me permet cette remarque désobligeante au FANS de COMMODORE que AMIGA n’est pas a l’origine un produit made in COMMODORE .

    J’ai acheté mon ATARI ST en 1987 ,c’était un STF avec un lecteur double face et un système TOS qui vaux bien le WORKBENCH .
    j’ai complété en 1989 avec un AMIGA 500 + le 1084 de COMMODORE .
    Pour avoir pas mal d’AMIGA le mieux est le 1200 bien que le 600 soit pas mal extensible pour un coût peut être plus raisonnable .

    Mon A 500 a la carte AT ONCE de VORTEX avec le 80286 et une extension RAM de 500 Ko interne et de 2 Mo dans le boitier disque dur externe .

    A l’époque j’ai fait la comparaison entre A 500 étendu et le 520 ST + SUPERCHARGER dans le monde de l’émulation PC DOS sur nos machines de jeux .

    Aujourd’hui ,A 500 étendu qui est mon premier AMIGA , A 1200 monté en tour avec extension 68030 Blizzard a 50 Mhz (rire face au Ghz d’un processeur de PC actuel) ,un autre A 1200 avec extension 68030 a 28/33 Mhz ,le boitier PCMIA IDE pour A 6000/1200 ,le SQUIREL aussi .

    J’attends toujours le malin qui convertira sa XBOX 360 en AMIGA NEXT-GEN car l’avenir AMIGA était le POWER PC mais l’histoire en a voulu autrement .

    MERDE et si l’ATARI NEXT GEN devait être qu’une XBOX 360 reconditionnée a 150 euros .

    Répondre
  • 20 mars 2019 - 13 h 32 min

    @franc6 tu oublies la fin des années 70 début des années 80 ou Atari était bien un leader dans la console.
    Pour le reste je te laisse tes propos qui n’illustrent que ton avis personnel (et mauvais ;) )

    Cela dit il ne faut pa confondre Atari jusque début des 80 et la première mort des consoles, puis l’atari Corp de tramiel (les st, la Jaguar), puis l’atari d’inforgrames qui avait hérité de la marque en rachetant Hasbro Interactive, et l’atari actuel qui n’est que le relicat moribond de ce dernier.

    Répondre
  • 1 avril 2019 - 18 h 49 min

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  • 16 avril 2019 - 20 h 27 min

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