Magentix est un développeur Magento indépendant et accessoirement un lecteur du blog. C’est également quelqu’un de minutieux et d’appliqué et c’est pour cette bonne raison que son guide pour créer un serveur maison m’a donné envie de faire ce billet.
Le MiniPC MeLE Quieter2 utilisé pour ce guide
Je ne vais pas paraphraser son guide, cela n’aurait aucun sens, je vais donc vous renvoyer vers son site qui vous détaillera toute la procédure point par point. Je profite juste de ce billet pour rappeler un des intérêts de ces minimachines particulières qui fleurissent de temps en temps sur le blog. Des engins aux performances de calcul très faibles pour la fin 2021. De maigres Celeron, des Pentium et autres puces parfois assez anciennes, enfermées dans des châssis très compacts. Leurs faibles performances correspondent à des usages basiques en terme de MiniPC : du web, de la bureautique, des usages multimédia. Mais c’est également des engins largement suffisants pour créer un serveur maison. Avec le gros avantage de ne consommer que quelques watts dans la durée et donc de ne pas augmenter vote facture d’électricité.
Magentix utilise un MeLE Quieter 2 pour son propre serveur. Une machine qui embarque un Celeron J4125 et dont il mesure la consommation à quelques watts seulement. L’engin est construit pour tourner 24H/24 et ne génère aucun bruit puisqu’il est totalement passif. Coût à l’année pour avoir ce petit serveur à côté de sa box fournisseur ? Deux euros seulement.
Le guide est très détaillé et se base sur une distribution Linux Debian tout en vous laissant le choix d’autres solutions. Nul besoin d’être un expert assermenté pour se créer un serveur maison, tout est extrêmement bien détaillé avec plusieurs scénarios à chaque fois. Le seul petit élément particulier correspond à son opérateur puisque la machine tourne derrière une fibre Free qui propose une adresse IP fixe ce qui permettra de se connecter plus facilement à votre machine. Il existe des parades pour d’autres opérateurs tournant autour de services qui vont faire le lien entre votre machine physique et une adresse définie quelle que soit l’IP attribuée par votre opérateur.
Le principe d’installation et de configuration reste donc globalement parfaitement identique quel que soit l’opérateur. Si vous avez toujours voulu créer un serveur maison, si vous avez un MiniPC inutilisé qui traine chez vous, si vous voulez vous frotter à l’exercice, je ne peux que vous conseiller de parcourir le tuto proposé. C’est une merveille.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Je sais que ce n’est pas vraiment dans l’esprit du site (mini…) mais je suis plus tenté par le mur de serveurs en rack de la première illustration que par ce qui est présenté dans le billet. D’autant que cela se marierai très bien avec ma machine de travail : un Thinkpad X220 .
Pour être honnête mon serveur de domotique est encore plus discret et économique : une tvbox android (Sunveil R69) sous Armbian que j’ai eu pour moins de 16€ livré depuis l’UE un précédent Single Day et qui fait tourner sans faillir Domoticz et Pihole depuis plus de trois ans.
Suivant l’utilisation une SBC de type raspberry fait amplement l’affaire.
J’ai ainsi un blog statique sur une Orange Pi One, j’avais une station Icecast sur une Raspberry Pi de première génération.
J’ai une Odroid HC1 (Solo) servant pour le transcodage video (VP9+Opus), peut importe le temps qu’elle prend, elle ne génère aucun bruit généré.
Toutes ces plateformes ont une consommation ridicule. Un x86 n’est pas forcément nécessaire, il faut se laisser tenter avec des cartes bien moins puissantes et revoir ses objectifs.
En gros faire de la décroissance.
Hello, merci de partager ce genre d’articles, j’aime beaucoup. J’avais envie d’utiliser ce MeLE Quieter2 pour un projet mais j’ai fini par recycler une machine trouvée dans ma cave !
La consommation de ce MeLE est extrêmement faible ! je n’imaginais pas cela pour un processeur x86_64. Ce genre de CPU x86_64 est d’ailleurs le choix de mon NAS, plutôt qu’un ARM, à cause de la compatibilité de certaines applications. ARM avance très bien, mais j’ai l’impression qu’on a plus d’applications compatibles x86_64 (qu’on me corrige si je me trompe).
Et merci Pierre d’avoir relayé la restauration de mon NUC, j’ai pas twitter et j’ai pas eu l’occaz de te remercier. C’est bien de partager les expériences DIY des lecteurs, pour la connaissance notamment, perso j’ai appris des choses avec cet article et le guide de Magentix.
Je ne suis pas dans la même configuration, mais j’ai aussi 3 et bientôt 4 minimachines comme serveurs (hors nas comme helios4 et 64). Sur le coté bruit, encombrement, consommation, je ne regrette pas d’avoir supprimé une grosse partie de mes racks serveurs.
Une minimachine T-Bao TBook MN25 (AMD Ryzen 5 2500U) comme serveur sous proxmox, un autre sous OpenBSD et un vieux MadGiga AP34 Pro (Intel N3450) avec une debian avec kvm et kernel maison. Bientôt un petit Chuwi qui a un petit ventilateur désagréable pour des bidouilles hardware.
« Je sais que ce n’est pas vraiment dans l’esprit du site (mini…) mais je suis plus tenté par le mur de serveurs en rack de la première illustration que par ce qui est présenté dans le billet. »
Moi aussi, mais cela depasse le « Woman Acceptance Factor » de ma cherie ;)
Surtout que la photo ne rend pas compte du bruit et de la chaleur des machines rackées… je garde mon Zotac !
@Nidouille:
Sur ton TBao avec proxmox, tu peux mettre combien de VM ? Je voudrais mettre 3-4 VM dedans (une pour la video surveillance, une avec yunohost, une pour la domotique et une dernière pour le dev)
@shoobak:
Je lui ai fait un rajout de mémoire pour passer à 32Go. Sur les serveurs hébergeants des VM, ce qui est le plus sollicité sont la mémoire vives et le stockage, le cpu a tendance à ne pas faire grand choses.
En ce moment, je suis à 10 VM avec le CPU sous les 5%, la RAM utilisé à 55%
Mes VM linux ont pour la plus part un kernel allégé maison, je ne l’ai pas fait pour mes vm FreeBSD (honte à mois)
Une très bonne idée que ce tuto sur la chaîne de liaison « Internet entrant/Box/LAN/serveur », sur laquelle je me suis cassé les dents il y a pas longtemps, il faut que je l’essaie :-)
Je trouve plutôt dommage qu’il n’inclue pas l’installation et (surtout) la configuration des services nécessaires au serveur (nginx, Apache, Letsencrypt et autres), qui ne sont pas triviales.
Il y a quelques années j’avais pu mettre en marche un vps OVH, puis un autre chez scaleway, sans (trop) de problèmes. J’ai ré-essayé récemment, et échoué lamentablement, car entretemps les tutos sont devenus moins détaillés, contradictoires entre eux, moins compréhensibles… Ou alors j’ai pris un bon coup de vieux :-)
Bientôt une suite sur Magentix ? siouplaît ? :-)
Perso je fais de l’auto-hébergement avec rpi2 et raspbian(debian pour rpi).
depuis presque un an et ça roule derrière une freebox en ip fixe. (debian facile)
j’utilise le serveur sans base de donnée ZwiiCMS, c’est rapide et efficace.
Attention au redirection de lien facebook : fichier apache – rediction à mettre à jour pour les liens en provenance de l’extérieur.
Tout comme @embedded.
J’ai commencé il y a plus de 15 ans à m’auto-heberger, c’était alors sur un plug-computer (bien avant la première raspberry), sur lequel tournait spip, très peu de ressources et pourtant ça tournait.
Depuis, bien que la puissance des SBC a augmenté, j’ai fait le cheminement inverse pour des raisons de sécurité. Mon serveur web sur une Orange Pi One sert des pages statiques et au repos je n’ai que 90Mo de mémoire vive utilisée.
Faire plus avec moins, c’est ce que tout bidouilleur devrait viser.
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