DaVinci Resolve 19 prend désormais en charge les circuits graphiques

Une petite brève pour signaler que la version GRATUITE de DaVinci Resolve 19 exploite désormais les circuit graphiques.

DaVinci Resolve 19 est un logiciel de montage vidéo performant, complet, efficace et qui a le bon goût d’être absolument gratuit. Il existe deux versions de ce logiciel. La première est la version Studio, qui est payante et qui ajoute des tonnes de fonctionnalités très avancées. La seconde est la même, sans ces fonctions avancées mais qui est absolument gratuite.

Et DaVinci Resolve 19 a beau être gratuit, ce n’est pas un logiciel qui fait dans la demie mesure. On peut tout faire avec. Du montage de vidéo multipistes sur des projets très lourds, de la correction et de l’étalonnage de couleurs, des effets spéciaux, de la correction et modification de son, du rendu de qualité et tout ce que l’on demande à un logiciel professionnel de montage vidéo. En fait DaVinci Resolve est un logiciel professionnel de montage vidéo, tout simplement.

Une des nuances qui existe entre la version Studio et la version gratuite depuis toujours est la prise en charge des circuits graphiques pour effectuer des calculs de décodage des fichiers que vous employez. Sur la version Studio, les cartes graphiques sont gérées pour exploiter leurs capacités de calcul massives afin d’accélérer les temps de traitement. C’est un argument fort pour pousser les gens à passer à la version payante du logiciel. Quand vous avez des rushes enregistrés dans des formats exigeants, il faut beaucoup trop de ressources pour  que des processeurs seuls s’en sortent confortablement. Un film UltraHD en H.265 par exemple, si vous mélangez plusieurs de ces flux et demandez au logiciel de faire de la correction de couleur ou autre en prime, votre processeur sera à genoux pendant votre montage. Mettant parfois plusieurs secondes  à afficher le rendu de votre image à l’écran. Et cela même si vous avez une carte graphique surpuissante dans votre PC puisqu’elle ne sera pas prise en compte par le logiciel.

La détection des dialogues automatisée de Studio permet de générer des sous titres automatiquement

Cette version 19, encore en Beta pour le moment, permet donc de profiter de ce décodage matériel assuré par les circuits graphiques et cela change considérablement la donne. La version Studio existe toujours  et elle est encore vendue à un tarif très raisonnable de 330€ TTC en une licence unique.

Pourquoi Blackmagic a t-il décidé d’abandonner cet avantage aux utilisateurs qui ne payent pas de licence ? Probablement parce que ces derniers temps la marque a rajouté des tonnes de nouvelles fonctions liées à l’IA pour la version Studio. Et que ces nouveaux éléments font désormais suffisamment la différence. La version Studio propose des effets d’image comme la réduction de bruit et la correction automatique de couleurs suivant des scénarios. Elle propose également des fonctions de reconnaissance de la voix et de sous-titrage ainsi que des éléments de tracking d’objets, de floutage d’arrière plan, des fonctions de travail collaboratif et autres. Autant de fonctionnalités qui ont pris clairement le relais comme des avantages suffisants pour leur offre payante. Cet usage intelligent et impressionnant de l’IA est peut être le meilleur argument pour le nom choisi par la marque, c’est vraiment de la « magie noire » quand on le découvre.

Caméra et panneau de contrôle signés BlackMagic Design

Il y a également le fait que Blackmagic se sert de son logiciel pour vendre du matériel : consoles de montage, d’étalonnage mais aussi ensemble de matériel de studio et de caméras. Des éléments qui montent régulièrement en gamme et qui filment à des définitions de plus en plus élevées dans des formats de plus en plus exigeants. Pour que sa version gratuite de Resolve ait du sens, il est nécessaire qu’elle puisse gérer ces outils de manière efficace. Et cela passe par la prise en charge des circuits graphiques.

Pour télécharger Davinci Resolve 19, cela se passe par ici.

Si vous voulez tout connaitre des nouveautés de DaVinci Resolve, vous pouvez regarder cette vidéo que j’ai calé au bon moment.

 

 


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19 commentaires sur ce sujet.
  • 27 avril 2024 - 0 h 25 min

    Hey, j’ai regardé d’un œil distrait en me disant ‘pfff encore un soft Windows’ mais pas que… il est aussi dispo pour linux et MacOS !! Super !

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 11 h 18 min

    au Top vraiment Resolve 19 béta studio, comme avec la nouvel version béta de premiere pro enrichi de firefly, les monteurs vidéos sont vraiment gatés ( en attendant d’être totalement remplacé par l’IA mais bon )

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 12 h 57 min

    @IvanP.: Bonjour,

    Oui, mais le support de Linux est très mauvais, malgré de beaux efforts de la Communauté du libre:

    – les principaux formats vidéo (h264) et audio (aac) ne sont pas pris en charge par la version gratuite (je crois que même la version Studio est concernée pour aac, à vérifier). La raison invoquée serait une question de droits, de licences. Nombre d’utilisateurs ont adressé la remarque à BMD qu’une partie était tombée dans le domaine public, ou que la prise en charge était assurée au niveau des distributions Linux. Sans effets.

    – Sous linux, un driver OpenGL est requis ainsi que le support OpenCL. C’est sur ce dernier point que la bât blesse. Malgré une amélioration nette avec Mesa 24.x et RustiCL, à coups de gros efforts pour adresser les spécificités (extensions OCL) utilisées par Resolve (uniquement?). Et là aussi, sans la moindre coopération des devs de BMD.

    Au sein du forum de BMD, des gens très compétents se croisent, des pros du domaine, des utilisateurs, le support de BMD. Mais dès qu’il s’agit de signaler un bug, suggérer une amélioration, on sent bien que même le support est désarmé.

    Le pôle développement serait-il gardé par une créature à trois ou cinquante têtes? Aurait-on affaire à des créatures agitées qui crachent et invoquent je ne sais quelle « magie noire » pour une clientèle dont une partie au moins fait de même? Je n’en sais rien, mais au minimum c’est vriament dommage parce que le produit est vraiment puissant et convivial, même pour les novices comme moi.

    Bon week-end à toutes et tous.

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  • 27 avril 2024 - 14 h 36 min

    @Harry Bobo: Comment l’IA pourrait remplacer un monteur vidéo ? Le montage est (si si) artistique avant d’être technique, une ia n’a aucune notion de l’art.

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 14 h 46 min

    @FreeThinker: C’est toujours le même problème, quelle est la rentabilité de faire les efforts pour une communauté mineure en nombre d’utilisateurs. Combien ci accepteraient de travailler à perte ? Ou sans espérer de retour financier quel qu’il soit ? Moi j’offre absolument tout mon travail ici, je ne gagne pas bien ma vie. Accepteriez vous de faire votre travail dans ces conditions ? BMD ne travaille pas autant qu’il serait nécessaire pour Linux pour cette simple raison. Le monstre à 50 têtes c’est le nombre de développeurs qui seraient nécessaires pour faire avancer le projet, et leurs salaires a débourser chaque mois sans que cela ne rapporte assez à BMD pour les rembourser.

    @Le Breton: Bon nombre de films ne sont pas des œuvres d’art et l’IA est déjà au travail pour ceux-là. Du film d’entreprise aux générations de petits courts métrages a partir d’extraits de vidéos de particuliers… Bref, oui il ya des segments qui ne seront pas touchés, d’autres déjà impactés.

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 15 h 22 min

    @Pierre Lecourt: M’ouais si moi demain je devais faire monter mon film, peu importe qu’il ait vocation à être de l’art ou une vulgaire publicité, par une IA au lieu de moi-même ou d’un monteur qualifié et/ou en qui j’ai confiance, ce ne serait plus vraiment mon film.

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 15 h 44 min

    @Pierre Lecourt: Pour la première question, la réponse est: oui. Pas au conditionnel, mais au passé, au présent et au futur. Et je sais que cela vaut pour nous deux et bien d’autres ici.

    Pour la seconde partie, il y a des utilisateurs de Resolve qui sont volontaires pour aider (par exemple, l’auteur de «makeresolvedeb» qui permet de faire une installation propre sur les systèmes dérivés de Debian). La version Studio permet d’ajouter des Plugins. Un Plugin commercial (presqu’aussi cher que la license Studio) règle le problème «aac». Des solutions existent mais demandent une certaine ouverture de la part de BMD, au moins au niveau des interfaces avec le système. Ils auraient toute l’aide et l’expertise dont ils peuvent rêver de la part des développeurs du libre, qui sont aussi des volontaires bienveillants et bénévoles. Parce que là, c’est indécent de la part de BMD de les laisser s’essoufler (sans broncher) de la sorte. Si BMD ne peut pas ou ne veut pas «parier sur Linux», qu’ils arrêtent. Au moins, les développeurs du libre pourront orienter leur talent (et il est grand) vers ceux qui en retirent une certaine satisfaction.

    Sur ce chemin hors du lucre, la véritable richesse vient de l’aide que l’on apporte, sans attendre de remerciement (j’ai encore des marques de morsures sur les mains :). Un moteur alimenté par la bonne volonté, tournant au meilleur régime pour le bien commun, peut souffrir quelques à coup mais n’a aucune chance d’être arrêté. Aucune.

    Merci, Pierre, pour la qualité de ton site et toute l’énergie que tu y mets. MiniMachines est un véritable phare dans la tourmente actuelle et tu en es le digne Gardien.

    Bon week-end, Pierre. Merci.

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 16 h 12 min

    @Le Breton: Bien sûr mais pas mal de gens qui n’ont aucune expérience en montage vidéo vont pas réfléchir comme toi.

    Regarde les présentations Powerpoint ou les « trends » sur les vidéos de réseaux sociaux. Les gens ne veulent pas faire original ou personnel, ils veulent faire comme tout le monde. Ils reprennent le même truc tendance et se l’approprient tant bien que mal. Demain les usagers feront cela en vidéo parce que leurs applications – elles le font déjà – leur proposeront un montage thématique : mariage, anniversaire etc, feront exactement ce qu’ils espéreront de mieux.

    @FreeThinker: Le problème du aac est le problème traditionnel des formats propriétaires. BMD n’a probablement tout simplement pas le droit de dévoiler la « sauce » employée pour le piloter parce que c’est sous brevets fermés. Si un particulier fait du reverse engineering pour employer Resolve avec du aac sous Linux, ca sera parfait mais je doute que BMD ait le droit de proposer des outils libres et Open-Source pour ce résultat là. Apres je ne suis pas expert de la question.

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 16 h 25 min

    @Le Breton: Bonjour,
    C’est vrai. Il y a quelque temps, j’ai fait quelques tests sur un générateur gratuit (séduit entre autres par de jolies vues de la mer, dont je suis un amoureux inconditionnel, sur la page d’accueil :)

    https://pixverse.ai

    L’une des vidéos générées à partir d’un court texte m’a bouleversé. C’était exactement ça, pas ce que demandais ni ce que j’avais en tête, mais la réponse la plus inspirée et inspirante que je puisse imaginer. Pour faire court (car j’ai du épuiser une grande partie de l’encre numérique du site), j’en suis arrivé à la conclusion suivante (car l’image est nette et sans équivoque):

    Qui/quoi que ce soit a généré ces quatre secondes, l’IA, une équipe au pupitre… a lu et compris la Genèse.

    Répondre
  • 27 avril 2024 - 19 h 58 min

    @FreeThinker: Merci de ces précisions, je suppose que le logiciel garde quand même une utilité, mais oui, quel dommage.

    Répondre
  • 28 avril 2024 - 0 h 17 min

    @IvanP.: Oh oui, absolument. La page suivante dresse un état des lieux pour OpenGL/OpenCL:

    https://wiki.archlinux.org/title/DaVinci_Resolve

    En fait, le mieux est de réaliser l’installation sur votre distribution Linux. Si la carte graphique et la configuration OGL/OCL ne convient pas, Resolve ne démarre pas ou «crashe» assez rapidement. Dans ce cas, Arch Linux (éventuellement dans un container, voir distrobox) semble donner les meilleurs résultats pour les matériels difficiles.

    Pour les formats non supportés, les utilisateurs transcodent avec ffmpeg. Et les pros de toute façon recommendent de ne pas utiliser des formats compressés pour les «assets» audio et vidéo.

    Alors oui, c’est parfaitement utilisable et, une fois les (éventuels) écueils franchis, très agréable à l’usage.

    Répondre
  • 28 avril 2024 - 1 h 17 min

    @Pierre Lecourt: Je ne suis pas expert non plus. A titre d’exemple, une page du manuel de Blender (utilisable pour du montage vidéo, ce que je n’ai pas testé):

    https://docs.blender.org/manual/fr/latest/files/media/video_formats.html

    Tel que je l’ai compris (par ailleurs), pour aac, le codec de la librairie FFmpeg est désormais activé (sur initiatives de RedHat et Fedora je crois) et la responsabilité envers les ayant-droits est laissée à l’utilisateur. La situation antérieure imposait une recompilation. Sur le plan légal, et je ne suis pas juriste non plus :), je pense qu’un amateur ne sera jamais inquiété.

    En revanche, si le film produit devait générer des revenus, ne serait-ce que sur YouTube, mieux vaudrait se mettre en conformité. Et pour ce faire, une génération à partir de Resolve sous Windows avec licence valide est suffisante, me semble-t-il.

    Donc, amha, BMD devrait s’appuyer sur les librairies de Linux pour l’audio et la vidéo comme ils le font sous Windows. Pourquoi réinventer la roue? Pourquoi même vouloir utiliser une roue quand le bon sens suffit?

    Répondre
  • 28 avril 2024 - 10 h 07 min

    @FreeThinker: Après une bonne nuit de sommeil, les orteils bien détendus en ce Dimanche ensoleillé, je dépose quelques compléments d’analyse, afin d’agir «by the book»:

    – Après un rapide coup d’oeil, ces diverses licences semblent être dûes «par unité», l’ordinateur en l’occurence

    – Une licence Windows (Pro) coûte ~30 euros et couvre toutes ces redevances

    – «comme ils [BMD] le font sous Windows», ou pas d’ailleurs. Mais comme l’ordinateur est en règle, on peut y ajouter autant de codecs que l’on veut, adaptés le cas échéant à un logiciel particulier (Blender, FFmpeg, Resolve etc…)

    – un processeur graphique incluant des fonctionnalités de décodage et/ou encodage [vidéo] de ces formats propriétaires [vidéo] constitue une «unité» à part entière, et… est en règle.

    Dans ces conditions, je persiste à considérer que l’utilisation des librairies disponibles de Linux (FFmpeg ou autre du même acabit) est une approche raisonnable et juridiquement sûre au moins pour les formats vidéos.

    Pour ce qui est de l’audio (aac, AptX pour les casques, etc…), effectivement la question reste entière. Si une recompilation éventuelle des éléments logiciels permet à un particulier d’en disposer pour ses usages privés, ni Linux, ni les éditeurs de logiciels ne peuvent se permettre d’ouvrir cette porte pour des travaux qui auraient vocation à être diffusés sous quelque forme que ce soit.

    Faudra-t-il prévoir, au niveau des distributions Linux, un mécanisme pour s’acquitter d’une petite redevance (un «chouia» de 30 euros) pour les utilisateurs qui auraient de tels usages? Ou l’intégrer sur un élément matériel, mais lequel? A creuser…

    Répondre
  • 28 avril 2024 - 19 h 21 min

    @FreeThinker:

    il y a déjà des distributions payante qui ont mis en avant les codecs

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  • 28 avril 2024 - 21 h 02 min

    @Marc Collin: Merci pour l’info. Vous souvenez-vous lesquelles par exemple?

    Répondre
  • CHP
    29 avril 2024 - 12 h 20 min

    @FreeThinker:
    Je fais du montage vidéo « léger » sur DaVinci Resolve sous Windows (mon fils l’utilise bien plus que moi) et j’ai des questionnements pour mon passage envisagé sur Linux (KUbuntu)… :

    1) La version Windows gratuite de DaVinci Resolve gère déjà l’AAC (et pas mal d’autres codecs courants). Pourquoi la version gratuite sur Linux ne l’aurait pas? Si c’est une question de droits sur le Codec, dans ce cas, qui les supporte sur Windows (Microsoft ou BMD)?
    2) Payer 30€ pour un Linux? mais c’est plus cher que la licence Windows qui intègre déjà les Codecs les plus communs et sous licences.
    3) Dans mes essais sur Kubuntu, mes fichiers audio, dans différents formats (AAC, AC3, MP3,…) passent déjà avec MPV, Mplayer, VLC, Jellyfin,… Pourquoi il y aurait un problème de licences avec BMD? Une explication plus claire serait la bienvenue.

    Répondre
  • 29 avril 2024 - 15 h 22 min

    @CHP:
    @Pierre Lecourt:
    Bonjour,

    Après ce très bon week-end au milieu des Anges qui m’ont (encore) vraiment impressionné, un plan d’actions en deux volets m’est venu. Il est à la fois simple, très simple et applicable sans délai, au moins pour le premier volet. Il demandera bien entendu à être validé par les divers services juridiques des acteurs concernés. Leur aide sera requise pour le second volet.
    J’en profite pour tenter de clarifier la situation, à la demande de « CHP » et de son fils (voir ci-dessus).

    LES « CODECS » PROPRIETAIRES

    Ce qu’on appelle les « codecs » propriétaires désigne en général une librairie, un pilote qui implémente un algorithme de compression vidéo (par exemple h.264) ou audio (par exemple aac). Les algorithmes existent pour l’encodage ou le décodage du format propriétaire concerné. Par propriétaire, on entend les ayant-droits qui autorisent l’utilisation de leurs algorithmes moyennant le versement d’une petite redevance (les « royalties » pour les francophones). Ces redevances sont dues par « unité », qui est l’équipement sur lequel les algorithmes précités sont présents.
    Pour l’utilisateur (hors production de biens audio/vidéo), qui utilisera généralement les « décodeurs » pour ces formats présents sur son appareil (l' »unité »), cela est transparent. La collecte de la redevance et le reversement aux ayant-droits est assurée par celui qui installe l’algorithme dans l’appareil. Ainsi un smartphone Android, IOS, un portable sous Windows, un baladeur musical etc, etc comprennent dans leur prix de vente une petite contribution destinée aux ayant-droits.

    Pour Microsoft Windows, ces algorithmes sont implémentés dans la librairie « Windows Media Foundation » qui supporte à la fois le décodage et l’encodage de tous ces formats (notamment h.264 et aac). Microsoft rétribue les ayant-droits et chaque titulaire d’une licence Windows valide sur son PC (l, »unité ») est autorisé à utiliser les *algorithmes*.

    IMPORTANT: La redevance n’est due qu’une fois pour une unité (le PC) et un algorithme donné. C’est la base du Plan d’Action proposé maintenant.

    PLAN D’ACTION, VOLET n° 1 / PC AVEC LICENCE WINDOWS

    Dans l’un de ses excellents articles, Pierre Lecourt (fondateur et animateur du site MiniMachines.net) a expliqué comment sauvegarder la licence Microsoft Windows qui est (je le cite), [en règle générale « tatouée » sur le BIOS du système]. La quasi totalité des PC vendus dans le monde sont fournis avec un « Windows pré-installé » et « activé » par ce mécanisme de « tatouage ». Cette inscription en dur sur votre PC atteste que vous vous êtes acquitté du paiement de la licence Microsoft certes et, ce qui compte pour nous, de la quote part destinée aux ayant-droits de tous les algorithmes propriétaires. Cette preuve est attachée « en dur » à votre PC, l' »unité » de droit, dans sa mémoire intime, son BIOS.

    J’affirme donc, sous le contrôle des services juridiques concernés, que l’installation et l’utilisation de logiciels destinés à la lecture ou à la production de biens audio/vidéo est légalement conforme aux condictions d’usage et de rétribution définies par les ayant-droits.

    Les éditeurs de solutions logicielles pourront véifier, y compris sous Linux, la présence et la validité de la licence Windows pour les PC de ce type. Ils auront tout loisir, après validation, d’autoriser l’utilisation des *alogorithmes* concernés, y compris s’ils sont *implémentés* par leurs soins dans une autre librairie logicielle indépendante ce celle de Windows.

    PLAN D’ACTION VOLET n° 2 / PC SANS LICENCE WINDOWS

    Cela demandera un peu de travail. Je pose simplement l’idée. Dans ce cas, je préconise de trouver avec les fabricants de PC un mécanisme pour:

    – « tatouer » les PC avec une license que l’on pourrait appeler « Linux Media Certified » ou mieux.
    – inclure dans le prix de vente la quote part pour les ayant-droits (note à CHP: 30€ cest la part Microsoft + la quote part pour tous les ayant-droits qui est de l’ordre d’une poignée d’euros à peine, disons une pincée).
    – assurer le reversement aux ayant-droits comme ils le font déjà avec Microsoft Windows.

    Merci de votre attention,
    Bonne journée à toutes et à tous.

    ANNEXES:

    Liste des formats pris en charge par « Windows Media Foundation »:

    https://learn.microsoft.com/fr-fr/windows/win32/medfound/supported-media-formats-in-media-foundation

    Répondre
  • 29 avril 2024 - 17 h 27 min

    @FreeThinker: J’ai bien plus simple, on incite l’industrie à abandonner ces formats vidéos propriétaires comme le H264/H265 et tout le monde passe au VP8, VP9, AV1.
    Evidemment plus facile à dire qu’à faire.

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  • 29 avril 2024 - 23 h 23 min

    @Le Breton: Plus simple que le volet n°1 qui consiste juste à prendre conscience que le problème est *déjà* résolu? Ah! :)

    Je ne sais pas ce qu’ « on » (*) en pense ni d’ailleurs comment le joindre. De mon côté, je vais prendre la voie escarpée:
    – contacter l’équipe de ma distribution Linux préférée, celle de Mint
    – déposer la suggestion dans le forum de support de BMD

    (*) Ce ne saurait être moi en tout cas. Si je devais aller à une réunion avec les entités derrière les technologies que vous citez, mon nom disparaîtrait sûrement du registre d’entrée et « on » n’entendrait plus parler du pauvre FreeThinker. « On » se demanderait même s’il a existé. Alors, merci mais non merci :)

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