Une nouvelle BBC micro:bit à 15$ pour la mi Novembre

Un nouveau modèle de BBC micro:bit vient d’être annoncé. Loin d’être un gadget, cette petite carte de développement est une merveilleuse entrée en matière dans le monde de la programmation.

Lancé en 2016 avec une première vague de ces cartes à destination des élèves anglais, les cartes BBC micro:bit ont depuis parcouru le monde entiers pour la joie des petits et des grands. Ces solutions abordables, bien construites, très documentées et étonnamment amusantes à utiliser sont désormais mises à jour avec un nouveau modèle. Une seconde génération qui conserve tout le sel de la première mais ajoute un ensemble de compétences supplémentaires.

BBC micro:bit

photo Micro:mag

Si le succès des BBC micro:bit est moindre que celui des cartes Raspberry Pi. C’est probablement dû au fait que leur vocation et uniquement liée à la programmation. On ne pourra pas fabriquer une console de jeu ou un lecteur multimédia avec se carte, l’idée est plus de s’initier au code. Sans sortie vidéo, la carte propose des interactions différentes d’une carte de développement traditionnelle. Cela n’a pas empêché la solution de se faire une place au soleil : avec plus de 5 millions de cartes distribuées sur toute la planète, ce produit atypique est tout de même un énorme succès.

Cette seconde génération sera disponible à la mi Novembre et devrait couter 15$ seulement. Elle respectera une entière compatibilité avec la précédente tout en ajoutant une série de nouvelles fonctionnalités en plus des précédentes. On retrouvera donc les 25 LEDs intégrées sur la carte, une série de connecteurs variés, des capteurs et surtout un code très lisible et simple à prendre en main grâce à une solution très graphique pouvant être ensuite retravaillée vers des solutions plus classiques (Python et C/C++).

BBC micro:bit

Cette seconde version de BBC micro:bit apporte deux principales nouveautés. D’abord, il proposer un SoC plus performant. Passant d’une solution Nordic nRF51822 ARM Cortex-M0 à 16 MHz à un nRF52833 Arm Cortex-M4 64 MHz. Un détail qui ne sera visible qu’au niveau des vitesses des calculs proposés par la carte. Pas vraiment un élément différenciant pour les programmeurs en herbe, donc.

Créer un interrupteur qui réagira à un clap ?

Ce qui risque d’être beaucoup plus apprécié par les utilisateurs, c’est l’arrivée d’une solution audio complète avec la carte. Avec un mini buzzer et un microphone MEMs greffés sur la solution, cette seconde génération apportera une nouvelle forme d’interaction très intéressante à développer. Il sera ainsi possible de créer des programmes qui interagiront avec l’extérieur grâce à un ordre vocal. Cela ouvre la voie à des tonnes d’usages très ludiques pour commencer et peut porter les usages jusqu’à la création de systèmes de reconnaissance vocale bien plus poussés.

photo Micromag

Le logo micro:bit devient également un bouton tactile programmable. Il sera possible de l’intégrer au code comme les autres boutons de la carte avec des codes simples : « on logo pressed » et « on logo released ». Dernier gros point positif de la carte, deux modes d’économie d’énergie. Le premier s’activera en appuyant quelques instant sur le bouton reset. Cela engagera le « sleep mode » qui arrêtera l’exécution d’un programme sur la carte. Parfait pour les usages engageant du son, la manipulation stoppera toute nuisance sonore sans avoir  à couper l’alimentation de la carte. Les personnes enseignant le code à des enfants apprécieront cette subtile possibilité. Une pression sur le bouton Reset relancera l’exécution du programme. Il sera également possible de faire entrer la carte en mode basse consommation. Une solution utile pour collecter des données au long cours, par exemple.

Une fonction « perroquet » qui reprend votre voix via le buzzer de la carte

La BBC micro:bit V2 continuera de proposer une foule d’autres fonctionnalités exploitables qui pourront rentrer en jeu avec ces solutions audio. On retrouvera donc un Bluetooth 5.1 BLE qui pourra piloter un élément externe grâce à la voix. Mais aussi des boutons, une boussole, un accéléromètre et magnétomètre LSM303AGR pour détecter les mouvements sur 3 axes et un capteur de température de -40 à 105°C. La carte proposera toujours des ports GPIO et un port MicroUSB 2.0 ainsi qu’une possibilité d’alimenter la carte par une batterie. La solution reste équipée de 512 Ko de ROM flash et d’une ram de 128 Ko. Tout le détail technique est présenté ici avec les références des différents composants.

photo Micromag

La nouvelle carte à des crans sous les trous de connexion, les utilisateurs apprécieront

Le plus intéressant est à mon avis l’évolution du SoC embarqué et la compatibilité avec des solutions de programmation évoluées comme le Javascript. Il sera possible d’employer une solution comme TensorFlow Lite et de coupler le détecteur de mouvements de la carte à une AI. Possible donc de remonter des informations à analyser comme des mouvements, des secousses mais aussi des sons ou des bruits. Et de réagir en conséquences soit avec les GPIO, soit en collectant des mesures et en les soumettant à un entrainement d’IA.

Faire réagir la carte à un mot clé ou à une séquence de mouvements particuliers pour qu’il pilote derrière un mécanisme d’ouverture de porte ? Possible et didactique. Créer un robot réagissant à la voix et aux chocs ? Egalement faisable. Les possibilités ouvertes par ces nouveautés sont donc énormes.

micro:bit

Les accessoires et autres outils développés pour la première génération de carte devraient accepter sans problème la nouvelle génération. La Micro:bit Educational Foundation n’a aucune volonté commerciale avec ses produits. Elle n’a donc aucun intérêt à inciter les utilisateurs à renouveler leur parc existant.

Je vous conseille de parcourir l’excellent point fait par Micro:mag au sujet de la carte.

La solution devrait être disponible sur MCHobby.be et semble déjà en précommande sur Kubii


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20 commentaires sur ce sujet.
  • 15 octobre 2020 - 11 h 22 min

    En voilà un cadeau de Noël intéressant !
    à partir de quel âge à ton avis @Pierre ?
    connaissance de l’anglais requise ?

    Répondre
  • 15 octobre 2020 - 12 h 03 min

    @eeegr
    Connaissance de l’anglais facultative.
    Les premiers projets peuvent être réalisés sans rien installer en local, avec une interface client léger (Chrome) et des menus traduits dans la langue par défaut du browser.
    Un simple cable usb–>microusb permet de copier son code sur la carte, et pour éviter les itérations, on peut exécuter le code sur un émulateur pendant la conception.

    L’environnement makecode https://makecode.microbit.org permet de créer des mini-projets avec une interface visuelle type scratch, où on empile des pièces.

    Pas évident tout de même de faire des projets plus sérieux sans quelques composants supplémentaire et une breadboard (qui permet de construire un circuit avec des connecteurs « cavalier »), heureusement proposés par plusieurs fournisseurs sous la forme d’un inventor’s kit qui permet de construire plusieurs projets simples.

    Un enfant devra de toute façon être accompagné pour les premières étapes, même si tout est conçu pour être simple et robuste sur cette carte.
    Mon fils a pu commencer à jouer avec la sienne (la première génération) à 10 ans, mais les projets demandant quelques notions d’électronique sont vite inaccessibles sans quelques bases ou bien un adulte à côté.

    Avec le micro et le HP, cette « limitation » devrait en grande partie disparaître et offrir d’innombrables possibilités à un enfant curieux.

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  • 15 octobre 2020 - 12 h 43 min

    @eeegr: Personnellement je ne ferais pas de ça un cadeau de Noël. A 15€ il faut le sortir de ce côté cadeau justement. Le voir comme un truc en plus, une passerelle d’apprentissage. Et comme le dit @Eviltwin, prévoir d’y consacrer quelques heures pour amorcer la pompe de la curiosité.

    Mais c’est vraiment un excellent produit, très ludique et didactique. Et le passage de relais entre les types de code (orienté objet très lisible) à des trucs plus difficiles, est très facilité car on retrouve la même logique avec juste des langages différents.

    Les anglais y ont eu droit et je peste que nos écoliers n’aient pas pu en profiter également.

    Répondre
  • 15 octobre 2020 - 14 h 34 min

    Merci @tous pour vos commentaires.

    J’ai déjà tenté l’Arduino mais c’est complexe et vite rebutant pour un enfant, sans compter que je devais moi-même suivre un apprentissage !
    Là, j’aime le côté « tout en un » de la carte, avec laquelle on peut déjà faire quelques projets sympas.

    Je peste aussi, Pierre, quant à l’enseignement de « l’informatique » dans nos écoles…
    Mon fils doit faire de l’info en classe prochainement, mais je crains le pire.

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  • 15 octobre 2020 - 14 h 37 min

    100% d’accord avec Pierre. Acheter la carte comme n’importe quel objet entrant dans l’éducation au sens large.
    Pour Noel, ça pourra être un kit plus complet et fun à base de ce qui intéresse l’enfant.
    Pour ce qui est de la langue, mon expérience montre que rapidement ça n’est plus un obstacle mais de toute façon il y a une traduction en français des ressources (j’en suis sur, je rempile :) )

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  • 15 octobre 2020 - 15 h 00 min

    Bizarre, je pensais avoir laissé un commentaire.
    Je recommence :

    Pas de souci pour les ressources : les enfants arrivent rapidement à faire leur sauce avec l’anglais mais surtout il y a une traduction en français. Pour la V2, il reste un peu de boulot mais ça avance bien.

    La carte a effectivement cet aspect tout en un à la fois matériel et logiciel : le code par blocs est bien fait mais on peut ensuite utiliser javascript ou MicroPython, avec des environnements très bien pensés comme l’éditeur Mu.

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  • 15 octobre 2020 - 18 h 53 min

    Vous pouvez trouver des petits robots (qui roulent) programmable avec cette carte.
    Je pense que c’est bien pour un collégien.

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  • 15 octobre 2020 - 20 h 27 min

    Ce produit serait parfait SI IL AVAIT une notice technique claire et complète … le problème, c’est que la première carte microbit n’en a absolument pas. Cette carte n’est que ‘programmable en blocs et en javascript, la programmation python étant extrêmement limitée par une librairie limitée ET l’absence de docs techniques claire pour programmer correctement.
    Récapitulons : nécessite internet pour programmer avec des blocs (super quand c’est au programme du lycée … on peut viser plus haut, non ?), python limité parce qu’incomplet. C’est bon pour des collégiens, voir des primaires pour initier à la programmation … et on met ça au lycée en france … Arduino est encore tellement meilleur dans ce domaine …

    Répondre
  • 16 octobre 2020 - 14 h 38 min

    Je suis d’accord avec @Nicolas, ça semble adapté (avec accompagnement) pour des enfants d’une dizaine d’années, mais au delà (niveau lycée) autant partir sur de l’arduino.

    J’ai vu aussi des kits genre jeu de construction (pièces type Clementoni) pour micro:bit (avec moteur ou même super:bit et micro:bit des fois), ça montre bien que la destination reste pour les enfants assez jeunes.

    Répondre
  • 16 octobre 2020 - 15 h 25 min

    @eeegr: Oui et non, si tu commences par des trucs touffus, pour des néophytes, ils décrochent pour beaucoup. Si tu commence avec des trucs plus simples et surtout que tu fais la transition en douceur entre le code en blocs et d’autres langages, ils accrochent beaucoup mieux.

    Quand tu lances un projet avec des ados, il faut les accrocher de suite. J’ai été contacté par un prof de math qui m’a expliqué qu’il utilisait un vieux jeu de moto et une Micro:bit pour faire un guidon réel avec le capteur de mouvement. Les lycéens ont suivi un tuto savamment caviardé par le prof. Ils ont du résoudre les problèmes liés aux « trous » dans le code avec des arguments logiques.

    Une fois cela fait, il leur a montré comment cela se résolvait en code pur et ils ont poursuivi en code un temps avant de passer en ESP32/Arduino et Python. L4important pour lui c’est de les « ferrer » au début pour qu’ils s’investissent. Après c’est comme les échecs ou les jeux de stratégie, du moment qu’ils sont mordus ils font l’effort. Mais si tu montres une partie avancée de factorio ou une partie de Grand Maitre à un Ado, je doute qu’il soit subjugué par leurs logiques…

    Répondre
  • 16 octobre 2020 - 18 h 39 min

    @Pierre Lecourt: Et un autre point à considérer, c’est que le PROF doit également se former.
    A ma connaissance, il n’y a pas de formation ESP32/Arduino dans les cours de l’Education Nationale pour les futurs professeurs (IUFM) et de plus ses fameux IUFM sont en train/ont déjà fermés avec la dernière réforme.
    L’Etat préfère prendre des BAC+5 sans débouchés et les mettre directement en face d’élèves de ZEP.

    Répondre
  • 16 octobre 2020 - 19 h 00 min

    @Baervar: Oui mais ce n’est pas de la faute du matériel :)

    Répondre
  • 19 octobre 2020 - 14 h 51 min

    @Pierre : je suis entièrement d’accord ; enfant ou grands débutants l’approche sera la même et l’écosystème micro:bit me parait très bien foutu pour cela. Après, un élève débrouillard passera rapidement à l’Arduino une fois qu’il aura compris les grandes lignes.

    @Baervar : c’est un gros soucis en effet, l’enseignement en informatique/robotique est, hormis les filières spécialisées bien sûr, quasi nul dans l’enseignement supérieur. Même dans les filières scientifiques, je ne suis pas sur qu’on apprenne encore les bases de la programmation (dans le temps on apprenait le FORTRAN dans ses grandes lignes).

    Répondre
  • Tof
    20 octobre 2020 - 12 h 58 min

    @Baervar, @Pierre Lecourt:

    évidement qu’il faut un accompagnement et des accompagnateurs formés. Encore faut-il avoir un plan, une volonté et une ambition. En France a-t-on cela ?

    Le microbit vient du Royaume-Uni et là-bas il fait parti d’un grand plan éducatif de la part de la BBC (organisme publique) « distribuer gratuitement un million d’exemplaires à des écoliers britanniques de onze et douze ans pour leur apprendre les fondements de la programmation », il s’accompagne d’un plan de formation des professeurs et accompagnants scolaires. Les enfants plus âgés au collèges/lycée reçoivent eux des Raspberry Pi. Les bénéfices générés par les ventes aux particuliers des RaspberryPi permettent de financer les dons de carte RasPi aux élèves et l’enseignement aux enfants britanniques (un système vertueux auto-financé). On peut même voir cela sous un angle assez cynique: un français qui achète un RaspberryPi pour se faire une console de jeu ou une borne multimédia, paye une dîme pour que les enfants britanniques soient mieux formés que les siens… (oui c’est très cynique comme point de vue).

    Est-ce réplicable en France ? On n’a pas la BBC mais on a FranceTV comme acteur du même genre. On a même la chance d’avoir un acteur majeur des puces de micro-controleurs : STMicroelectronics. Un module à 2€ à base de puce STM32 blaste Arduino, Microbit et d’autres en terme de possibilités. Il suffit juste de demander à STM ou d’un de ses intégrateurs de concevoir un module simple d’accès pour les enfants. Et mettre l’éducation nationale dans la boucle (alors oui il faudra embaucher et former), ainsi que le secteur associatif. Et un peu de financement de développement open-source pour une bonne interface intuitive et agréable à utiliser de type Blockly avec MicroPython. C’est pas comme si on n’avait pas les start-up et les codeurs capable de faire cela en France, hein?

    Au lieu de cela, et bien on donne des tablettes aux élèves, on paye des licences et accès cloud Microsoft, et on leur apprend à devenir de bons utilisateurs et consommateurs formatés et dociles… (et par là même des citoyens dociles qui accepteront tout enfumage technologique). Car oui entre « faire et comprendre » d’un côté et « utiliser » d’un autre côté, il y a aussi le grand écart de l’esprit critique.

    Qui suis-je pour dire ça ? Un type de 45 ans, actuellement je gagne ma vie en codant, qui n’a jamais fait d’étude d’informatique (tout appris sur le tas), mes études sont de type management/gestion. Mais par contre qui a eu la chance dans les années 80 les mercredis dans une MJC à l’âge de 10 ans, d’avoir un accompagnant/formateur qui nous a dit devant des Thomson MO5 et TO7 « les enfants, nous n’allons pas jouer au casse-brique, nous allons fabriquer notre propre casse-brique ». Ça a tout ouvert: démystification de la machine et de l’éventuelle « pensée magique » face au logiciel, acquisition de logiques de base (quasi universelle), pas ou peu d’appréhension de mettre les mains dans le cambouis d’une nouvelle technologie, voir de l’analyser et la critiquer. Et 20 ans plus tard, lors d’un choix de reconversion professionnelle, « ah ben tiens je peux coder et en faire un métier, tel ou tel langage ce n’est pas si compliqué »…

    Répondre
  • 20 octobre 2020 - 14 h 47 min

    @Tof : 200% d’accord avec toi, rien à rajouter, si ce n’est qu’on a un peu près la même expérience de la chose informatique et le même parcours !
    J’ai commencé à « programmer » à 5-6 ans en recopiant les listings en BASIC de SVM ou de l’ordi. ind. pour ZX-80, alors que je ne savais pas encore lire.
    Plus tard j’ai continué à m’amuser à faire des petits programmes en BASIC sur Amstrad CPC…

    Tout cela m’appris à démystifier l’outil informatique et son côté boîte noire un peu magique et m’a été bien utile par la suite, notamment en termes de reconversion professionnelle également !

    La vision actuelle de l’enseignement de l’info dispensée à l’école tend à encourager les enfants et ados à se complaire comme utilisateurs passifs de leurs consoles, smartphones et autres réseaux sociaux.

    @Pierre : as-tu des contacts auprès de gens du numérique au ministère de l’enseignement ?

    Répondre
  • 20 octobre 2020 - 15 h 02 min
  • 20 octobre 2020 - 16 h 03 min

    @Tof: @eeegr: @Pierre Lecourt: Triste constat que je partage et tant que de la France sera une terre promise aux lobbyistes, la « Start-up Nation » aura encore du plomb dans l’aile, dommage…

    Répondre
  • 20 octobre 2020 - 16 h 26 min

    @Tof:
    Je partage, sauf que le problème est installé de longue date. Il y a 20 ans, ma sœur était en bac pro secrétariat, on lui apprenait à utiliser Windows word et excel, pas un OS graphique, un traitement de texte et un tableur. Bilan, colle lui libreoffice, elle est perdue

    En angleterre, il s’agit d’une « tradition de longue date » côté BBC (BBC Micro, etc…) qui serait un peu le pendant du « plan informatique pour tous ». ceci dit e pense que vu leur inclinaison naturelle pour la finance plus que pour les choses technique, le fait que des projets comme Raspi ou Microbits prennent n’était pas gagné d’avance

    Nous les Français, nous sommes paradoxaux, à la fois élitiste, revendiquant le rationalisme, et une culture industrielle et technique par le passé indéniable. En en même temps, en grand apôtres du Farniente et du bon vivre, nous avons accueilli à bras ouvert une approche totalement hédoniste et consommatrice de la technologie, ou une utilisation relaxe et sans contrainte a remplacé la curiosité et le minimum d’investissement personnel

    Toute la chaîne d’apprentissage est vermoulue, rien n’existe pour former des petits « hackers » au sens noble du terme, a part quelques initiatives éparses exagérément mises en avant pour masquer le vide sidéral tout autour. On forme les jeunes à « être à l’aise avec le web 2.0 » plus qu’à en avoir la maîtrise, parce que le profs qui ont une telle maîtrise se comptent sur les doigts d’une main

    Ca se voit aussi sur le développement des Fab lab. Sur la carte, La France est un désert sidéral comparé à certains pays d’europe

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  • 20 octobre 2020 - 16 h 29 min

    @eeegr: Ah, ma première librarie graphique « GEM-like » en locmotive basic sur mon 6128… que de (lointains) souvenirs

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  • 20 octobre 2020 - 16 h 31 min

    @Batsien B.: Oups à moi même coquille sur le nom ==> Bastien

    Nota: je rêve ou le moteur du blog a encore queezé un de mes posts?

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