La BBC va offrir une minimachine à tous les enfants de 11 ans en Angleterre

Un million, un million de mini cartes de programmation vont être offertes à tous les petits écoliers anglais de 11 ans. Un geste intéressant à suivre qui aura probablement des conséquences à moyen et long terme. Une expérience qui a déjà été menée outre manche par la BBC

Dans les années 80, les jeunes étudiants avaient déjà eu droit à un cadeau similaire, un ordinateur connu comme le BBC Micro ou Beep était distribué aux écoles pour que les jeunes gens puissent s’initier plus facilement aux joies de la programmation et du BASIC. Un geste important puisque, aidé par le gouvernement en place, la machine avait réussi à équiper 80% des écoles Anglaises.

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L’impact de cette mesure s’est vérifié ensuite, une bonne partie de la jeunesse Anglaise s’adonnait aux joies du code tandis que beaucoup d’autres jeunes cerveaux Européens n’avaient encore jamais vu un ordinateur autrement qu’en photo. Le but du jeu étant qu’à long terme cet impact se traduise par une évolution vers de nouveaux métiers et de nouveaux talents d’une génération de jeunes gens.

La BBC remet le couvert avec un nouveau projet baptisé Micro Bit. Projet dont l’objectif est de permette à chaque enfant de 11 ans habitant en Angleterre de recevoir une carte  de programmation gratuitement. Ce vaste programme est intégré dans une campagne de la BBC baptisée « Make It Digital ».

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L’idée est de permettre de découvrir les graines de génie au sein de cette nouvelle génération d’enfants. L’Angleterre est bien placée pour savoir l’impact de ce type de projet sur sa vie économique et sociale. Non seulement il ya eu des précédents il ya une trentaine d’année mais la simple évocation de la Raspberry Pi permet de comprendre que l’économie anglaise a besoin de ce type de semailles pour anticiper l’avenir.

Chez Raspberry Pi, on fabrique en Angleterre, les cartes vendues à plusieurs millions d’exemplaires sont source d’emploi au moment de leur assemblage, mais aussi pour leur diffusion et leur évolution avec des dizaines de projets locaux qui se sont greffés dans son sillage. Proposer aujourd’hui un matériel permettant de programmer et mieux comprendre comment fonctionne ce type de carte est donc un investissement pour l’avenir. L’Angleterre estime qu’il lui faut environ 1.4 million de professionnels du numérique d’ici les 5 prochaines années pour faire face à ses besoins d’embauche. On comprend mieux pourquoi le pays anticipe de cette manière.

Pour concevoir et proposer autant de cartes la chaîne Anglaise s’est associée à plus de 50 partenaires dont l’Anglais ARM, la British Computing Society, Freescale, Google, Microsoft et Samsung. La carte a été créée avec un double objectif en tête: Etre fort peu coûteuse évidemment puisqu’il faut multiplier la note par 1 million d’enfants et permettre une approche de l’Internet des Objets en étant programmable. De là est né la Micro Bit.

Peu de détails sont disponibles sur la carte, à la regarder on devine qu’il s’agit avant tout d’un SoC et qu’il ne s’agit pas vraiment d’un rival de la Raspberry Pi, d’une Intel Galileo ou d’une Arduino. Encore à l’état de prototype, la carte devrait être prête pour la rentrée de Septembre, elle permettra de travailler 3 langages de programmation. Du C++, du Python et un troisième baptisé Touch Develop.

La carte embarque une série de petites leds directement sur sa surface : Elles pourront réagir et permettre d’afficher des signes ou des messages pour une interaction immédiate entre le programme et la carte.Les modèles finaux auront la possibilité de se connecter en Bluetooth à d’autres périphériques. On distingue clairement la présence d’un port MicroUSB en haut de la carte ainsi que de boutons de chaque côté. Au centre un minuscule SoC doit embarquer les éléments principaux de la machine. En bas, des petits trous numérotés seront peut être a terme des pins destinés à exploiter des câbles pour, pourquoi pas, piloter des extensions Arduino.

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Evidemment cela nous fait bizarre à nous autres français de voir ce genre d’initiative mélangeant public et privé pour faire un don en anticipant des besoins informatique d’avenir. On n’est pas spécialement habitués. On a bien eu une époque bénie où des micro ordinateurs ont envahi nos écoles mais cela relève désormais de la préhistoire. Depuis l’époque minitel, il ne me semble pas qu’une seule entreprise d’une telle envergure ait eu lieu en France. Alors imaginer que France Télévision s’associe un jour à des partenaires pour offrir des cartes de programmation conçues dans le pays aux plus jeune me parait totalement saugrenu. Ce serait pourtant bien plus pertinent que de proposer des tablettes en vrac à des enfants entrant en cinquième.

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Bien sûr, sur le million de cartes proposées il y aura du déchet et beaucoup de jeunes gens ne pousseront pas la découverte plus loin. Mais peu importe, les mômes touchés par la grâce du génie informatique trouveront peut être là un moyen de s’initier, de s’exprimer et de comprendre. L’intérêt de ce type de carte étant qu’il faut forcément faire un effort pour en tirer parti et être récompensé. Tout l’inverse d’une tablette qui peut dévier de ses objectifs le temps d’y installer un jeu.

Source : BBC


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28 commentaires sur ce sujet.
  • 18 mars 2015 - 15 h 22 min

    « Evidemment cela nous fait bizarre à nous autres français de voir ce genre d’initiative mélangeant public et privé pour faire un don en anticipant des besoins informatique d’avenir. »
    Sauf que si je ne me trompe pas la BBC est publiquer.

    C’est un super projet qui semble bien adapté pour faire découvrir aux enfant les entrailles d’un programme. Par contre delà à dire que ça va permettre l’émergence de millions d’informaticien en plus, j’en suis moins sur.
    Et y a pisser du code et créer un programme. C’est pas vraiment la chose.

    C’est pas chez nous qu’on verrait ça.

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  • 18 mars 2015 - 15 h 26 min

    « Ce serait pourtant bien plus pertinent que de proposer des tablettes en vrac à des enfants entrant en cinquième. »

    J’allais dire tout pareil ! Mais peut-être que quelques politiques, décideurs ou chefs d’entreprises influent lisent Minimachines, et sauront faire passer le message !

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  • 18 mars 2015 - 16 h 00 min

    Sympas comme trucs, ça me fait penser à l’excellent http://scratch.mit.edu/ mais avec une carte ça permet de sortir du « virtuel ».

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  • 18 mars 2015 - 16 h 49 min

    C’est une très bonne idée. Et pas si couteuse que ça.
    Espérons que ça inspire nos dirigeants.

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  • 18 mars 2015 - 17 h 35 min

    Quand on replonge dans le passé, c’est fou tout ce que l’Angleterre a amené à l’informatique personnelle… Il y avait Lord Sinclair et les ZX80 et 81, il y a eu le BBC accorn, les amstrad…

    Bref, quelle jolie idée. Je me souviens de ma jeunesse et de mes premiers pas en basic (sur TRS 80) les premiers jeux programmé tout seul, puis mon alice32 et la découverte de l’assembleur. Dingue comme j’ai trouvé la transition vers C, ADA, turbo-Pascal moins inspirante :D

    Mieux vaut avoir 11 ans et s’éclater comme un fou en basic ou en python que 44 ans et se faire chier en JAVA ;)

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  • 19 mars 2015 - 4 h 19 min

    Ce sont les parents avec des gamins de 10 ou 12 ans qui vont avoir les boules.
    Ne serait-ce pas une forme de discrimination mine de rien ?

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  • 19 mars 2015 - 7 h 08 min

    Très belle initiative même si effectivement tous les gamins ne deviendront pas informaticien. Ca facilitera quand même.

    Nous ne verrons pas cela encore en france tout de suite. Il faudrait avoir une vision à long teme au lieu du court terme et un interet du collectif au lieu du personnel. A mon avis, on s’en éloigne de + en + mais ce n’est que mon avis.

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  • 19 mars 2015 - 8 h 46 min

    Article très bien écrit.
    Je ne comprend pas non plus ce projet sur les tablette en france…
    il n’y a rien à apprendre d’une tablette.
    Ici, on est vraiment sur une logique pédagogique.
    Permettre à certains de révéler une passion, une bonne initiative, cohérente.

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  • 19 mars 2015 - 9 h 02 min

    @Pierre : il me semble que c’est à 7 ans que les enfants du Royaume Uni pourront bénéficier de ce cadeau.

    En France il y a une réflexion sur le sujet et il me semble que l’objectif c’est que tous les élèves, de la maternelle à la terminale, se frottent au « code ».

    Globalement l’objectif ce n’est pas que chacun devienne un programmeur, ce serait plutôt que chacun puisse mieux vivre alors que nous sommes entouré de « code » : le smartphone, le GPS, les montres, le sèche-linge, la bagnole etc…

    Ce qui se passe (d’après certains) c’est que nous sommes les témoins de changements que d’aucun qualifient de troisième révolution industrielle. Il y a quelques ouvrages à lire sur le sujet.

    L’approche anglo-saxonne (USA, GB) est différente de la française et c’est intéressant de savoir ce que d’autres (manières de penser) formalisent.

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  • 19 mars 2015 - 9 h 12 min

    Le lien vers le site de l’initiative de la BBC (il y a aussi un post sur le blog de la fondation) :
    http://www.bbc.co.uk/schoolreport/31854427
    http://www.raspberrypi.org/bbc-make-it-digital/

    D’autre part, je me demandais avec gourmandise si cette carte pouvait connaitre la trajectoire du Rasp (ou de l’Arduino), à savoir d’abord prévue pour l’éducation, puis détournée par les Makers (avec un M majuscule;) en profitant d’une énorme communauté.

    Dernier mot : n’opposons pas la France au UK, chacun réagit avec sa culture et son histoire, nomdidiou !

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  • 19 mars 2015 - 9 h 20 min

    L’idée n’est pas mauvaise mais ça ne reste qu’un support. J’ai commencé l’informatique au collège avec ma TI 82, à coder des jeux, des programmes pour résoudres les cours de math/physique.C’était autonome, avec un « claver » et un affichage mieux que de simple LED.

    Même au lycée avec plusieurs années en possession d’un calculatrice graphique, 90% de la classe n’en faisait absolument rien.

    Sur ces fameuses calculatrice ont aurait eu des cours pour faire des petits « résolveurs » utiles aux cours, ça aurait peut être ouvert plus de vocation et sans besoin de faire développer un matériel spécifique et dédié (voir même limité exclusivement) à cet usage.

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  • 19 mars 2015 - 9 h 52 min

    Je trouve ce genre d’initiative également plus intéressante plutôt que de donner des tablettes improductives et chère pour l’état qui ne vont servir a rien à part créer une génération de consommateur d’informations sachant maîtriser mieux que tout le monde comment poster des messages sur facebook et autres..
    Passé ce cap, ils sont incapables de faire autre chose de l’outil informatique en générale :/ .

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  • 19 mars 2015 - 9 h 56 min

    Toujours les mêmes commentaires quand quelque chose se fait de l’autre côté de la manche ou de l’atlantique. En France on forme autrement et cela ne passe pas par de la spécialisation pour tous vers la programmation ou l’électronique. Leur programme est une absurdité sans nom. Il y a une frange a qui ce matériel ne servirait à rien et qui aurait sûrement préféré un Atlas, par exemple. Je me réjouis particulièrement du système français. Il garantie une exception culturelle qui s’exporte extrêmement bien mais qui fait aussi notre spécificité. Et je le dis étant fils d’immigré ayant eu la chance d’un tel enseignement (bien que connaissant ses limites, comme pour chaque enseignement).

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  • 19 mars 2015 - 10 h 01 min

    @Frecko: C’est vrai, en France on file aux mômes des iPad qui coûtent un bras. Voilà de l’exception culturelle !

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  • 19 mars 2015 - 10 h 06 min

    @Frecko :
    Je ne pense pas que ce sont des réactions aveugle et d’adoration du monde Anglo-Saxon.
    Juste que mis en perspective avec l’annonce ridicule de filer des tablettes tactiles à tout les minots français… Et bien on est sur une autre perspective éducative.

    Demandons leurs avis aux profs de techno en collège ;-).

    Pour ma part, donnant des cours en iut, licence pro et master 2…. on ferait bien de dépoussiérer un peu notre « exception culturelle apprentissage » basé sur « l’enseignant Roi » ! ;-)

    Répondre
  • 19 mars 2015 - 10 h 35 min

    @StarLord: Non pas 7 ans si j’ai tout suivi mais 7th grade, soit l’équivalent de notre 6 eme et donc de 11 ans. En fait le premier papier lu sur le site de la BBC parlait des enfants de 11 ans… J’ai repris l’idée car je pense que ‘est un bon âge pour commencer ce type de travail à grande échelle dans un cadre scolaire.

    Répondre
  • 19 mars 2015 - 11 h 03 min

    @Pierre : hola, merci, je n’avais pas compris correctement !

    Répondre
  • 19 mars 2015 - 15 h 09 min

    @Frecko : exception culturelle notable : le plan informatique pour tous de ma jeunesse… C’était très beau sur le papier, pleins d’écoles équipées en MO5 et TO7 avec le *super* nanoréseau. On se gaussait des british avec leurs accorn pas en réseau ha ha ha… Et puis on s’est rendu compte que quasiment aucun prof ne savait utiliser le nanoréseau. Bref, des milliers de MO5 et TO7 ont pris la poussière sans jamais être allumés tandis que les petits anglais s’éclataient en basic. J’ai vécu ce plan informatique pour tous en tant qu’élève… Sur tout le collège UN seul prof savait utiliser le nanoréseau. Résultat des courses : on a fait du logo… super…

    Heureusement ce prof prenait le temps de lire tous mes ptits programmes en BASIC que je faisais à la maison sur le ptit Alice 32. Bref, elle a bon dos l’exception culturelle… Je pourrais continuer avec l’expérience au lycée : énorme lycée de 2000 élèves à Orléans, un seul prof pour gérer le parc micro…

    Répondre
  • 19 mars 2015 - 19 h 47 min

    @Baldarhion,

    Sacré gâchis en effet que ce plan IPT ahah. Mais c’était peut-être mieux, quoi qu’en pensent certains, que ce qui a suivi.

    Passé au collège à la fin des années 90, on nous apprenait à utiliser Word, Paint et Excel. Pendant des heures. Que l’on passait majoritairement sur le démineur dès que le prof avait le dos tourné (voire sur Paint à dessiner tout autre chose que des plans de coupe ou des perspectives ou encore sur Word à explorer la bibliothèque d’images ou les fameux WordArt).

    Rien sur le DOS, rien sur LOGO, rien sur BASIC ou même la tortue.

    Alors que j’avais sous la main une machine tout à fait programmable, il aura fallu attendre le lycée et la TI 82 pour que j’écrive mes premières lignes de code…

    Je comprends tout ces gens qui disent que ça ne servira qu’à une minorité d’élèves. Mais je vois pas en quoi les cours de LV2 sont plus utiles à moi et à mes anciens camarades (d’autant plus qu’ils sont un paquet à ne pas maitriser leur LV1…). Pareil pour la géométrie en 3e et plein d’autres choses (les cours de musique, d’art plastique…).

    Je dis pas qu’il faille les supprimer, bien au contraire. Mais sérieusement, glisser quelques heures de programmation ne serait pas bien difficile et profiterait énormément à beaucoup de gens. (Rien qu’avoir un aperçu de la chose la démystifie et évite de tomber dans les pièges les plus grossiers !).

    Répondre
  • 28 avril 2015 - 12 h 17 min

    […] à partir du moment ou Acorn a souhaité une puce en remplacement de celle conçue pour le BBC Computer dont nous parlions il y a […]

  • 7 juillet 2015 - 21 h 01 min

    […] BBC Micro:bit je vous en avait parlé en Mars dernier quand la BBC avait annoncé son intention de livrer un million de cartes de développement aux […]

  • 24 mars 2016 - 11 h 01 min

    […] Pour tout savoir de la micro:bits et du projet de la BBC, vous pouvez lire ce précédent billet. […]

  • 31 mai 2016 - 14 h 22 min

    […] BBC Micro:bit je vous en avais parlé en Mars dernier quand la BBC avait annoncé son intention de livrer un million de cartes de développement aux […]

  • 31 mai 2016 - 14 h 42 min

    […] Son  principal avantage n’est pas technique, la carte dispose d’une interface limitée et de nombreux autres produits disponibles sur le marché sont plsu performants qu’elle. L’atout maître de la solution c’est sa vaste distribution puisqu’elle a été offerte à tous les enfants de 11 à 12 ans scolarisés en Angleterre. Le but du jeu pour la BBC étant de reproduire ce qu’elle avait fait avec le BBC Micro dans les années 80. […]

  • 8 septembre 2016 - 15 h 53 min

    […] de solutions informatiques originales et éducatives. Le même esprit très anglais qui animait le BBC Micro dans les années […]

  • 20 octobre 2016 - 13 h 04 min

    […] L’idée est excellente et je vous en ai déjà parlé par le passé : Proposer des petits appareils comme ce BBC micro:bits qui sont abordables et qui suffisent a comprendre la logique d’un langage de programmation de manière massive c’est exactement le bon moyens de voir des jeunes s’intéresser à la micro informatique et développer un goût pour celle-ci. En France on essaime avec des tablettes qui n’ont pas forcément la même vocation et qui, avec un prix de base des centaines de fois plus élevé, ne touchent q’une infime proportion d’enfants1. […]

  • 17 février 2017 - 11 h 12 min

    […] par la BBC (son objectif étant de reproduire ce qu’elle avait fait avec le « BBC micro » dans les années 80). Cette carte est associée à une suite d’outils de programmation en […]

  • 12 février 2019 - 13 h 20 min

    […] papa du Raspberry Pi, est un des million d’enfant “contaminé” par les BBC Micro. Des ordinateurs distribués en masse par la BBC aux écoles anglaises pour les initier à l’in…. Le résultat est là, l’Angleterre a donné naissance à une génération de cerveaux […]

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