En 2020 sortait le Raspberry Pi 400, une carte de développement Raspberry Pi 4 intégrée à un clavier dans une formule « tout-en-un ». Quatre ans plus tard voici le Raspberry Pi 1000 qui propose cette fois-ci un Raspberry Pi 5 dans un clavier. La différence entre les deux c’est que pour le nouveau venu est la création d’un particulier.
L’idée de base est toujours la même, intégrer un ordinateur complet dans un clavier pour obtenir une formule compacte et pratique à transporter. On retrouve ici la même idée que de nombreuses machines du passé comme les TO7, les Amiga ou les Atari. Un design compact qui se concentre sur l’essentiel.
Ici, Arnov Sharma a décidé de reprendre cette idée dans cet Raspberry Pi 1000. On retrouve donc un Raspberry Pi 5 4Go. Avec un châssis dessiné de A à Z et imprimé en 3D sur lequel a été rajouté un potentiomètre piloté par un circuit externe et relié à la solution Pi.
Ce bouton contrôle le volume par défaut mais peut être programmé pour d’autre tâches. La carte utilise un HAT pour connecter un SSD NVMe M.2 2280 pour un meilleur stockage de base.
A l’intérieur du boitier, pas mal d’espace pour connecter les différentes solutions entre elles. Rien de formidablement nouveau et un design un peu plus lourd et encombrant que la solution de Raspberry elle même, mais le résultat est encourageant. Notamment parce que des particuliers avaient proposé ce type d’idées avant que le Pi 400 ne sorte. On imagine que ce genre de créations peut encourager de nouveaux modèles officiels.
La page du projet sur Instructables vous donnera toutes les informations nécessaires pour réaliser ou dériver cette idée vous même.
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Le résultat est tout à fait convaincant. Il a même plein de place pour y mettre des batteries et rendre la solution autonome.
Par contre la solution retenue pour le potard n’est pas des plus judicieuse avec une puce additionnelle (la carte XIAO, qu’il faut programmer) et un câble USB à gérer.
Un encodeur rotatif directement branché aux GPIOs est bien plus simple et offre bien plus de souplesse en terme d’utilisation / programmation.
Je pense de toute manière que la fondation proposera rapidement un Pi 500 vu que le 400 semble connaître un certain succès.
@Luc:
La carte additionnelle a quelques arguments:
– pour contrôler le volume j’aurais tendance à dire que le feeling sera meilleur qu’avec les « clics » d’un encodeur rotatif (subjectif, certes)
– une fois la carte programmée plus besoin d’y revenir, quelque soit le système installé sur le Pi, ça sera reconnu comme un HID. Pas besoin d’installer ou de configurer un script pour le GPIO
Personnellement,
Ce qui me plairait beaucoup c’est un clavier avec un N100 dedans…
Peut-être un côté nostalgie, ayant été bercé par les ZX81, CPC 464 et surtout l’Amiga, j’apprécie beaucoup ce format. Et le N100 est une puce vraiment réussie.
À un prix raisonnable je pense que ça marcherait bien.
@Florent Martin:
Idem !
Et de préférence avec une épaisseur réduite, par exemple dans cette bidouille j’aurai vu la PI et l’électronique déborder sur la droite comme un lecteur de medium, à la façon des spectrum et amstrad.
Avec un N100 ce serait top.
@Iron_Momo: concernant le feeling je suis assez d’accord.
Mais le potard pourra difficilement être affecté à plus d’une fonction contrairement à l’encodeur rotatif. De plus, la plupart a la fonction bouton poussoir, ce qui ajoute une fonctionnalité.
Le câblage est des plus simples: 3 fils à tirer de l’encodeur aux GPIOs. Ces derniers font la spécificité des Pi, alors autant en profiter!
Et au lieu de coder le XIAO, on code le Pi.
@Florent Martin: La Latte Panda Mu serait la base idéale pour ça entre les mains d’un bricoleur très doué
https://www.minimachines.net/actu/lattepanda-mu-un-module-intel-n100-pense-pour-lintegration-126188
Conme d’autres avant moi j’avais intégré un pi4 dans un clavier Cherry blanc/beige style d’époque avec sortie Hdmi, 2 usb et une entrée barrel standard pour l’alimentation.
C’était fun à réaliser.