Oumax présente un MiniPC N100 à alimentation intégrée

Le Oumax Max N est un MiniPC tout ce qu’il y a de plus classique sur sa fiche technique. Avec un processeur Intel N95 ou N100 c’est une machine familiale ou de bureau très classique avec d’excellentes performances de base.

Ce qui démarque cet Oumax d’un autre MiniPC noname du même genre, c’est la présence dans son capot d’une alimentation intégrée. Comme les solutions Beelink EQ13 par exemple qui proposent cette idée, il suffit de connecter la prise bipolaire au dos du petit engin pour qu’il soit opérationnel. Plus besoin de bloc secteur, celui-ci a été totalement intégré au châssis.

L’intégration de ce poste ne change pas vraiment la taille du boitier qui est entièrement en plastique. On est dans la moyenne avec un engin qui mesure 12 cm de large comme de profondeur pour 3.55 cm d’épaisseur. Assez pour glisser un bloc assurant la ventilation et l’alimentation en 45W12V et 3.75A de l’engin. La marque promet un fonctionnement silencieux avec 40 dB au maximum, chiffre à garder avec en tête tout l’optimisme de rigueur qui colle aux marques noname.

On retrouve tout de même un refroidissement composé d’un bloc de cuivre, d’ailettes et d’une solution de ventilation qui assurera la circulation d’air au sein de la machine. Un système qui refroidira aussi bien le bloc d’alimentation que le processeur et, par dépression, le reste des composants.

Pour le reste c’est assez classique au vu de l’épaisseur de l’engin. Pas la place pour glisser une baie au format 2.5″ mais assez pour intégrer deux SSD M.2 2280, le premier aux formats SATA 3.0 et NVMe PCIe x4. Le second en PCIe 3.0 x1 uniquement. Ces deux SSD sont positionnées face à une plaque d’aluminium logée dans le bas de la coque. Je ne sais pas si des limitations d’épaisseur s’appliquent mais il semble qu’imaginer un SSD avec son propre dissipateur à cet endroit ne soit pas une bonne idée; Un pad thermique sera probablement nécessaire pour faire contact avec l’alu. Un slot SODIMM DDR4 est également présent, en monocanal puisque les puces Alder Lake N ne sont pas compatible double canal.

Pour le reste, on retrouve une connectique classique sur ce type de minimachine. En façade, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 2.0 Type-A et un USB 3.2 Type-A avec une petite LED et un bouton de démarrage.

Sur la partie arrière, on retrouve la prise d’alimentation deux USB 3.2 Type-A, deux Ethernet Gigabit et deux sorties vidéo HDMI. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 semble également intégré à la carte mère, directement soudé et pas sur un support M.2. Une seconde version avec un port Ethernet Gigabit en moins et deux ports USB 2.0 en plus semble également exister. La partie réseau propose du Wake On Lan et un redémarrage du système à la fin d’une coupure.

La question est évidemment la qualité d’assemblage du produit, oubliez la marque Oumax, c’est probablement un cache nez sur une construction noname classique. Si j’ai plutôt confiance en Beelink pour qui l’enjeu d’un montage de ce type, avec une alimentation intégrée, est un aspect important de sa communication pour se démarquer, j’ai moins confiance en une société noname. Parce que si demain Oumax se plante en livrant des boitier mal construits d’un point de vue électrique, cela ne sera pas bien grave pour eux. Ils changeront simplement de nom sur l’étiquette qu’ils collent sur leurs produits. Ce qui n’est pas le cas d’un Beelink qui a pignon sur web.

Le risque de cette intégration étant au delà de la perte materielle proposée, si l’alim saute dans le boitier, elle peut tout à fait endommager vos unités de stockage au passage et ainsi vous faire perdre vos données. Ce qui est bien moins évident avec un bloc externe.

Reste le prix, ce modèle en version Intel N100 avec 16 Go de mémoire DDR4 et 512 Go de stockage M.2 NVMe PCIe x1 est proposé à 165.39€ sur AliExpress. Et à 179.50€ chez Banggood avec 4.65€ de frais de port. C’est intéressant niveau tarif et cela peut répondre à certaines problématiques d’usage. Notamment pour de l’intégration plus facile sans le fameux bloc secteur à  gérer dans l’équation. Dans une optique multimédia par exemple ou pour en faire un petit serveur réseau à côté de sa box opérateur.