Le Dev Kit Snapdragon devait être la solution proposée aux développeurs pour qu’ils puissent porter leurs applications sur les nouvelles puces de Qualcomm pour Windows. Malheureusement, le fabricant qui proposait ce kit à 899.99$ vient d’annoncer leur abandon.
Equipés d’un SoC Snapdragon X Elite, ces outils devaient accompagner les développeurs et les professionnels dans leur validation d’applications tournant sous SoC ARM de Qualcomm. Une étape importante pour l’écosystème puisque cela assure en général l’arrivée d’outils logiciels coïncidant avec la sortie des machines sur le marché. Si votre logiciel est proposé avec une optimisation de la puce native dans votre PC, vous savez que vous aurez sans doute de meilleurs résultats que si vous utilisez un émulateur pour piloter la même application tournant sous un autre jeu d’instructions.
Aujourd’hui, on apprend que Qualcomm met en pause ce produit et son support indéfiniment. Les personnes ayant commandé le Dev Kit Snapdragon seront remboursées de leur achat. Une nouvelle qui fait un peu froid dans le dos car elle envoie plein de messages désagréables à la communauté de développeurs.
Tirer le tapis sous les pieds de cet engin c’est assumer clairement qu’il n’est pas utile. Cela veut dire que soit personne ne s’y intéresse, aucun développeur ne travaillant avec ce produit. Soit que les retours ne sont pas extraordinaires. On peut évidemment mettre en avant le fait que le MiniPC n’est plus vraiment utile puisqu’il existe désormais des portables équipés de la même puce sur le marché. Les développeurs pouvant donc se contenter de ce type de matériel commercial pour leurs travaux.
Qualcomm annonce un argument étonnant pour expliquer ce retrait. le Dev Kit Snapdragon ne serait pas aux « standards d’excellence habituels » de la marque. Ce qui revient à dire que l’engin ne correspondait pas aux besoins de ses clients. J’ai un peu de mal avec cet argument parce que sur le papier le produit n’a absolument aucun besoin d’une qualité quelconque. C’est un matériel de test et tout ce qu’on lui demande, c’est d’exécuter des applications tout en communicant avec ses composants et sa connectique. On voit mal quel standard de qualité entre ici en jeu. Il proposait un Snapdragon X Elite X1E-00-1DE, une puce créée sur mesure pour lui avec une fréquence de 4.3 GHz maximum quand les puces commerciales restent à 4.2 GHz. Un environnement parfait pour développer des applications.
Une carte mère de développement AMD Bristol Ridge
Ce matériel spécifique est effectivement particulier. Le boitier est assez épais et l’alimentation embarquée permet de piloter la puce de Qualcomm dans ses retranchements. Avec un SoC que l’on pouvait pousser à 80 watts de TDP, on pouvait tirer jusqu’à la dernière goutte de performance de l’ensemble. Cela parait être un détail mais pour beaucoup de solutions de développement livrées par les fabricants de processeurs, on retrouve des processus similaires. Ci dessus un exemple classique d’une carte mère signée AMD qui ne ressemble pas à une carte mère classique. C’est une solution de développement fabriquée pour que des développeurs matériels et logiciels puissent travailler sur les produits avec une large avance sur le marché. Ici elle était photographiée par Atari pour développer leur système VCS.
Les partenaires ont souvent besoin de vérifier leur code ou leurs développements matériels sur une machine anormalement puissante avant de procéder à des optimisations. Le travail de défrichage proposé par ce kit était donc possible et ne le sera plus dans les mêmes conditions avec un portable ultrafin, limité en TDP, comme ceux du commerce.
Je m’interroge sur les réelles motivations de cet arrêt. Et mes questions sont nombreuses.
Combien de kits ont ainsi été vendus ? On a vu des tests fleurir ici ou la dans la presse US. Des Dev Kit Snapdragon ont bien circulé via le marketing de Qualcomm. Mais combien de développeurs ou d’industriels ont vraiment commandé ce produit à 899.99$ HT ? Difficile de savoir si l’engouement a été fort ou faible mais un petit parc installé pourrait expliquer pourquoi Qualcomm a décidé d’arrêter ce projet. La maintenance du kit par une équipe d’ingénieurs étant couteuse et la production de SoC sur mesure l’étant tout autant.
Pourquoi ne pas avoir livré plus tôt ces engins si l’excuse d’une disponibilité de portables sous Snapdragon X Elite est utilisée aujourd’hui ? Qualcomm est un mastodonte industriel, la mise en production de l’objet aurait pu débuter avant même sa présentation en mai et les machines de développement être livrées immédiatement. On se souvient d’un Google offrant des Chromebooks surpuissants à des milliers de développeurs le jour de l’annonce de ces engins. Difficile de voir ce qui a coincé ici.
Pourquoi un tel tarif ? A 899.99$ HT l’objet était fort cher alors qu’il était indispensable à la construction de l’écosystème Snapdragon. Encore une fois, on est sur un problème de charrue et de bœufs. La présence d’applications viables le jour de la sortie des machines Windows exploitant parfaitement ces SoC Qualcomm était un élément indispensable à la communication de la marque. Microsoft et Qualcomm auraient pu subventionner d’une manière ou d’une autre ces kits. Peut être en les proposant à perte ou même en assurant un remboursement complet du matériel sur présentation d’une application ou d’un jeu sur la plateforme. Cela aurait encouragé des développeurs à tenter l’expérience.
On me souffle dans l’oreillette que le kit n’intéressait pas grand monde et que c’est ce manque d’appétit qui a mené à cette situation. Je n’ai rien de concret pour étayer cette rumeur mais elle fait sens. Elle explique le faible nombre de machines à avoir circulé, le prix qui n’a pas dévissé, le manque flagrant d’applications natives et même l’arrêt pur et simple de la solution de par son coût d’entretien face à un parc trop faible.
La disparition du kit n’entraine pas la fin du projet et je suppose que Qualcomm va continuer à épauler les développeurs du mieux possible. La présence sur le marché de nombreuses solutions techniques sous Snapdragon va faciliter la tâche des développeurs. Mais une chose est sûre le résultat est loin d’être au niveau de ce que proposait Apple.
En 2020, lors de la transition Intel vers les solutions ARM Apple Silicon, Apple proposait également un Dev Kit. Un MiniPC sous Apple A12Z avec 16 Go de mémoire et 512 Go de stockage. Le produit était alors proposé aux partenaires qui prenaient un abonnement d’un an à un programme de développement au coût de 500$. Le programme comprenait un support technique proposé par les ingénieurs d’Apple et une licence. A la fin de l’année du programme, les développeurs devaient retourner leur kit matériel chez Apple. En réalité, la marque a demandé aux développeurs de retourner le kit un peu plus tôt que prévu et a du offrir un remboursement intégral des 500$ face à un mécontentement de la part des développeurs. 500$ qui ont pu être réinjectés chez Apple pour acheter des ordinateurs équipés des nouvelles puces.
On comprend peut être ici le dépit des développeurs intéressés par l’univers Qualcomm/Microsoft. Les deux entités auraient pu tenter quelque chose du même niveau mais cela a sans doute un impact important à assumer. Un montant qui aurait pu être amorti comme une dépense à la fois marketing et développement mais qui a sans doute fait peur aux deux géants.
Payer un produit 900$ pour n’avoir qu’un suivi de base de la part de Qualcomm sans le suivi du développeur qu’est Microsoft parait toutefois un peu hasardeux et mesquin. Surtout si les mêmes développeurs ont vécu avant l’expérience proposée par Apple. Aujourd’hui, Qualcomm et Microsoft disent aux développeurs, aux gros comme aux indépendants, de se débrouiller eux même en achetant des machines du commerce. Je ne suis pas sûr et certain que c’est la bonne recette pour que la mayonnaise prenne.
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Bonjour,
Et voila comment l' »épopée » Qualcomm/Arm se termina dans le segment des ordinateurs personnels portables Windows.
Microsoft n’est pas Apple.
De façon objective, déjà les deux sociétés n’ont pas le même business plan.
Le client d’Apple est l’utilisateur final.
Le client de Microsoft est le développeur tier.
(pour info, le client de Google est sa régie publicitaire)
C’est pour cette raison que Microsoft a gagné la bataille dans les années 90/2000, par une bibliothèque logicielle bien plus vaste. C’est la cause d’un service QA (validation R&D) dédié à la vérification de la présence des bugs de la version précédente dans la version suivante de Windows. Un grand nombre de programmes fonctionnent par un contournement ou l’exploitation simple de bugs de Windows. (un de mes anciens employeurs développe et édite un logiciel de chiffrement collaboratif qui « hook » les appels kernel de lecture du système de fichiers avant l’explorer.exe pour déterminer le contexte de chiffrement).
Ne pas oublié qu’aucun OS commercialisé par MS tire ses fondations des fruits de la R&D MS.
– MS-DOS a été acheté à un dev de Berkeley (il me semble, à vérifier).
– Windows NT n’est qu’un repackaging d’Open VMS (un UNIX, WNT c’est VMS décalé d’une lettre dans l’alphabet) avec une implémentation de Win32.
https://en.wikipedia.org/wiki/Dave_Cutler
Pour les plus anciens, les souvenirs des OS Windows sur d’autres plateformes matériels que le x86 (Windows NT sur Power/Dec Alpha/ … / de même pour Arm avec les Windows CE/Mobile) sont soit humoristiques, soit encore traumatisants, mais rarement positifs.
Historiquement, on a donc un Microsoft qui est incapable de produire un écosystème (ou tout simplement, système) pour une autre plateforme que le x86, et qui ne considère pas que l’utilisateur final est son client.
Maintenant,
j’ai des retours de plusieurs utilisateurs de Surface ARM qui ont des problèmes Prism (émulateur MS pour x86 => ARM) et qui, une fois leur mécontentement évoqué à MS, ont obtenu un échange pour une Surface x86. En effet, pour la plupart ce sont des artisans qui ont un petit ERP, ou autres logiciels de gestion, historique.
=> Sur Surface ARM, « et la, c’est le drame! »
Prism est très loin de la qualité de Rosetta, bien que ce dernier ne soit pas parfait, c’est dire le niveau de qualité de Prism.
A bon entendeur …
Bonne journée.
@Dod’O: La fin du Dev Kit ne veut pas dire la fin de l’engagement de Qualcomm et de Microsoft dans ARM, loin de là.
Sinon, à titre plus personnel, je me force à lire tous les commentaires sur le blog, mais dans le reste de ma consultation du net, quand je lis « a bon entendeur » quelque part, je zappe directement le commentaire. C’est pour moi un signe rarement mis en contradiction d’un avis sans fondement de la part de la personne qui l’écris. Ce n’est pas ce que je veux dire ici mais je trouve cela particulièrement décrédibilisant.
Ca faisait au moins un PC qualcomm Elite X à moins de 1000€, même cet argument ils ne l’ont plus^^.
@Dod’O: « Prism est très loin de la qualité de Rosetta, bien que ce dernier ne soit pas parfait, c’est dire le niveau de qualité de Prism. » Evidemment, Microsoft n’allait pas choisir une solution communautaire mais efficace comme FEX ou Box86/64, ce dernier donnant aujourd’hui jusqu’à plus de 80% des performances par rapport à celles obtenues du code natif et ce sur de nombreux usages !
Sniff, J’attendais ce sdk pour portage d’app windows sur arm.
Maintenant ce sera sur portable :( peut-etre ou pas
Une version desktop arm comparable au m1 aurait vraiment aider à migrer …
Ce n’est pas un bon signal pour les devs
@emul @ tor:
Fait toi plaisir: WSL+llvm-mingw
https://github.com/mstorsjo/llvm-mingw
https://learn.microsoft.com/en-us/windows/wsl/basic-commands
@emul @ tor:
Fait toi plaisir: WSL+llvm-mingw
En 1998 la dreamcast est sortie avec la compatibilité windows CE complète du hardware de la console pour proposer un portage pc simplifié aux développeurs de plus sega proposé un kit de développement katana
http://www.devkits.handheldmuseum.com/SegaDC_Katana.htm
On est plus en 1998 @steam @proton
Ça jette un gros coup de froid c’est sûr.
Ce qui me chagrine, où plutôt qui m’inquiète le plus, concerne le support de la puce par Linux qui avait été annoncé. Une excellente nouvelle selon moi, mais peut être, ça aussi, ça va passer à la trappe.
On trouve facilement des machines ARM (Apple et non Apple) de dev accessible en ligne (rdp) à max 30€/mois. Si besoin de tester une compilation et des programmes, ça fera le taff pour plus de 90% des situations.
L’arrêt du kit de dev ne m’inquiète pas plus que ça. Comme avec Apple, ça n’était nécessaire qu’un temps, pour anticiper l’arrivée d’ordinateurs ARM. Aujourd’hui ceux ci existent. En plus, le ticket d’entrée est moins cher que chez Apple.
La comm de Qualcomm est probablement maladroite, mais je pense que le gros des devs a bien compris la situation, et tout va bien.
Pour avoir testé un surface laptop ARM (dev assez lourd sous IntelliJ), ça fonctionne très bien. On est loin des précédentes tentatives d’ARM sur des machines Windows, c’est enfin devenu une offre correcte.
@Le Breton: Fex est très peu mature, et Box64 c’est pour Linux. C’est hélas compliqué ^^.
Reste qu’aujourd’hui l’offre de logiciels compatibles ARM Windows a bien évolué. L’émulation devient un problème mineur.
@Pierre Lecourt:
Bonjour,
« La fin du Dev Kit ne veut pas dire la fin de l’engagement de Qualcomm et de Microsoft dans ARM, loin de là. »
Je ne vois pas en quoi mon commentaire peut être rapprocher à une notion de désengagement de l’archi ARM de la part de Qualcomm ou de MS.
=> Je pense que vous avez trop vite lu mon commentaire. Ou pas avec assez d’attention. (ce qui peut être expliqué par le biais que vous présentez de façon transparente sur les termes « a bon entendeur » dans la seconde partie de votre réponse « je zappe directement le commentaire »).
Votre sensibilité est subjective et le fait que cela soit interprété de votre part de la sorte, ne doit pas vous influencez sur la projection de votre interprétation des termes « a bon entendeur » au reste des lecteurs et intervenants sur ce site.
Ces termes n’étaient pas destinés à l’auteur, mais aux personnes pauvres d’esprits qui, tout les jours sur la toile, comparent directement les archi ARM et x86 sans évoquer ou prendre en compte l’environnement et le fonctionnement/spécificités propres à chaque archi.
Il est fortement dommage que vous preniez de la sorte mon commentaire, bien que je prenne sur le moi le tord du manque de précisions. Pour ma part j’apprécie fortement cet article qui ne suit pas les notions farfelues des organes marketing et autres sites « d’information ». Des doutes et des critiques sont présents dans cette article et c’est tout à votre honneur.
Bonne journée.
@Le Breton:
Peut être.
Personnellement je ne m’avancerais pas sur la comparaison entre Prism d’un côté et FEX & Box86 de l’autre.
Je ne sais pas si ces systèmes d’émulations fonctionnent de la même manière.
Mais cela ne nullifie en rien mes arguments. Pour qu’une archi fonctionne, il faut un environnement logiciel complet et cohérent.
@Luc:
Super intéressant, merci.
Surtout que la Dreamcast disposait d’un CPU RISC.
ce n’est pas une grosse surprise, qualcom est bon pour les effets d’annonce, mais ça suit rarement derrière. Ca fait quelque temps que je ne leurs accorde plus aucune confiance sur leurs annonce de perfs de processeurs.
Jeff gerlings avait fait un vidéo sur ce sdk, et il avait beaucoup de choses à reprocher dessus, dur de l’avoir, support faible, pas d’image pour formater etc…
@Jle:
C’est complétement à contre courant des retours que j’ai pu glaner des acheteur de Surface Arm.
Je conçois qu’il s’agisse d’une constatation subjective, mais 4 personnes (artisants) m’ont informées que leurs ERP ou autres logiciels de gestion ne fonctionnaient pas. Sans parler d’autres différents petits programmes spécifiques.
=> Ils ont chacun contacté MS, qui a finit par reprendre la Surface Arm pour l’échanger par une solution x86.
Attention à ne pas projeter une utilisation précise et avertie de personnes disposant d’un fort bagages « informatique » avec les utilisateurs lambdas qui ne vont pas chercher de contre-mesures ou bien de solutions alternatives.
@Dod’O:
Hop hop hop …
D’après le lien fourni, il n’est en aucun question d’une émulation Dreamcast sur le PC (ou le Mac).
Il s’agit d’un matériel que l’on couple à un PC !
» It’s a complete hardware Dreamcast emulator that is connected to a PC (or Mac) computer »
=> Mauvaise comparaison (hors sujet).
@Dod’O:
« Je ne vois pas en quoi mon commentaire peut être rapprocher à une notion de désengagement de l’archi ARM de la part de Qualcomm ou de MS. »
Et bien disons que la phrase :
« Et voila comment l’ épopée Qualcomm/Arm se termina dans le segment des ordinateurs personnels portables Windows. »
Laisse entendre, avec le mot « terminer » une fin de quelque chose. Cette phrase a elle seule annonce la fin de l’aventure – qui est une manière de dire épopée, de Qualcomm dans ses tentatives Windowsiennes. C’est comme cela que je l’ai compris.
@Pierre Lecourt:
Oui, il faut comprendre terminer pour » le segment des ordinateurs personnels portables Windows ».
Cette précision est importante.
=> Je n’entend pas que Qualcomm se désengage de l’archi ARM, mais je mise sur une fin précipité des laptops Arm/Qualcomm avec Windows. Ce qui est plus précis et ciblé.
J’espère avoir éclaircie la subtilité.
Bonne journée.
@Dod’O:
La bonne chose avec FEX et Box86 c’est qu’on est sous Linux, donc avec des applications opensource qui peuvent être potentiellement compilées pour la nouvelle architecture.
Le monde fermé de Windows montre ses limites.
Maintenant si Qualcomm tien ses promesses de s’ouvrir à Linux pour ses nouvelle machines ce serait bienvenu.
Peut-on encore leur faire confiance alors qu’ils n’auront pas le support d’un GAFAM ?
@Cinos:
Linux (kernel) n’a jamais été un problème pour les différentes archis ARM (comme NetBSD d’ailleurs) !
Je pense qu’il s’agit des pilotes fournis par Qualcomm, qui ne seraient pas ouverts (à vérifier).
Attention tout de même, à ne pas faire le raccourci (erreur) de penser que de disposer du code source d’un programme permet de le compiler directement pour n’importe quelle archi. Souvent, des ajustements dans le code sont nécessaires (au minimum).
Ici, il est question de laptop Windows sur archi ARM, ce qui est différent. (voir les éléments historiques des différents portages de Windows sur une autre plateforme que le x86)
@Pierre Lecourt:
De toute façon le support de Qualcomm sur ses platforms 835/845 était null et très limité sur 8cx Gen 3.
Seul MS suit ses produits (Surface & Windows Dev Kit 2023).
Qualcomm a la même politique sur mobile que sur PC et en 2024 ça passe mal.
A moins que la venu du couple mediatek/nvidia en soit la cause.
Nouveau clou dans le cercueil:
https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-10-23/arm-to-cancel-qualcomm-chip-design-license-in-escalation-of-feud
@Cinos: oui alors il ne s’agit que de la propriété intellectuelle nuvia ( racheté par Qualcomm) et donc tous les designs Qualcomm sont toujours autorisés. J’adore le sensationalisme de ce genre d’article.
ARM estime que le contrat qui liait nuvia à ARM est caduque suite au rachat. Quelques milliards vont donc changer de poches et les téléphones seront encore un peu plus cher. ¯\_ʘ‿ʘ_/¯
Ajoutons une autre news alors, Qualcomm prévoit de mettre ses Elite X dans des smartphones.
Ça fait beaucoup de signaux allant dans la mauvaise direction pour les laptops ARM Qualcomm pour Windows 11 ainsi qu’un constructeur qui ne sait plus quoi faire de ses CPUs.
@Cinos: Ou un constructeur qui, comme d’autres avant lui, sait qu’en multipliant les usages de ses puces, il va baisser leur prix de R&D ?