Le choix d’Asus d’annoncer la ROG Ally au travers d’une campagne marketing le premier avril est un coup de génie. La Console PC n’arrive pas en effet sur un terrain tout à fait vierge et son concurrent direct qu’est la Steam Deck, a une énorme cote de popularité. Se présenter en challenger direct aurait pu très mal tourner pour le constructeur Taiwannais. En se présentant en deux temps, d’abord sous la forme d’une blague puis comme un vrai produit, le constructeur a pu désamorcer la situation.
Résumé des éléments précédents. Le 1er avril dernier, Asus lance une grosse campagne de présentation d’un nouveau produit, sa console PC Asus ROG Ally. Trois éléments sont mis en place. D’abord une grosse campagne de la marque sur les réseaux sociaux puisque toutes les antennes locales relaient cet évènement. Cela permet de maximiser la visibilité de l’engin par les aficionados de la marque, ceux qui la suivent. Evidemment, cette première étape est suivie par une reprise dans la majorité des médias qui vont commenter le produit sous différents aspects.
Deuxième étape, concomitante, la proposition d’une vidéo Youtube très élaborée. Une vidéo double effet puisqu’elle parle autant de cette nouveauté à venir que des technologies et produits de la marque. Une sorte de publicité dans la publicité. La vidéo présente la ROG Ally tout en faisant clairement des références à son côté « blague du premier avril ». On retrouve par exemple la mise en avant très rapide d’un ancien poisson de la marque avec les lentilles de contact ROG présentées à la même date quelques années auparavant. 24 heures après la présentation de ce produit, le 2 avril donc, différentes personnes travaillant chez Asus indiquent clairement qu’il s’agit d’un poisson d’avril. Insistant même sur le fait que ROG Ally se prononce de la même façon que ROG « a lie » ou « un mensonge » en anglais.
Troisième étape, dès le lendemain, le produit est finalement confirmé par Asus comme une des solutions que la marque va développer et commercialiser. Ce qui a pour effet de réactiver une troisième fois la campagne de marketing de la marque. Cette manière de souffler le chaud, le froid puis le chaud n’a eu que des avantages pour Asus. D’abord en terme de visibilité car cette année le 1er avril tombait un samedi, jour où la communication est bien plus difficile pour une marque. En procédant ainsi et en gardant la ROG Ally « vivante » en terme de visibilité pendant trois jours, Asus a pu passer ce Week-End compliqué et rester sur le devant de la scène le lundi.
Cela a permis également de désamorcer les critiques basiques en offrant un temps de réflexion au web. La sortie des produits concurrents sur ce marché poussent toujours tout le monde à comparer les autres consoles PC au Steam Deck. Une comparaison souvent peu pertinente au vu des différences de tarifs entre les engins mais qui semble être devenu un reflexe. En proposant cette nouvelle console d’abord comme une blague, Asus a évité en partie cet écueil.
Le point sur la console Asus ROG Ally
Le vidéaste Dave2D a publié cette vidéo de prise en main d’un prototype complet de la console et nous donne les premières impressions sur son emploi. On retrouve un design assez proche des solutions de ce type comme les proposition de GPD, One Netbook, Aya ou AOKZOE. Un design assez évident que la marque avait déjà employé d’une certaine manière du temps des UMPC. Logiquement l’écran de 7 pouces est enfermé entre les commandes de jeu de l’engin. A la manière d’une Nintendo Switch. Il n’y a pas beaucoup d’autres possibilités techniques même si des marques ont proposé des alternatives coulissantes ou, comme la Switch, des manettes amovibles.
Chez Asus, l’écran est donc fixe, positionné au centre. Il s’agit d’une solution relativement sage, avec un choix fait au niveau du rafraichissement plutôt que de la définition. On retrouve ainsi une dalle IPS en FullHD 120 Hz. Une solution qui proposera jusqu’à 500 nits de luminosité pour une visibilité maximale. Loin des dalles hyper définies de certains concurrents, Asus semble ici plus sage et colle donc au 1920 x 1080 classique des machines portables. C’est un bon choix, un compromis qui le distingue du Steam Deck sans céder aux sirènes d’un couteux 2560 x 1600 pixels comme sur la ONEXPLAYER 2 par exemple.
Couteux parce que cher à l’achat pour la marque mais également gourmand en ressources pour piloter l’affichage et par voie de conséquence énergivore pour une solution portable. La très grande majorité des consoles de ce genre, hormis le Deck de Valve, emploie des dalles haut de gamme pour un usage peu justifié. Les performances embarquées dans ces engins les limitent de fait à des définition 720P ou 1080P au mieux. Le choix de cette dalle FullHD permettra à Asus de communiquer sur l’aspect multimédia de sa console. La ROG Ally sera un véritable petit écran portable pour proposer des films ou séries en mobilité.
D’un point de vue performances, on ne sait pas exactement ce qui équipe l’engin et c’est un point primordial pour la positionner. Asus indique qu’il a travaillé en partenariat avec AMD pour concevoir un processeur sur mesures1. La même recette que Valve avec son Steam Deck mais probablement dans une version mise à jour. Sur la machine de Valve, il s’agit d’un processeur construit autour d’un processeur Zen 2 associé avec un circuit graphique RDNA 2. Et le résultat est déjà excellent. Sur la ROG Ally, il s’agit d’un ensemble de cœur Zen 4 associé à un circuit graphique RDNA 3. Le résultat sera très logiquement supérieur. Probablement suffisant pour adresser l’affichage FullHD. On n’a pas le détail du nombre de cœurs mais cela ressemble à une solution proche des Ryzen 7040 ou des Phoenix 2. Il faudra évidemment attendre de connaitre le détail de l’architecture, ses fréquences et sa consommation pour spéculer plus avant mais si on recoupe les élément squi ont fuité sur ces nouvelles générations de puces, on a quelques infos.
L’architecture Phoenix 2 d’AMD avec 4 coeurs AMD Zen4 gravés en 4 nm et un circuit graphique RDNA 3 sur 8 cœurs. Le tout allié à de la mémoire LPDDR5-6400 ou LPDDR5X-8533. On n’a pas d’informations précises sur la mémoire vive embarquée dans l’engin, il est probable que la solution emploie au minimum 8 Go de RAM. Il faut piloter le système mais également la partie graphique qui vient piocher dans la mémoire centrale. Il est également possible qu’Asus propose plus de mémoire avec des solutions intermédiaires en 12 ou 16 Go comme il sait déjà le faire sur ses portables. Cela peut être une solution intéressante de proposer des étages de capacités en terme de commercialisation. Dans tous les cas, il est certain que la mémoire sera soudée directement sur la carte mère.
Le stockage est anecdotique puisqu’on sait que la Asus ROG Ally propose un slot M.2 2230 NVMe pour accueillir un module en plus d’un lecteur de cartes MicroSDXC. Une formule qui pourrait permettre une certaine évolution à terme. Attention cependant, si Valve a clairement mis les petits plats dans les grands en proposant aux utilisateurs du Steam Deck de modifier leur stockage en documentant au maximum sa console, rien ne dit que ce sera possible aussi facilement chez Asus.
Le constructeur indique que sa console propose le double des performances d’un Steam Deck, ce qui explique le choix d’un affichage FullHD et donne évidemment du sens à la proposition. La ROG Ally ne pouvait pas juste faire aussi bien que la solution déjà présente par tout, pour vraiment avoir une chance il faut proposer, technologiquement, mieux. La grande question est évidemment de savoir pour combien en terme d’investissement et d’autonomie. Faire plus rapide mais moins autonome n’a peut être pas autant de charme que cela. Il faut donc pour Asus trouver la meilleure recette technique possible pour équilibrer ces trois postes que sont puissance, prix et autonomie. Un vrai défi.
La gestion du refroidissement de la machine semble être une vraie réussite, le prototype est semble t-il très discret même lorsque l’on utilise la console pour lancer des jeux gourmands. La ventilation de la console est quasiment inaudible en jeu. Asus a du mettre ici a profit tout son savoir faire pour parvenir à ce résultat. Sur la vidéo de Dave2D, la console de Valve est mesurée à 37 dB quand la solution d’Asus reste à 20 dB. C’est une différence énorme en terme de silence puisque 20 dB, c’est à peu près l’ambiance d’une bibliothèque calme.
Le port propriétaire pour le dock XG Mobile qui propose un port USB Type-C pour connecter et recharger la console.
Pour le reste, on a quelques informations comme la présence d’un port Jack audio combo 3.5 mm, d’un lecteur d’empreintes digitales ou le choix de proposer un connecteur maison pour brancher la console à un dock XG Mobile. Un choix qui pourrait d’ailleurs ne pas être systématique. Il parait peu probable qu’Asus envisage de vendre des milliers de ces Docks qui coutent le prix d’un portable neuf. Cela reste un marché de niche et la marque est probablement assez maline pour s’en rendre compte.
Si Asus doit intégrer ce connecteur spécifique, fabriqué sur mesures, dans toutes ses consoles alors qu’il ne servira qu’à une poignée d’utilisateurs, elle se tirera une balle dans le pied. Il faut un modèle compatible sur le haut de gamme mais également des modèles plus classiques et moins chers. Donc débarrassé du coût de ce dock tout de même très particulier. Autant la présence de ce connecteur pourrait inciter les propriétaires de ce dock à investir, autant cela pourra également être un argument en défaveur de la ROG Ally.
La console propose un encombrement un peu plus réduit que la Steam Deck. Avec 28 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur au niveau de ses poignées. Elle pèse 608 grammes. Pour rappel le Steam Deck mesure 29.8 x 11.7 cm sur 5.05 cm d’épaisseur pour 670 grammes.
Asus ROG Ally, quel positionnement et quelles conséquences ?
La console a un potentiel certain, on a vu par le passé beaucoup de références de produits du même genre être commercialisés avec pas mal de succès. De petites marques sans antennes locales, sans garanties nationales ni SAV direct réussir à vendre des engins entre 600 et 2000€ proposant la même chose que ce qu’apportera Asus avec la ROG Ally. La console Steam Deck n’a pas été la première du genre loin de là mais elle a sans doute été la plus visible grâce à sa plateforme de commercialisation clairement orientée pour les joueurs.
L’arrivée de la solution d’Asus va rebattre les cartes de ce marché tout simplement parce qu’il existera enfin une concurrence. Reste à savoir son tarif. Et là dessus, il est difficile de faire des spéculations qui ne soient pas un peu hasardeuses.
Le premier point vient de la communication d’Asus qui insiste sur son « partenariat » avec AMD pour construire son processeur embarqué. Un discours auquel je n’adhère pas totalement. Si il s’agit d’un processeur Phoenix II, ce n’est pas un partenariat propre à Asus mais un développement qu’AMD va proposer à l’ensemble du marché. Asus l’a choisi très logiquement puisqu’il semble avoir été construit spécifiquement pour des solutions de jeu ultraportables. Cela veut dire deux choses importantes.
D’abord, d’un point de vue marché, cela suppose qu’Asus ne sera pas le seul à dégainer un produit du genre. Et donc qu’il est urgent d’attendre. Les concurrents qui disposent d’une gamme de machines orientées jeux vont probablement tous s’engouffrer dans cette brèche. Acer, HP, Razer, Lenovo, Dell, MSI… Toutes les marques pourraient proposer leur version de la console mobile. Le volume de vente des Decks de Valve a du drôlement aiguiser les appétits.
Cela ne va pas forcément faire tomber les tarifs vers le bas, on constate que sur le segment es ordinateurs portables classiques il y a un consensus pour créer des tranches tarifaires équivalentes chez chacun. Mais cela pourrait orienter vers des choix légèrement différents en finition, en affichage, en connectique ou même des approches diverses du matériel embarqué. Une marque proposant peut être un meilleur écran, l’autre un dock natif, une troisième proposer des mises à jour plus faciles. Dans tous les cas, cela obligera les différents acteurs à ne pas laisser s’envoler trop haut leurs tarifs. Outre la Steam Deck qui restera en embuscade, aucun constructeur ne pourra trop s’éloigner du prix moyen des produits.
Autre point clé, la commercialisation du Phoenix 2 à large échelle diminuera mécaniquement son tarif. Si Asus avait fait appel à AMD pour concevoir véritablement un processeur sur mesures, comme l’a fait Valve en prenant alors un risque assez fort, la marque aurait du s’engager sur des volumes d’achat conséquents. On ne commande pas que 1000 ou 2000 processeurs, cela coute bien trop cher en conception et en production pour être amorti de cette façon. Le fait de proposer cette puce à l’ensemble du marché devrait la rendre plus accessible.
Difficile donc de proposer un prix pour ces produits, trop d’éléments entrent en jeu. A vrai dire c’est aux marques de définir ce qu’elles visent. Un constructeur pourra proposer un engin orienté plu haut de gamme avec des fonctions avancées comme la Asus ROG Ally avec son écran 120 Hz et son super refroidissement silencieux, par exemple. Mais toutes devront jouer dans un écart assez serré pour exister. Le même qui existe sur le marché des ordinateurs portables de jeu à même moteur donné. On imagine mal un écart de plus de 150 à 200€ entre deux solutions basées sur le même processeur, la même mémoire vive et le même stockage.
Dernier point, que vont devenir les marques exotiques évoquées plus haut. Si elles arrivent à proposer la même puce AMD, elles pourront tirer leur épingle du jeu en proposant soit plus soit moins cher. En l’état, je vois mal comment elle pourraient résister à une offre concurrente comme celle d’Asus en continuant à commercialiser des consoles PC entre 999 et 1999€…
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Trucs cools:
– écran 120Hz
– gain de perfs par rapport au steam deck
– excellente nouvelle pour le milieu des handhelds, c’est la confirmation que c’est un format de machines qui plaît
– possibilité de brancher une carte graphique externe, mais…
Trucs pas cools:
– … connecteur proprio pour carte graphique externe (donc inutilisable)
– pas de touchpads ni de boutons à l’arrière
– le prix va piquer (je parie sur du 2000€ perso)
– je doute qu’Asus mette autant d’effort sur la réparabilité de l’engin que Valve
Idée géniale, je suis le public bien qu’actuellement je regarde plutôt les consoles cloud gaming pour leur bon rapport qualité prix.
2000 euros je crois pas, et j’espère pas, parce que c’est invendable au commun des mortels, mais si un gamer, ça n’est pas vraiment le commun des mortels 😁.
Vu la qualité apparente, je pense que ça démarrera à plus cher que la Steam Deck, et on peut espérer deux trois offres avec des équipements et tarifs différents, alors disons 649, 749, 849, ça me paraît jouable. 12 ou 16 Go de RAM, 512 Go ou 1 To de SSD, un écran OLED ou LCD, et ça peut faire varier le tarif en conséquence. Peut être aussi en jouant sur la puissance CPU.
Mais si ils veulent être compétitifs, alors que ASUS ne vend pas de service contrairement à VALVE, qui se rattrape sur le soft et les services, ASUS va tout de même devoir proposer l’entrée de gamme à un prix accessible et raisonnable, sinon la marque va batailler avec les » obscures » marques asiatiques inconnues du grand public.
Et l’OS? Un windows mal intégré? Et pour quel magasin de jeu?
@onustus: Windows 11 + Armour Crate. Mais en pratique donc Windows 11 + Linux.
@Pierre Lecourt: le soft ça va clairement être là que le bât blesse. Un des grands atout du Steam Deck (j’ai sauté le pas) c’est l’interface et le soft en général. C’est travaillé. Plus l’adaptation des jeux au Steam Deck avec la commu derrière. Là y a du taff.
@onustus: Ben.. A partir du moment où rien n’empêche d’installer Steam OS sur la ROG, je vois pas trop le problème. Valve n’a qu’une envie, que d’autres constructeurs s’emparent de son système.
moi je dit il faut :
-« joycon » détachables
Et diverses options de dock :
– dock en forme de U ou on glisse la tablette pour la maintenir incliné et qui contient un gpu externe pour en faire une station fixe gaming ou même DAO ou montage vidéo suivant le gpu que l’on pourrait intégré ( il faudrait pouvoir y mettre la carte pciexpress de son choix ou au format mxm pour un minisize avec gpu mobile )
– dock avec clavier, la charniere est en forme de U avec des enceintes intégrées et servent de charnière au superbe minibook ainsi créé avec un clavier correct car l’ajout des enceintes au U des charnieres élargie et donne plus d’espace horizontal
– dock gaming only low cost en mode switch pour jouer en mode sédentaire sur grand écran ( vendu avec une manette asus rog )
– dock « expansion pack » qui inclu un extension de batterie….
il y a plein de possibilités…
voila, moi je trouve vraiment que les markéteux sont des nazes il y a moyen de faire un truc qui vaut le coup plutot que de cibler uniquement un marché de niche….
J’ai plein d’idées de design si tu veux me mettre en relation avec des chinois Pierre! ;)
@Pierre Lecourt: +1 pour toi. Avec Steam Os dessus si il est porté ça sera le bon combo. Effectivement Valve ils veulent juste avoir leur magasin de partout pour vendre des jeux.
Je suis curieux de voir l’autonomie d’un tel engin : 1080p à120Hz sous Windows en sortie de boîte. Ils sont cou*illus chez RoG. ^_^
Sur smartphone, les taux de rafraîchissement élevés coûtent très cher en batterie. Pour preuve, le premier conseil pour gagner en autonomie est de brider ce paramètre.
Si un dual boot est proposé nativement, ça serait cool qu’il soit porté sur le Steam Deck.
Dans tous les cas, Steam joue sur les 2 tableaux et semblent avoir gagner son pari si d’autres constructeurs suivent.
Et au final, une meilleure compatibilité des jeux sous GNU/Linux est bon pour tout le monde.
Enjoy !
PS : dommage de ne pas avoir intégré de pavés tactiles. Ils sont assez pratiques sur le Deck (même si un peu courts).
@Lionel: la vache, ça se voit qu’il est tard et que je n’utilise pas LanguageTool. 🙈
J’ai honte…
@Pierre Lecourt: « Windows 11 + Armour Crate. Mais en pratique donc Windows 11 + Linux. » tu peut développer?
j’imagine que si les gros constructeurs s’y mettent ça ne se fera pas sans microsoft, tu crois qu’ils seraient assez couillus pour vendre des consoles portables steamOS? même si c’est logique pour plein de raisons de porter steamOS la pression de M$ est encore trop grande je pense…
dans tout les cas ça promet :)
@OCMan: Tu as « beaucoup » d’argent a perdre ? Ou du moins a risquer ?
@onustus: A ton avis, quel serait le principal problème pour porter Steam OS dessus ? Je n’en vois aucun de particulier. Même Valve a expliqué qu’il était possible de porter Steam OS sur des MiniPC AMD Ryzen à une époque pour développer pour le Deck : https://www.minimachines.net/actu/um700-un-minipc-manjaro-linux-pour-developper-pour-steam-deck-106027
@Lionel: Cela dépend des perfs du CPU. C’est surtout AMD qui propose des solutions intéressantes. Pour l’autonomie il est possible de proposer cette option 120 Hz en mode sédentaire et de la désactiver en mode mobile par exemple ?
Les pavés tactiles je suis d’accord mais c’est une techno propre à Valve depuis des manettes, j’imagine que c’est pas le truc primordial a développer chez Asus. Ce qui m’impressionne moi c’est la ventilation. Si la machine ne fait pas de bruit en usage jeu, c’est que la puce embarquée est probablement très très peu gourmande en terme d’énerie. Ce qui est une excellente nouvelle.
@H2L29: Windows 11 comme base + le logiciel Armoury Crate qui gère les réglages et les jeux.
https://rog.asus.com/fr/armoury-crate/
En gros cela permet de piloter la machine mais aussi d’acheter des jeux et de les lancer. En gros tu peux faire un profil pou lancer tel jeu qui basculera la console en version 720p à 30 fps avec le cpu à fond. Pour tel autre jeu cela permettra de le lancer en FullHD 90 Hz etc.
Le truc a pas perdre de vue c’est que c’est un PC. Un PC particulier mais un PC. Alors ce PC peut fonctionner sous Linux ou sous Windows. Si il est vendu sous Windows 11 rien n’empêchera de le basculer sous SteamOS ou Mint ou quelque soit la distrib de son choix. Je vois mal Asus l’empêcher, ce serait contre productif.
Et puis avec un peu de recul historique, il suffit de voir l’époque des Steam Machine. De gros constructeurs qui proposent des engins sous Linux comme Dell par exemple. La volonté de la marque était inscrite dans ce projet dès 2015. Avec Big Picture, un gros travail sur le portage de Proton et autres. Ce qui arrive aujourd’hui avec le Deck c’est juste un alignement de planète entre le software et le hardware que Valve avait anticipé il y a 8 ans.
Oui, ça promet (même si perso je préfèrerais un netbook like sous Phoenix II avec une manette a part qu’une console PC.)
@Pierre Lecourt: effectivement, pouvoir ajuster le rafraîchissement selon les conditions d’utilisation est une très bonne option.
C’est clair qu’AMD a bien progressé en 3 ans et on n’est pas à l’abri d’une surprise sur l’autonomie.
Pour le bruit aussi c’est génial si la machine reste silencieuse.
Mais est-ce que Valve ne risque pas d’abandonner le Deck si la mayonnaise prend et que d’autres constructeurs se lancent dans la course (avec SteamOS ou le support de Steam sur leurs machines) ?
@lesteamdeckestmieux:
Je trouve que l’écran à 120hz est une aberration compte tenu qu’on parle d’une « console portable ».
J’aurai préféré voir un écran VRR 20-60hz personnellement, ça aurait été beaucoup plus logique sur ce genre d’appareil.
Et effectivement la connectique propriétaire pour moi c’est un GROS NON.
dans les 700€ ttc d’après clubic pour la version 512 go, ça reste raisonnable.
Je comprends pas le choix du port propriétaire pour le dock, dommage :(
beau joujou sinon!
Y a un truc qui manque sérieusement à Asus: Un designer capable de faire un device élégant.
A chaque fois qu’ils proposent un device gaming, ils se sentent obligés de faire des objets avec des leds, des logos énormes, du retroéclairage façon sapin de noel… Et celui ci ne déroge pas à la règle, de la couleur aux formes anguleuses, en passant par les encoches de ventil, rien n’est sobre…
Pour moi, ça va être encore un bon produit qui va bider et que Asus ne va plus supporter. Mais y a définitivement un marché pour un steamdeck premium.
@Lionel: Difficile à dire mais c’est possible. Je ne sais pas si Valve gagne de l’argent avec les Deck. Ce n’est pas son projet de base en tout cas.
@Franck: Sans connaitre les capacités de la puce embarquée c’est difficile d’être aussi catégorique. Si la machine offre quelques heures de jeux avec un TDP aussi bas que ce que propose une solution comme le Steam Deck tout en prenant en charge cet écran, ça peut valoir le coup. D’autant que l’embrayage de cette fonction n’est pas forcément a activer automatiquement, elle peut être bridée.
@hellsing: Au doigt mouillé alors.
@eric: Oui car leur marché est friand de ce type de produit. Si la mode était à nouveau au chapeau melon tu en aurais partout dans les magasins. Le marché gaming aime les LEDs et les designs de ce type, surtout le marché asiatique. Il est donc logique d’en trouver dans ton PC Gaming…
@gawel: Pourquoi ? Sur quoi tu te bases pour dire cela ? Tu ne connais pas encore le tarif ? Si demain ce produit est à 600€ penses-tu qu’il « bidera » ? Je ne connais pas le prix mais justement, sans le connaitre, il me parait un peu difficile de me prononcer sur son futur succès.
Prix de départ estimé à 649$ pour la version 512go. Commercialisation pour Octobre.
En espagnol…
https://elchapuzasinformatico.com/2023/04/asus-rog-ally-precio-lanzamiento/
@tazman: Oui, et un paragraphe en dessous de cette « annonce » on peut lire : « Si esta información se cumple ». Bref, on n’en sait rien :)
Le Steamdeck peut dormir tranquille cette machine va couter beaucoup plus cher. Mais plus de concurrence et de choix c’est toujours bienvenu.