Test Voyo V3 : Un mini un PC Fanless presque parfait

Là, dans ma main, un petit PC de 13 cm de côté, ultra-plat avec 1 cm d’épaisseur. Pourtant il embarque des composants étonnants, assez de mémoire vive pour faire tourner des sessions lourdes de surf, assez de stockage pour embarquer plein de jeux et un processeur suffisamment costaud pour coller à tous les besoins d’un usage quotidien d’un PC moderne. Ce Mini PC c’est le Voyo V3.

Toujours aussi étonnante, la marque persiste dans un design ultra compact. Ça ne lui a pourtant pas spécialement réussi avec le premier Mini PC qu’elle a sorti. Un très bon engin sous Atom Bay Trail trahi par sa très mauvaise dissipation de chaleur. Le nouveau venu semble reprendre la même recette à quelques aménagements près.

Voyo V3

Voyo V3 : Caractéristiques

Processeur : Intel Atom Cherry Trail x7-Z8700 quadruple cœur Airmont cadencé de 1.6 à 2.4 GHz avec 2 Mo de cache non ventilé
Chipset graphique : Intel HD à 200 à 600 MHz avec 16 UE
Mémoire vive : Soudée 4 Go DDR3 double canal SKHynix @ 1600 MHz
Stockage : M.2 128 Go amovible FORESEE FSSSDBEBCC-128G SATA 6Gb/s puces MLC
Réseaux: Wi-Fi 802.11 b/g/n RTL8723 1×1 150 Mbps – Bluetooth 4.0
Connectique façade : 1 bouton de démarrage, 1 led
Connectique dos : 2 USB 3.0, 1 MiniHDMI 1.4, 1 lecteur de cartes MicroSDXC, 1 prise alimentation MicroUSB, 1 prise jack 3,5 mm.
Connectique côté : 1 USB 2.0
Alimentation : Chargeur Externe 5V 2A USB Type-C
Poids: 146 grammes
Encombrement : 130 x 130 x 10 mm
Système d’exploitation : Windows 10 (Impossible a activer, probablement pirate)
Prix public : ??? – 175€ chez GearBest et à 181,10€ chez GeekBuying

 

Test Voyo V3

Dès la sortie de la boite, la surprise reste là, intacte. Pour avoir connu  des engins mille fois plus gros et mille fois moins performants, ce Voyo V3 reste une solution originale et intéressante à découvrir. Livrée avec le strict minimum d’accessoires, elle est accompagnée par un câble MiniHDMI vers HDMI de 80 centimètres et un chargeur secteur. C’est tout, c’est suffisant pour faire fonctionner l’engin out-of-the box puisqu’il est livré avec tout ce qu’il lui faut pour un premier démarrage immédiat.

Voyo V3

Le chargeur est plutôt bon, stable et efficace, il ne chauffe pas. Très différent du modèle de chargeur livré par la marque avec son Voyo Mini PC premier du nom. Il faut dire qu’ici il s’agit d’un adaptateur 5 Volts et 2 Ampères au format USB type-C réversible. Moins courant sur le marché, il faut probablement le payer un peu plus cher qu’un adaptateur MicroUSB standard. Si l’alimentation se fait en USB Type-C, il n’y a aucun moyen d’utiliser la sortie pour transmettre des données, il s’agit ici d’une fioriture technique permettant juste de brancher le câble sans faire attention à son sens de positionnement. Pas franchement utile à moins d’avoir envie de balader le Mini PC toujours avec vous.

Voyo V3

Le PC en lui même est franchement compact, son châssis en aluminium est bien découpé et agréable au toucher. La partie supérieure n’est pas en métal mais dans une sorte de plastique translucide décoré en sous épaisseur d’un fond blanc d’où transparaît le logo Voyo. Formidable. Rien à redire à priori et mis à part le bouton en plastique un peu toc, l’ensemble de la solution semble tout à fait correctement assemblée.

Voyo V3

L’installation de la machine est aisée, on branche l’alimentation, on connecte le câble MiniHDMI, un dongle USB pour profiter d’un clavier et d’une souris et il nous reste deux ports USB 3.0 de libre. Le Voyo V3 propose une connectique basique mais suffisante, la sortie MiniHDMI s’explique par la faible épaisseur de l’engin. Un port jack audio 3.5 mm est également de la partie ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC. Par contre la marque fait encore l’impasse sur la sortie Ethernet qui aurait été bénéfique à la solution au vu de l’espace laissé à l’antenne Wifi. Un manque qui s’explique par la faible place disponible.

Voyo V3

Premier allumage et on comprend immédiatement que la solution est issue d’une carte mère de tablette. Un appui simple sur le bouton de démarrage ne provoque pas de réaction. Il faut appuyer longuement sur celui-ci pour que la machine s’anime. Un reste de l’architecture électrique des tablettes où on retrouve ce type de bouton à déclenchement long pour éviter les allumages intempestifs qui vident une batterie lorsque l’engin s’allume au fond de votre bagage. Rien de grave ou d’anormal, il faut juste être prévenu pour éviter le petit moment de panique quand il ne se passe rien lors de ce premier contact.

Voyo V3

Panique accentuée par le fait que le Voyo V3 n’a pas de led témoin d’activité de stockage et, étant pourvue d’un stockage électronique, n’a donc aucune activité spécifique pour signaler sa mise en marche. Heureusement cette angoisse est de courte durée, l’engin se retrouve sous Windows 10 en 8 secondes chrono. Un résultat étonnant qui donne tout de suite la mesure des services que la solution pourra rendre à l’utilisateur.

Car le maître mot de cette minimachine c’est sa réactivité. Avec son processeur Intel Atom Cherry Trail x7-Z8700, ce PC est franchement bluffant à bien des aspects. Il faut dire que cette puce est parfaitement secondée, la mémoire vive habituellement limitée à 2 Go sur les MiniPC est ici doublée. Avec 4 Go de DDR3, Voyo propose un fonctionnement en double canal qui augmente la vitesse de traitement des données. Mieux encore, au lieu de proposer un stockage eMMC soudé à la carte mère, le Voyo V3 embarque un connecteur M.2 standard où est branché un SSD de 128 Go très correct. Avec cet équipement, le processeur quadruple cœur cadencé de 1.6 à 2,4 GHz propose d’excellentes performances d’usage. Des performances suffisantes pour effectuer toutes les tâches classiques d’un PC moderne.

Voyo V3

Pour un travail bureautique par exemple, le Mini PC est tout à fait à son aise avec LibreOffice : Rédaction de documents longs, formatage et mise en page de plusieurs dossiers, énormes copiés-collés ou fusion de données depuis un tableur dans un document texte. Rien ne fait peur à la machine. Un PDF de 450 pages est ouvert sans aucun souci, on peut même naviguer dedans sans subir de gros ralentissement ni de gel de page.

Voyo V3

Le surf est également admirablement bien géré, les 4 Go de mémoire vive donnent assez de souffle à la solution  pour afficher une trentaine d’onglets sous Google Chrome sans souffrir de ralentissements. Les vidéos Youtube sont bien décodées jusqu’au FullHD, en « 4K », enfin, le « 4K » de Youtube, des ralentissements bizarres peuvent survenir. Le streaming est en règle générale parfaitement pris en charge : Dailymotion, Vimeo ou les vidéos Facebook sont lues sans soucis. Les chaines de télé HD également, c’est le cas d’Arte HD qui se diffusera avec fluidité sur la machine en plein écran. Netflix HD fonctionne également très bien en utilisant le lecteur du Windows Store. Les jeux en ligne dans le navigateur sont également parfaitement jouables.

Voyo V3

Le multimédia classique est évidement à l’honneur avec une très bonne gestion de la vidéo et de l’audio. Sous Kodi 16.1, quasiment tous les formats FullHD ou UltraHD sont lus sans broncher. En fait le processeur Cherry Trail est capable de décoder matériellement les formats H.264 et H.265, ce qui explique les bons résultats obtenus. Les format ISO de Blu-ray ou de DVD sont également parfaitement décodés. Il faut grimper dans des très haut bitrates pour commencer à toucher du doigt les limites du système. Un film test 4K de 100 Mbps ne sera pas affiché correctement, des images finiront par disparaître notamment dans les travelling verticaux toujours complexes à décoder. Pour le reste c’est un sans fautes. Voyo a choisi une sortie HDMI 1.4a pour la machine, ce qui limite le 4K à du 30 images par seconde et ce qui correspond bien aux capacités du processeur Cherry Trail.

Voyo V3

La partie audio est plus problématique puisque la puce embarquée ne gère pas tous les formats disponibles. Seuls les fichiers DTS et Dolby digital sont correctement gérés. La plupart des fichiers les plus complexes sont donc réduits à une simple stéréophonie classique. Pour la lecture de musique les formats les plus lourds sont bien évidemment pris en charge : MP3 et FLAC cohabitent parfaitement. La mémoire vive est suffisamment étendue pour laisser une application musicale lancée en arrière plan sans affecter les programmes courants. Un utilitaire comme Foobar2000, par exemple, peut très bien cohabiter avec une session de surf. La prise jack stéréo est très correctement amplifiée et ne souffre pas de défaut de souffle ou de masse. On pourra donc y brancher un casque ou une paire d’enceintes sans soucis.

Voyo V3

Des applications lourdes de tri de photos ou de retouche sont également exploitables, Photoshop se débrouille très correctement sur ce type de puce et il sera possible de manipuler des images sans difficultés. Attention, cela ne veut pas dire que vous aurez sous la main une station Lightroom low-cost. Si le programme de retouche d’Adobe tourne bien, cela reste un outil destiné à un usage amateur. Impossible d’imaginer travailler professionnellement un cliché avec un engin de ce type, les pré-requis sont beaucoup plus importants. Mais avec de la patience et sans ambition d’impression, le petit PC tourne comme une horloge. Par contre si vous espérez pouvoir retoucher en masse une carte mémoire de fichiers RAW issus d’un Reflex numérique. Oubliez, le processeur n’est pas taillé pour cette tâche..

Enfin, pour un usage en jeu vidéo, le Voyo V3 se comporte admirablement au vu de son encombrement et du fait qu’il ne génère aucune nuisance sonore : Beaucoup de titres plus ou moins récents sont parfaitement jouables. Comme pour les Bay Trail de génération précédente, le processeur embarqué s’avère tout à fait capable de venir à bout de nombreux jeux : En vrac et dans le désordre, j’ai pu tester pas mal de choses.

Des jeux Windows Store comme Ski Safari2 ou Candy Crush qui ne posent évidemment aucun problème à la solution. Mais également des choses plus gourmandes comme Torchlight II ou Diablo III qui vont se lancer sans soucis sur la machine. Il faudra évidemment ajuster les préférences graphiques pour éviter de baisser le nombre d’images par seconde dans Diablo III mais cela reste jouable. Burnout Paradise se comporte très bien, tout comme League of Legend, Hearthstone, CS GO, Trackmania Stadium, Day of the Tentacle remastered, Brothers A tale of two sons, Broforce, pas mal de jeux indépendants et MAME pour de l’émulation. Tout cela fonctionne plutôt bien sur le Voyo V3 sans jamais poser de problème au système même sur de longues périodes.

Voyo Mini PC Inside

Le Voyo Mini PC premier du nom.

Car le dernier test effectué d’un Voyo Mini PC, le Voyo V1 en l’occurrence, m’avait tout de même laissé un goût amer. Si la solution Bay Trail fonctionnait bien d’un point de vue performances globales, elle avait un vilain défaut. Celui de surchauffer. La faute à une conception totalement à côté de la plaque ou plutôt sous une plaque d’aluminium « magique » censée régler tous les problèmes de chauffe. Je dis magique parce que vu son placement et son efficacité, il fallait bien croire en la qualité alchimique ou ésotérique d’un tel dispositif pour lui confier la tâche de dissiper la chaleur dégagée par le processeur. D’autant plus dommage que la machine, une fois coiffée d’un dissipateur passif de plus grande taille, parvenait parfaitement à fonctionner sans broncher. Je ne m’étendrai pas là dessus davantage, vous pouvez vous reporter au précédent test pour plus d’informations.

Voyo V3

Après une heure d’utilisation à 100% de ses possibilités, les températures sont stabilisées

Pour résumer, le premier modèle avait l’équivalent électronique du point de côté des coureurs de fond. Le throttling. Sans m’appesantir techniquement sur le problème, je veux juste vous pointer du doigt ses conséquences : Le throttling est un effet secondaire indésirable dont souffre un processeur lorsqu’il est en train de se mettre en danger par la chaleur qu’il génère lui même. Plus un processeur est sollicité, plus il chauffe, plus il chauffe, plus il risque de se détruire. A l’approche d’une température trop élevée, il bloque donc ses capacités et fait tomber sa fréquence de fonctionnement pour se sauvegarder. En throttlant, il ralentit la cadence jusqu’à ce que sa température redescende. Le problème de se ralentissement, c’est qu’il se traduit par des performances exécrables.

C’est un souci fréquent des machines modernes lorsqu’elles sont mal dissipées. Hors, le Voyo premier du nom ressemble à une sorte d’archétype de la mauvaise dissipation thermique. Avec son design étriqué, l’absence totale de ventilation et une conception générale du problème posé par la chaleur laissée à l’appréciation du hasard, il entrait très vite en transe. Ses performances chutaient alors dramatiquement et le bénéfice de l’engin hyper compact se transformait en nuisance.

Voyo V3

En coupant le test on constate une basse de la température rapide des coeurs du processeur.

A la réception de ce Voyo V3, ma première interrogation a donc été de voir si, avec un design aussi compact, la machine était capable d’affronter la puce embarquée sans l’étouffer. Le premier modèle proposait un Atom Bay Trail Z3735F. Un Atom de tablette bien choisi pour la machine mais monté de manière tellement barbare que la solution ne pouvait pas fonctionner. Avec un Atom plus récent, un Cherry Trail X7-Z8700 plus rapide et efficace, la machine allait t-elle poser le même souci ?

Voyo V3

A 100% d’usage processeur, les coeurs sont chauds, mais pas de problème de Throttling.

Et bien non, les performances de l’engin sont excellentes et cela même après avoir demandé au processeur de donner 100% de ses possibilités pendant plus d’une heure. Le Mini PC continue de tourner comme une horloge. Je ne dirais pas que son design est parfait ou que le châssis est tout juste tiède. Non le Voyo V3 est très rapidement assez chaud, et son châssis finit par être clairement brûlant. Mais ça tourne et ça tourne très bien même.

Voyo V3

Pas mal de soucis persistent sur la conception de la machine même si des efforts ont été faits. La principale différence entre les deux modèles est liée aux matériaux choisis. Le processeur du Mini PC Voyo premier du nom était enfermé dans un boitier en plastique peu aéré et il était monté à l’envers. Sous la carte mère. C’est à peu prêt l’équivalent théorique du design d’un avion de ligne en plomb avec deux gros réacteurs très gourmand et deux petites ailes ne pouvant le porter qu’à pleine vitesse. Ça fonctionne, ça décolle même, mais pas vraiment très longtemps.

Voyo V3

La carte mère du Voyo V3 et le haut du boitier en ABS noir…

La marque a donc solutionné le problème avec le Voyo V3. De manière assez médiocre mais suffisamment efficacement pour que cela tourne sans soucis. Exit le plastique étouffant et bienvenue à un châssis en aluminium bien meilleur dissipateur thermique. Le haut de l’objet est pourtant réalisé dans ce que Voyo appelle du « verre trempé ». Ce qui est en réalité trop souple pour être autre chose que du plastique et de toutes façon positionné par dessus une coque en.. plastique. Si le verre n’est pas un si mauvais dissipateur thermique, le fait de l’avoir collé sur de l’ABS enlève tout son potentiel à la solution d’un point de vue thermique.

Voyo V3

Le processeur est toujours monté à l’envers. Il accumule donc de la chaleur mais en transmet tant bien que mal une partie au châssis par l’intermédiaire d’un gros pad thermique.  En fin de compte, le Voyo V3 peut tourner longtemps, à 100% de ses capacités, sans jamais throttler. C’est ce qu’on lui demande même si on aurait pu espérer un peu plus d’efforts de la part des équipes du constructeur.

Voyo V3

Et avec son équipement interne, le duo Atom X7-Z8700 associé à 4 Go de mémoire vive DDRL, les performances de l’engin sont excellentes dans la durée. Et c’est franchement un résultat impressionnant, d’autant que le MiniPC ne fait pas un poil de bruit. Il peut ainsi intervenir dans différents lieux de la maison sans aucun problème : Sous la télé comme engin multimédia. Sur un bureau pour faire du traitement de texte ou du tableur ou assurer une séance de surf multi onglets sans souffrir. Il peut débarquer dans une chambre pour jouer ou travailler et changer de pièce dans la foulée pour un autre usage. Son design très compact et sa connectique HDMI se satisfont d’un simple téléviseur pour fonctionner normalement.

Voyo V3

Face à des solutions SSD 32 Go, le Voyo V3 tire clairement son épingle du jeu.

La bonne performance proposé est aussi liée au stockage embarqué qui offre pas mal d’espace tout en étant très correct niveau vitesse de transfert. La plupart des MiniPC sont livrés avec 32 Go de stockage, quelques rares modèles sont équipés de 64 Go.

Voyo V3

Quasiment tous avec des puces de mémoire eMMC installées directement sur la carte mère et non évolutives. Le Voyo V3 déroge à cette mauvaise règle. Il propose un SSD au format M.2 de 128 Go. Un espace de stockage suffisant pour de multiples usages autant multimédias que ludiques.

Voyo V3

Voyo V3 : La minimachine entrée de gamme parfaite ?

L’engin n’est pourtant pas dénué de défauts, loin de là. Si le processeur n’est pas étouffé par la carcasse, le Voyo V3  à tout de même une fâcheuse tendance à méchamment monter en température. Le problème de ce type de machine très compacte et qui peut chauffer de manière importante, c’est le risque de la recouvrir négligemment en posant un papier ou un bouquin par dessus sur le coin de son bureau. Je ne donne pas cher de sa peau, écrasé sous une pile de documents. L’engin a absolument besoin d’être à l’air libre pour fonctionner à 100% de ses capacités et même comme cela, je ne sais pas comment il va survivre dans la durée.

Voyo V3

Autre problème d’importance, le wifi est parfois capricieux. Si votre couverture réseau n’est pas excellente, il faudra probablement souffrir les déconnexions intempestives que j’ai rencontrées. Il est tout à fait possible d’avoir un très bon débit 802.11b/g/n tant que l’on est à courte portée et sans obstacle de son routeur. Télécharger HearthStone a été possible en Wifi avec des débits oscillant entre 1.4 et 1.7 Mo/s. Mais si on s’éloigne un peu trop de la zone de couverture la plus avantageuse, le chipset RTL8723 embarqué perd les pédales. A vrai dire, il n’y est pour rien, le fait d’avoir intégré une antenne patch dans une carcasse aussi minimaliste est probablement à l’origine de ce défaut.

Voyo V3

Le module Wifi et son départ d’antenne.

Enfin le prix demandé, autour des 200€ avec ses 128 Go de SSD, est assez élevé pour un engin de ce type. Certes il est prêt à l’emploi et ne demandera pas un investissement supplémentaire, mais c’est loin des tarifs des Mini PC sous Atom Bay Trail classiques.

 

Voyo V3 Mini, j’achète ou pas ?

Malgré les efforts de la marque, je ne peux toujours pas recommander cet engin au grand public. Le Voyo V3 est une super machine pour les connaisseurs. Ceux qui n’hésiteront pas à l’ouvrir pour l’améliorer. Car en opérant une petite dissection du boitier, on peut constater que la majorité des problèmes rencontrés pourraient être très facilement réglés par la marque… A condition donc de changer de boitier.

Voyo V3

Au repos le boitier est déjà à 32°, il grimpe à plus de 50°C en charge !

Les principaux soucis du Voyo V3 sont effectivement liés à son format trop fin, en augmentant de quelques millimètres son châssis il aurait été beaucoup plus intéressant. L’absence de port Ethernet par exemple, lié au format de la machine, n’est pas une bonne idée. Mais le principal problème reste lié à la chauffe du processeur. Sans jamais poser de soucis de performances, la température dégagée est quand même très élevée ce qui n’est pas forcément rassurant.

Voyo V3

Un énorme pad thermique fait la jonction entre le processeur et le châssis alu

A l’ouverture de la solution,  on se rend vite compte que les choix faits par le constructeur ne sont pas extraordinaires. Une solution de dissipation trop épaisse qui vient coiffer la plaque d’aluminium pour dissiper la chaleur du processeur, de la mémoire vive et de quelques autres composants. Le pad employé est censé transferer la chaleur au châssis mais ne fait ici que l’emmagasiner et la restituer faiblement à l’aluminium. Ce dernier ne dissipe donc pas assez pour assurer un transfert rapide vers l’air ambiant et encaisser la chauffe générée. Le recours à ce type de pad épais de plusieurs millimètres est un signe de faiblesse technique. Au lieu d’emboutir une plaque métallique épaisse qui aurait pu venir rejoindre le processeur, le choix d’un gros pad thermique offre une solution plus économique mais beaucoup moins efficace.

Voyo V3

Sous le pad thermique, une feuille collante anti statique…

Le système fonctionne mais en remplaçant le dispositif d’origine par un dissipateur plus épais, en choisissant une antenne Wifi externe à la place de l’antenne patch, on découvrira probablement un engin encore plus efficace et cohérent.

Voyo V3

Je ne peux qu’encourager Voyo à abandonner les MiniPC de ce calibre. Avec un engin identique mais de deux centimètres d’épaisseur au lieu d’un seul, il aurait été possible de trouver une solution véritablement exceptionnelle : On aurait retrouvé un design parfaitement silencieux avec un dissipateur un peu plus conséquent collé à un châssis 100% en aluminium, et la machine aurait été parfaite. Il aurait été possible d’embarquer un port réseau Ethernet ainsi qu’une prise d’antenne externe. Certes l’engin aurait été moins compact mais le service rendu aurait été beaucoup plus convaincant.

Voyo V3

En fait, je pense que la marque Voyo s’est coincée dans un concept qui n’est pas le bon, celui de fournir un engin plus compact que ses concurrents. L’idée est louable mais, ici, elle tourne à la caricature et ne s’intéresse pas aux usages réels de ce type de machine. Deux pistes seraient à retenir pour le fabricant pour son prochain Voyo V4. Soit de laisser tomber les boîtiers culminants à un centimètre d’épaisseur pour proposer des solutions plus épaisses mais réglant les problèmes décrits plus haut. Soit de proposer un boitier avec carte mère extractible. Je ne  suis pas sur qu’il soit facile de proposer une carte mère sur le marché avec ce type de puce embarquée, mais il y aurait moyen d’outrepasser d’éventuelles limitations en employant un châssis plus cosmétique que véritablement exploitable.

Voyo V3

Si demain Voyo proposait ce type de carte mère abordable, avec deux slots SoDIMM de DDR3L, un emplacement mSATA, M.2 ou un SATA classique au lieu et place de l’équipement de base livré, je ne doute pas un instant que la solution rencontrerait un grand succès. Le problème est que je ne pense pas qu’il soit possible de livrer une carte mère avec un Atom Cherry Trail. Cette catégorie de puce n’est pas commercialisée pour cet usage par Intel qui refuserait probablement sa distribution pour cette destination. La solution donc ? Proposer un châssis décoratif dans un format barebone qui ne servirait que de prétexte pour la commercialisation de la carte. Il y a là un coup à jouer car une première génération de stockage mSata ou M.2 ne va pas tarder à chercher à se recycler chez de nombreux utilisateurs.

Voyo V3

Test Voyo V3 : Que conclure ?

Si vous aimez bricoler et que le format de ce type de PC vous intéresse, le Voyo V3 sera un investissement de base assez bon pour construire une minimachine fanless confortable. Si vous recherchez quelque chose de plus simple, prêt à l’emploi, le MiniPC peut également fonctionner mais il faudra vraiment veiller à le dégager de toute contrainte pouvant entraîner une surchauffe et peut être acheter un adaptateur USB 3.0 vers Ethernet Gigabit.

Le Voyo V3 est disponible à 175€ chez GearBest et à 181,10€ chez GeekBuying.

Merci à GearBest pour le prêt de ce produit.


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

64 commentaires sur ce sujet.
  • Bug
    30 mai 2016 - 20 h 25 min

    Un top test Merci a toi Pierre et Bravo pour le test au poil, ce boitier pour les bricoleurs peut intéresser !)

    Répondre
  • 30 mai 2016 - 21 h 24 min

    Bonsoir
    Super test, avec un commentaire du materiel constructif (comme toujours).
    Juste une question : le transformateur est en 5V -2A comme dans le texte, IU 12V – 2A comme sur la photo ?

    Répondre
  • 30 mai 2016 - 22 h 23 min

    Je suis baba de la qualité des observations de cette machine,comme toujours,ne serait il pas possible d’intervenir auprès du constructeur pour suggérer ce que nous attendons tous sur ce site,le graal ?

    Répondre
  • 30 mai 2016 - 22 h 40 min

    @Jeanguy: C’est en cours.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 8 h 10 min

    Test vraiment intéressant. Encore merci. Quel travail !
    Ceci dit du coup pour le même cahier des charges « fanless » et des performances approchant es qu’elle est la meilleure solution aujourd’hui ?

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 8 h 13 min

    Merci Pierre !!! Très bon test, ultra complet et objectif.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 9 h 17 min

    Merci également pour ce test de qualité Pierre, le seul test francophone du Net pour cet appareil !
    30 onglets ouverts sous Chrome, je n’imaginais pas. La T100 aurait planté depuis longtemps.

    J’avais cru comprendre cependant sur certains tests que le Voyo V3 pratiquait el Throttling, peut-être cela dépend-il aussi des jeux, notamment Rocket League ?

    Quels « bricolages » préconises-tu pour un usage du PC sur le long terme en exploitant au maximum de ses possibilités ?
    J’avais pensé à ceux-ci :

    – laisser le boîtier ouvert constamment
    – placer un refroidisseur passif Alpine dès que celui-ci est en promo à 10€
    – le laisser tremper dans un bain d’huile

    Le prix est déjà tombé à 170€ sur Gearbest, avec un peu de patience, c’est jouable de le retrouver à ce prix-là !

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 9 h 24 min

    @Pierre Lecourt: ça c’est la plus grosse news ! merci Pierre !

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 9 h 44 min

    Merci.
    Très bon article à lire pendant le 1° (2° aussi, du coup) café du matin au boulot…
    … Et toujours cette capacité à bien peser, raisonnablement, le pour et le contre.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 9 h 58 min

    très beau test effectivement, on se rapproche un peu plus de la perfection même si l’absence d’un port ethernet couplée avec un wifi récalcitrant est quand même un assez gros point noir (comme tu le dis, vivement la V5 avec 1cm d’épaisseur en plus et donc avec un connectique basique plus étoffée (un full hdmi serait aussi de bon aloi).

    Autre point noir sur lequel tu passes un peu rapidement me semble-t-il est la licence pirate de Windows 10… Je sais que c’est marqué entre parenthèses dans la fiche de spec mais cela aurait, je pense, mérité un petit paragraphe dans la dernière partie de ta revue.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 10 h 14 min

    ‘LLo,

    Le toujours + fin (que le précédant) a encore frappé (après les portables, les minis boitiers, pfuuu..)
    Pour le redmond pirate, ce serait une excellente occasion (si possible, bien sûr) de changer de paradigme « exploitant » pour faire tourner le truc ! ;-)

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 10 h 26 min

    Le fait d’avoir mis une seule antenne Wifi, c’est quand même frustrant…

    Sinon, les petits pieds en caoutchouc, on peut les détacher et les coller de l’autre côté? comme ça le processeur est dans le bon sens et on a un beau boîtier alu avec le plastique planqué en-dessous!

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 10 h 29 min

    Ha ben non, on voit sur une des photos que sous les pieds, ce n’est pas plat et il y a des vis… Perdu.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 11 h 08 min

    Ahah, le seul test francophone qui teste ce mini PC, de quoi donner encore plus de notoriété à Minimachines !
    30 onglets ouverts sans broncher, je n’imaginais pas !

    En ce moment Gearbest le propose à 175€.

    Pierre, que préconises-tu pour un refroidissement efficace et permettra au PC durer dans le temps ?
    J’avais pensé à ces possibilités :

    – laisser le capot ouvert constamment
    – ajouter un radiateur passif Alpine une fois celui-ci à 10€
    – le laisser tremper dans un bain d’huile
    – poser dessus un bol de glaçons le temps de regarder un film en 1080p…

    En tout cas, puisse Voyo t’entendre.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 11 h 22 min

    @Khelben: En Atom X7 ? Rien pour le moment.

    @Dliryc: Je n’ai pas testé Rocket League, il faudra que je le fasse à l’occasion. Je n’ai jamais rencontré de Throttling en pratique mais au vu de l’assemblage particulier de ces engins je peux aisément imaginer que si le mien n’en recontre pas, ce ne sera pas le cas d’autres.

    @tomsellleck: C’est vrai mais en même temps pour dire quoi ? Que c’est des vilains ? Ils s’en moquent. Qu’il faut acheter sa licence du coup ? C’est explicite. Cela pourrait faire l’objet d’un billet à part à mon sens par contre, plus générique.

    @Dliryc: Dans la vidéo sur les perfs j’annonce que je vais tenter de modifier le système pour améliorer la dissipation. J’ai deux idées en tête que je vais essayer avec le Voyo V3.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 11 h 22 min

    Merci de ce test très complet..
    Une belle machine qui aurait pus être intéressante… si elle avait eu un port Ethernet. Autant une machine plutot fixe peut survivre à un wifi un peu pourrie, autant ne pas avoir d’Ethernet, pour moi, c’est clairement rédhibitoire.
    Mais j’imagine que c’est un héritage de l’origine « tablette »…

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 11 h 27 min

    @Jean: Oui et non, il aurait été facile d’utiliser un des ports USB interne pour coller un Ethernet vers USB. C’est moins un soucis tablette qu’un soucis de taille.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 11 h 44 min

    Le port jack 3.5mm a t’il un souffle à l’utilisation?

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 11 h 45 min

    Ha, j’avais pas vue que tu en parlais dsl.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 13 h 26 min

    D’accord pour 2 cm au lieu de 1 cm histoire de pouvoir ajouter un SSD ! super test et marque prometteuse ! reste à baisser le tarif

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 13 h 54 min

    @Pierre Lecourt: Non je dis juste que si on passe un peu vite sur la partie spec du test, on peut passer assez facilement sur ce « détail » qui n’en est quand même pas un (enfin, à mon humble avis). Je pense quand même que cela aurait sa place sur un paragraphe de la partie « négative » du test, non?

    Mais c’est vrai que par ailleurs cela serait intéressant d’avoir un article plus générique de ta part sur le sujet, car il semble que cette pratique soit relativement courante, mais pas non plus systématique. Les 4Go de Ram sont-ils la raison de cette absence de licence? Autre? Quels sont les risques d’un soft Win10 « pirate »? (j’imagine qu’il se désactive mais concrètement, sur le Voyo par exemple, il se passerait quoi?)

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 15 h 11 min

    au sujet de cette licence 10 pirate, un linux s’installe-t-il aisément sur ce genre de bestioles

    ( quand je dis aisément, ça signifie aisément pour un public d’amateurs un peu éclairés de ce site dont je fais partie, pas par les pros! )

    Répondre
  • Cid
    31 mai 2016 - 16 h 04 min

    Je ne comprends toujours pas que du matériel de tablette chauffe dans 1 cm d’épaisseur. Elles ressemblent à quoi ces tablettes ainsi équipées ??

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 16 h 21 min

    petite question essentiel mais peu on installer linux (linux mint/ubuntu server ou autres) ??

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 17 h 15 min

    @Cid: Libre au constructeur de proposer un processeur allant au bout de ses performances ou une solution bridée en fréquence pour limiter la chauffe. Ces en général le cas pour les tablettes.

    Répondre
  • 31 mai 2016 - 21 h 41 min

    Merci pour ce test, toujours très complet.
    On passe d’une envie d’achat à une (petite) déception.
    Niveau performances, cette solution suffirait pour beaucoup d’utilisateurs. Que de place à libérer dans les maisons!

    Répondre
  • 1 juin 2016 - 0 h 05 min

    Bonjour et félicitation pour ce test,

    Je souhaiterais savoir à partir de combien d’onglet internet ce mini PC commençait à faiblir ? (J’ouvre beaucoup d’onglet…)

    Autre point, est t’il possible de remplacer la pâte thermique par une pièce de métal afin d’augmenter la dissipation de chaleur ?

    Merci

    Répondre
  • 1 juin 2016 - 7 h 48 min

    ‘LLo,

    Beaucoup d’onglets ! -> cela peut dépendre aussi de chargés/oupas (prefs du navigateur)
    Nouvelle façon de quantifier la RAM (15 onglets ouvrables..!) ?
    Sinon, il y a les bookmarks/marque-pages aussi ;-)

    Répondre
  • Cid
    1 juin 2016 - 10 h 35 min

    @Pierre Lecourt:
    Ça signifie que d’une part les tablettes sont bridées et que d’autres part Intel vend aux constructeurs des processeurs non adaptés à l’utilisation finale ?

    Répondre
  • 1 juin 2016 - 11 h 44 min

    @Cid: Non, le SDP signalé est de 2 watts ce qui est facilement dissipable avec une bonne gestion de l’énergie au niveau du soft. Mais SDP c’est un terme pour parler de scénario et donc cela indique un TDP moyen comme la consommation de litres au 100 pour les bagnoles.

    Il suffit que tu soit dans un bouchon pour qu’elle s’envole. Idem pour une tablette avec un Atom de ce type, si tu joues 3 heures durant, ce sera plus dur a encaisser et TDP moyen sera plus élevé. Les constructeurs proposent en général une solution qui va au delà des 2 watts a encaisser mais comme tous les engins mobiles il ya des solutions pour limiter en cas de surchauffe. Sur le Voyo également, le Bios permet de limiter la température avant throttling par exemple.

    Le cahier des charges d’Intel aux constructeurs est précis. A eux de s’adapter ou de changer de puces.

    Répondre
  • 1 juin 2016 - 11 h 46 min

    bonjour, deux petites questions, un logiciel de montage type Sony Vegas ou Windows movie maker fonctionnerait’il sur ce genre de machines ?
    juste pour du « petit » montage de vidéo.
    De même est ce que le jeu minecraft serait jouable sur ce type de configuration ?
    merci pour vos réponses.

    Répondre
  • 1 juin 2016 - 11 h 54 min

    @laurent: Pour la partie montage oui, pour la partie rendu c’est franchement pas gagné…

    Pour Minecraft je n’ai pas essayé (Je n’ai pas le jeu)

    Répondre
  • 1 juin 2016 - 12 h 12 min

    merci pierre pour cette réponse rapide.

    Répondre
  • 2 juin 2016 - 14 h 24 min
  • uko
    3 juin 2016 - 0 h 58 min

    @Pierre Lecourt:
    Je crois qu’on a définitivement pas la même exigence en matière de performances en jeu.

    Je trouve les performances de la Voyo admirables pour son prix et ses dimensions, mais je trouve complètement injouables des jeux que de ton côté tu trouves « parfaitement jouables » ;)

    Le premier en particulier (que je ne connais pas), tu dois être entre 10 et 20 FPS fluctuants, le simple fait de regarder la vidéo me met mal à l’aise. Je suis peut-être spoilé par mon équipement gamer, mais je ne pourrais jamais jouer dans ces conditions alors que tu sembles trouver que ça se passe super bien.

    Toybox turbo semble bien tourner, mais Diablo 3 j’aurais vraiment du mal, et je trouve que Torchlight 2 même s’il semble jouable est affecté de tearing et semble un peu lourd à afficher. Là encore je ne le trouverais pas très agréable à jouer.

    Même chose pour Hearthstone, que je trouve poussif au possible. Ceci dit, pour ce jeu le bilan est le même sur la plupart de mes appareils android, et je ne comprends pas pourquoi Blizzard ne sort pas un « mode 2D » du jeu histoire qu’il soit parfaitement fluide sur tous les supports. Je déteste particulièrement sentir l’inertie des cartes quand je les déplace.

    Je suis particulièrement exigeant et j’en ai bien conscience. Je regrette que l’industrie du jeu vidéo ne privilégie pas plus la légèreté et la fluidité des jeux, deux aspects qui sont à mes yeux bien plus important que quelques polygones de plus.
    30 FPS *stables* me semblent un minimum pour profiter d’un jeu dans de bonnes conditions, 60 pour bénéficier d’une sensation de fluidité qui apporte un confort supplémentaire. Ce n’est pas la puissance qui manque pour le faire, mais la barre à tendance à pencher en faveur de la qualité des images plutôt que leur fluidité.

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 2 h 21 min

    @uko: Je n’ai pas la même exigence avec une machine de gaming qu’avec un PC comme ce Voyo dont ce n’est pas la vocation première. dans ma tête, qu’un PC de ce type puisse faire tourner ces jeux c’est du « bonus », des choses qu’il peut faire en pus de sa fonction de base. Et le fait de pouvoir lancer un Diablo III pour poursuivre sa campagne sur le pouce ou jouer à un jeu à 4 devant la télé c’set juste parfait. Même si évidemment il faut salement baisser la qualité de l’affichage et son appétit pour les hauts framerates.

    Mais évidemment, en face d’une machine de gamer, je serais très déçu de cette qualité de jouabilité. Je ne perds simplement pas de vue le sujet de mon test, une machine sous les 200€ totalement fanless qui pourrait se glisser entre deux boitiers cristal pour CD ! :)

    Répondre
  • 3 juin 2016 - 8 h 09 min

    @humpty:

    OK, je te remercie. Donc ça rame un peu quand même…mais ça a l’air jouable. ce n’est pas pour moi, mais pour mon fils.

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 13 h 57 min

    Bonjour,

    Super vidéo! ;-) Ca donne des envies…

    Concernant la trentaine d’onglets ouvert si l’on en à 5 a 10 fois plus mais pas forcement tous actifs (J’utilise Firefox), la machine est encore utilisable ?

    Sur la CM est ce que le port libre est bien un USB ? Si oui, est il utilisable pour l’intégration d’un port RJ45 ? l’idée est de ne pas sacrifier un port USB de façade.

    A la fin de la 3eme vidéo il est question de modification, pouvez vous m’indiquer quelles sont les pistes et à quelle échéance, car je pensais modifier le châssis afin d’augmenter la dissipation de chaleur.

    Merci

    Répondre
  • 4 juin 2016 - 14 h 54 min

    Merci Pierre. J’ai commandé parce-qu’il me faut un truc du genre pour madame (compact, fanless, pas cher mais bien agile sous windows). Dans mon cas, il n’y aura pas de papier dessus et puis je me doute bien qu’il ne durera pas 5 ans si le design est laissé tel quel.

    N’empêche, je suis bien intéressé par tes modifs !

    Répondre
  • 5 juin 2016 - 17 h 18 min

    Bonjour
    Pour l’émulation, jusqu’à quelle génération on peut aller ?
    N64, PSX ?
    Voir mieux ?

    Répondre
  • 6 juin 2016 - 11 h 11 min

    @thomas57000: pour l’émulation N64 et PSX, aucun problème.
    La PSX passe déjà plutôt bien sur mon Pipo X7 (Atom Bay Trail Z3736F, 2Go de ram)… là tu as un Atom Cherry Trail X7-Z8700 et 4Go de ram.
    Avec ça tu pourras peut-être faire tourner l’émulation Dreamcast et PS2.
    Sur youtube il y a des vidéos où l’on voit des tablettes équipées de cpu X5-Z8500 faire tourner sans trop de problème l’émulation PS2 et Saturn.

    Répondre
  • 6 juin 2016 - 13 h 50 min

    @Pierre, tu penses que ta vidéo de présentation du produit pourrait s’ajouter aux 2 qui sont déjà présentes sur la fiche produit chez Gearbest ?

    Répondre
  • 7 juin 2016 - 19 h 39 min

    Bonjour Pierre, une question me taraude : pourquoi sur quasi tous les produits chinois il n’y a de présent que le Wifi N ? Y a-t-il une si grande différence de prix entre un composant Wifi N et un composant Wifi AC ? C’est quand même fou que quasi aucun constructeur chinois ne propos du AC…

    Répondre
  • 7 juin 2016 - 21 h 16 min

    @Dliryc: Il faut demander à Gearbest ^^

    @Saint-Loup: Non la différence n’est pas énorme mais le soucis n’est pas là. Les infrastructure en Chines sont majoritairement en wifi N et le AC est très très rare. Du coup ces engins sont calibrés pour le marché Chinois :)

    Répondre
  • xly
    9 juin 2016 - 13 h 36 min

    Remarques d’un usager de PCBox chinoises:
    1 – Je crois savoir que la licence Windows 10 est accordée gratuitement par Microsoft aux constructeurs que si la mémoire ne dépasse pas 2 Go. Ce qui est le cas pour toutes les machines de ce type. Il y a donc un pb de licence pour la V3.
    2 – Y’ a qu’à passer à Linux me dira-t-on…Quand j’ai essayé de le faire avec une PcBox je n’ai pas pu entrer dans le Bios (c’est peut -être possible, mais j’ai pas insisté). Svp PL pourriez-vous vérifier ce point ?
    3 – Très peu de ces machines offrent de l’Usb3…mais là il y en a deux d’un coup ! C’est tentant pour en faire un miniNas qui lui n’aura aucune raison de trop chauffer.
    4 – Si on accéde au Bios on pourrait aussi installer pour le fun une partition Remix OS, cet Android X86 pour PC avec multifenêtrage, de façon à bénéficier de la multitude d’applis Android, et notamment les jeux …

    Répondre
  • xly
    9 juin 2016 - 13 h 43 min

    Je me réponds pour 2.
    Sur Geekbuying la réponse du vendeur à cette question est la suivante « You can not install Linux on it.

    Répondre
  • xly
    10 juin 2016 - 15 h 14 min

    Je me réponds sur le point 1:
    L’utilisation d’un Fenêtre 10 illégal par un pékin chinois ne doit pas avoir trop de conséquences. Pour un pékin occidental espionné en permanence par Fenêtre 10 c’est peu un plus risqué….le risque étant que Fenêtre 10 soit méchamment bloqué par Megasoft.

    Répondre
  • 16 juin 2016 - 11 h 57 min

    Bonjour, suite a votre article j ai commandé ce mini pc sur geekbuyin.com mais la debut des ennuis, gros problème d’affichage sur ma TV avec le cable HDMI fourni alors que ce dernier fonctionne parfaitement avec ma Gopro V2
    J ai acheté un adaptateur mini HDMI vers VGA et pareil pas de sortie vidéo
    J ai un doute quand a alimentation USB C, le chargeur livré avec met le voyant du mini pc au bleu fixe, ayant un téléphone en USB type C j ai mis cet adaptateur et le le voyant est bcp moins lumineux mais clignote rapidement comme si il lisait des infos sur le disque mais toujours pas d affichage.
    Bref impossible de voir si ce pc marche
    Qq’un a t il une idée ?
    Thx

    Répondre
  • xly
    27 juin 2016 - 9 h 21 min

    (suite Voyo V3 …)

    On parle beaucoup maintenant de Remix OS un Android-like adapté à une configuration classique de PC x86 (voir Google). Ce logiciel est libre. Je l’ai téléchargé pour l’installer sur une PCBox Pipo X7. Et là je découvre le pot-au-roses…Les PcBox chinoises + W10 gratuit sont équipées d’un Bios spécifique Microsoft qui empêche le dual-boot. Même un utilitaire comme EasyBcd s’y casse les dents. (d’où la réponse de Geekbuying ci-dessus) On découvre aussi à cette occasion que les Windows10 gratuits sont liés à l’empreinte de la configuration matérielle. Changer le SSD de la Voyo bloquerait certainement la licence Windows.
    Il va falloir attendre que Voyo nous propose une V3 « libre » avec un Bios « classique », sans W10, sur laquelle on pourrait installer au choix un bon vieux Windows Xp, Remix OS ou Linux …

    Répondre
  • 28 juin 2016 - 13 h 54 min

    Merci pour la belle revue.
    Vue d’ensemble m’a aidé à faire le bon choix – quoi commander. :-)
    En vente en ligne http://www.banggood.com/ version Vojo V3 avec 32Go eMMC ROM et 64GB SSD.
    1. Sur la carte mère Voyo V3 est un endroit pour dessouder eMMC ?
    2. Dans le BIOS ont la possibilité de passer sur la mémoire intégrée ?
    3. Si cela ne vous dérange pas, s’il vous plaît écrire au sujet de ne participe pas (pas utilisé dans le B3 Vouo) et les connecteurs raspayanyh sur la carte mère.
    S’il vous plaît répondre à mon email.
    Alexander.

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *