ZTE Taichi W100D : un terminal pour le Cloud aux airs de hub USB

Le ZTE Taichi W100D est un drôle d’engin. Sous ses airs de Hub USB classique, c’est en fait un terminal de connexion pour du Cloud Computing.

Le ZTE Taichi W100D ressemble à deux gouttes d’eau à un hub USB classique, de ces accessoires qui permettent de connecter clavier, écran, réseau filaire et autres accessoires à un portable via un simple port USB et permettent son utilisation en mode sédentaire. Mais il n’en est rien, il s’agit d’un terminal présenté comme un « Cloud Computer ». Il ne pèse que 55 grammes et se glisse dans une sacoche sans problèmes.

 

L’idée du ZTE Taichi W100D est  de pouvoir positionner l’appareil , le connecter à un clavier, un écran et une souris et après avoir accroché un réseau Wifi, vous connecter sur une machine à distance. L’équivalent des anciens gros terminaux de mainframe mais en version, littéralement, de poche. L’engin ne doit pas spécialement être performant, c’est typiquement une solution vouée à remplacer le PC que vous trouvez dans les allées des grands magasins d’ameublement et qui va se connecter à une base de données pour vous indiquer si tel ou tel produit est en stock.

Cela peut également permettre de sécuriser un accès vers un serveur qui va identifier précisément la machine grâce à une adresse MAC couplée à un système de double ou triple authentification. J’ai souvenir d’avoir vu un client léger de ce type n’accepter la connexion qu’après avoir eu un login et mot de passe, puis une reception de code via SMS et la présence d’une clé USB comprenant une puce chiffrée d’authentification. Un élément qui peut servir alors a accéder à des serveurs depuis n’importe où avec une sécurité renforcée.

L’objet propose trois ports USB Type-A, un USB Type-C, une sortie HDMI et un module Wifi et Bluetooth. Etonnamment, pas de prise réseau Ethernet pour une connexion filaire  et je suppose que l’alimentation se fera via l’USB Type-C. Pas d’infos sur la puce embarquée ni sur les possibilités techniques de la machine.

Pas sûr que ce genre d’engin parle à tout le monde mais cela reste une approche intéressante même si il ne s’agit pas d’une vraie minimachine dans le sens ou ce genre d’engin n’est absolument pas autonome.

Source : Weibo via Liliputing


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

6 commentaires sur ce sujet.
  • 14 mars 2022 - 9 h 00 min

    L’absence de prise rj me surprend aussi, pour peu qu’on se retrouve dans un environnement où les connexions WIFI sont proscrites pour cause de sécurité.

    Répondre
  • 14 mars 2022 - 9 h 17 min

    Pas mal… Et séduisant, mais le problème est : peut-on faire confiance à une boîte chinoise pour ne pas mettre une backdoor, un cheval de Troie, un keylogger dans une telle solution…
    Auquel cas tu peux oublier la sécurité avec authentification forte…

    Répondre
  • 14 mars 2022 - 11 h 58 min

    En général ce type de truc est super cher et limité par rapport a du bete grand public genre TV-Box Android a 40€. Ceci dit y’a des aspects qualité hard, soft, support.

    Répondre
  • 14 mars 2022 - 12 h 00 min

    @Ronan: Dans la mesure ou on sait deja que les US avaient carrément un atelier pour véroler a la chaine des routeurs CISCO, on se doute bien que a Chine aussi. Mais du coup, reste quoi ?

    Répondre
  • 14 mars 2022 - 20 h 11 min

    Finalement, ça pourrait très bien n’être qu’un boîtier de raspberry pi w, lol :-)

    Répondre
  • cfd
    16 mars 2022 - 17 h 56 min

    @ Olivier B. : Le reverse engineering est la solution , vous faites comme « deus ex silicium » de YouTube et vous balancer votre bidouille en open source sur le web.ca fera du tort à la marque chinoise donc à leur marché en plus .

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *