Microsoft livre plus de détails sur Windows 10 ARM et son émulation x86

Annoncée à la fin de l’année dernière, la version Windows 10 ARM vient de se dévoiler un peu plus en profondeur. Notamment sur un élément central de ses possibilités qui est d’émuler les applications x86 normalement réservées aux puces Intel et AMD.

Windows 10 ARM c’est un système d’exploitation en tout point identique au Windows 10 que l’on connait si ce n’est qu’il est conçu pour fonctionner avec un SoC ARM et non pas une solution x86 classique, à savoir en règle très générale, un processeur fabriqué par Intel ou AMD.

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Ce n’est pas la première fois que Microsoft lance un Windows pour les puces ARM mais on ne peut pas dire que sa première tentative, avec Windows RT, ait été un véritable succès. Ce qui fait la force de Windows depuis tant et tant d’années, c’est en grande partie sa logithèque et sa rétro-compatibilité. Un utilisateur de Windows 10 peut encore aujourd’hui employer un logiciel développé pour Windows XP dont il a acquis la licence. Or Windows RT n’offrait pas du tout cette compatibilité et se trouvait donc limité à un tout petit panel d’applications téléchargeables sur le Windows Store.

Il  faut dire que porter une application pour Windows RT demandait un travail supplémentaire aux développeurs et avait donc un coût. Problème, en lançant ce système ex-nihilo, Microsoft n’avait pas de parc installé. Autrement dit, les studios de développement devaient travailler au portage de leurs applications, un travail long et coûteux. Et cela sans être sûr que le public suive. Allait t-il acheter des machines sous Windows RT ? Faute de parc installé, les développeurs ont préféré attendre. Faute d’applications compatibles, les acheteurs ont préféré attendre. Et le serpent s’est rapidement mordu la queue avec pour conséquence logique des ventes catastrophiques pour le système. Windows RT n’a pas tardé à décevoir les rares acheteurs, les rares développeurs et les rares fabricants s’aventurant dans son sillage.

Avec Windows 10 ARM, Microsoft s’engage à proposer une solution entièrement différente. Le système sera capable d’exécuter les applications dédiées à ARM et les UWP du Windows Store mais sera en outre également paré pour lancer n’importe quelle application Win32 grâce à un système d’émulation x86.

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L’utilisateur pourra télécharger des logiciels du Windows Store mais pourra également exécuter des applications tierces en provenance d’autres sources. Techniquement, ce Windows 10 ARM sera donc moins limité qu’un Windows 10 S qui n’aura pas cette latitude.

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Les huits coeurs du Snapdragon 835 en action

La principale information est donc bien l’intégration par défaut directement dans le système Windows 10 ARM d’un émulateur x86 permettant de lancer n’importe quelle application Win32 normalement prévue pour les processeurs classiques de Windows. Autrement dit, les développeurs n’auront pas à travailler leurs applications en amont pour les rendre compatibles, c’est le système qui se chargera de traduire leur code afin de le rendre exécutable par Windows 10 ARM. De ce fait, l’étendue des logiciels compatibles est aussi énorme que celle d’un Windows 10 classique.

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Le système pourra adapter les instructions x86 en ARM64 et en conservera une traduction sur le stockage de manière à ne pas avoir à retraduire l’application à chaque lancement. Le but pour Microsoft est bien de rendre l’opération transparent pour l’utilisateur comme pour le développeur.

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L’intérêt est énorme et la démonstration d’un téléchargement du logiciel de compression/décompression de données 7zip fait mouche. Il suffit de prendre sa version traditionnelle et de l’installer sous Windows 10 ARM piloté par un Snapdragon 835 pour s’en servir immédiatement.

Cette possibilité a évidemment un coût technique, l’émulation logicielle devrait empiéter quelque peu sur les performances globales d’une machine. A application identique, il est probable qu’un processeur classique soit un peu plus performant en travaillant sans émulation. Reste à savoir à partir de quelle puce cela se sentira parmi les gammes de propositions x86.

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Il est probable que les fondeurs x86 traditionnels ajustent leurs tarifs en fonction de cette nouvelle donne. Les processeurs qui donneront un résultat supérieur à la proposition Snapdragon 835 n’auront probablement pas de raison de s’inquiéter. Pour les puces qui ne donneront pas des résultats supérieurs mais proches ou en dessous, il faudra probablement ajuster les tarifs par rapport à la proposition de Qualcomm.

A la différence des solutions Intel et AMD qui proposent un circuit graphique, il faut rappeler que le Snapdragon 835 propose beaucoup plus : Non seulement la solution embarque un CPU et un GPU mais il propose un circuit Wifi et  un modem 4G, un processeur audio et différents capteurs. De ce fait, il est beaucoup plus facile à implanter dans une machine que l’ensemble de composants équivalents dans une solution x86 traditionnelle. Un avantage incontestable pour les fabricants qui vont chercher à proposer des machines plus légères, plus autonomes et évidemment moins chères à fabriquer.

qualcomm-snapdragon-835-tout-savoir-processeur-smartphones-2017

Le corollaire de cette intégration est évidemment une perte de la possibilité totale de réparer ou améliorer sa machine. La course vers ce type d’intégration a eu des conséquences directes sur les smartphones qui sont de plus en plus intégrés et qui ne proposent désormais même plus de batterie amovible. On peut imaginer des portables Windows 10 ARM ultrafins, des hybrides, capables de faire tourner tout type d’applications mais figés dans leur état et impossible à faire évoluer.

Cette solution indique d’ores et déjà les grandes lignes de l’avenir de Windows 10 ARM qui risque de faire partie prenante de la fonction Continuum de Microsoft. Il est fort probable que de futurs smartphones soient développés sous le duo Snapdragon 835 et Windows 10 ARM. ils auront probablement une double interface adaptée à chaque usage. Une solution adaptée à une interface de smartphone avec des applications dédiées mais également la possibilité d’utiliser son petit appareil sur un grand écran avec clavier et souris et un très bel éventail d’applications classiques grâce à l’émulation.


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40 commentaires sur ce sujet.
  • 12 mai 2017 - 20 h 04 min

    Je me vois déjà avec une phablette de 6″ associé avec un dock minimaliste pour l’écran/clavier/souris en mode continuum 😊
    Une minimachine de ouf … Un all in one qui tient dans la main…
    Hate de voir quelle game de processeurs x86 cette solution viendra chatouiller, voire eclipser (je m’emballe, je m’emballe)

    Répondre
  • 12 mai 2017 - 21 h 02 min

    J’ai l’impression que beaucoup vont déchanter sur l’émulation.
    Je m’y intéresse depuis longtemps car une de mes grandes passions est de m’amuser avec les divers émulateurs qui existent pour de vieilles machines à faire tourner sur une autre vielle machine (mon Amiga 4000), ainsi que certains émulateurs sur PC. Il faut un écart énorme de puissance pour émuler un CPU ou d’autres éléments hardwares avec une famille différente de CPU ou de hardware, même avec des programmeurs ultra talentueux et versés dans le langage machine. Les seuls émulateurs assez transparents que j’ai connus sont les émulateurs Mac 68k sur Amiga (par exemple Shapeshifter) car justement le CPU n’a pas besoin d’être émulé, s’agissant dans les deux cas des Motorola 68k.
    J’anticipe des machines ARM qui lanceront les logiciels x86 mais en ramant à mort.

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  • 12 mai 2017 - 22 h 24 min
  • 12 mai 2017 - 22 h 51 min

    On aura certainement plus d’informations lors de la prochaine conférence Microsoft 😉
    J’attends le même confort que ma surface 2 (sortie de veille immédiate par exemple).

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  • 13 mai 2017 - 0 h 11 min

    Je suis aussi curieux de voir ce que donneront les faits avec une émulation de gros processeurs par des petits… Dit comme a on a du mal à croire que ce soit aussi simple que Microsoft l’annonce, ou alors ca fonctionne déjà depuis très longtemps et les deux familles de processeurs ont en réalité fuité l’une sur l’autre depuis 10 ans ?

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  • 13 mai 2017 - 1 h 01 min

    @peper-eliot: je m’emballe tout comme toi à l’idée de ne plus à avoir à subir de domination du x86.

    @Xanxi: là, il n’y a « que » le programme qu’il faut émuler car l’OS est en code natif ARM. J’ai vu un article qui disait que le code x86 est transformé en code ARM à la première exécution, ce qui fait gagner du temps pour les exécutions suivantes.
    Et le S835 est commpatible DirectX 12, ça doit bien aider par rapport aux émulations que tu as vu.

    @Pierre Lecourt: d’autant + impressionnant que c’est sur un s820 alors que c’est du s835 qui sera commercialisé.

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  • ML
    13 mai 2017 - 4 h 06 min

    Pouvoir disposer, ubik et semper, des quelques vieilleries Windows (wine en échec) dont je n’arrive pas à me passer, voilà qui me ravit …
    Pour ceux qui sont dubitatifs quant à la virtualisation, je travaille depuis plus de 2 ans avec un Zotac fanless Core i5 4210Y (15W TDP) / 8 Go RAM sous Linux Mint sur lequel je virtualise (Virtualbox) un WXP. Word et Excel sont mes principaux usages (+ Casesoft Notemap le coupable essentiel) et noprob 😃 Travail fluide comme en natif. Aucun plantage. Intégration nickel au bureau Mint, accès à mon réseau local, impression sur ma HP, etc.

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  • 13 mai 2017 - 9 h 21 min

    @Xanxi: On ne parle pas d’émulation d’une machine complète mais uniquement d’instruction cpu dans une application en utilisant la translation statique et dynamique. Par exemple, tous les appels de librairie ou pilotes (notamment graphique qui sont la partie la plus lourde des émulateurs de console en général) n’auront pas a être émuler (puisque codé en natif) donc seul la partie exécution de l’application sera « traduite ».

    Si on veut se faire une idée, en gros, il faut comparer à java (voir même moins lourd).

    D’après moi, seule les applications utilisant la recompilation elle même seront pénalisé (comme java qu’il faudra utiliser en natif ;) ).

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  • 13 mai 2017 - 10 h 54 min

    Sur Windows 10 S, il faut que les applications Win32 soient précompilées par l’éditeur avec un outil de conversion spécial sinon elles ne sont pas disponibles sur le store donc totalement non accessible.

    Est-ce parce que les virus « Windows classique » deviennent inopérants en ARM que Microsoft se fiche ici de ce pré-requis ?

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  • 13 mai 2017 - 11 h 04 min

    Autant Microsoft avait fait un flop avec Windows RT, autant ici avec Windows 10 ARM, il va faire une entrée royale !

    Avez-vous la performance 64bit du processeur ! Et cela avec seulement 4 Go de RAM !
    Et surtout, la réactivité graphique !!! Sans sourciller, le défilement des pages web est ultra-fluide !

    Et l’avantage pour les développeurs, c’est l’UWP (Universal Windows Plateform) ! Ils vont pouvoir reprendre le code x86 de leurs applications et les recompiler directement pour ARM grâce à Visual Studio 2017. C’est tout simplement fantastique !

    Et c’est un coup double pour Microsoft :
    1. Ne plus dépendre de l’hégémonie d’Intel (ARM étant moins contraignant et moins cher)
    2. Déployer son Windows Store et sa panoplie d’applications (sans passer par des installations libres et anarchiques)

    J’ai vraiment hâte de voir les 1ères SBC compatibles Windows 10 ARM ! :)

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  • 13 mai 2017 - 11 h 04 min

    « Le système pourra adapter les instructions x86 en ARM64 et en conservera une traduction sur le stockage de manière à ne pas avoir à retraduire l’application à chaque lancement »
    la phrase clef qui change pas mal de chose (a voir ce qui se passe avec des binaires générés par des compildations optimisées -O3 & etc)

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  • 13 mai 2017 - 11 h 09 min

    Linux pour ARM vit probablement ses dernières heures… Je n’ai cessé de le dire : cette histoire de pilote graphique (royalties) a tout gâché ! Linux n’est pas du tout réactif graphiquement (comme sous architecture x86 !!).

    Et là, l’arrivée imminente de Windows 10 ARM (ultra-performant et réactif graphiquement) va donner le coup de grâce à Linux ARM, c’est certain !

    De son côté, Apple va certainement réagir ! Il ne laissera pas un concurrent se placer seul sur un nouveau marché, surtout qu’en général, c’est toujours Apple qui dégaine le 1er.

    Son vaste nouveau campus est presque terminé… Peut être intègrera-t’il un labo de fabrication de processeurs ARM ? Ainsi Apple produirait ses propres procs ARM (il a la licence pour), et ne dépendrait plus de l’hégémonie d’Intel ! ;)

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  • 13 mai 2017 - 15 h 22 min

    ‘LLo sopalin, heu non, sopilou, x’cuse..!

    & le ransomeware que vient de se prendre la Redmondie dans la tête sur ses serveurs, cela t’en touche une sans faire bouger l’autre, comme disait l’autre -> aux innocents les mains pleines ..!

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 16 h 06 min

    On va bientôt pouvoir racheter d’occasion des Surface première génération et leur donner une deuxième vie !

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 16 h 54 min

    @fassil: il est spécial ce compte aussi
    entre le troll et le « je sais pas quoi » d’ailleurs

    comme l’air « post pc » à la mode a une époque (et on voit bien que l’ère post pc, on en est loin)

    après, linux nul graphiquement (hum) même sur X86 (ben dit donc, moi qui utilise que ça, même pour jouer)

    mais faut pas chercher (et linux arm mort, oui oui, et android aussi)

    laisser tombez

    sinon oui, je « me marre » bien en ce moment avec ce ransomware à la con.
    j’ai équipé tous mon entourage avec au minimum un dual boot linux. pas de soucis, ils sont tous sur les linux en ce moment et les données sont backupés.
    font chier la nsa avec leur conneries (et MS).
    quand une faille est divulguée, on patch quoi. sinon, ben voilà (surtout que là, pas de pièce jointe à ouvrir, de site à visiter ou autre, juste a être connecté)
    pas malin là

    ça promet pour certains

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 17 h 54 min

    @Sopilou: Bof,les applis Desktop sur une tablette… ca me rappelle mon HTC HD2 avec son interface Win95 sur un écran 4.3″: c’est nul. En dépannage, avec clavier-souris, OK; mais pour l’utilisation principale, il faudra réécrire entierement l’interface utilisateur au moins.

    J’ai deux tablettes dual-boot Windows + Androird; elles passent 95% de leur temps sous Android.

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 17 h 56 min

    @orangina rouge: FYI, la faille a été patchée y’a des mois. C’est les utilisateurs et admins qui ne tiennent pas leurs systemes a jour. Perso mes PC sont sous Windows, a jour, et je n’ai aucun probleme; je n’ai eu aucun probleme depuis 10 ans.

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 18 h 19 min

    @Sopilou: toujours à coté de la plaque à ce que je vois, soit t’es un gros troll soit t’es une espèce d’autruche qui passe le plus clair de son temps la tête dans le sable

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 18 h 42 min

    @Sopilou: euuuh tu prends quoi en ce moment?

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 20 h 21 min
  • 13 mai 2017 - 21 h 38 min

    @Olivier Barthelemy:si ça été réglé tant pis pour ceux qui font pas ce qu’il faut effectivement
    j’avais cru comprendre que c’était une faille non réglée qui avait été utilisée
    my mistake donc
    mea culpa
    (par contre, les admins des grosses boites attaquées, je pige pas là)

    Répondre
  • 13 mai 2017 - 23 h 01 min

    @orangina rouge: perso je confirme que les admins des grosses boites sont pas des exemples en matière de mise à jour des parcs informatiques
    @H2L29: je ne pense pas que @Sopilou soit tellement hors sujet lorsqu’il par le de LINUX ARM

    Mais bon… cette petite news risque de nous apporter pas mal de nouveautés dans les mois à venir.Encore un peu de patience

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 1 h 38 min

    Si les applis win32 qu’on possède ne sont pas utilisable directement dans Windows 10 ARM, cela fera pschitt !

    Si elles sont directement compatibles via l’émulateur interne comme l’article semble l’affirmer, gros succès potentiel !

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 2 h 45 min

    @peper-eliot: rien à voir avec linux mais avec les constructeurs et leurs pilotes, faut arrêter de rejeter la faute sur linux hein

    quand on regarde ce qu’il se passe c’est soit le constructeur release un binaire et à la communauté de se démerder, ou ils balancent les sources et là encore c’est à la communauté de se démerder, après faut pas s’étonner que ça prend du temps, alors que s’ils contribueraient au kernel comme le fait intel, ou qu’ils sortiraient directement un binaire exploitable comme le fait nvidia on n’aurait pas de soucis pour les exploiter, quand sous windows on vous fourni un .exe ça va tout seul non? pour android ou chromeOS ils travaillent directement avec google n’est ce pas?

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 6 h 26 min

    Les insultes que je subis ici sont à la hauteur de leurs auteurs, c’est à dire d’une rare bassesse. Bref, je passe.

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 6 h 43 min

    @Sopilou: faudrai aussi revoir votre notion d’insulte

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 6 h 48 min

    @Pierre Lecourt: il semblerai qu’un de mes commentaires soit passé à la trappe par erreur

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 7 h 17 min

    Un de mes potes a pu assister à une présentation Windows ARM.

    En fait, lorsqu’un exécutable win32 est lancé pour la première fois, le logiciel est « recompilé » pour qu’il soit compatible ARM. Ensuite quand des appels à l’API win32 sont effectués, l’OS s’en souvient et anticipera pour les coups suivants. Du coup, il y a une amélioration progressive de la réactivité des applications win32. Ils ont également dit que beaucoup d’instructions​ accessoires des processeurs x86 étaient de fait pris en charge sur les processeurs ARM.

    In fine, c’est quasiment transparent pour l’utilisateur mais ça nécessite un certain coût en stockage (exit les configurations avec strictement moins de 64Go)

    À savoir que certaines applications très populaires​ seront déjà pris en charge dans Windows pour éviter le premier travail de compilation.

    D’après ce qu’il a compris ce n’est absolument pas l’entrée de gamme qui est visé.

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 9 h 12 min

    @Sopilou: le truc, c’est que vous êtes trop dans l’extrême et laisser pas de place au « reste »

    du coup, ça brouille le message et décrédibilise un peu les propos

    un exemple ici, pour un laptop avec un besoin d’autonomie extrême et une appli vraiment bien compatible, la solution peut être intéressante
    en workstation non, pas forcement
    en serveur ou cluster non plus !

    vous vous imaginez qu’une agence de crea, un monteur vidéo avec ses tera de rush ou une personne jonglant avec des machines virtuelles sera interesser par ce type de bécane ?

    le grand retour d’AMD apporte une grosse bouffée d’oxygène dans l’offre x86 (qui n’est pas prête de mourir), c’est pas pour aller s’enfermer sur UNE solution pour TOUS

    prédire la mort du x86 comme à une époque ou linux arm (android ?, les chromebook pas chere du tous ?) etc etc, ça n’a pas vraiment de sens

    il faudra déjà voir comment se comporte les applis, le prix, les perfs par rapport au même x86 et si ça vaut le coup ou pas d’acheter

    un exemple, android et les proc intel

    il y avait les moyens, mais finalement, les utilisateurs preferaient des arm plus performants sous android, plus autonomes et souvent des solutions bien plus cher
    au debut, pas mal d’applis étaient pas compatibles sur le store par exemple
    ensuite ça c’est amélioré, les prix étaient très bon (et moins cher que les flagship samsung par exemple)
    mais ça n’a pas pris
    est ce qu’il se passera la même chose ici ?
    j’en sais rien et attends de voir

    un gros soucis aussi, les logiciels « crackés » marcheront ils ?

    oui, ça énerve (moi le premiers, trou de sécu ultime, une belle connerie) mais pour beaucoup de personnes (et même de boites type pme ce que je trouve insensé) c’est un critère d’achat
    AUSSI

    donc on attends et on verra bien

    le marché est vaste, ça bouge tous le temps mais il y a de la place pour tous et tous le monde

    allez, bon dimanche à tous

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 9 h 29 min

    @wanou: snapdragon, 4 gigas et 64 de stockage et le tous vendu cher ?
    les premiers acheteurs vont vraiment être des gens ayant un gros, gros besoin d’autonomie sinon

    on verra bien
    et vu que tous soudés, pas réparable, bonjour la galère pour les DSI
    en plus, chaque utilisateurs va paramétrer son pc comme il le souhaite et si soucis (portable qui tombe et casse par exemple), tout à refaire comme maintenant sous win classique

    on verra bien mais faut vraiment avoir besoin de plus de 20 heures d’autonomie (ou une solution TRÈS légère)

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 10 h 10 min

    @orangina rouge:
    pour faire simple MS a pas corrigé la faille sur les système non supporté donc :
    -XP
    -serveur 2003
    -serveur 2008

    (heureusement ya plus de 2000 en activité mais il aurait été dans la liste)
    Puis tous les serveur en activité ont été attaqué, alors ms a décidé de sortir un patch pour les OS qui ne recoivent normalement plus de support…
    Entre temps tous les serveurs « plus supportés » qui tournaient partout dans le monde ont pris cher depuis que la faille est rendu publique…

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 10 h 18 min

    @Sopilou:
    Pouvoir cross-compiler pour une autre architecture « tout simplement fantastique »??!!

    Ce qu’on fait déjà en face et sur toute architecture ou tourne Linux et supportée par GCC (au delà de x86 et ARM, on ajoute MIPS, PowerPC…).

    Ceci n’est nouveau que chez ces arriérés de Redmond.

    La vraie nouveauté c’est l’émulateur x86 qui serait vraiment transparent. Mais dans les 2 cas c’est le même OS, windows, en dessous ce qui simplifie quand même le truc. Pour ceux qui révéraient de voir cela arriver sous des Linux pour plateforme Arm.

    Mais même en se retroussant les manches, ils sont tellement en retard sur la base installée… Et cela risque de ne pas plaire à leur partenaire de toujours, Intel, dont ils dépendent largement.

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 10 h 24 min

    @wanou:

    Le pb du stockage nécessaire risque d’ailleurs être assez limitant chez nous avec la taxe copie privée qui s’applique à smartphones/tablettes, le marché d’ARM…

    Tout surplus de stockage est pénalisant concurrentiellement.

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 10 h 30 min

    @OCMan: merci
    je comprends mieux le problème avec les hôpitaux en Angleterre
    à la fin du support, je crois que cette administration avait négociée avec MS un temps de support en plus (ou pas migrer, pas payer, et voilà)

    je sais que dans pas mal de salles de marchés bancaires, ils sont encore en xp (ça promet quoique là, il y a de quoi en amont pour limiter la casse. du moins en Europe)

    pour des boites comme renault, je comprends pas là

    en tous cas merci et bon dimanche à tous
    bye

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 14 h 14 min

    En Chine, j’ai bataillé ferme pour passer les machines sous Windows 10 mais les parfois les clients ne comprenaient pas et certain n’ont pas voulus. Je les ai prévenus hier, pour ceux avec qui j’avais abandonné.

    On verra qui pleure demain, mais la quantité de machines sous WXP est délirante ici…

    D’un autre côté, c’est parfais en guise de démonstration.

    Répondre
  • 14 mai 2017 - 20 h 27 min

    @Starlord:
    En même temps, à part la parenthèse 7, microsoft n’a rien fait de convaincant depuis.
    Aucune remise à plat propre des entrailles, on bouleverse les habitudes avec une interface mal fichue… et même plsu aéro et ce flat design moche!

    Répondre
  • 15 mai 2017 - 9 h 28 min

    Ben je crois qu’il ne s’agit pas vraiment de cela. On évite 8 mais ensuite Microsoft fait le forcing pour que les machines passent à W10. C’est pas le client qui décide, il faut suivre l’éditeur et gérer un parc installé, tant matériel que logiciel.

    Un seul système pour les postes de travail, c’est un leitmotiv opérationnel. Dans le cadre de la maison, on fait bien comme l’on veut, mais quand le parc est important, il faut normaliser.

    Répondre
  • 15 mai 2017 - 10 h 42 min

    @ML: Tu veux dire ubicumque et semper ? Ubik c’est la forme irlandaise de ubique ? Merci de ta contribution qui m’a permis 5mn de pause latinisante :)

    Sinon je ne connaissais pas cette solution de notemap qui a l’air en effet bien intéressante, je cherche aussi un moyen de gérer intelligemment de nombreuses sources pour gérer mes recherches, sans avoir trouvé la perle rare. Je me suis rabattu sur le Microsoft OneNote (avec douleur, j’aurais préféré une solution libre), mais cette solution semble très intéressante y compris hors des cas d’usage légalistes.

    Ceci pour revenir à WoW sur ARM, les émulateurs ont fait des progrès extraordinaires, d’autant plus qu’on émule pas dans ce genre de cas toute la machine mais que l’on fait juste une adaptation de couche (comme wine). Ceci dit j’ai une mauvaise expérience justement de logiciels émulés qui terminent brutalement et corrompent leur données au passage (fichiers non flushés, si c’est une petite bdd interne ça fait mal). Cela peut planter à tout moment, y compris pendant la sauvegarde (murphy dit surtout à ce moment là :). Il y a intérêt à ne pas se laisser leurrer par l’apparente efficacité et gérer vraiment très sérieusement cette sauvegarde. Difficile d’accepter de perdre plusieurs heures de travail sur un simple glitch logiciel.

    Répondre
  • 27 octobre 2017 - 19 h 59 min

    […] un contenu viable à Andromeda là où le projet Courier aurait été beaucoup plus fermé. Avec l’émulation Win32 sous ARM il est également possible d’imaginer des éléments à la frontière de tous les Windows […]

  • 26 mars 2018 - 11 h 39 min

    […] eu la bonne idée de lancer un petit jeu ou une application un peu gourmande pour le moment. Photoshop était montré en exemple à l’annonce de la plateforme et j’aurais adoré avoir un retour sur son comportement. De la même manière il aurait été […]

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