Microsoft Surface Pro X : l’irréductible village mais sans la potion magique

Les premiers tests de la Microsoft Surface Pro X viennent de tomber et le scénario ressemble plus à un remake qu’à une nouveauté. Malgré le changement de puce ARM pour une solution qui devait tout révolutionner, les nouvelles tablettes retrouvent le même travers. Un mauvais rapport performances/prix.

Imaginez Asterix et Obelix dans une dimension parallèle, un village d’irréductibles Gaulois coincés dans une Gaule totalement occupée. Mais dans cette dimension alternative, il n’y aurait pas de potion magique. Le druide serait tout juste capable de proposer un breuvage permettant aux guerriers locaux de venir chatouiller les légions Romaines implantées à côté. 

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C’est exactement ce qui arrive à la proposition Microsoft Surface Pro X. La tablette est très intéressante, magnifiquement réalisée et pourvue de nombreux éléments positifs. Mais quand il s’agit de regarder ce dont elle est capable, on se rend très vite compte que la promesse d’un niveau de performance équivalent aux propositions classiques x86 n’est pas tenue.

Microsoft s’acharne pourtant sur cette idée depuis 2013 quand la première Surface RT et sortie avec un SoC ARM à son bord. De nouveaux essais ont été menés par la marque et ses partenaires depuis mais la dernière promesse en date de Microsoft était assez alléchante. Grâce à un partenariat poussé entre la marque et Qualcomm, un nouveau SoC baptisé Snapdragon 8cx cadencé à 3 GHz  devait permettre de proposer une solution au niveau des puces Intel sur ce segment de l’ultra mobilité.

Parmi les points mis en avant, d’excellentes capacités de lecture vidéo, une autonomie exceptionnelle avec des scénarios de 20 heures d’usage avancé, un modem 4G intégré et des performances de calcul identiques malgré le recours à une émulation du x86 pour la majorité des programmes. Sur ces engagements, un seul semble tenu, celui d’un modem 4G LTE Snapdragon X24 intégré.

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La performance de la puce Snapdragon est bien là, comme toujours, pour ce qui concerne les programmes adaptés à ARM et fournis par le Store de Microsoft. Ce qui pose trois soucis importants aux utilisateurs. D’abord il n’existe qu’une poignée de ces programmes, une liste minimaliste dans l’océan de possibilités offertes par l’écosystème de Windows en x86. Le recours à des programmes tiers sera donc un vrai besoin pour les utilisateurs. C’est le second souci de cette offre : Les propriétaires de licences logicielles classiques ne pourront pas les exploiter avec cette Surface Pro X. Il sera possible de lancer les programmes mais en acceptant de retrouver des performances d’ordinateur entrée de gamme. Le passage à l’émulation ne fait encore une fois aucun cadeau à la puce ARM. Troisième point, la solution ne fonctionne qu’au prix d’un enfermement encore plus fort dans l’univers de Microsoft. Pour fonctionner correctement, il faut passer par les choix imposés par le Windows Store. On ne choisit son éditeur de texte, son outil de lecture vidéo ou son navigateur qu’au travers du filtre Microsoft.

Le recours à des applications x86 qui tourneront via une émulation est donc obligatoire. Ce qui amène la très belle machine de Microsoft à un niveau de performances équivalent à un engin entrée de gamme sous processeur Intel. Les différentes vidéos déployées sur la toile sont impitoyables. Photoshop est, par exemple, catastrophique sur le test de The Verge ci dessus à 5’45. On voit non seulement un traitement lent, très lent face à une puce Intel Core classique mais surtout une navigation dans l’image en dessous du niveau d’un processeur Atom sorti en… 2015.

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Le souci étant que le recours à des applications x86 32 bits est obligatoire pour bien des usages. Le navigateur Edge de Microsoft, Excel et Word de sa suite office, un outil comme Chrome ou l’application Spotify seront autant d’éléments qui emploieront cette émulation. Et cela ne concerne que les applications 32 bits, les outils logiciels 64 bits ne sont pas pris  en charge par l’émulateur. Adieu toute idée de jouabilité locale1 sur ces engins, à moins de développer une passion ultra conservatrice pour le démineur, la machine ne sera pas spécialement orientée pour le multimédia. Le Store de Microsoft a également l’assez mauvais goût de présenter des applications incompatibles avec la Microsoft Surface Pro X… ce qui n’est pas forcément la meilleure publicité pour l’engin dans un pays où on dispose de 14 jours pour renvoyer un appareil qui ne nous satisfait pas.

Mais ce n’est pas tout. La promesse d’une autonomie record n’est pas tenue. Quand Microsoft annonçait 20 d’heures d’usage et jusqu’à 13 heures en continu… il ne reste en réalité que 6 heures de travail avec l’engin. Il ne s’agit pas d’un benchmark, les outils de tests sont souvent très généreux avec les batteries en ne drainant que le minimum de leurs réserves dans un état second qui ne correspond pas à un usage réel. En réalité, les 10 heures ne peuvent s’obtenir qu’avec des mises en veille, et un rétro éclairage amoindri.

On se retrouve donc face à un engin qui fait moins bien, beaucoup moins bien, qu’une machine sous processeur x86. Ces dernières atteignent désormais les 10 à 12 heures de travail réel. Quand on multiplie ce défaut avec le temps pris par les calculs proposés, l’addition est très salée contre la Microsoft Surface Pro X. Avoir 6 heures de travail effectif sous un logiciel qui mettra deux à trois fois plus de temps à effectuer une tâche qu’un PC classique qui proposera le double d’autonomie. Ce n’est clairement pas un avantage.

Surtout au regard du prix demandé. L’engin de base, sous Snapdragon 8cx avec 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage coûte tout de même la bagatelle de 1169€. Un tarif qui lui fait de l’ombre face aux propositions ultrabooks offrant plus de souplesse et de performances pour le même prix. Un tarif qui éclaire même la proposition iPad Pro d’Apple sous un nouveau jour. L’avenir d’Intel s’articule également de plus en plus dans une offre 4G avec des puces qui préparent largement le terrain et facilitent cette implantation. Un argument de moins pour Microsoft.

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Le pire dans la réalité alternative de notre village Gaulois, c’est que c’est la notre. Ce qu’il s’est passé en Gaule pendant l’occupation Romaine et en l’absence de potion magique, c’est que les soldats Romains ont laissé les populations vivre tant bien que mal leur vie. Ils étaient bien incapables de devenir une police locale et d’imposer leur mode de vie. Et les Asterix et Obelix se sont fondus dans la masse des paysans Gaulois. C’est probablement le pire qu’il puisse arriver à la Microsoft Surface Pro X mais c’est son futur destin. La tablette est très belle, elle intéressera peut être un petit marché d’acheteurs mais il y a fort à parier qu’on la laisse tranquille et qu’elle disparaisse à court terme. Dans l’oubli et derrière la Surface Pro tout court… sous x86.

Est-ce que Microsoft finira par jeter l’éponge ? Est-ce que Windows évoluera avec assez de puissance pour pousser les éditeurs à proposer des applications sur mesure pour un marché de niche ? Est-ce que la marque va annoncer encore une fois l’arrivée d’une nouvelle nouvelle puce ARM Qualcomm capable de proposer enfin les performances qu’un utilisateur lambda attend d’une solution hybride ultraportable à plus de 1000€ ? Difficile à dire. On a l’impression que Microsoft ne compte pas s’arrêter là, même si au final on le sent de plus en plus seul sur son petit segment.

Images : Engadget et TheVerge

Notes :

  1. Les offres en streaming devraient solutionner ce problème.

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29 commentaires sur ce sujet.
  • 7 novembre 2019 - 16 h 46 min

    C’est absolument incroyable que des entreprises si énorme sortent un produit si nul.
    On peut juste appeler ça un prototype quand on voie un store qui propose plein d’applis qui ne fonctionnent pas …

    incroyable de voir les millions perdu dans ces projets !

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  • 7 novembre 2019 - 17 h 56 min

    Microsoft n’a même pas fait l’effort de compiler Edge (qui fait partie du système qui lui est en ARM?!?!?) et Office en Arm ????? J’en doute quand même… c’est la moindre de choses non ?

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  • 7 novembre 2019 - 18 h 37 min
  • 7 novembre 2019 - 19 h 08 min

    et si on essayait un Linux dessus :-)

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  • 7 novembre 2019 - 19 h 50 min

    Je rejoins ce que dit @kantfredo : entre l’expérience des défauts sur ces puces ARM, et le standing de la gamme Surface Pro, il est incompréhensible de constater un tel résultat. C’est juste un énorme bide, répétant exactement la même erreur d’un autre bide, répétant exactement la même erreur d’un autre bide.
    Ca me rappelle le Microsoft des années Lumia.

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  • 7 novembre 2019 - 20 h 24 min

    Le problème est cet entêtement vouloir un système, hardware /software complètement fermé, façon ios/osx…
    Mais voilà, ce qui est accepté depuis longtemps de la part des consommateurs, envers Apple, ne peut pas l’être envers Microsoft et a plus forte raison avec des engins aussi bancales que ces tablettes arm.
    On peut comprendre la motivation de Microsoft a vouloir toucher une dote sur chaques applications et pouvoir rendre obsolète son matériel comme bon lui semble, c’est possible mais il va falloir mieux que ça, parce que Apple, et bien ça fonctionne super bien ;)

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  • 8 novembre 2019 - 2 h 02 min

    Rien de nouveau chez Microsoft.
    Quand j’ai eu ma Yoga sous Windows 8, j’ai cherché pendant des heures sur le net des correctifs aux « bugs » que je rencontrais, le descriptif des gestes multitouch à faire pour réaliser certaines fonctions basiques que j’avais depuis des années sur Android et iOS.
    Avant de me rencontre que ce n’était pas des bugs, que c’était juste Windows 8 sur tablette qui était comme ça. Et que les gestes que je recherchais n’existaient pas, il fallait brancher une souris.
    Bon sang, il n’y avait même pas une application un minium potable pour scanner des documents en format PDF sur une tablette bureautique ! Celles qui existaient sur le Store étaient uniquement pour Windows mobile!

    Au final, Windows 10 a un peu arrangé les choses. Mais ça reste un format bâtard la tablette pour Windows. Rien que regarder une vidéo Youtube est un enfer. J’ai tenté de spécialiser cette tablette pendant longtemps (lecteur BD, lecteur vidéo pour la cuisine) mais rien n’y a fait, elle est resté dans un tiroir et j’utilise mon téléphone.
    Un jour j’installerais peut-être Android dessus et je pourrais à nouveau l’utiliser…

    Mais Windows, personnellement, plus JAMAIS avec une interface tactile. Et certainement pas avec une puce ARM

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  • dja
    8 novembre 2019 - 2 h 28 min

    C’est à se demander si M$ y croit… on peut en douter vu leur incapacité à faire tourner leur software en ARM natif.
    Il faudrait que Huawei sorte un Kunpeng « light » à ~15w et qu’il le mette dans un laptop sous linux à moins de 2000 euros.

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  • 8 novembre 2019 - 6 h 53 min

    @polluxghpp: Tu peux installer android: https://www.android-x86.org/
    C’est l’un des avantages sur du x86, pouvoir installer ce que l’on veut en OS (android, linux, Windows) ainsi que les applications et ce, sans histoire d’émulation (sauf, peut-être les applis android) comme dans le cas de cette nouvelle tablette arm.

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  • 8 novembre 2019 - 13 h 51 min

    Est-ce que la Surface NEO aura ce type de processeur ?
    Ou ce sera du x86 avec du W10 custom ?

    Dommage pour l’avenir de cette SPX, elle possède le design (Finesse/Bord épuré/Logement stylet) que nous aimerions voir sur les SP qui deviennent obsolètes en terme de design.

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  • 8 novembre 2019 - 13 h 55 min

    C’est beau la foi de Microsoft c’est ça qui faut en conclure
    Vendre plus de 1000e un pc comme ça, il est fait pour les croyants
    C’est l’église arm anti android fait par des croyants pour des croyants moi je ne vois que ça, peut être qu’un jour leur croyances nous delivreront mais à l’heure actuel c’est une religion comme une autre
    Courage microsoft

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  • 8 novembre 2019 - 16 h 19 min

    Ça aurait était un très bel engin, sous quelque chose comme Windows RT…

    Quand je vois ces essais catastrophiques (sérieusement qui a cru à l’émulation), je me dis que, à part son nom, Windows RT avait vraiment tout bon sur le principe. Pour preuve, chez Apple, personne ne s’est jamais étonné que les applications macOS ne fonctionnent pas sur les IPhones ou les IPAD. Mais, eux n’ont pas eut la mauvaise idée d’appeler leur système macOS , et on fournit un catalogue applicatif conséquent.

    L’ironie dans tout ça, c’est que contrairement à iOS, RT permettait à terme d’avoir un catalogue applicatif partagé entre les plateformes ARM et x86 (C’est peut être aussi ce qui explique qu’il se soient un peu emballés sur le non « Windows »). Ce que n’a pas réussi à faire Apple avec son couple macOS/iOS.

    Vouloir concurrencer du x86 natif avec du x86 émulé sous ARM, a prix de revient égal, et sans perdre au passage une grande partie ce que pourrait apporter l’usage de l’architecture ARM, c’est juste une hérésie. Je ne vois pas pourquoi il s’entêtent à vouloir en faire la démonstration.

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  • 8 novembre 2019 - 21 h 18 min

    C’était couru d’avance, un bide de plus de M$, et ça aurait fait une belle machine à racheter peanuts a qqu’un qui aurait assez bête pour l’acheter à ce prix et y installer Linux a la place. Facile de gratter les logos M$ au cutter ;) mais la machine sera probablement archi verrouillée pour ne pas pouvoir faire tourner autre chose que Windows… Tant pis, ça finira dans une décharge :)

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  • 9 novembre 2019 - 9 h 11 min

    « Le navigateur Edge de Microsoft, Excel et Word de sa suite office, un outil comme Chrome ou l’application Spotify seront autant d’éléments qui emploieront cette émulation. »
    Vous êtes surs de ce que vous avancez pour les outils de Microsoft ? J’ai cru lire que si on veut utiliser un Office Retail, effectivement c’est l’app 32 sur Windows on ARM, mais les apps 365 sont bien différentes et natives.
    Avoir la haine n’exclut pas d’être factuel.

    Répondre
  • 9 novembre 2019 - 10 h 01 min

    @branigan: pas faux, on trouve bien office 365 ou classique sur Androïd, M$ sait donc porter ses applications sur ce qu’il veut. Faut espérer qu’il l’ait fait aussi pour cette nouvelle machine!
    Pour Linux c’est toujours non, M$ a porté visual studio code pour attirer les devs, mais pour Office c’est niet !

    Répondre
  • 10 novembre 2019 - 15 h 32 min

    A vous lire on dirait que vous êtes des lapereaux du mois ! Microsoft a toujours travaillé ainsi (voir xbox one) en perdant de l’argent pendant des années avant soit d’y arriver soit de laisser tomber provisoirement (windows phone). Et d’y retourner avec le surface phone. Au moins, ils essayent des choses nouvelles et sortent de leur zone de confort. Puisqu’on cite apple, voici 4 générations que leur smartphones sont les mêmes.

    Répondre
  • 12 novembre 2019 - 7 h 51 min

    Dans Astérix, le village est irréductible, pas irrésistible.
    La référence marche pas sinon.

    Répondre
  • 12 novembre 2019 - 13 h 30 min

    Microsoft a commis une erreur monumentale en refusant d’adopter Linux comme noyau de son OS, par fierté sans doute, je pense, mais aussi par le manque de clairvoyance de ses ex-dirigeants.
    Ils sont de fait condamnés à rester sur du PC x86, toutes leurs tentatives de mettre Windows sur autre chose qu’un PC se sont soldées par des échecs cuisants.
    Il y a de l’ouverture sous Nadella, mais ce n’est pas suffisant.
    En dehors de cas très particuliers, existe t-il aujourd’hui un autre OS, qui n’est pas basé sur du Linux ou de l’Unix/BSD ?

    Répondre
  • 12 novembre 2019 - 16 h 50 min

    @Nico: peut on vraiment parler d’erreur? historiquement ils ont fait fortune, et se sont imposés en monopole sur un joli coup de poker … c’est loin d’être un échec. le tournant opéré par Nadella n’est certainement pas une capitulation, m’est avis qu’à long terme un plan machiavélique se dessinera … >:D

    du système non Unix like y en a encore dans l’embarqué https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27exploitation_temps_r%C3%A9el#Articles_connexes

    Répondre
  • 12 novembre 2019 - 18 h 48 min

    D’un côté, vue que MS est riche et fait l’essentiel de son chiffre sur le secteur des services (si j’ai bien compris…), il peuvent se permettre des échecs successifs sur leurs machines ARM, c’est un genre de bac à sable pour eux, non? Et ce, même si c’est aussi frustrant qu’agaçant pour une partie des consommateurs.

    Répondre
  • 13 novembre 2019 - 22 h 05 min

    Pour du Linux sur laptop, il y a le PineBook Pro pour 280€.

    Répondre
  • 14 novembre 2019 - 5 h 41 min
  • 14 novembre 2019 - 6 h 19 min

    @Skwaloo: C’est un peu du foutage de tronche quand meme….
    Pour le pinebook, c’est vrai que c’est pas mal pour le prix mais je regarde surtout leur pinephone, qui faire office de petit pc de poche ;)

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  • 14 novembre 2019 - 6 h 20 min

    @Skwaloo: pour le foutage de tronche, je parlais de ms et son remote desktop bien-sur.

    Répondre
  • 14 novembre 2019 - 14 h 21 min

    @Madwill: J’ai détesté ms pour plein de raison, mais faire l’effort et prend des risques pour s’adapter à l’archi la + diffusée au monde je reconnais ça honorable. Bien sûr, ce n’est pas parfait… pour moi, la plus grosse connerie qu’il est fait à se sujet est d’arrêter le mobile pile au moment où c’était le + intéressant : un vrai Win une fois connecté à un écran.

    https://www.windows-arm.com/
    Ça fait depuis 2011 que ms fait des annonces pour WinARM, aujourd’hui il y a Edge pour ARM64, il travaille sur l’émulation x86-64, Adobe travail a passer sa suite CC sur WinARM (Photoshop desktop est tourne déjà sur ARM avec l’iPad).

    Pour nombre de clients, il ne faut quasi qu’un navigateur. Si c’est sur une jolie machine, fine, légère et avec de l’autonomie alors le marché existe. Tout ce que ça permet de faire en plus… est un plus ! :) Et ça élargi la clientèle potentielle.

    Répondre
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    […] très décevantes d’un point de vue performances. Si on compare les résultats d’une Surface Pro X sous Windows 10 ARM aujourd’hui face à un MacBook Air sous Soc M1 d’Apple, […]

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