Le terme Intelligence Artificielle serait un repoussoir à l’achat

Apres un matraquage sans précédent auprès du grand public, l’utilisation du terme « Intelligence Artificielle » est devenue contre productive.

Ces derniers mois pour ne pas entendre le terme Intelligence Artificielle, il fallait vivre dans une grotte. Et y vivre vraiment coupé du monde. Constructeurs, concepteurs, fournisseurs de services, assureurs, chercheurs, assureurs et même développeurs de solutions ridiculement inutiles ont tous balancé l’expression à qui mieux mieux pour tenter de vous vendre des trucs.

Le Rabbit R1, paroxysme du bullshit IA

De l’enceinte Bluetooth à votre assurance habitation, de votre vélo à votre PC, tout est désormais estampillé « Intelligence Artificielle ». Personne n’a essayé de voir l’effet de ces annonces d’un recours massif à l’IA dans sa communication. Outre le fait que cela a fini par énerver tout le monde, le recours à ces terme serait au final contre productif. Je ne vous relaie que rarement les centaines de communiqués de presse que je peux recevoir mais depuis 6 mois je n’ai que cela dans ma boite mail : des produits avec de vrais morceaux d’IA dedans.

Désormais le Carson College of Business indique que les sociétés peuvent limiter les ventes de leurs services en utilisant ce terme. Si elles écrivent Intelligence Artificielle pour décrire leurs offres technologiques, cela aura un impact négatif. C’est en tout cas ce que semble démontrer une étude menée par des chercheurs de la Washington State University.

Dans cette étude, les chercheurs ont interrogé plus de 1000 adultes américains au sujet de l’impact de l’IA et de leurs habitudes d’achat. Et les résultats montrent systématiquement que les produits décrits comme employant une IA sont moins populaires. Mesut Cicek, qui dirige cette étude décris le processus ainsi : « Quand l’IA est mentionnée, cela a tendance à baisser la confiance émotionnelle, ce qui baisse l’intention d’achat. » Cette confiance émotionnelle joue un rôle majeur sur la façon dont les consommateurs considèrent les produits « AI ».

Les chercheurs on également intégré des questions et des descriptions autour de divers produits et services dans d’autres catégories. Par exemple dans une expérimentation les participants devaient choisir entre deux téléviseurs aux descriptifs identiques. Seul l’un d’eux avait la mention « Intelligence Artificielle » en plus dans sa communication. Le modèle de téléviseur estampillé « IA » était alors moins choisi que l’autre.

Autre point, plus le produit était à risque, plus le rejet de cette mention d’IA devenait important. En ajoutant IA partout dans le descriptif d’un service médical, financier ou pour décrire un produit informatique par exemple, le terme devenait alors un repoussoir. Les acheteurs devenant manifestement plus anxieux à l’idée d’acheter ces produits et services. Le risque potentiel de perte financière ou de danger physique était alors plus perceptible sur les annonces mettant en avant l’usage d’une IA

« Nous avons testé cet effet sur huit produits et services différents et les résultats sont identiques : c’est un désavantage d’intégrer ces termes dans une description produit. » d’après Cicek. « Le marketing doit considérer soigneusement la manière dont ils présentent l’IA dans leurs produits et développer des stratégie pour améliorer la confiance émotionnelle ». Précise t-il.  Accentuer l’usage de l’IA n’est pas un bénéfice marketing automatique, bien au contraire. Se concentrer sur la description des usages et des bénéfices des produits semble plus intéressant plutôt que de multiplier ce type de marketing vide de sens. 

Je ne suis on ne peut plus d’accord avec cette remarque. Non seulement j’ai pu le remarquer autour de moi et avec mes lecteurs, et donc dans un panel assez large de spécialistes et de non spécialistes, mais j’ai ressenti cet effet repoussoir moi même. Non pas que je sois contre l’usage d’une IA pour certaines tâches1, mais parce que derrière des termes aussi creux il n’y a souvent aucun usage réel. J’ai souvent l’impression de devoir payer un prix premium parce qu’un petit malin a juste ajouté « IA » sur la boite du produit.

Des annonces de PC avec un processeur capable de piloter une IA émaillent le blog depuis des mois sans que l’on ne voie réellement des usages pratiques en découler. L’ajout d’une touche « Copilot » sur les PC par Microsoft par exemple n’a eu pour effet que de freiner l’achat de ces machines. Pour beaucoup de gens l’Intelligence Artificielle est encore un truc vaporeux et surtout une menace pour leur emploi. Personne ne rêve vraiment de faire en local et en payant ce qu’ils peuvent faire gratuitement en ligne. Ce qui amène à un autre questionnement qui va devoir être résolu : quelle rentabilité pour ces services d’IA à terme ?

Notes :

  1. CE billet est illustré par un générateur d’image en ligne…

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28 commentaires sur ce sujet.
  • 1 août 2024 - 17 h 38 min

    Complètement d’accord

    D’autant plus que la plupart des personnes ignorent ce que veut dire intelligence artificielle.
    J’ai toujours détesté ce mot dans le sens, ou il ne s’agit pas d’une intelligence, mais juste d’un programme informatique.

    Oui quand on pose la question autour de soit on remarque bien un phénomène de rejet conscient ou inconscient du style je ne veux pas que des actes ou décisions soient fait/pris à ma place.
    Ou, si ça déconne ça rique de prendre le pouvoir.

    Comme tu l’écrit Pierre dès qu’on met IA sur un produit ou on ne voit pas l’intérêt on sent l’arnaque.
    Ca fait un peu penser à la découverte de la radio activité qui soignait tout, même le diabête. (https://www.topito.com/top-pubs-vantent-bienfaits-produits-radioactifs)

    Qu’un programme de GPS soit plus efficace pour trouver le meilleur chemin en fonction de différents paramètres comme les habitudes de conduite, et l’état de la route OK, mais dire que c’est grâce à une IA j’ai déjà moins confiance.

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  • 1 août 2024 - 17 h 51 min

    Ce que je remarque, de part mon ressentie,celui de mon entourage et de personnes que je rencontre chaque jour (quand j’ai l’occasion de discuter de ce genre de sujet), c’est la perte de contrôle (réel ou illusoire) que l’IA implique, sans compter sur le côté « elle est ou l’arnaque? ».
    Mais bon, cet argument marketing n’est pas prêt de disparaître, plus que les entreprises privées, ce sont les politiques, de tout bords, qui veulent nous l’imposer,santé, justice, budget, etc…
    Comble de l’ironie, je pense qu’ils se tirent une balle dans le pied avec ça, l’IA serait plus compétente qu’eux comme elle le serait du peuple…

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  • 1 août 2024 - 19 h 58 min

    De ce que je comprends, ce qui pousse les entreprises telles que Microsoft à intégrer l’« IA » partout, c’est la volonté de rentabiliser son investissement dans les technologies d’OpenAI, payées au prix fort. Maintenant, je suis très content de les utiliser de manière cloisonnée, je suis plus sceptique quant à leur usage partout sur l’ordinateur. J’aurais voulu, par exemple, que Microsoft améliore la fonction de recherche des apps dans le Menu Démarrer, qui est perfectible, plutôt qu’intégrer un bouton ou une fonction inutiles.

    J’ai l’impression que l’on assiste aujourd’hui à l’effet Siri, à savoir qu’Apple a poussé les entreprises comme Amazon, Google ou Samsung à intégrer des assistants virtuels partout alors que la technologie n’était pas au point, quitte à intégrer, pour Samsung, un bouton Bixby à certains de ses mobiles. Pas sûr qu’une telle intégration de l’« IA » soit pertinente.

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  • 1 août 2024 - 20 h 13 min

    Moi je veux de la sagesse artificielle.

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  • 1 août 2024 - 20 h 41 min

    On ne veut pas payer pour des features dont on n’a pas besoin. Le jour où linux pourra employer le npu pour upscaler les jeux, ça pourra avoir un intérêt.

    Pour l’instant, ça sert à rien.

    Et je ne parle pas d’un frigo… Faut arrêter le BS.

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  • 1 août 2024 - 21 h 32 min

    Le problème de l’IA, c’est aussi que partout ou il y a de l’intelligence il y a souvent de la connerie, aussi!
    Dans la série comment s’appelle une blonde qui se teint en brune… alors que tous les vendeurs de teinture vous diront que c’est surtout l’inverse qui fait recette.

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  • 2 août 2024 - 7 h 28 min

    Quand je vois le terme ‘IA’ collé sur la boîte d’un bidule quelconque, je traduis instinctivement par ‘coch#nnerie qui va m’emm#erder à longueur de journée en essayant d’être plus « intelligente » que moi et me mettre en rage quand elle aura modifié un truc alors que je ne lui ai rien demandé’.
    Malheureusement, les marketoïdes sont aussi dépourvus d’imagination qu’ils sont moutonniers, donc on n’a pas fini de manger de « l’IA ».

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  • Fil
    2 août 2024 - 8 h 33 min

    comm le dit très bien Pierre : pourquoi payer pour un truc qui va s’executer en local alors que c’est gratuit en ligne!?!

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  • 2 août 2024 - 8 h 48 min

    Le probleme c’est que AI ne veut rien dire. On a l’impression que des qu’il y a un algo ( = tous les programmes), des qu’il y a du calcul matriciel ( = bcp d’apps), ils appelent ca AI. Donc deja, des choses qui existaient avant (reconnaissance vocale, retouche photo/vidéo, amélioration graphique…) ca devient « AI » on sait pas trop pourquoi. Réciproquement, a part de la génération de texte (avec des hallucinations occasionnelles et surprise), je n’ai rien vu de nouveau lié a l’AI.

    Je veux bien qu’un futur FSR soit « AI », mais bon, on a deja eu quelques FSR avant sans AI. Idem pour la dictée vocale et les assistants. Quand je vois les APU AMD, je me dis que je préfererais plus de GPU et pas de NPU.

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  • Max
    2 août 2024 - 9 h 58 min

    @ Olivier Barthelemy : « Le probleme c’est que AI ne veut rien dire »

    Ce n’est pas que ça ne veut rien dire, c’est qu’on lui fait dire n’importe quoi.

    Entre les commerciaux qui collent des étiquettes fumeuses partout, et des consommateurs suspicieux car trop souvent crédules, on arrive à l’IA bashing.

    Ça sert à rien, c’est dangereux, ça mène vers le chômage et la ruine, et c’était mieux avant.

    Il me semble avoir déjà lu ça pour beaucoup de choses, du métier à tisser à l’ordinateur, les chambres à air, les congés payés et le droit de vote pour les femmes. J’en oublie sans doute.

    L’IA est une technologie présente depuis quelques décennies, utilisée au quotidien par… tout le monde, en direct ou via des services.

    Les étiquettes et le marketing, c’est autre chose.

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  • 2 août 2024 - 10 h 41 min

    @Max: Concrètement, un PC avec AI fera quoi de plus pour moi qu’un PC sans ?

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  • 2 août 2024 - 11 h 25 min

    « Dance cette étude, »
    Une preuve s’il en est qu’ici on a des vraies fautes bien biologiques; pas de chatgpt ou autre pour produire des articles.

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  • 2 août 2024 - 11 h 51 min

    Quand on enrobe systématique toute difficulté dans un nuage de simplicité magique et merveilleuse et qu’on décrit une technologie sur le registre émotionnel, voir avec le champ lexical d’une pub pour crème hydratante (stockage distribué, software as a service…==> le « cloud » (prononcer Klaouuude, ç’est plus musical que nuage), algorithme apprenant, réseaux de neurones, etc … => « de l’IA » voir limite « une pincée de poudre d’IA perlimpipinesque »), même Dédé du café du commerce, ou Brandon-Kevin et Johanna qui prennent modèle sur les marseillais à Cancun contre les ch’tit à Ibiza finissent par se dire « Il y a anguille sous roche »
    Ce qui reste vain ceci dit, car ça ne les empêche pas de faire faire leurs devoir par chat GPT sans se poser la question de l’exhaustivité du jeu de données utilisé, ni même des possibles hallucinations de l’IA qui simplement pour répondre à la question peut générer des pipeaux encore plus gros qu’un marseillais après trois ricards
    Ceci dit je suis plus inquiet de son incursion dans le monde professionnel, ou on ne cesse de nous évangéliser (on est sur un registre presque religieux, avec des gens qui viennent vous prêcher la bonne parole, dans une démarche souvent bien peu rationnelle »)
    On entend même aujourd’hui, pour des résultats produits par des algorithmes, ces « évangélistes » poser cette question « si le résultat produit est fiable, avez-vous vraiment besoin de le comprendre ?» Une telle question aurait été tranchée très vite il y a ne serait-ce q’une vingtaine d’année….

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  • 2 août 2024 - 13 h 17 min

    Une bonne IA est un IA qui ne se voit pas

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  • 2 août 2024 - 15 h 27 min
  • 2 août 2024 - 15 h 33 min

    @Max : « […] L’IA est une technologie présente depuis quelques décennies, utilisée au quotidien par… tout le monde, en direct ou via des services. […] »

    C’est vrai. Depuis que les systèmes experts existent pratiquement. Mais la présence s’est tout de même clairement renforcée dans les cinq dernières années. Et je ne parle même pas des IA génératives. Le discours sur ces dernières a brouillé les pistes et les références.

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  • 2 août 2024 - 16 h 03 min

    Moi je trouve que l’IA est utilisé a tort et a travers et utilise des ressources (sur le PC ou smartphone) qui pourraient servir a autre chose.

    Également je trouve le fait de nous imposer l’IA partout est super énervant. Moi je ne veux pas que mon pc envoie des données toutes les secondes a un serveur, qui me dira par la suite que je devrai envoyé un mail a ma sœur plus souvent, ou que mon ex a fait une story et que je devrais la félicité!!!

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  • 2 août 2024 - 17 h 46 min

    « Ce qui amène à un autre questionnement qui va devoir être résolu : quelle rentabilité pour ces services d’IA à terme ? » … on entend de plus en plus parler que le modèle économique d’OpenAI (papa de ChatGPT) bat de l’aile, que des milliards sont partis mais ne reviennent pas. Et cela semble être la partie visible de l’iceberg.
    La disruptivité annoncée n’arrivant toujours pas, va-t-on voir des mastodontes poser la clé sous la porte ?

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  • 2 août 2024 - 18 h 54 min

    Aujourd’hui, un simple IF … THEN … c’est de l’IA.

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  • bob
    3 août 2024 - 12 h 00 min

    Bha moi j’ai augmenté ma productivité comme un malade avec l’IA pour mon quotidien composé de code, d’architectures et de supervision de systèmes.

    Je suis ravi des services proposés mais je ne pense pas être le seul.

    De fait, je ne crache pas dans la soupe.

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  • Luc
    3 août 2024 - 14 h 05 min

    @bob: effectivement pour générer du code, du moment que tu sais ce que tu fais et ce que attends c’est assez efficace et même bluffant je dirais.
    Pourtant, je suis certain que je n’ai même pas fait le dixième de ce qui semble possible de faire (créer une application complète, generer les tests ou la documentation par exemple ).

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  • 3 août 2024 - 23 h 08 min

    Je n’achète rien ou presque estampillé IA et si c’est le cas, c’est soit involontaire, soit par force faute de pouvoir trouver autre chose.

    Pas question de prise de pouvoir ou connerie comme ça (bien que sur certains point ChatGPT ai pu se montrer instable, je doute de l’arrivée d’un skynet bête et méchant, et quand bien même ça serait le cas, on l’aurait bien cherché …), mais plus de rejet, vous savez un peu comme ce tube de l’été que vous entendez tellement alors même que vous n’avez rien demandé.

    L’IA de partout est un problème, et c’est aussi perçu de manière négative car, au jour d’aujourd’hui, le gros des avancées avec l’IA: tue des emplois, génèrent de la désinformation, du contenu médiocre, des traductions aléatoires, et surtout, tends à ne plus faire le job à cause de l’auto-poisoning. Beaucoup de ces problèmes malheureusement ne viennent pas de l’outil mais bien de l’humain qui en fait usage.

    L’IA est un outil, probablement, merveilleux, mais peut être aurait-il fallu le laisser entre les mains des scientifiques, développeur et commissions d’éthiques un certain temps avant de chercher à en faire un produit commercial coûte que coûte. La pousse des Datacenter presque comme si c’était des champignons pour créer du contenu auto généré pour site people, deep fake ou encore « contenu pour publique averti » est une preuve de plus que l’homme n’a pas la sagesse requise ne serait ce que pour utiliser un couteau à beurre et que là ou le machine learning aurait pu révolutionner politique et écologie, il se contentera d’asséner le coup de grâce à l’humanité entre production de hardware démentielle et rejet permanent de CO² par des Datacenter surdimensionnés

    Répondre
  • 3 août 2024 - 23 h 56 min

    @bob: Le repoussoir IA est plus sur la consommation que sur la production, dans ton cas, je ne doute pas qu’elle apporte énorme plus value, parce que tu sais ce que tu fais.
    Et puis, il y a IA et…IA, comme le dit Pierre, on en met a toutes les sauces, d’où la méfiance.

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  • 4 août 2024 - 10 h 17 min

    Ça me rappelle l’époque lointaine de la Fuzzy Logic. Tout utilisait cette technique dans la fin des années 90.

    Depuis , on ne le mentionne plus sur les objets.

    Y aura-t-il le même destin avec L’IA ?

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  • 4 août 2024 - 15 h 03 min

    @Etienne: Comme actuellement sur les Iphone (Détourage automatique des images en un clic, recherche et analyse des photos avec un mot clé, traduction OCR sur des photos en temps réel et en continue, etc, etc…) du machine Learning en fait que fait Apple depuis l’iphone 8/x et qui va être intégré de manière transparente dans les prochains appareils, sans que ça soit intrusif ou faisant appel à un programme extérieur.

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  • bob
    5 août 2024 - 1 h 53 min

    @Madwill: oui, je comprends. Mais alors, il faudrait aussi interdire les crypto monnaies !

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  • bob
    5 août 2024 - 9 h 00 min

    La vraie question que tout le monde se pose, c’est de savoir si avec l’intelligence artificielle, il y a eu des progrès sur les anus artificiels.
    Parce que la première fois, c’était pour la fumée grise. Maintenant il revient pour la fumée blanche.
    En gros il a mangé de la chantilly quoi.

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  • Tof
    5 août 2024 - 18 h 51 min

    Plus que à destination des consommateurs, mais à destination surtout du marché boursier!
    – Dès qu’une entreprise met le mot IA dans une communication boursière, son cours grimpe de 5%. Mais le cours baisse ensuite si l’entreprise n’a pas concrétisé cela au prochain trimestre.
    – Dès qu’une entreprise annonce qu’elle a mis sur le marché un produit avec de l’IA dedans, son cours alors grimpe de 10%.
    Cela rassure donc les actionnaires de voir que en plus des communications, le mot IA est aussi affichés concrètement sur les produits lancés sur le marché… même si globalement ils s’en contrefoutent de ce que l’IA apporte ou pas sur ce produit.

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