Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Microsoft propose à ses partenaires d’ajouter une touche « Copilot » sur leurs claviers. Une fort belle opération marketing.

C’est passé comme une lettre à la poste, la petite communication de Microsoft au sujet de Copilot a été accueillie avec joie par l’ensemble de la presse en ligne. Pourtant cette histoire de « modification de clavier » n’a absolument aucun sens, si ce n’est de maquiller une belle opération publicitaire.

Cette semaine de convalescence m’a provoqué des sueurs bizarres. Je n’étais pas du tout fiévreux et pourtant j’ai cru halluciner à lire certains articles concernant cette « révolution » d’une nouvelle touche sur le clavier Windows. Cette « première modification du clavier de Microsoft depuis 30 ans » a été jugée comme « révolutionnaire » et le narratif de Microsoft  a été servi sans aucun recul.

La proposition de l’ajout d’une touche « Copilot » sur les claviers peut se résumer de manière assez simple. Pour Microsoft, l’arrivée de son Intelligence Artificielle au sein de Windows est un évènement tellement important qu’il est nécessaire de lui dédier une touche spécifique sur les claviers des futures machines. C’est un évènement parce que la dernière modification d’un clavier date d’il y a presque 30 ans. Lorsque apparu la fameuse touche Windows.

Quel rôle jouera cette touche ? C’est évident ! En appuyant dessus, Windows ouvrira l’interface de Copilot, l’Intelligence Artificielle maison de Microsoft. Cela améliorera l’interaction entre l’utilisateur et l’IA. On appuie, on pianote sa question et on profite du résultat. Magique ! Microsoft explique que cette touche est le meilleur moyen de fluidifier les interactions entre l’utilisateur et l’IA. Un moyen d’ôter toute friction entre l’assistant et l’assisté.

Aujourd’hui Copilot est simplement accessible d’un simple clic via la barre des tâches…

Un Copilot a t-il vraiment besoin d’une touche ?

Non. Et c’est même contraire à toute la mécanique de Windows depuis 30 ans justement. Toute la philosophie de Microsoft a été bâtie autour de la touche Windows, touche signalée par une icône sur votre écran qui réagit comme le centre névralgique des interactions du système d’exploitation. Cette touche Windows appelle les autres applications et usages, c’est elle la véritable colonne vertébrale du système qui est censé ne servir que d’interface aux autre outils qu’il accueille. En proposant une touche Copilot différente, pour ne pas pas dire concurrente, à la touche Windows, Microsoft brouille cette piste d’usage. Cela n’a rien de « super accessible » mais rime plutôt avec un double emploi teinté de diverses problématiques.

Si la solution d’un bouton pour un usage était vraiment pratique et accessible, nos claviers feraient 400 touches. Une touche pour l’éditeur de photo, une autre pour lancer le traitement de texte, une troisième pour votre navigateur. C’était d’ailleurs la proposition des bureaux des premiers Windows. Des espaces logiciels où s’entassaient des dizaines d’icônes pour lancer chaque programme. L’arrivée de machines capables de lancer plusieurs logiciels en même temps a rendu cette proposition de bureau caduque. Réduire son traitement de texte pour voir son bureau afin de lancer son tableur n’avait pas de sens. Microsoft a donc trouvé la parade avec cette solution d’arborescence et fait disparaitre les bureaux. Certains claviers proposent des raccourcis ou autres touches programmables. C’est en général lié à des métiers ou des fonctions très particulières comme l’appel incessant d’une calculatrice, d’un lecteur audio ou autres gadgets venant poser leur fenêtre par dessus les autres. Si l’ajout de touches spécialisées pour ouvrir des programmes n’a jamais été retenue par les fabricants comme la norme, c’est parce que cela va à l’encontre de la solution plus généraliste définie par Windows.

Personne ne veut de touche supplémentaire sur son clavier parce que cela n’a absolument aucun sens d’en rajouter. Le choix le plus intelligent fait par Microsoft il y a des années a bien été de proposer cette touche Windows et d’imaginer l’utilisateur l’activer pour lancer facilement ses applications. Windows fait pousser une arborescence unique et facile à suivre. Chaque pression sur cette touche se répercute ensuite simplement dans différentes branches hiérarchiques. Les différents programmes sont accessibles directement via la combinaison de touches TAB et de flèches si on ne veut pas quitter son clavier. Et un système d’icônes et de tuiles est disposé de telle sorte que les programmes les plus fréquemment utilisés soient facilement cliquables pour prendre le relais à la souris. C’est simple, c’est fluide et c’est compréhensible après quelques essais seulement. Cette combinaison d’une touche dévoilant un menu d’icônes ainsi qu’un champ de recherche est une tellement bonne idée qu’elle a été reprise par énormément de systèmes d’exploitation différents.

Pourquoi ne pas simplement continuer d’utiliser Copilot avec ce même système ? Il suffit de continuer à l’utiliser via un raccourci, une tuile ou de le conserver dans la barre des tâches ?  Ou de proposer en haut de l’arborescence un second champ de recherche dédié à cette IA ? Ou alors de laisser l’utilisateur basculer le champ de recherche de base initié par la pression de la touche vers Copilot ? Ou de l’imposer, après tout Microsoft n’a jamais trop hésité à imposer des changements dans ses moteurs de recherches ou sa barre de tâches. D’ailleurs, sans compte Microsoft dûment identifié sur la machine, la pression sur la touche Copilot lancera le moteur de recherche de Microsoft. On aurait donc pu imaginer le scénario inverse, une pression sur la touche Windows qui lance Copilot à la place de Windows Search… 

Le problème posé par cette touche, c’est que l’outil va perdre énormément en contexte. La touche ouvrira un menu générique au contraire d’un outil intégré aux programme qui s’adaptera à ceux-ci. Dans la capture ci-dessus, on voit que le clic sur l’icône Copilot dans la barre de tâche propose des fonctions contextuelles par rapport à un texte sélectionné. Un appui sur la touche ouvrira sans doute un menu identique mais qui aurait l’idée de quitter sa souris pour appuyer sur la touche avant de revenir à la souris pour sélectionner l’action à effectuer ? Tout le monde continuera à manipuler le bouton directement présent dans la barre des tâches parce que c’est simplement plus pratique.

Rajouter une touche Copilot a t-il du sens ?

Proposer une nouvelle touche sur le clavier n’a aucun sens. Cela va à l’encontre de toute ergonomie classique et surtout de la philosophie même du système Windows. Demander à l’utilisateur de s’adapter à de nouvelles habitudes en ne fournissant aucun véritable raccourci plus pratique que ce que propose déjà aujourd’hui l’ensemble des systèmes existants n’est ni productif ni élégant. Changer de touche pour aller pianoter à droite du clavier ne change pas vraiment énormément notre façon de travailler mais c’est totalement insensé de proposer cette solution physique pour interagir avec une Intelligence Artificielle censée nous aider à travailler.

Mais si cette modification de clavier n’a pas d’intérêt d’un point de vue utilisateur, elle en a pourtant énormément pour Microsoft.

On ne peut pas dire que l’éditeur ait été dans les wagons de tête de l’IA. Avec Chat-GPT en locomotive en début d’année 2023, la plupart des systèmes concurrents ont juste eu le temps d’accrocher leurs wagons à l’énorme réussite technique et surtout médiatique de cette IA émergente. Et que peut rêver de mieux Copilot pour se faire connaitre que d’apparaitre « magiquement » sur tous les claviers d’ordinateurs sous Windows à l’avenir ?
Avoir sous les yeux, sur des millions de nouveaux claviers le petit logo Copilot et un chemin tout tracé pour le lancer est le placement produit rêvé de tout logiciel. Il s’offre ainsi à la fois la meilleure visibilité possible mais également le meilleur chemin pour modifier les habitudes des utilisateurs. Les humains sont paresseux, si on leur fournit un raccourci pour effectuer une tâche, ils le prendront. C’est ici à mon avis toute la raison d’être de cette touche. Cela va à l’encontre de la philosophie de Windows mais cela permet de court-circuiter très efficacement les autres IA du marché. Et qui ne fera pas de temps en temps une petite entorse à sa philosophie pour rendre invisible ses concurrents ?

Cela d’autant plus que les constructeurs sont très demandeurs d’un marqueur spécifique de cette « nouvelle génération » de machines spécialisées dans l’IA que nous promettent AMD, Qualcomm et Intel avec l’ajout de moteurs de calculs dédiés à leurs processeurs. Ils vont tous suivre cette nouvelle proposition de Microsoft et ajouter la fameuse touche Copilot à leurs claviers de portables sans se poser de question.

Un espace d’affichage de quelques millimètres carrés qui va se répéter des millions et des millions de fois cette année.

Echec et Mat

Que conclure si ce n’est que le  coup marketing est génial de la part de Microsoft. Avec cette touche Copilot, l’éditeur réussi un pari assez incroyable. D’abord, en agitant le chiffon rouge de cette modification « historique » du clavier aux yeux de la presse, l’éditeur a réussi à faire gober l’information de ce changement sans jamais la laisser réfléchir aux véritables enjeux situés derrière cette annonce aux allures de gadgets.

Ensuite, en se positionnant à la meilleure place du monde pour venir supplanter ses concurrents dans l’offre IA, Microsoft offre une campagne publicitaire mondiale gratuite à Copilot. Une campagne qui durera non pas quinze jours ou trois semaines mais des années. Avec une place de choix, en se positionnant directement sur les claviers des utilisateurs. Microsoft nous a habitué à ce genre de pratiques et a d’ailleurs subit les foudres des organismes chargés de rétablir une juste concurrence par le passé sur pas mal d’autres de ses produits logiciels. Quand l’éditeur proposait par défaut son navigateur en laissant un choix secondaire pour les outils concurrents. Quand des liens vers ses outils bureautiques sont déposés sur les systèmes en étant présentés comme quasiment installés par défaut. Ne laissant que peu de choix aux concurrents. Cela a créé par le passé des batailles juridiques complexes pour ses concurrents pour simplement avoir le droit d’apparaitre comme alternative aux solutions imposées par défaut par l’éditeur.

Mais ici le coup de maitre est sans doute de proposer son clavier aux fabricants avec le « libre choix » de l’implanter ou non. Microsoft n’impose pas de rajouter cette touche Copilot. Mais on comprend bien que la marque va faire un gros effort marketing dessus et que si une marque ne le suit pas, alors elle ne pourra pas rajouter le petit logo Copilot sur la boite du PC. Chaque constructeur a le droit de ne pas modifier son clavier… mais ce sera sûrement contre productif en terme d’image. Après tout, tout le monde parle d’IA ! 

Et que va répondre Microsoft si un outil IA concurrent se plaint de la visibilité de la touche Copilot sur tous les claviers de portable rendant leur produit moins visible ? Qu’ils ne font que proposer cette touche optionnelle aux fabricants et que rien ne leur est imposé. Au contraire des solutions logicielles classiques de l’éditeur qui mettaient en scène son Windows avec son navigateur en premier plan ou ses outils Office, ici il s’agit d’une touche matérielle sur laquelle Microsoft n’a pas de prise. Même si on sait que les machines disposant d’une touche Copilot auront droit à un marketing plus appuyé, la défense de Microsoft sera toute trouvée auprès d’une autorité de la concurrence : ils ne sont pas responsables des choix matériels faits par les fabricants. Et si d’ici quelques années une plainte donne lieu à des modifications de cette touche ou à laisser le choix à l’utilisateur de modifier son raccourci, l’habitude sera déjà peut être prise de passer par Copilot pour activer une IA. Et le pari de Microsoft sera gagné.

Petite touche, grands effets.


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14 commentaires sur ce sujet.
  • 8 janvier 2024 - 12 h 35 min

    Merci Pierre pour ce décryptage pertinent comme d’habitude.
    MS retombe malheureusement ds ses vieux travers hégémoniques mais le fait avec finesse pour ne pas encourir les foudres des instances régulatrice du marché. Effectivement, c’est bien joué de leur part…

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  • 8 janvier 2024 - 13 h 17 min

    c’est vrai qu’un WINDOWS+g aurait pu suffir :-)
    on en a une large palanquée : WINDOWS+d,WINDOWS+x,WINDOWS+r,WINDOWS+m, etc.

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  • 8 janvier 2024 - 13 h 28 min

    Du Microsoft pur jus, aucun problème pour moi je n’utilise plus du tout Windows depuis plus de 18 ans. Quant aux bienfaits de la prétendue IA on verra d’ici quelques années.
    Bonne Année à tous !!

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  • sgt
    8 janvier 2024 - 13 h 52 min

    Et un jour, pas si lointain que cela, le « Copilot » deviendra… le « Pilot ». Super futur, où nous serons bordés et contraints.

    Je passerai bien sur Linux (Apple non merci j’ai donné) mais je suis pour l’instant obligé d’avoir Photoshop, Illustrator et Indesign pour la compatibilité clients.

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  • 8 janvier 2024 - 15 h 24 min

    sans aller à l’encontre du reste de l’argumentation, j’ai tout de même réagi à la lecture de ce passage:

    « Si la solution d’un bouton pour un usage était vraiment pratique et accessible, nos claviers feraient 400 touches. Une touche pour l’éditeur de photo, une autre pour lancer le traitement de texte, une troisième pour votre navigateur. »

    Et pourtant, pour les fonctions les plus utilisées, avoir des boutons dédiés est pratique. Bien entendu l’intérêt varie selon les utilisateurs. J’apprécie celui de lancement de la calculatrice, et ceux de contrôle audio par exemple. et je m’aperçois qu’il y a ben des touches de lancement de Word et Excel sur mon clavier Logitech, mais en secondes fonctions de touches F )

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  • 8 janvier 2024 - 15 h 45 min

    @Alain: Oui, j’en parle également. Ces touches appellent des « outils » plus que des programmes. Des trucs qui peuvent se surimprimer par dessus les programmes que tu utilises : une calculatrice, un lecteur audio. Pas des trucs qui sont des programmes plus complexes et surtout plus omniprésents sur l’écran. Car cela n’a pas vraiment de sens de lancer 10 programmes « lourds » en parrallèle même si la machine le permet.

    Mais surtout c’est totalement resté comme une fonctionnalités optionnelle et pas comme une nouvelle norme. Si Logitech ou Corsair proposent des fonctions « calculatrice » sur certains de leur clavier, c’est parce qu’ils jugent cela pertinent pour une catégorie d’utilisateurs. Mais ils ne vont pas l’imposer systématiquement.

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  • 8 janvier 2024 - 16 h 18 min

    @Pierre – je vois l’idée oui! et surtout l’emplacement des touches « outils » qui sont en dehors du clavier principal.

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  • Xo7
    8 janvier 2024 - 16 h 20 min

    Microsoft ( et les autres gafa) ne rêve pas d’une touche supplémentaire … Mais d’un clavier a une seule touche l’autopilot… En attendant il nous propose une solution intermédiaire : le copilote histoire de nous mettre un pied dedans ( sans doute le gauche) Ah la joie de vendre des services inutiles….

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  • PM
    8 janvier 2024 - 18 h 10 min

    Un truc dans le même genre. Pour certaines raisons, j’ai dû ré-ouvrir mon compte hotmail (sous Linux/Brave). Une fenêtre m’est apparue afin que je choisisse Copilot. Et il m’a fallu batailler plusieurs minutes pour parvenir à NE PAS accepter ce machin ! Cela renvoie à des périodes qu’on espérait voir disparues… PS il y a des… siècles que je n’utilise plus W; est ce que Crtl/Shift/Alt+Windows est déjà pris ? ou cela aurait été trop simple à implémenter ?

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  • 8 janvier 2024 - 18 h 21 min

    Windows 11 introduit quelques pubs en suggestions dans ces menus et restent désactivables.

    Cette touche avec ia va guider les gens et fonctionner comme de la pub guidée.

    Ça m’inquiète énormément car la publicité est désormais intégrée et dissimulée un peu partout sur le net. La lecture d’un article ou d’une vidéo dissimule désormais de la pub au travers d’un influenceur qui nous vend son opinion comme authentique alors qu’il ou elle cherche à maintenir son gain (un jeu reçu en avance, accès à des évents de lancement) quand il ne s’agit pas de titre pxxxClic pour gonfler ses vues.

    Quand on ne veut pas de pub, faut payer le prix fort (merci Netflix, youtube Premium et consorts)

    J’imagine déjà l’ia suggérer certains produits lorsqu’on l’utilisera sur windows 12… a moins de payer la version premium dans le cloud.

    Je crois vraiment qu’il est temps pour moi de passer sur Linux.

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  • 8 janvier 2024 - 19 h 13 min

    Je suggère a Microsoft de remplacer la touche verrouillage de session par celle de copilot sur leurs propres clavier tiens. Je préfère un copilot qui s’ouvre par inadvertance qu’un session qui se verrouille. Grmmbllll. Oh et puis non, supprimer le verrouillage de session et mettre copilote sur la touche windows. Oui, voilà. Grmmmbllll

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  • 8 janvier 2024 - 23 h 31 min

    Argh… Je n’ai pas encore fait le deuil du clavier 7-rows des Thinkpads et déjà on veut changer à nouveau mon clavier ?
    Microsoft, je te préviens : Je vais ressortir mon Pentium 90 sous Windows 98 SE. Il n’avait ni touche Windows (Ctrl-Echap) ni « menu contextuel » (Alt-Entrée) ni touche Clippy (Alt-F4) !

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  • Cid
    9 janvier 2024 - 18 h 10 min

    Je crois qu’il manque la précision de quelle touche physique on parle 😁 C’est la touche List à droite de la touche espace qui sert à faire un clic droit/menu contextuel. Il s’avère que personne ne l’utilise et MS le sait (comment ? ahah la télémétrie😅). Donc les nouveaux claviers n’auront qu’un sticker différent sur la touche et pratiquement tous les claviers actuels l’ont. Tous ? non🙄. Beaucoup de constructeurs l’ont zappé pour mettre une touche Fn ou faire un clavier plus petit ! (j’ai un HP sous les yeux pour me référer 😎)

    Autre détail, il me semble que Copilot nécessite un abonnement ? Donc une touche physique pour arriver vers… un service payant. (ah ça me fait penser à ma Shield qui me lance Netflix par inadvertance !) Si ça se trouve, ce n’est qu’une annonce et les procès pour bloquer MS vont suivre…

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  • Jim
    18 janvier 2024 - 18 h 30 min

    La plupart des PC vendus sont portables. Mais pour lancer de l’IA en local théoriquement il faut une bonne carte graphique avec 12 Go de VRAM ou plus.
    Est-ce qu’au final tout ces PC portable vendu en 2024 avec le « joli » bouton Copilot où la mention « IA » qui commence à fleurir vont assurer juste avec les NPU du processeur ? Ou c’est juste du marketing tout ça ?
    Microsoft ne propose d’ailleurs pas de PC de bureau traditionnel sur sa boutique en ligne.

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