Kobo : plus besoin de compte pour charger des ebooks

Kobo propose une nouvelle méthode de chargement de livres numériques permettant de se passer de tout enregistrement auprès d’un tiers.

Un nouveau système permettant de télécharger ses livres numériques sur les liseuses Kobo a été annoncé. Celui-ci ne demande aucun abonnement ou autre enregistrement de la liseuse auprès d’un tiers, même pas auprès du constructeur. Les propriétaires d’une Kobo « récente » pourront envoyer des contenus directement d’un ordinateur vers la liseuse sans même passer par le Wifi.

Solde de tout compte

C’est un souci pour beaucoup de gestionnaires de parc, ces liseuses qui doivent toutes être enregistrées et connectées pour pouvoir accepter de nouveaux documents. C’est également un souci pour un simple particulier, loin de tout Wifi, qui voudrait juste ajouter un élément sur sa liseuse et qui ne le peut pas parce que celle-ci doit passer par la case réseau pour faire la moindre opération.

Cette mise à jour de Kobo numéro 4.31.19086 va être envoyée vers la quasi totalité des liseuses de la marque à l’exception notable du modèle Mini. Elle permettra aux utilisateurs de n’utiliser leur liseuse que comme un instrument et non plus comme une clé ouvrant la porte à l’ajout de nouvelles données. Cela permettra également de pouvoir télécharger ses propres livres et documents sans avoir à les faire circuler au préalable au travers d’un compte en ligne.

Evidemment, d’autres solutions, comme Calibre, existent. Le fameux logiciel de gestion de livres numériques permet de pousser directement des titres vers une liseuse sans passer par un compte tiers mais il est encourageant de voir un constructeur se pencher sur ce problème, en comprendre les enjeux et y remédier. C’est tardif mais on imagine que les contrats passés avec les partenaires de la marque ont du complexifier l’opération. Offrir plus de liberté aux utilisateurs, surtout quand des solutions de contournement existent, c’est toujours une bonne chose. Cela assure également de la pérennité du dispositif si un jour les serveurs des distributeurs de livres partenaires venaient à tomber.

D’autres éléments font partie de cette mise à jour technique : des dictionnaires Catalan, Chinois Simplifié et Pinqin sont ajoutés. Pour les acheteurs d’une Kobo à la FNAC, la couverture du livre en cours de lecture deviendra – si elle existe – la couverture de votre liseuse quand elle sera mise en veille. Un détail agréable qui incitera à lire et qui permettra sans doute à la FNAC une campagne de publicité contre… la publicité d’Amazon. Les Kindle sont en effet connues pour être proposée avec de la publicité sur cet écran d’accueil en échange d’une baisse de tarif à l’achat. Cette option pourra être désactivée si vous ne voulez pas que l’on puisse voir ce que vous lisez.

Source : Goodereader


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24 commentaires sur ce sujet.
  • 24 janvier 2022 - 11 h 52 min

    Hmmmm….bizarre ! Je suis chez Kobo depuis 2011, et je n’ai jamais eu besoin de m’enregistrer, ni même de conserver le logo Fnac (les premières kobo françaises étaient vendues d’abord à la Fnac). Très vite ont été publié les modifications à faire dans le fichier conf pour virer l’affliation et ne pas enregistrer la kobo…

    Ensuite, pour les livres, il suffit de les copier/coller sur la liseuse…. Idem pour les mises à jour, on n’a besoin de rien que de copier le contenu du zip dans .kobo si on veux, pas besoin de compte !

    Enfin, Kobo est sans doute l’un des constructeurs les plus ouverts et les plus sérieux : plus de 10ans de suivi sur les mises à jour sur leurs liseuses, relativement ouvert (y a plein de patchs qu’on peut injecter pour modifier le fonctionnement), n’imposant pas leur plateforme…. C’est bien pour cela que ma nouvelle liseuse (l’ancienne a pris l’eau) est évidemment chez Kobo (Aura H2O – ça s’impose – en lieu et place de ma Kobo première du nom !)

    Répondre
  • 24 janvier 2022 - 12 h 31 min

    Avec la généralisation de plus en plus envahissante des DRM, c’est une excellente chose de voir un pas en avant de ce côté-là !

    Répondre
  • 24 janvier 2022 - 12 h 32 min

    Je comprends pas non plus,
    j’ai toujours pu copier les .epub sur la tablette depuis le PC via USB.
    Pour les epub avec DRM achetés chez un libraire tiers, pour le coup, il faut un compte (adobeDRM), mais on est pas lié au vendeur.

    C’est en effet très ouvert, et c’est bien un gros avantage sur les tablettes toutes bloquées de chez Amazon.

    Ca change quoi ?

    Répondre
  • 24 janvier 2022 - 12 h 47 min

    Idem ici, avec une Kobo Forma. ;-)

    Répondre
  • 24 janvier 2022 - 13 h 28 min

    @Florian:
    Dans les commentaires du post original, il est expliqué que ce qui change, c’est qu’a la première utilisation il n’est plus obligé d’avoir un compte, et que l’on peut désactiver le compte kobo (j’ai jamais essayé)

    C’est pas une révolution, mais c’est bien de laisser le choix (et de ne pas forcer la collecte de données personnelles)

    Répondre
  • Xo7
    24 janvier 2022 - 13 h 48 min

    @Florian: ok pour la mise en service.et encore je ne m’en rappelle plus …. A coup sûr moins de problèmes su’avec les Bookin d’un certain distributeur. Pour le reste rien de plus libre qu’une kobo.

    Bonne lecture à tous

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  • Pi
    24 janvier 2022 - 14 h 00 min

    @Florian:

    Il n’y a pas d’obligation de prendre un abonnement chez Amazon pour acheter un Kindle. C’est comme avoir un smartphone Android sans avoir de compte Google.

    Pour les DRM, il y a deux possibilités, soit on achète ses livres dans des magasins qui les propose sans DRM, ça existe, soit on les fait sauter avec Calibre, qui fait ça très bien. Calibre permet aussi de convertir n’importe quel epub en moby ou AZW3, les deux formats lus par les Kindles.

    Les Kindles sont des liseuses abordables, robustes, et bien pensées qui n’ont pas besoin d’être liées à un compte Amazon ni d’utiliser le wifi pour fonctionner.

    Mon intervention n’est pas de faire de la pub pour ces liseuses mais juste de témoigner du fait que l’espèce de rejet et de paranoïa autour des Kindles n’est pas justifié. Sans compter que les autres liseuses, considérées à tort comme ouvertes, ne le sont pas plus qu’une tablette sous Android. C’est-à-dire que c’est souvent un linux avec des binaires propriétaires autour.

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  • 24 janvier 2022 - 20 h 47 min

    Une Kobo briquée après une tentative de mise à jour (problème récurrent chez Kobo) et bien sûr aucune réponse de chez Kobo qui fait le mort ou refuse de faire quoique ce soit pour sauver la liseuse

    Répondre
  • 24 janvier 2022 - 22 h 27 min

    @Montague: J’ai vendu ma Aura H2O l’année dernière sur Leboncoin car je me suis rendu compte ne pas faire partie du public des liseuses, mais c’était vraiment un model sympathique, j’espère que son nouveau propriétaire en est content.
    J’ai effectivement le souvenir d’avoir eu à m’inscrire à un compte Kobo à la première utilisation. Sans cette étape obligatoire je trouve que Kobo a une démarche encore moins restrictive (déjà que c’était plutôt ouvert), c’est vraiment bien de leur part.

    Répondre
  • 24 janvier 2022 - 22 h 36 min

    Pas plus que Pi, je ne ferai la promotion des liseuses Kindle. C’est également un témoignage pour apporter de l’eau au moulin de Pi.

    Je possède encore la Kindle de première génération, celle avec les boutons et pour ce qui est de sa robustesse, elle fonctionne toujours parfaitement bien après plus de 10 ans de bons et loyaux services… je lis, en moyenne, 1 livre par quinzaine. Je n’ai jamais eu besoin de l’enregistrer sur Amazon pour pouvoir en profiter pleinement.
    J’utilise Calibre pour transformer les .epub en .mobi, en quelques secondes.

    Okay, ça peut finalement sembler être de la promo pour un produit Amazon !
    Mais ce n’était juste que l’avis d’un utilisateur qui ne s’est jamais senti prisonnier en achetant une liseuse chez un géant américain, contrairement aux messages et avis qu’on peut lire un peu partout sur le net !

    Répondre
  • 25 janvier 2022 - 8 h 16 min

    @toto j’ai cru que la mienne était briqué âpres mise a jour mais il fallait attendre trrréééééss longtemps malgré des reboots de types ostentatoires ….

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  • Max
    25 janvier 2022 - 10 h 02 min

    J’ai une TEA « the ebook alternative », j’envoie des epub par mail sur le compte de la liseuse qui les récupère automatiquement en WIFI, très pratique, pas de cable ni d’autre manip, je trouve ça très pratique, est-ce possible sur d’autres marques ?

    Répondre
  • 25 janvier 2022 - 10 h 43 min

    @Pi et @Goblin: Être obligé de passer par un logiciel externe est justement la définition d’un système fermé. Par exemple sur mon téléphone Android, je ne peux connecter en standard qu’un calendrier Google. Je dois installer une application pour utiliser un calendrier Outlook. Ce n’était le cas ni sur iOS ni sur WindowsPhone, qui acceptaient en standard tous mes calendriers : ils étaient plus ouvert sur ce plan là. (À l’époque où je les utilisaient en tout cas.)

    Maintenant sur une liseuse en général on ne peut pas installer d’application qui permette de contourner les formats lus. Si elle n’en accepte qu’un elle est un peu fermée.

    Ceci dit, je n’est rien contre les Kindle. C’est une question de choix… et d’habitude.

    Et je crois que le rejet dont vous parlez date des premiers temps des Kindle. J’ai connu une personne qui a perdu un livre parce qu’elle l’a ouvert à l’étranger dans un pays où la licence sur cet ouvrage n’était pas valide. (En plus, un bug à l’époque faisait que le livre ne se réinstallait pas une fois de retour en France.)

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  • fpp
    25 janvier 2022 - 19 h 18 min

    Je ne comprends pas bien où est le scoop…

    Si on ne veut pas de compte on n’active pas le Wifi…

    Et pour transférer des ePub depuis le PC, il y a Calibre qui fait ça très bien !

    C’est une révolution de palais :-)

    Répondre
  • Pi
    25 janvier 2022 - 20 h 11 min

    @Kikimoo:

    Si tu me permets, la Kindle n’est pas plus fermée que les autres liseuses du marché qui n’ont pas non plus un hardware open source. La seule différence de la Kindle par rapport aux autres liseuses, c’est qu’elle n’utilise pas directement un format de fichier ouvert, le epub. En fait le mobi et le AZW3 sont des formats propriétaires qui encapsulent le fichier epub et qui permet à Amazon d’y glisser des DRM, entre autre.

    Calibre est un gestionnaire de bibliothèque en local. Quelle que soit la liseuse, quand elle est associée à un magasin avec un compte, la gestion de la bibliothèque se fait dans le cloud. L’utilisateur est donc tributaire d’un service externe sur lequel il n’a pas de contrôle et qui permet au propriétaire du magasin de collecter des données personnelles et de faire ce qu’il veut sur la liseuse de l’utilisateur.

    Mais il existe des magasins qui publient des ebooks sans DRM ou sans DRM limitants.

    Calibre est utilisable avec toutes les liseuses, mais aussi tablettes et smartphones du marché pour gérer une bibliothèque en local sur son disque dur. C’est aussi un serveur qui permet de mettre sa bibliothèque en partage et accessible avec un navigateur web avec le monde entier. C’est aussi un logiciel qui permet de faire sauter les DRM et de convertir un fichier facilement dans de nombreux formats.

    La seule liseuse open source est la Pine Note, mais ce n’est pas une liseuse grand public pour l’instant.

    À noter qu’on peut jailbreaker facilement une Kindle, même les plus récentes, et y installer un lecteur alternatif à celui d’Amazon, Koreader, qui permet de lire les epubs sans les convertir. Entre autres.

    Répondre
  • 25 janvier 2022 - 22 h 35 min

    @fpp: Disons que calibre n’est pas une solution officielle, elle requiert un savoir faire et la simple connaissance du logiciel. C’est très différent d’une offre qu iva permettre simplement et nativement de profiter d’un téléchargement classique.

    Si tu es propriétaire d’une liste de livres numériques ou simplement désireux de lire des livres tombés dans le domaine public, tu vas pouvoir le faire avec ces Kobo de manière naturelle et sans avoir a apprendre ce qu’est calibre. Tu télécharges et tu upload vers ta liseuse comme tu envoies un document vers ton imprimante.

    C’est marrant parce qu’on est les premiers a crier au scandale quand une boite bloque les trucs avec des DRMs et fait un parcours compliqué réclamant de lire 18 pages de conditions Générales avant de leur laisser un email dont on ne sait pas ce qu’ils vont faire avant de pouvoir passer par un service en ligne pour uploader un ebook téléchargé légalement depuis https://www.ebooksgratuits.com/ par exemple.

    Et quand une boite qui pratique cela depuis toujours décide de changer de philosophie en intégrant un outil qui va permettre de zapper toutes ces contraintes… on gueule encore en disant que d’autres solutions existent.

    Mais un néophyte qui sort du magasin avec sa liseuse Kobo va pouvoir en profiter directement en téléchargeant du Edgar Alan Poe et le lire directement sur son engin sans avoir a s’enregistrer nulle part ni a chercher des solutions sur un moteur de recherche. C’est très très différent comme approche et il me semble que c’est plus intéressant d’en parler que de le zapper pour faire un « scoop » sur autre chose qui sera au final parfaitement vain.

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  • 26 janvier 2022 - 0 h 43 min

    @Pi: « Si tu me permets, la Kindle n’est pas plus fermée que les autres liseuses du marché qui n’ont pas non plus un hardware open source. »

    Je te permets d’autant plus que je n’est pas écrit que les autres liseuses étaient toutes très ouvertes. Je n’agréais pas avec le fait de dire qu’une Kindle est ouverte puisqu’on peut contourner ses points restrictifs. C’est tout.

    Quant à l’accès au code source du système, nous n’avons donc pas la même définition de l’ouverture. Pour moi, une liseuse ouverte ne t’impose tout simplement pas un seul format de livre ou un passage par un magasin prédéfini, ou encore l’utilisation d’un outils tiers pour contourner les deux premiers points.

    Elle peut aussi être libre si le code source est accessible. On pourra (ou non dans la plupart des cas) modifier son système, mais c’est un autre sujet.

    « Quelle que soit la liseuse, quand elle est associée à un magasin avec un compte, la gestion de la bibliothèque se fait dans le cloud. »

    Oui, et du coup elle n’est pas ouverte. Et si elle impose un format particulier que tu ne trouves que sur un seul magasin comme les premières Kindle, c’est encore pire. Heureusement, de nombreux magasin propose maintenant le format Amazon.

    De même, ma liseuse est bloquée sur un magasin qui ne m’intéresse pas et que je n’utilise pas. Mais passer par le port USB pour contourner cela ne la rend pas plus ouverte. Ça me casse juste un peu les pieds.

    Au passage, la dernière fois que j’ai utilisé Calibre, c’était une usine à gaz. Moi, je lis (beaucoup d’œuvres classiques) et je jette. Je ne veux pas m’encombrer d’un produit comme calibre juste pour charger ma liseuse. Une gestion de bibliothèque ne me sert à rien.

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  • Pi
    26 janvier 2022 - 9 h 40 min

    @Kikimoo:

    Je suis d’accord avec toi sur le fait que tout comme toi, à la base, ce que je désire, c’est un outil qui permette de lire sans avoir à passer par autre chose qu’un glisser/déposer du pc vers la liseuse. Le format epub étant un format ouvert, que l’on peut fabriquer soi-même à la main dans un simple éditeur de texte ou automatiser avec un plugin dans un traitement de texte.

    Je suis comme toi, je lis, je garde peu. Et à la base je n’ai pas besoin d’un gestionnaire de bibliothèque. Et effectivement Calibre peut être une usine à gaz et comme tout logiciel il demande un investissement de départ pour être utilisé. Or il est pénible de devoir apprendre à utiliser un logiciel pour uiliser une liseuse qui est un dispositif qui n’a, à la base, qu’une fonction et une seule, lire.

    Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux liseuses il y a environ dix ans, il était difficile de comprendre les offres et il semblait obligatoire de souscrire à un abonnement à un magasin pour utiliser la machine.
    Peu de gens expliquaient qu’on pouvait tout-à-fait avoir une liseuse sans souscrire à un abonnement.
    Ça valait autant pour Kindle/Amazon que pour les autres. Cette complexité de l’offre pour ceux qui sont réfractaires à la vente liée comme moi m’a beaucoup rebuté au départ. Pour les autres, j’imagine que ne pas avoir à chercher soi-même les bouquins dans des magasins alternatifs, et bénéficier d’un catalogue de centaines de milliers de références, tant en nouveautés qu’en classiques doit être quelque chose de rassurant.

    L’enjeu pour les fabricants de liseuses c’est le contenu. C’est là-dessus que se fait l’essentiel de leur C.A avec la captation des données personnelles associées. Ne vendre que du hardware, c’est compliqué parce que les liseuses sont plutôt des objets simples, léger, peu fragiles – quoi que ce soit de moins en moins vrai -, et qui consomment peu donc ont une batterie qui s’use moins vite que celle d’un smartphone ou d’une tablette ce qui ne favorise pas un renouvellement rapide comme le reste des dispositifs portables – c’est aussi de moins en moins vrai avec les liseuses de plus en plus sous Android et qui sont de plus en plus multitâches.

    Et on voit aussi que le format abordable reste le 6/7/8 pouces. Dés qu’on passe à 10 pouces, les machines deviennent plus chères. Au-delà, c’est carrément prohibitif.

    @Pierre Lecourt:

    Sauf erreur de ma part, l’utilisateur n’a jamais eu besoin d’associer l’achat de sa liseuse à un compte à un magasin en ligne. C’est juste qu’aucune offre ne propose les liseuses « nues » et qu’il n’y a pas d’info sur la question, laissant croire qu’il n’y a pas d’autre alternative, non ?

    Ce qui semble nouveau dans le cas de Kobo, c’est que pour la première fois un constructeur de liseuse le propose.

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  • 26 janvier 2022 - 11 h 44 min

    Kikimoo, Calibre est devenu beaucoup plus  » abordable  » au fil du temps, et ce, grâce aux mises à jour régulières… pour ne pas dire hebdomadaires. Je l’utilise depuis le début, la gestion de la bibliothèque avec ma Kindle première du nom étant assez spartiate.

    Chaque liseuse a des points positifs et négatifs, le tout est de trouver celle qui correspond le mieux à ses besoins. Pour moi, le terme  » ouverture  » était simplement pris dans le sens pouvoir importer les livres comme on souhaite, câble USB, wifi… sans forcément devoir ouvrir un compte sur une plateforme particulière.

    Mais aussi de ne pas être prisonnier d’un format natif, même si, pour le convertir, on doit en passer par logiciel externe.
    Il est loin le temps ou j’étais ligoté au Mac, en création publicitaire, parce que certains logiciels ne tournaient que sur les plateformes à la pomme, interdisant tous transferts sur un PC. Là, j’étais réellement un prisonnier au bagne de Cayenne.

    Lorsque tu parlais d’hors sujet, j’y entre justement… mais comme on le dit, c’est une autre histoire…
    Par contre, je me sens bel et bien prisonnier des gros éditeurs qui vendent une nouveauté numérique à plus de 17 euros alors que ça ne coûte rien, ou pas grand-chose à réaliser. Je me souviens notamment de  » La Carte et le Territoire  » de Michel Houellebecq. C’était chez Flammarion, il me semble. Il le proposait à plus de 16 euros et le livre numérique était bourré de coquilles parce Flammarion se fichait totalement de ce format de lecture et qu’il n’y avait aucune relecture en amont, après conversion aux formats .mobi ou .epub !
    Là, oui, je me sens prisonnier de ces éditeurs qui en profitent largement alors que, dans certains pays, les nouveautés numériques coûtent à peine 10 euros…

    … Mais, c’est une autre histoire.

    Répondre
  • 26 janvier 2022 - 19 h 57 min

    Moi je suis chez bookeen, payée 19 euros à carroufe il y a 3 ans car elle lit dès le début ce qu’on lui donne. J’avais disqualifié amazon et fnac. Ma liseuse commence à ne plus très bien tenir la charge, va falloir penser à la renouveler…

    Répondre
  • Pi
    27 janvier 2022 - 9 h 07 min

    Ou bien changer la batterie.
    Il y a des tutos pour certains modèles et les batteries sont moins chères qu’une liseuse neuve.

    Tu peux aussi utiliser une petite batterie externe, les liseuses consomment uniquement quand on tourne une page et pour celles qui en sont dotées, le rétro-éclairage lorsqu’il est activé.

    Si l’ecran est en bonne état, c’est dommage de jeter ce genre d’appareil qui n’a pas besoin de mise-à-jour de sécurité.

    Répondre
  • 27 septembre 2022 - 16 h 18 min

    @Montague:

    moi aussi je suis Kobo depuis 2008, je n’ai jamais eu besoin de me connecter, mais j’ai dû acheter une nouvelle kobo libra, l’autre m’a lâché, et depuis une semain je suis en panne, elle me demande de ma connecter.
    Sauf qu’avec l’ancienne on pouvait faire rezet et autre, mais les nouvelles nous n’avons pas moyen de manipuler en manuel;
    Même branchée à l’ordinateur.

    Répondre
  • MAT
    6 novembre 2022 - 12 h 40 min

    Les kindle ne lisent pas les epub, c’est comme un ordi qui ne lirait pas les PDF : ca suffit à les disqualifier.
    Obliger les lecteurs à installer Calibre et convertir des fichiers, ce n’est pas sérieux à notre époque.
    Je ne parle pas des geek, mais des lecteurs de livres qui ont d’autres intérêts dans la vie qu’étudier ce qu’est un fichier et convertir des fichiers.

    Répondre
  • 6 novembre 2022 - 13 h 59 min

    @MAT:

    « Les kindle ne lisent pas les epub, c’est comme un ordi qui ne lirait pas les PDF : ca suffit à les disqualifier. »

    Non. Ce n’est pas un ordinateur justement. Un ordinateur c’est un outil avec un système d’exploitation qu’on contrôle. Ici c’est une liseuse de livres, comme un lecteur MP3 est un lecteur de fichiers audio. Le lecteur MP3 ne permet pas forcément de lire tout types de fichiers audio. Et on l’achète en toute connaissance de cause. Comparer une liseuse à un ordinateur c’est comme comparer une autruche avec un boulon, ça n’a aucun sens. Cela sert juste a mener une argumentation stérile.

    Mon lecteur audio MP3 ne sait pas lire les fichiers OGG ? Est t-il « disqualifié » pour autant ? Sachant que des outils logiciels permettent de transformer sans pertes ce fichier OGG en fichier FLAC qui est bien pris en compte par mon lecteur MP3 en 1 clic tout en gérant ma bibliothèque audio et que je savais que le format .OGG n’était pas pris en charge avant mon achat, où est le problème ? Est-ce qu’il me viendrait a l’idée de comparer mon lecteur MP3 à un ordinateur qui ne sait pas lire les .OGG ? Non.

    Cette voiture Diesel ne permet pas de rouler à l’électrique, ça suffit à la disqualifier. On en est au même niveau argumentatif.

    « Obliger les lecteurs à installer Calibre et convertir des fichiers, ce n’est pas sérieux à notre époque. »

    Obliger ? Mais qui oblige a acheter une Kindle ? Ya un mec qui se pointe avec un flingue et qui force les gens a acheter une Kindle ? Perso j’en ai pas vu. Non, les gens peuvent choisir d’acheter une Kindle et ils savent en amont qu’ils ne pourront pas lire de ePub sans passer par un logiciel tiers ou sans les passer à la moulinette d’Amazon. Cela fait une énorme différence. Personne ne force a acheter Kindle plutôt que Kobo par exemple.

    Ce qui est vrai par contre c’est qu’il y a des gens qui veulent une liseuse efficace et pas chère en promo d’un côté et lire les ePub nativement de l’autre.. Là oui, y’en a plein. Mais le marché proposé par Amazon est différent, il y a un hic, il faut apprendre a se servir de Calibre pour profiter d’une liseuse à 49€ en promo. Mais personne n’oblige personne. Il faut juste peser le pour et le contre en amont.

    Rager parce que la bonne affaire d’une Kindle en promo à 49€ n’est pas aussi ouverte que les liseuses à 99€ est compréhensible mais il faut justement comprendre la volonté d’Amazon. Si la liseuse est en promotion régulière c’est parce qu’ils se rattrapent sur le fait que les non-geeks vont acheter ensuite leurs eBooks sur leur magasin Kindle. Sans cette limitation volontaire, la Kindle serait également à 99€.

    « Je ne parle pas des geek, mais des lecteurs de livres qui ont d’autres intérêts dans la vie qu’étudier ce qu’est un fichier et convertir des fichiers. »

    Qu’est-ce qui les empêche d’apprendre a se servir d’un logiciel aussi pratique que Calibre qui permet de maintenir au propre sa bibliothèque de livres numériques ? Parce que même pour d’autres marques Calibre est pratique. Et surtout il existe une fonction « Send To Kindle » proposée par Amazon qui permet d’envoyer son ePub nativement vers sa Kindle sans avoir a étudier quoi que ce soit ni convertir quoi que ce soit : https://www.minimachines.net/actu/amazon-kindle-epub-108795

    Je veux bien dire ce que l’on veut sur les Kindle, je comprend tout à fait les problématiques des DRM, mais reprocher au Kindle de ne pas savoir lire un fichier ePub alors qu’il est super facile d’y pallier, c’est surtout une pose idéologique. Du snobisme. Ou alors il faut également reprocher à son four à micro onde de ne pas savoir cuire à la vapeur parce qu’un autre modèle sait le faire…

    Le lecteur non geek avec un Kindle qui achète un ePub sur une autre plateforme et qui ne s’est pas renseigné en amont, il apprend a utiliser le produit comme tout le monde, il lit le manuel et choisi soit de passer par Amazon pour trouver ses titres, soit de passer par une fonction d’envoi automatique vers la Kindle. Ca ne sera plus un ePub à la fin ? Certes mais l’énoncé me dit que le lecteur non geek s’en fiche pas mal. Alors ePub ou pas… au final, le livre reste un livre.

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