A l’intérieur de ces NUC 13 Rugged, on ne trouvera pas les processeurs les plus puissants du catalogue d’Intel. Au contraire, ces modèles s’appuient sur des puces plutôt faibles mais dont l’endurance et le fonctionnement ne demanderont que peu de ressources.
On retrouvera ces engins dans des endroits inaccessibles, à des postes compliqués ou pour piloter des éléments qui ne doivent pas recevoir la visite d’un technicien toutes les semaines. Affichage numérique, machines industrielles et autres stations variées. Les NUC 13 Rugged sont là comme des Sisyphes modernes. Chaque jour, seul et sans relâche, elles effectueront la même tâche, pas forcément grandiose mais sans jamais se décourager.
C’est pour cela que ces minimachines embarquent des puces qui ne feront pas franchement rêver les particuliers. Des Atom et autres processeurs Intel Alder Lake-N pas franchement remarquables pour leur vélocité. L’idée est plutôt de viser la très basse consommation stable que l’on peut refroidir passivement. Pour se faire deux boitiers différents. Le premier en 17.4 cm de large pour 10.8 cm de profondeur et 2.59 cm d’épaisseur. C’est le modèle classique. Une seconde version, plus épaisse avec 3.58 cm au garrot, proposera une dissipation plus efficace avec des ailettes protubérantes au dessus du châssis. Les deux modèles garantiront une protection IP50 contre la poussière et fonctionneront aussi bien sous Windows 10 OoT Enterprise qu’Ubuntu 22.04 LTS ou Red HAt Enterprise Linux 9.
Trois puces se partagent ce terrain de jeu : L’Atom X7425E en 12 watts de TDP, l’Atom X7211E qui redescend en 6 watts et l’Intel N50 toujours sur 6 watts de TDP. Une gamme qui pourra être refroidie passivement juste grâce à l’épaisseur du boitier employé. Ces puces emploient les cœurs Gracemont des dernières générations de puces Intel. Les cœurs « E » pour Efficient en 2 ou 4 cœurs et sans Hyperthreading.
On pourra leur adjoindre jusqu’à 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 en monocanal via un slot So-DIMM et la partie stockage sera confiée à trois solutions conjointes suivant les besoins de chaque machine. Un module eMMC de 64 Go servira de base. Mais on pourra également adjoindre un SSD NVMe PCIe X2 sur un slot M.2 2280. Ou profiter d’un M.2 3042 pour ajouter un SSD au format SATA.
La connectique est assez complète avec deux USB 2.0 Type-A, deux brochages au même format en interne, deux USB 3.2 Type-A, deux Ethernet 2.5 Gigabit sous Intel i226 et deux sorties vidéo HDMI 2.1. On retrouvera également un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sous AX210. Une option 4G sera également possible, pratique pour envoyer des données ou en recevoir pour des postes abandonnés un peu partout en solitaire.
Livrés avec une alimentation 65 watts ou 90 watts, les NUC 13 Rugged pourront être installés de diverses manières. Montés en VESA, sur support direct, sur rail DIN ou simplement posés sur un support. Ils sont prévus pour fonctionner en permanence et redémarrer après reprise du courant. Bref, pas le MiniPC de monsieur tout le monde mais la station parfaite pour installer une station de relevé sismique sur une île perdue ou piloter une station météo tout en haut d’un gratte ciel.
Sources : Liliputing
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J’ai dans les ateliers des machines outils à commande numériques qui dont pilotées par des winxp et qui sont heureusement increvables
Le gros souci tant qu’ils sont en vie est de leur permettre de se mettre sur nos réseaux actuels pour recup les fichiers de production sans les exposer aux tracas de l’extérieur
Personne n’a le courage de faire une migration
@Etienne: XP n’est pas si has been ça !
Surtout quand on entend parler par ici de ports ISA, de 8088, W3.1. Alors, bon ;-)
Tant que cela produit des euros ce n’ai pas has been