Cela fait un moment qu’Intel travaille à améliorer les circuits graphiques intégrés dans ses processeur. Si la marque se cache toujours derrière l’énorme tartuferie qu’est sa position de numéro un mondial des puces graphiques, elle ne cache pas ses ambitions d’évolution et espère bien qu’un jour on choisira réellement ses processeurs graphiques pour leurs capacités propres.
N°1 mondial, Intel ne l’est effectivement pas par choix mais parce que les puces qu’il a produites ces dernières années embarquent de facto un processeur graphique. Impossible de le retirer et même si de nombreuses solutions emploient un circuit externe d’une autre marque, chaque puce est comptabilisée dans les comptes de la marque.
Ces circuits intégrés ont progressé, largement par rapport à leurs débuts, mais restent en deçà des solutions externe. Il faut dire que le rapport de force est inégal. D’un morceau de processeur dédié à un affichage graphique d’un côté, on a des mastodontes de plusieurs dizaines de centimètres de long, équipés d’un lourd système de ventilation, d’une mémoire dédiée très rapide non partagée et coûtant souvent plusieurs centaines d’euros de l’autre.
Pour Intel, l’idée a longtemps été de proposer une solution prête à l’emploi pour les fabricant, une carte mère et un processeur suffisent a gérer les calculs logiques et l’affichage d’un PC, jouer ou faire de la 3D est une autre affaire. Mais avec un net tassement de l’augmentation des performances des processeurs en eux-même il faut désormais travailler sur d’autres voies pour donner envie aux acheteurs de se pencher vers les nouveaux processeurs. C’est ce que propose Skylake avec une faible évolution de calcul logique mais une annonce de performances plus larges d’un point de vue graphique.
Cette sixième génération de puce Intel Core embarque donc une neuvième génération de puce graphique Intel. Une génération qui se veut sur certains points jusqu’à 50% plus rapide que la précédente. Au menu on retiendra que Skylake est désormais bardé d’une foule de fonctionnalités avancées et d’autant de procédures de programmation capable d’en tirer partie.
La génération de puce Core Skylake prend désormais en charge des routines avancées comme DirectX 12, OpenCL 2.0 et OpenGL 5, Vulkan. Elle décode et encode matériellement de nombreux formats vidéo sans faire appel au processeur lui même et avec une consommation très faible. Les formats HEVC, VP8 et MJPEG sont, entre autres, pris en charge. Le QuickSync évolue également pour encoder en temps réel des vidéos dans les logiciels supportant cette fonctionnalité.
Des éléments bienvenus puisqu’ils ouvrent les portes à de nombreux usages qui vont du jeu 3D à la création 3D mais aussi à des usages multimédia complets et au niveau des attentes du public en 2015. Reste qu’il serait bon que de plus nombreux éditeurs se penchent sur les capacités spécialisées comme le QuickSync pour vraiment en tirer partie.
Autre ajout, une fonction permettant de traiter des images RAW en temps réel capable de prendre en charge des vidéos 4K à 60 images par secondes. Des ajouts qui ne feront évidemment pas le bonheur du grand public mais qui marquent une réelle ambition pour ces circuits.
Ces circuits ? Oui, car la gamme de composants graphiques Skylake n’est pas unique. Chacune s’adapte à une gamme de puce en fonction de son prix, de sa taille et de son dégagement thermique. Les puces mobiles n’auront évidemment aps les mêmes capacités que les circuits graphiques intégrés aux processeurs à destination des machines sédentaires moins soucieuses de leurs dépenses en énergie.
Avec des processeurs dont la dissipation est étalée de 4 à 65 watts, il semble logique que les plus rapides et puissantes puces auront droit à un traitement plus complet que les autres et seront logiquement plus puissantes.
Les Skylake-Y, les moins puissants de ces nouveaux circuits seront par exemples « limités » à une définition de 3840 x 2160 pixels à 60 Hz tandis que les puces Skylake-U et Skylake-H pourront faire grimper leur affichage en 4096 x 2304 pixels à la même fréquence.
De quoi à chaque fois prendre en charges des affichages sur plusieurs écrans. Le Widi lui même progresse jusqu’à du 3840 x 2160 pixels à 30 images par seconde.
L’étendue de l’offre Skylake et la disparité logique de performances entre les gammes de processeur entraînera probablement un très grand écart de résultat. Si je doute que les moins gourmands soient à même de faire tourner les derniers jeux u marché, ils peuvent se révéler surprenant au vu des capacités des Atom Bay Trail déjà sur le marché. C’est du côté des Skylake-U et Skylake-Y qu’il sera intéressant de se pencher pour voir les réelles évolutions apportées en terme de performances par ces puces. L’entrée de gamme Skylake-H pouvant être également des solutions intéressantes au sein de tours Mini-ITX sédentaires.
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ça voudra dire qu’on pourra envisager de jouer sur la future surface pro 4 par exemple ?
@tutifrutia: Ca dépend ce que tu appelles jouer ?
Je parles de jeux demandant beaucoup de ressources comme gta V par exemple.
@tutifrutia: Il vaut mieux oublier sur les machines mobiles.
& les consoles (de jeu) font ça très bien, pfuuu…
Je ne demandais pas ça pour remplacer une console, je me demandais juste en remplacement de mon desktop et de mon asus T100 d’un coup
@tutifrutia: Pour les titres récents, hormis les PC sédentaires, plus ou moins gros, point de salut. Par contre il est possible de streamer sur une petite soluce comme le T100 et ça fonctionne très bien.
Bonjour, merci pour ces infos et ce très bon décryptage ! Qu’elle est la série qui remplace les « T » de le génération Brodwell ? Merci
@Dorléans Thomas: Très bonne question sur laquelle il faut que je me penche !
Merci pour tes réponses, toujours aussi réactif, je te suis depuis le blogeee et l’acquisition de mon eeepc 701 et asus T100 ont été faites sous tes conseils. Au top!