Que vaut le Wanbo Dali1, un vidéoprojecteur compact à 91€ ?

Le Wanbo Dali1 est le dernier né des vidéoprojecteurs compacts de la marque, une prise en main rapide de ce nouveau venu.

Le Wanbo Dali1 n’est pas un vidéoprojecteur haut de gamme. Limité à une définition 720P, il ne remplacera pas un projecteur FullHD ou plus évolué. Ce n’est d’ailleurs pas son véritable objectif. Avec lui, Wanbo cherche à transformer la projection vidéo en un usage plus accessible, comme cela a été fait pour d’autres produits auparavant. Et cela se fait nécessairement au détriment de certains éléments techniques.

Avec ce tout petit prix, le Wanbo Dali1 est nécessairement une machine pleine de compromis. Le plus grand d’entre eux est sa définition qui n’est pas à la mesure de ce qu’attendent la majorité des utilisateurs aujourd’hui. Mais pour contrebalancer ce choix, l’objet propose un usage d’une facilité déconcertante. La boite annonce d’ailleurs la couleur avec un dessin presque enfantin qui montre un objet avant tout amusant à utiliser.

L’objet en lui même est compact, léger et facile à transporter comme à ranger. Il mesure presque 16 cm de haut pour 12.35 cm de profondeur et 11.3 cm de large. Avec un poids de 900 grammes et un côté rondouillard, il se positionne comme un engin mobile au même titre qu’une enceinte Bluetooth. Ce qu’il est également au demeurant. La finition globale est très propre et les plastiques sont à la fois denses et épais. C’est le genre d’objet qui trouvera sa place dans une bibliothèque ou sur une étagère sans problème. On pourra le cacher dans un placard et le sortir pour une mise en exploitation très rapide.

Le petit point noir sur la grille avant cache une caméra. Il ne s’agit pas réellement d’un capteur photo au sens traditionnel mais d’un accessoire indispensable au pilotage de l’appareil. C’est ce capteur qui va permettre au Dali1 de régler automatiquement l’image à l’écran. Il est donc nécessaire de le garder propre et de ne pas rayer la surface qui le protège pour que la projection soit parfaite.

On a une bonne impression de solidité de l’ensemble avec cette lentille protégée par un recul dans son châssis. Bien entendu, la pire chose à faire serait de poser les doigts dessus ou de venir l’écraser avec quelque chose. Mais dans un usage classique, elle est bien protégée par la carcasse de l’appareil.

L’objet est composé de deux parties presque égales en taille. Au dessus, le projecteur scellé sous une verrerie protectrice qui protègera sa lentille de toute intrusion de poussière. En dessous, un espace plus ouvert dont le rôle est double. D’abord, il assure la dissipation de la chaleur en provenance de la lampe à LED de projection, ensuite il permet au Dali1 d’embarquer un système audio assez impressionnant.

De l’autre côté de l’appareil: trois zones. En haut, la partie connectique avec un port d’alimentation au format Jack. Un USB 2.0 Type-A pour brancher une source USB, une souris, un clavier ou un petit Hub pour piloter plusieurs choses à la fois. Vient ensuite une entrée HDMI et enfin un port jack audio stéréo. 

En dessous, une protection amovible devant l’entrée d’air de l’engin. On pourra la retirer pour aspirer la poussière coincée dans ce filtre au bout de quelques dizaines d’heures d’utilisation. C’est une sage précaution pour ce type de vidéoprojecteur très nomade.

Enfin, tout en bas on a l’autre partie du dispositif sonore. Un élément fort du Wanbo Dali1 pour deux raison. D’abord parce qu’il occupe une place importante de l’objet de manière à avoir un impact assez puissant sur l’usage. Ensuite parce que le petit vidéo projecteur peut être utilisé sans l’image mais uniquement comme une enceinte Bluetooth.

Sur le dessus de l’engin, un unique bouton facilement accessible. Encore une fois il s’agit ici d’un engin pensé pour une prise en main simplissime. Ce petit bouton permettra de lancer l’appareil sans même avoir à le regarder. Tout le reste se fera avec la télécommande.

Sous l’engin, quatre petits patins anti-dérapants et un trou au format classique de pied photo qui permettra de monter l’appareil sur un support au plafond, un adaptateur quelconque ou sur un trépied pour un usage à mi-hauteur.

C’est ici que l’on pourra accrocher un accessoire de la marque qui permettra d’orienter plus facilement le projecteur suivant ses besoins. 

Livré avec une vis que l’on peut manipuler sans outil, ce petit pied offre la possibilité de basculer le projecteur sans faire appel à un support improvisé pour le basculer vers le haut ou vers le bas.

L’angle d’inclinaison va de -15 à +15°, ce qui est suffisant pour viser un mur ou un écran depuis une table basse ou une table de chevet, par exemple. A noter qu’on peut également incliner le projecteur de côté si cela est plus pratique.

Un bloc secteur est livré avec la machine, au format jack il est alimenté par un câble bipolaire classique. Son câble mesure 1.4m pour pouvoir le placer facilement sur une table classique.

Il s’agit d’un chargeur classique en 19V et 3.0A, assez imposant et proposant une petite LED verte pour indiquer sa mise sous tension. Point positif, il ne chauffe absolument pas. Il reste tiède à l’usage même après trois ou quatre heures de projection par grandes chaleurs.

Vient ensuite la télécommande. Il s’agit d’une solution développée par la marque pour la quasi totalité de ses projecteurs. Ce n’est pas le modèle le plus haut de gamme que j’ai pu voir mais une solution sobre et efficace. La qualité du plastique est bonne, la prise en main quelconque et les fonctions minimalistes. On retrouvera les manipulations classiques d’une solution Android, un bouton de mise en veille, une croix directionnelle et divers boutons de réglages. Une option permettant un usage en mode « souris » permettra de résoudre certains problèmes d’interface. Un élément classique des produits Android de ce type puisque le système a été pensé avant tout pour le tactile. La télécommande ne propose pas de mode micro permettant de dicter des ordres au système. Les deux boutons avec des flèches en bas à gauche serviront aux réglages de focus de l’écran si nécessaire.

A noter que la télécommande est livrée sans piles et qu’il vous faudra ajouter deux AAA pour la faire fonctionner. Pour ma part j’ai choisi les excellentes batteries rechargeables EBL qui feront bien l’affaire.

Mise en route du Wanbo Dali1

La mise en marche est simple et facile, l’appareil a été pensé pour cela. La connectique nécessaire est limitée au port jack d’alimentation à gauche. Une petite LED juste à côté signalera la mise sous tension du projecteur. Les autres connecteurs sont accessoires. Le port USB permettra de piloter des contenus directement avec l’appareil. Si vous insérez une clé USB avec des images JPG, BMP ou PNG, elles seront lues sans problème. Même chose pour les vidéos de formats classiques et les fichiers audio compressés ou non. 

A noter que le port USB sait tout à fait piloter un hub et que pour les phases d’initialisation et de réglage de l’appareil, une combinaison clavier et souris peut être intéressante à installer. Pour taper des mots de passe par exemple afin de piloter le Wi-Fi de l’engin, renseigner un compte Google ou autre suites de services de streaming. Pour cet usage temporaire mais ô combien plus pratique qu’une télécommande qui naviguera sur un clavier à l’écran ce genre d’option est bien pratique.

L’entrée HDMI servira à brancher tout type d’appareil à cette norme : console de jeu, ordinateur portable, MiniPC ou autre clé HDMI. Les tests avec un ordinateur portable, un MiniPC ou une FireTV/Chromecast se sont tous passés sans problème. Le signal passe au travers de l’engin sans soucis.  La prise jack, quant à elle, permet de déporter un signal sonore stéréo classique vers des enceintes ou un amplificateur.

Une fois le port d’alimentation connecté, on peut lancer le vidéoprojecteur avec le bouton situé sur le dessus et une phase d’initialisation commence. Celle-ci ne dure qu’une vingtaine de secondes et se reproduit à chaque fois. Elle fonctionne en deux parties. D’abord l’engin affiche un logo Wanbo, ce sont les premiers éléments du système qui s’initialisent. Ensuite deux mires différentes s’affichent. La première va permettre de faire une mise au point avec la caméra avant. La seconde s’occupera de dimensionner l’affichage au bon format. 

La mire de mise au point autofocus sur un mur en 95/100″ de diagonale.

Le Wanbo Dali1 est en effet estampillé ASA 3.0, un élément développé en interne qui propose une grande facilité d’utilisation. Cette appellation marketing cache la solution qui gère la qualité de l’image et sa géométrie. Cette première mire sert au focus de l’image. La caméra compare ce qu’elle voit avec ce qu’elle est censé voir si la mise au point est correcte. Et cela marche plutôt bien.

La mire de réglage géométrique

La seconde mire analyse la déformation d’un damier et analyse la position et la forme de l’ensemble pour déterminer une orientation correcte du trapèze. Autrefois, ce genre de solution coutait une fortune à implémenter parce que cela supposait l’emploi d’une myriade de capteurs. Notamment des solutions qui calculaient la distance entre la lentille et l’écran de projection pour régler la mise au point. Ici, tout a été remplacé par l’analyse des images de démarrage projetées et capturées par la petite caméra avant. Ainsi, une fois posé et allumé, le projecteur règle la netteté de l’image, la forme de l’écran projeté par rapport à la surface disponible et va même adapter la surface en cas de détection d’un obstacle.

Cela n’est pour autant pas toujours miraculeux. Outre le fait que les capacités de compensation de l’appareil ne peuvent évidemment pas venir à bout de tout type d’angle ou d’inclinaison, il est souvent utile de faire une mise au point manuelle pour améliorer la géométrie. Cette fonction se fait angle par angle à la télécommande.  A noter qu’à force le démarrage semble également assez long, entre l’appui sur le bouton et l’arrivée sur l’interface Android, il se passe une bonne vingtaine de secondes. C’est amusant les premières fois mais cela finit par être agaçant à la longue.

L’image proposée est de bonne diagonale, elle grimpe sans soucis entre 80 et 100″. Au delà, cela bave trop.

Une fois lancé, on découvre une page d’accueil très classique d’Android 9.0. Il s’agit ici d’une version tout à fait nue, sans bandeau de publicité intrusif pour une marque ou un partenaire. Il faut donc se connecter à un compte Google, indiquer ses préférences de pays, d’heure et de langue comme sur une tablette ou un smartphone et on se retrouve sur son interface Android TV.

Pas de miracle, avec un SoC choisi juste pour ses capacités de décodage vidéo et un petit gigaoctet de mémoire vive, l’engin n’est pas un monstre de puissance. Si l’interface est bien gérée et agréable à utiliser, ne comptez pas trop sur la possibilité de jouer ou de lancer des applications complexes : les outils de streaming sont pris en charge, Youtube est réactif. Il est également possible de lancer Spotify ou VLC pour aller chercher des contenus sur une clé USB… mais guère plus.

Mi-journée, rideaux tirés, la luminosité est faible.

Une image… très correcte dans de bonnes conditions

La qualité d’image n’est malheureusement pas formidable en journée, un sentiment de manque d’espace permanent existe sur l’affichage en mode fixe. Si il disparait largement dès le lancement d’une vidéo, il est particulièrement frappant sur des habillages classiques. C’est probablement lié au manque d’habitude de ce format HD. A force de consommer des contenus en FullHD ou plus, le 1280 x 720 pixels de définition parait assez étriqué. Cela n’aide évidemment pas à profiter d’une image d’une grande qualité et la faiblesse de la luminosité n’offre pas non plus une impression exceptionnelle. En journée, il faudra fermer ses rideaux pour profiter vraiment de quelque chose, le soir ou dans une pièce sombre, ce sera évidemment beaucoup mieux.

La nuit tombée avec quelques lumières internes en basse intensité.

Et c’est un souci. Les 350 lumens ANSI annoncés sont bien présents mais restent assez faibles pour des usages avec ne serait-ce qu’une moyenne luminosité. Il faut attendre une nuit complète pour profiter d’une projection correcte en éteignant toutes les sources de lumière. Sur l’image ci-dessus, une petite lampe est encore allumée et se voit en bas à gauche dans l’image. Elle seule suffit à ternir la qualité globale de la vidéo.

C’est peu contrasté, les noirs sont grisâtres, les blancs sont salis et les couleurs d’une intensité toute relative. Même en cherchant les vidéos les plus contrastées disponibles, c’est mou et cela manque de relief. La netteté est par contre correcte mais la définition est faible. Les coins seront un peu baveux si vous  allez au delà des 90″ maximum de diagonale mais dans l’ensemble l’image reste regardable.

A 18H, rideaux tirés, cela devient regardable avec un soleil moins cru

La chose à retenir absolument c’est que pour obtenir quelque chose de très correct il faut vraiment faire le noir complet. Le problème de cette obligation d’obscurité est que cela va un peu à contresens de ce que promet l’appareil.

La même scène à 13H mais dans le noir absolu.

Une fois le noir fait, l’obscurité atteinte, le Dali1 est performant. Les 350 lumens ANSI ne font pas de miracles et il faut des conditions de ce type pour un contraste saisissant. Alors, tout prend le relief qu’il mérite et on découvre une image piquée et agréable.

Problème, ce vidéo projecteur est censé remplir son travail en toutes circonstances et avec peu de réglages. On peut le monter dans une chambre, une salle de jeu, le poser sur une terrasse ou le déplacer dans son salon. On devrait donc trouver un engin exploitable facilement partout. On le pose, on l’allume, il détecte le mur en face de lui et se règle du mieux possible. Il ne reste plus qu’à lancer la vidéo. Seulement voilà, l’image sera pâle, délavée, fade, si on n’est pas dans une salle sombre. Ce qui enlève pas mal d’intérêt au dispositif. Si l’exploitation de l’engin nécessite un environnement vraiment particulier pourquoi choisir ce type de solution hyper mobile ? Pourquoi ne pas parfaire la mise en scène avec un engin un peu plus performant qui saura assurer un meilleur spectacle ?

Le mode économiseur d’écran se lance automatiquement au bout de quelques temps

Wanbo propose une fonction « fond d’écran » qui permet de diffuser des images passivement, une bonne idée mais qu’il faut donc imaginer plus comme une « soirée diapo » que comme un défilement d’image dans la journée.

Tout n’est pas si sombre pour autant, si le contraste est faible en ces pleines journées d’été avec des rideaux tirés dans la moitié de la pièce, le contenu est toujours compréhensible. Regarder un film sur le Dali1 ne sera alors pas une séquence cinéma, c’est évident, mais ce sera lisible. Certains trouveront cela dommage mais si l’objectif est de transformer son salon en un ciné club, alors il faudrait logiquement reconsidérer son investissement vers un matériel plus haut de gamme.

Dans les meilleures conditions possibles, dans le noir complet, l’engin est tout à fait satisfaisant.

Binge-watcher une série, ok. Jouer à un jeu coop en blaguant avec des amis, pourquoi pas. Suivre du sport, des nouvelles, un documentaire, une conférence ou une partie sur Twitch ? C’est tout à fait possible également. Les sous titres sont lisibles, l’image est ce qu’elle est mais elle ne gâche pas la compréhension globale. C’est faible, à n’en pas douter, mais l’appareil ne confisque pas pour autant le sens de ce que l’on voit.

En pleine obscurité c’est évidemment une autre histoire et projeter un écran de 80″ dans sa chambre comme ci dessus a un effet toujours saisissant. Regarder une série du fond de son lit sur un écran de ce type est tout à fait plaisant. Le 720P parait un peu étriqué au début mais s’oublie très rapidement.

Pour peu que l’obscurité soit là, et que l’on reste dans un écran de 90 à 100 pouces de diagonale au maximum, la qualité globale monte largement d’un cran. Les noirs s’enrichissent, les contrastes apparaissent. Les couleurs sont beaucoup plus glorieuses et on ne confond plus du premier regard un jaune avec un vert tendre. C’est efficace avec de vrais rouges, des bleus profonds, des jaunes variés, de multiples verts.

Un son excellent pour si peu de volume

Au contraire de l’image, la partie audio est impressionnante. Ce n’est pas un produit haut de gamme bien sûr mais le Wanbo Dali1 propose une enveloppe sonore tout à fait efficace. Avec un volume très correct, l’engin fonctionne sans faire trop de bruit. Le vidéoprojecteur propose d’ailleurs de ne « réveiller » que la partie « Bluetooth » pour être utilisé comme une enceinte sans fil. Dans ce mode la ventilation ne se met pas en marche et on peut profiter du son comme sur une enceinte Bluetooth classique.

Lors d’une projection, trois choses m’ont marqué d’un point de vue audio. La première est la puissance proposée. La paire d’enceintes 2 x 5 Watts n’est pas une blague et l’objet est vraiment sonore. Je n’ai jamais dépassé les 40% de volume et le petit appareil suffit à couvrir tout un salon devant un large écran de projection.

Autre point positif, jamais lors de mes tests, le dispositif ne s’est mis à entrer en résonnance ou à proposer un son distordu. Et pour avoir testé de nombreux autres produits du genre, c’est assez rare. Le fait de devoir pousser le volume sur des vidéoprojecteurs moins puissants à des limites dépassant les 70 à 80% de leur capacité  totale, transforme leurs basses en vibrations et leurs aigus en distorsions. Ici, ce n’est clairement pas le cas et c’est très agréable sur ce poste.

Enfin, dernier point, la qualité globale du son ne tend pas à tout miser sur les aigus ou les graves pour un effet impressionnant mais peu utile à la longue. Ici, le projecteur propose un son orienté sur les médiums qui est très important pour comprendre les dialogues. La netteté du son est agréable et on peut suivre sans avoir recours à un système audio secondaire tout ce que disent les protagonistes d’une intrigue.

Autre point important, le son du refroidissement est vite oublié, à un mètre du projecteur il est mesuré à 27 décibels, ce qui est déjà presque inaudible dans une pièce classique. Pour peu que l’on regarde un contenu à 10% de volume sonore, la ventilation passe totalement inaperçue. Attention cependant , le volume de ventilation se modifie régulièrement. Quand votre projection dure, surtout si la pièce est chaude, cela pousse la vitesse de la ventilation qui augmente. Cela reste discret si on place le projecteur derrière un canapé, mais cela peut s’entendre pendant une phase sonore silencieuse.

Un accès aux contenus limités mais ce n’est pas très grave

Le vidéoprojecteur est sous Android 9 et ne propose qu’un DRM Widevine L3 ce qui limitera les services de streaming à du HD. Un détail qui ne pose pas de véritables problèmes à cet engin qui est de toutes façons limité à du 720P en terme d’affichage. Pour le reste tout est disponible. De Netflix à Disney Plus en passant par Youtube ou Amazon Prime, Twitch, Spotify et même Molotov. De nombreux services supplémentaires peuvent être ajoutés via un magasin d’applications Google classique.

Il sera possible d’afficher des contenus UltraHD depuis une clé USB. La machine les lira en 720P, bien entendu, mais ils seront décodés sans soucis. Je n’ai pas détaillé outre mesure les capacités précises du système en terme de décompression vidéo. Mes fichiers FullHD classiques sont tous passés. Films, séries, anime, documentaires et autres ne posent pas de soucis. Les seuls pépins de lecture que j’ai eu ont été avec de trop gros fichiers UltraHD que la machine n’arrive pas à encaisser. Certains passent, dont le fameux « JellyFish 120 Mbps », après une grosse mise en cache de 10 secondes. D’autres comme des fichiers de démo HDR ne sont pas lus correctement avec de nombreux artefacts ou des gels d’images. Comptez sur le Dali1 pour des usages simples en FullHD ou HD, les fichiers UltraHD pourront être lus mais sans garantie.

La liaison Wi-Fi6 est très bonne avec une bonne accroche et uns excellente stabilité. Le module Bluetooth 5.0 est également excellent et reporter le son sur une enceinte externe ou un ampli se fait sans soucis et sans désynchronisation image/son. L’usage en enceinte stéréo est également très stable et on peut clairement s’éloigner de l’objet à plus de 6 mètres sans que le transfert de vos musiques ne tombe. 

Une application permettant d’avoir un usage miroir de votre smartphone, sans fil, sur le projecteurs est disponible. Cela fonctionne de manière classique.

Un Dali1 efficace pour un usage finalement statique

Au final, j’ai été assez intrigué par ce projecteur. Si une partie de la promesse n’est pas tenue, cela n’en reste pas moins une solution assez intéressante. A moins de 100€, il est difficile de faire beaucoup mieux en terme d’image et si cela n’est pas parfait, cela reste un engin bien pratique et efficace pour un grand écran dans une pièce très sombre. Encore une fois, si vous pouvez coller le Dali1 au plafond d’une salle de jeu, le poser une table de chevet d’une chambre ou sur un pied derrière un canapé et que vous avez de quoi afficher un grand espace en face de vous, vous aurez une image très regardable et un son correct pour un investissement minimal.

Si vous cherchez un engin plus capable dans des conditions plus classiques, le Wanbo X5 semble mieux adapté. Il coute évidemment plus cher avec un prix de 189.99€, mais sa luminosité passe de 350 à 1100 lumens ANSI, ce qui change évidemment la donne.

Le Wanbo Dali1 est évidemment imbattable d’un point de vue prix, l’engin est proposé sur Banggood à 92.43€ TTC depuis un stock en République tchèque. Pour obtenir ce tarif, il faut utiliser le code promo BGALWDL à entrer dans votre panier au moment du paiement. 

 

Le nombre de codes à employer est limité en nombre et je n’ai aucune idée de la durée de cette promotion.

Voir l’offre sur Banggood

Wanbo Dali1
4.6
Wanbo Dali1
  • Prix !
  • Image (dans le noir)
  • Son et volume sonore
  • Réseau Wi-Fi stable
  • Luminosité
  • Image (sans obscurité)
  • 720P
  • DRM limités
  • Image
    5
  • Luminosité
    2
  • Rendu audio
    5
  • Interface et Wi-Fi
    5
  • Qualité d'assemblage
    6

Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

8 commentaires sur ce sujet.
  • 31 juillet 2024 - 11 h 35 min

    Merci pour ce test détaillé Pierre 🙂
    C’est tentant, je vais aller voir son grand frère plus lumineux par curiosité.

    Répondre
  • 31 juillet 2024 - 13 h 40 min

    Un Fengmi S5 sinon rien ;-)
    Il tombe parfois à 325€ avec les coupons de 50€, chez WUPRO notamment…
    Oui je sais, c’est bien plus cher mais incomparable en qualité : c’est du sérieux :-)

    A coupler avec une box Android certifiée par Google, comme la Dcolor GD1 ou Homatics Stick 4K (specs sur AndroidTVGuide)

    Répondre
  • 31 juillet 2024 - 14 h 34 min

    Un Sony VPL-XW7000 sinon rien ;-)
    Il tombe parfois à 14890€ avec les promos.
    Oui je sais, c’est bien plus cher mais incomparable en qualité : c’est du sérieux :-)

    -> l’objectif de ce modèle c’est justement le prix très bas pour un usage non home cinéma. En gros, apporter une projection temporaire dans des lieux variés. Comparer ce modèle avec un truc plus haut de gamme n’a pas vraiment de sens. L’idée ici c’est clairement du dépannage, pas de l’installation.

    Répondre
  • 31 juillet 2024 - 15 h 59 min

    @Pierre Lecourt:
    Le Wanbo T2 Max New semble moins mauvais pour un usage basique et il est régulièrement en promo…

    Répondre
  • Jo
    31 juillet 2024 - 16 h 11 min

    Pensez-vous vous qu’on aura un jour des UST à très bas prix ?

    Répondre
  • 31 juillet 2024 - 16 h 42 min

    @Ptit_Philou: Yep. Ou le Wanbo X5 qui est très bien.

    @Jo: Difficile de répondre à cette question…

    Répondre
  • 14 août 2024 - 18 h 04 min

    Moins de 2500 lumens c’est directe la poubelle !
    Rien ne vaut mon vieux sony tri-lcd 720 points qui affiche mes consoles et ordis depuis 15ans !
    unu lampe à changer ( 2 pour l’instant ) et roule mon film :)

    Les modeles dit ‘laser’ sont des usines à joules; souvenez vous les casio laser vendu par fnac qui tenaient pas un an !! ( j’etais au sav… )

    biz

    Répondre
  • 17 août 2024 - 22 h 27 min

    Bonjour, question un peu bête, peut on simplement caster en mirroring depuis son téléphone ? Y a t il une prise jack ?
    Je m’y perds un peu dans tous ces Wanbo, quelq’un a t il un lien vers un comparatif ? On a le grand écart en termes d’ansi, sur un écart tarifaire de 100 à 200€… Merci

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *