Récupérer une clé USB illisible ou impossible à formater

Un petit tuto car vous êtes nombreux à avoir des soucis pour récupérer une clé USB illisible, formatée pour installer un système Linux.

Cela fait trois en un Week End, trois personnes qui m’écrivent parce qu’elles n’arrivent pas à récupérer une clé USB illisible après l’installation d’un système Linux sur un MiniPC. Et comme dans les trois cas, il s’agit d’un passage à Linux parce que leur matériel n’est pas compatible avec Windows 11, j’imagine que d’autres vont suivre. Plutôt que de copier-coller ma réponse en boucle, un petit truc pour « récupérer » sa clé USB illisible facilement. 

Les outils comme Rufus, Balena Etcher ou Unetbootin qui permettent de préparer des clés USB afin qu’un ordinateur puisse « démarrer » dessus et lancer l’installation d’un système d’exploitation ont besoin de modifier en profondeur l’agencement technique de leur support. Ils partitionnent les clés et leur injectent des fichiers spécifiques qui les rendent parfois difficiles à ré-employer. Un périphérique peut se retrouver coupé en deux partitions avec, sur la première, quelques centaines de mégaoctets et la seconde une capacité inférieure à la capacité globale de la clé. Certains outils et certains systèmes transforment ainsi une clé USB de 16 Go en une partition de quelques centaines de Ko d’un côté et une seconde de 6 Go seulement de l’autre, laissant le reste de la clé USB illisible et inexploitable.

Pour récupérer ces clés, il existe plein d’outils sur le net, un des plus fameux est un vieil utilitaire signé HP que l’on peut encore trouver en ligne, mais que je ne conseille plus vraiment. « HP USB Disk Storage Format Tool » est gratuit, mais il demande des accès au registre du système et un lancement en mode administrateur pour fonctionner. Et comme il n’est plus proposé par HP mais par des sites de téléchargements variés, je ne suis pas sûr qu’il ne soit pas livré avec les habituels petits cadeaux de ce genre de site : virus ou applications de téléchargement qui se révèlent être surtout un bon moyen de vous parasiter de publicité. 

Windows seul ne parvient pas à résoudre la situation. Un exemple bête, je teste une console PC en ce moment, livrée sans système d’exploitation, elle est compatible Windows 10 et 11, mais je veux également la tester sous Bazzite et Chimera OS qui sont des « clones » du système Linux Steam OS. Problème, quand j’utilise une clé USB pour l’un ou l’autre de ces systèmes avec un logiciel type Rufus ou Etcher, cela fonctionne, mais cela rend ensuite ma clé illisible sous Windows pour un autre usage. Et apparemment c’est le même problème pour certains d’entre vous.

En insérant la clé, j’ai ce genre de message me demandant de la reformater. En double.

Si je clique sur « formater le disque », j’arrive sur l’utilitaire de Windows qui me propose donc ce formatage. On remarque que la capacité de ma clé est ici de 300 Ko, ce qui est peu. Mais même en tentant de formater simplement cette clé en cliquant sur démarrer, je n’irai pas bien loin.

Windows m’informe que la clé est protégée en écriture. Que faire ?

Le logiciel d’HP ne parvient pas non plus à corriger le problème. Il détecte également la clé USB comme un média « protégé en écriture ». Et refuse donc de la reformater. Je suis donc coincé.

La solution est beaucoup plus simple qu’il n’y parait en réalité. Il suffit de lancer… Rufus, un des utilitaires justement conçu pour préparer ces clés en amont. Parmi la myriade d’options de préparation de Rufus, il y a la possibilité de lui demander une clé « non démarrable » et ensuite de lui demander un formatage.

Un clic sur « démarrer » lance la suite des opérations avec une fenêtre d’avertissement récapitulant les lettres des différentes partitions de la clé et sa capacité. On clique sur « OK » et…

Un second écran d’avertissement apparait ! On reclique sur « OK ».

En quelques secondes, l’opération est terminée. Les deux unités sont désormais fusionnées en une seule, la totalité de l’espace disponible est récupéré, le nom choisi pour votre unité est lisible. Il n’y a plus qu’à fermer l’utilitaire.

De retour sur l’explorateur de fichier, le périphérique est « comme neuf », prêt à l’emploi avec une seule partition de 1.87 Go exploitable. La clé USB illisible est redevenue parfaitement standard. 

D’autres outils du genre vont avoir le même comportement, mais pour rappel, Rufus est gratuit et multilangue. Il n’a pas besoin d’être installé et « pèse » moins de 2 Mo. C’est donc un outil qui peut se télécharger partout facilement et donc dépanner ce genre de pépin sur le pouce.

 


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46 commentaires sur ce sujet.
  • 16 décembre 2024 - 11 h 43 min

    Très bon tuto,
    Merci Chef

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 11 h 56 min

    Sinon une autre option est un petit tuto « à l’ancienne » avec Diskpart ;)

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 13 h 04 min

    GParted pour virer toute les partitions… et ensuite formatage suivant ces envies Fat32/ExFat/NTFS/EXT4 etc..

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 13 h 06 min

    @MIOSSEC:
    C’est aussi ce que j’utilisais pour les partitions récalcitrantes quand je n’avais que windows sous la main.
    Pas de logiciel à installer, Windows ayant ce qu’il faut en ligne de commande.

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 13 h 07 min

    Pour ceux qui n’ont pas peur du cambouis sous Windows, peut-on nettoyer ces clés verrouillées en utilisant le simplement le gestionnaire de disques (exploser les partitions, et refaire la MBR) ?

    Simple question, ce genre de cas ne s’est jamais posé pour moi.

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 13 h 13 min

    @MIOSSEC: Idem, ça fait toujours le job

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  • 16 décembre 2024 - 14 h 10 min

    Cool, merci pour l’astuce avec Rufus. Je gérais ça sur un PC linux avec parted ou gparted avant.

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  • 16 décembre 2024 - 14 h 59 min

    @MIOSSEC:
    oui et pour les récalcitrants à la ligne de commande (et à la syntaxe bien particulière de diskpart, ca pas été codé par un as de la conjugaison ^^ ) il y a aussi des gui dispo:

    https://www.majorgeeks.com/files/details/diskpart_gui_micro.html
    ca nécessite d’être lancé en tant qu’admin (comme diskpart…) mais c’est pas si intuitif que ca pour les non initiés, autant partir sur rufus…

    ps: il doit forcément exister un .bat/.cmd dispo sur le net qui pilote diskpart et aide l’utilisateur à faire le bon choix

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  • 16 décembre 2024 - 15 h 11 min

    Un outil vraiment formidable dont je me sert très régulièrement : Ventoy. Il permet de lancer n’importe quel ISO à partir d’une clé préparée, avec comme avantage certain de pouvoir utiliser la clé de manière tout à fait normale.

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  • 16 décembre 2024 - 15 h 24 min

    Windows est bête… ce n’est hélas pas nouveau! Et encore ici ne c’est qu’une gêne au ré-emploi après avoir mis une image brute de live-CD/DVD sur une clef.
    A l’opposé de ce « quand on connait pas, on touche pas », le nombre de fois ou sur une machine en double boot avec Linux, les (rares) fois ou je bootais le Windows ce dernier m’a proposé de formater les partitions Linux car il ne reconnaît pas les systèmes de fichier dessus: Combien de personnes ont fait ce que demandait le système et perdu leur double boot et les données dessus?
    Il semble donc que l’on soit passé, y compris sur les médias extractibles et déclarés/gérés comme tels, à l’exact inverse! Et cette fois c’est combien de clef USB parfaitement fonctionnelles qui finissent à la poubelle car l’utilisateur les croit défaillantes… et pouvant en prime croire qu’y mettre un live Linux en serait la cause!

    Le pire étant qu’une clef sans partitionnement lisible ne provoquera pas ce type de blocage: Sans un Rufus ou autre il m’est arrivé d’effacer les données en début de média (au moins les 512 octets d’une table de partition classique/non GPT, ces dernières ayant aussi une sauvegarde en fin de media mais pas certain que windows aille la chercher au besoin) pour me sortir du pb sous windows, vu que j’y ait systématiquement un Cygwin d’installé (et donc la commande dd disponible, mais attention à ne pas de gourer de média avec: Simple et puissante, mais quand on se goure son surnom c’est « Data Destroyer »).

    J’aurais peut-être aussi pu tenter ce vieux « fdisk /mbr » mais comme je n’ai pas dû l’utiliser depuis 30 ans je n’y pense pas!

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 16 h 47 min

    @StarDreamer: C’est ce que je me suis dit aussi, bien que je n’utilise plus Windows depuis bien longtemps. C’est le plus direct et le plus sûr je pense. Sans logiciel additionnel.

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 16 h 48 min

     » je teste une console PC en ce moment » : c’est la MSI Claw 8 AI+ ? Une console PC chinoise ?

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 16 h 49 min
  • 16 décembre 2024 - 17 h 35 min

    J’ai toujours utilisé l’utilitaire intégré à Windows « Créer et formater des partitions » pour remettre au propre une telle clé USB. Il y a des cas où ça ne marche pas ?

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 17 h 58 min

    @Yann: c’est clair que ce pop up qui propose le formatage est vecteur de désastre, surtout que les appareils qui utilisent des systèmes de fichiers non supportés par windows sont de plus en plus fréquents, les amateurs de retrogaming peuvent en témoigner…

    Je suis tombé sur une solution pour éviter ca (testé à l’instant et validé).
    Désactiver le montage automatique des disques, mais ca s’appliquera à tout les périphériques de stockage, il faudra les monter manuellement via « gestion des disques » lorsqu’on veux réellement formater.
    Ca se passe encore avec « diskpart » et il suffit de taper la commande « automount disable » (et « automount enable » si on souhaite réactiver la fonction)

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 18 h 03 min

    @Frolicfrog: Remplace « créer et formater des partitions » par « mesurer le jeu de ton vilebrequin avec un plastigauge », « utiliser une approche herméneutique dans la contextualisation sociologique des civilisations » ou « employer une approche euclidienne pour comprendre la mécanique du solide ».

    Bref ce n’est pas une question de « ça marche ou pas » mais de compétence et d’apprentissage. Aujourd’hui, on vit dans une époque où tout le monde est confronté à un paradoxe énorme :

    En sortant de l’école, personne n’a été formé aux utilitaires intégrés de Windows ou d’un autre OS.
    En sortant de l’école, tout le monde est confronté à un usage informatique.

    En gros, ce que tu as acquis et que tu considères comme une évidence en termes d’outils informatique, dis-toi que cela fait de toi une personne intégrée dans une très faible catégorie d’utilisateurs. Le souci ici, c’est que plein de gens ne savent pas ce qu’est une partition, un MBR, un formatage et même une ligne de commande. Alors de deux choses l’une, soit on leur donne une solution pour qu’ils s’en sortent. Soit on leur dit « il va falloir commencer par un peu de théorie » et là, la grande majorité va immédiatement jeter l’éponge.

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 18 h 58 min

    Directement depuis windows il est aussi possible de le faire en lançant un terminal en mode administrateur avec diskpart et sa commande clean.

    Example :
    Diskpart
    List disk
    Select disk X
    clean

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 19 h 01 min

    Sur la photo d’illustration de l’article, l’anneau attaché à la clé USB a une drôle de forme et le clavier me parait un peu bizarre ; image générée par une IA ?

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 19 h 04 min

    @Pierre Lecourt: L’éponge, cela fait longtemps que plus personne ne l’utilise sous la douche. Cela fait longtemps qu’on n’apprend plus à l’école ce qu’est une éponge et pourtant tout le monde sait ce que c’est. Pourquoi les gens sont-ils si récalcitrants au petit vocabulaire minimum de l’informatique ? Finalement, il n’y a pas tant de mots à apprendre. Et cela n’est pas plus compliqué que le vocabulaire de l’automobile, tout le monde sait ce qu’est un volant, qui pourtant ne vole pas, plus personne ne sait ce qu’est le bouton démarrer de windows. Je dis bien plus personne parce qu’au début tout le monde le savait.

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 21 h 10 min

    @Nicolas: Oui je fais joujou :)

    @Castermans Jean-Yves: Il y a une sacrée différence entre la toilette que les parents enseignent à leur enfant naturellement (En plus de l’auto-apprentissage des petits qui font facilement ce qu’ils voient autour d’eux et le répètent sans y penser.) et la mécanique nécessaire pour entreprendre un apprentissage informatique.

    Dis-toi que la plupart des gens n’ont simplement absolument aucune idée de ce qu’il se passe dans un ordinateur. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas apprendre, c’est qu’on les force à utiliser un outil sans aucune formation. Un jour, on t’a expliqué, ou tu as eu la curiosité de te demander, ce qu’était un formatage. Eh bien pour la majorité des gens, ce n’est plus le cas. Les gens sont laissés à la dérive devant des interfaces censées résoudre pour eux les mystères de l’art informatique, mais qui sont régulièrement en échec devant des problèmes pourtant classiques comme ici. Tu remarqueras au passage que l’interface des captures de Windows pour ce qui est formatage et fichiers dans le billet, respire une esthétique d’un Windows d’il y a 15 ans.

    Si demain, je colle un homme d’un peuple non contacté devant un vélo, il sera probablement peu en mesure de le chevaucher. Il ne comprendra même pas forcément ce que c’est ni à quoi ça sert si on ne lui montre pas. Alors qu’un gamin de 5 ans saura déjà largement ce que c’est et comment on l’utilise à défaut de savoir parfaitement en faire. À l’inverse, si on me lâche en solo dans la forêt Amazonienne, je ne me donne pas 3 jours d’espérance de vie. Au contraire d’un gamin du coin élevé en regardant ses parents y vivre.

    Dis-toi que l’informatique moderne, c’est la forêt amazonienne de beaucoup. Ils ne savent pas s’ils ont devant eux un fruit ou du poison, une menace ou un outil. Et ce n’est pas forcément leur faute, encore une fois, il n’y a aucun cours d’informatique sérieux à l’école pendant toute la scolarité des enfants.

    Tu parles de volant, mais tout le monde sait ce qu’est un clavier. Ce n’est pas parce qu’on reconnait un volant qu’on comprend comment fonctionne un moteur à explosion. Encore moins de gens comprennent comment fonctionne le circuit électricité qui fait fonctionner leur alternateur ou comment s’articule une boite de vitesse. Et si les parents achètent un livre d’images pour leur rejeton dans lequel il y aura le vocabulaire cité ici (aussi bien volant que clavier), personne à l’école ne va leur apprendre ni à faire une vidange, ni à effectuer une récupération de partition.

    Ce n’est pas forcément la faute des gens s’ils ne savent pas utiliser une ligne de commande. Ce n’est pas forcément non plus un manque de curiosité. Je connais des gens absolument nuls en informatique, mais qui sont des encyclopédies vivantes incroyables sur d’autres sujets. Tout le monde n’est pas censé aimer l’informatique, ce n’est qu’un outil. Le souci, c’est que c’est un outil imposé à tous comme l’écriture, à la différence qu’à l’école on apprend à tenir son stylo, à former des lettres, mais aussi la grammaire et l’orthographe. On n’apprend pas à lancer un Diskpart, ce n’est tout simplement pas au programme des 11 années de formation du CP à la terminale.

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  • 16 décembre 2024 - 21 h 44 min

    En fait je veux redevenir un user et cesser de me prendre la tête sur une oartition un mbr ou un pipeline voire un bus
    Qu’on me rende mes petits neurones pour que je fasse des mots croisés

    Merci Pierre pour ce tuto

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 22 h 21 min

    Je plussoie pour Ventoy, qui permet de simplement copier des isos sur une clé, plusieurs isos, et continuer à utiliser la place restante pour d’autres données.
    Puissant.
    (Bon des libristes s’inquiètent de l’opacité du bouzin, mais nous sommes parfois excessivement prudents :o )

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 23 h 07 min

    J’utilise SDCard Formatter pour mes cartes SD… et clés USB ! : https://www.sdcard.org/downloads/formatter/
    sur macOS et Windows (mais il me semble qu’il a un peu de mal sous Windows avec un partitionnement linux trop complexe).
    Sinon EaseUS Partition Master Portable en solution ultime.

    Mais sympa l’astuce Rufus, je garde ça sous le coude merci !

    Répondre
  • 16 décembre 2024 - 23 h 10 min

    @Pierre Lecourt: Ce que je voulais souligner c’est le changement de démarche des gens face à l’informatique. Cela fait presque 40 ans que j’apprends, à qui veut apprendre, les rudiments de l’informatique. Que cela soit clair, pas de la technique informatique mais de son utilisation. Il est important d’apprendre à conduire, il est important d’apprendre le code de la route, il est important d’apprendre un minimum de vocabulaire de l’automobile avant de se lancer sur la route en voiture mais il n’y a aucun intérêt à apprendre la mécanique. Cela devrait être et c’était la même chose précédemment en informatique. Par le passé, lorsque pour dépanner une chose ou l’autre, j’envoyais, par fax bien entendu ;-), 4 lignes de commandes pour formater un disque, cela n’effrayait personne. Les clients appliquaient la recette sans affolement et me remerciaient parce que cela fonctionnait sans qu’ils n’aient compris le pourquoi du comment. Maintenant, il me faut 20 minutes pour expliquer de cliquer le « bouton démarrer », de taper « assist » au clavier, de cliquer « assistance rapide » apparu dans la recherche,… pour enfin pouvoir faire un dépannage à distance de 20 secondes, et bien souvent au lieu de me remercier, on me reproche d’avoir facturé 20 minutes pour dépanner une bêtise que j’ai mis 20 secondes à dépanner… oui mais j’ai passé 20 minutes et 20 secondes au total.
    La démarche curieuse nécessaire à toute activité a complètement disparu chez la plupart des gens (pas tous, ouf). On n’apprend pas tout à l’école. Quelle que soit l’activité, la curiosité et un minimum de recherche s’impose. Le tuto (que j’apprécie, soyons clair aussi sur ce point) doit mesurer environ 1m de haut si on l’imagine déroulé, mais est incomplet car « il suffit de lancer rufus » ne veut rien dire pour l’utilisateur lambda qui ne possède pas rufus. A l’opposé le tuto d’Agemio compte 4 lignes limpides, mais est incomplet aussi car il manque le windows+R au début et le exit à la fin :-D
    Mais voilà, je ne tenais pas à polémiquer ;-)

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  • 16 décembre 2024 - 23 h 31 min

    J’y vais de ma toolbox:

    – Tout simplement via l’outil « raspberry pi imager », sans choisir de système, aller en bas dans le deuxième onglet et choisir « erase », ce menu d’effacement de clé fait des miracles!
    – sinon le SD Formatter officiel, mais en version 4, car plus d’option à mon gout
    – le best gparted live (ou depuis une distro live type ubuntu mate), où on fait vraiment ce que l’on veut,
    – quant à Ventoy, c’est vraiment pratique sauf sur des vieux macs où la il vaut mieux une vraie clé préparée (j’adore rufus). La page de boot s’affiche avec les iso a sélectionner, et après… pouf c’est mort

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 0 h 19 min

    @Castermans Jean-Yves: Je ne vois pas cela comme une polémique mais plutôt comme une discussion, pas de soucis de mon côté.

    C’est un parallèle intéressant que tu fais. Autour de la conduite et de la voiture. On apprend la conduite, un stage pratique. Et le code, un stage théorique. Et on n’a pas le permis « complet » immédiatement mais on doit montrer qu’on est Apprenti pendant quelques années. Cela assure que tout le monde qui est censé utiliser une voiture sait s’en servir. C’est également un investissement car tout cela coute cher.

    Pour l’informatique par contre, rien. Pas de formation théorique (ou si peu, les profs font ce qu’ils peuvent mais c’est au milieu d’autres trucs) autre que le fameux « Pix » de l’éducnat. Autrement dit, une délégation « volontaire » de l’apprentissage autonome des enfants sans support de profs : https://pix.fr/enseignement-scolaire
    Je vois ce que cela donne Pix, c’est pas glorieux. Les enfants veulent avoir le nombre de point qu’il faut et seuls les passionnés le font sérieusement. Les autres se contentent de suivre des tutos « bonne note » qu’on trouve en ligne.

    Comme beaucoup de gosses de ma génération je me suis intéressé à l’informatique par manque de choix de ne pas le faire. Quand un ordi est arrivé chez moi, la seule option pour lancer un truc, c’était d’apprendre à se servir du BASIC. De ces fameuses commandes minimales. Du coup on faisait l’effort. Et le virus m’a piqué. Mais aujourd’hui l’informatique n’est plus qu’un outil comme tant d’autres et s’il est obligatoire d’un point de vue emploi et vie courante pour la majorité des gens, ce n’est pas pour autant une passion.

    Tu écris « La démarche curieuse nécessaire à toute activité a complètement disparu chez la plupart des gens (pas tous, ouf). On n’apprend pas tout à l’école. Quelle que soit l’activité, la curiosité et un minimum de recherche s’impose. » et dans l’absolu, je suis d’accord, mais il est également nécessaire de faire des choix. Parce que voilà, l’informatique ne fait qu’une ligne sur la liste des trucs à apprendre dans une vie. Pourquoi n’aurait-on pas le droit d’être curieux pour l’astronomie, la physique, la poésie, le cinéma, la sociologie, le théâtre, la mécanique, l’apiculture avant de s’intéresser à l’informatique. Et c’est ce que font les gens, ils s’intéressent à des trucs qui leur plaisent et une vie ne suffit souvent pas à étancher sa soif d’apprendre dans un seul de ces domaine.Alors, ils n’ont pas envie d’apprendre plus que comment cliquer sur trois boutons et accéder à des informations sur leur sujet. C’est pas comme si on demandait aux gens qui utilisent un ascenseur de comprendre comment fonctionne le contrôleur qui le dirige, comment il est réglé, quel système logiciel est mis en œuvre et tout le reste. On appuie sur -1 et on attend. Pour la grande majorité des gens un ordinateur, une voiture, une calculatrice, un photocopieur, un smartphone ou un appareil photo n’est pas vu autrement que cela. Et je trouve cela assez logique. C’est plus embêtant quand l’informatique est au cœur de ton métier évidemment, mais si je suis, imaginons, traducteur. J’ai beau passer ma journée sur un ordinateur à traduire des textes d’une langue à une autre, ce n’est pas pour cela que je vais avoir un intérêt à apprendre des lignes de commande enfouies dans un système d’exploitation dont je ne me sers que comme support d’un logiciel spécialisé dans la traduction. Il n’y a pas plus de raison d’y consacrer du temps que de réviser le fonctionnement exact de mon ascenseur qui m’emmène à mon étage de bureau. Je préfère peut-être passer mon temps libre à parcourir de la littérature de ma langue favorite et à regarder des films en VO.

    Il y a plein de gens à qui on colle un ordinateur dans les pattes pour travailler, mais dont le travail n’a rien à voir avec l’informatique. Ils s’en fichent et c’est leur plus grand droit. C’est à leur entreprise de leur fournir un outil exploitable pour faire ce qu’ils ont à faire. Quand ils rentrent chez eux, ils peuvent faire 1000 autres trucs qui demanderont toute leur curiosité. De l’histoire, de l’ornithologie, de la couture ou de l’apiculture. Que sais-je. Ptet qu’ils profiteront d’un ordinateur pour rejoindre des forums sur leur sujet de prédilection, mais guère plus. Pas plus qu’ils n’ont envie d’apprendre comment fonctionne leur moteur de voiture, leur micro-onde ou leur smartphone, ils ont juste envie d’un truc qui marche. Et c’est très bien comme ça, surtout que c’est la promesse faite par leur système d’exploitation. Faciliter cette tâche.

    Pour Rufus il faut bien entendu que l’utilisateur sache ce que c’est Rufus et à quoi ça sert. Ce qui fait partie de la logique de ce tuto puisque pour faire la clé qui va poser un problème, il faut justement employer un programme de type Rufus, Unetbootin ou Etcher. C’est pour répondre à ce souci que j’ai écrit ce tuto. Des gens qui ont employé un de ces programmes pour tenter d’installer Linux sur un PC incompatible avec Windows 11 avec une clé USB et qui n’arrivent plus à en sortir avec la clé après emploi.

    Bref tout ça pour dire qu’en tant que mordus de l’informatique, on a tendance à ne pas comprendre pourquoi les gens ne font pas l’effort d’apprendre à se servir de l’outil informatique alors qu’ils en ont un dans les mains. La réponse est assez simple. Cela les barbe. Comme moi ça me barbe le cambouis des moteurs de voiture.

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 5 h 30 min

    @* oups! @Tous, @Pierre Lecourt:
    Merci pour ces échanges passionnants 😀 Tellement de sujets et de questions posés sur la table🤔

    Je viens de tenter le parcours «Pix» proposé aux Parents. La première question concerne le partage avec des Proches d’un «selfie» dont une famille aurait bien compris le caractère privé 😄. Parmi les réponses, on trouve, entre autres «une story». La possibilité est laissée d’interroger le Net et un lien vers la page principale de la CNIL est même proposé. On peut cocher plusieurs réponses et valider ou passer la question. J’ai opté pour un troisième choix pas évident, j’ai fermé la page 🙂 Mais je garde le dossier sous le coude, dans le haut de la pile, car ce sujet concerne les Enfants:

    – Face à un enseignement concocté par les mêmes qui envisagent des cours d’éducation sexuelle à la Maternelle for the greater good of (to be determined 🌩️) dans le cadre de la lutte contre le cyber harcèlement si j’ai bien tout compris.

    – Sachant que les «réseaux sociaux» facilitent le traffic d’êtres humains, sous toutes ces sinistres formes, selon un rapport des instances américaines qui stipule que deux tiers des «recrutements» sont opérés dans la sphère des outils proposés par META (de mémoire, je n’ai pas retrouvé «l’URL» pour le moment).

    – Notant que l’arrivée fulgurante de l’IA va encore bouleverser la donne, alors même que je n’ai pas encore assimilé les notions de «selfie», de «story» qui me laissent perplexe même si j’ai une assez bonne idée des effets délétères du nombrilisme 🥺

    A partir de ces quelques bribes lancées rapidement, mieux vaut réaliser que la meilleure réponse ne viendra pas des élites de nos gouvernements actuels (établis ou en cours de recomposition 😄) mais bien de nous autres, pauvres ignorants dotés d’un coeur et de tripes en plus de notre cerveau ordinaire.

    S’agissant de l’IA, en mesure immédiate, telle qu’édictée par des spécialistes (bienveillants), fascinés par elle (qui ne le serait pas) mais conscients des risques:

    «Si vous utilisez l’IA, vérifiez ses réponses». On en revient au même point qu’on pourrait se laisser aller à résumer par: «Dans un monde où les créatures les plus féroces ne sont pas les Loups, les plus ignorants auront été mangés». Mais avec les fêtes qui s’en viendrent, je garderai ce sujet pour d’autres circonstances 😐

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 7 h 13 min

    Oui DISKPART déjà cité plus haut faut le job sous windows mais il faut le lancer en mode admin avec CMD

    Attention à bien choisir le bon disque à effacer !

    Répondre
  • DBL
    17 décembre 2024 - 7 h 36 min

    @Pierre Lecourt:
    Voici pourquoi j’aime lire Minimachines : des échanges courtois, bienveillants et intelligents. Merci Pierre

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 8 h 14 min

    Petite remarque: tu dis que les personnes ne pouvant pas récupérer leur clé usb ont remplacé Windows par Linux sur leur pc, or à ma connaissance refus n’existe pas sous Linux :/
    S’il y a une solution équivalente sous Linux, il serait pas mal de l’ajouter à l’article ;)
    Quand j’ai ce genre de problème parfois gparted ne parvient pas à le gérer, du coup je me rabas sur un vieux pc sous Windows 7, qui ne se pose pas de questions existentielles et supprime tout. Mais s’il existe une bonne solution sous Linux, je serais preneur :)

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 8 h 15 min

    @Cyberfox: rufus, pas refus, saleté de correction automatique!

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 9 h 47 min

    @Cyberfox:
    J’utilise Gnome disk utility, que j’installe même sous des bureaux KDE tellement il est simple et efficace à utiliser ;)
    Jamais eut de pb avec pour gérer mes disques. Il réussit là où généralement Disk Manager de Windows rencontre parfois des difficultés…

    Répondre
  • 17 décembre 2024 - 11 h 11 min

    J’ai une paire de clefs USB qui ont été détruites quand j’ai voulu créer un disque de démarrage à partir d’un logiciel de backup sous Windows. Je suis embêté car je ne me souviens plus lequel. Je pense qu’il s’agit de «EaseUs Todo Backup» et du coup j’étais passé sous «AOMEI Backupper», à moins que ce ne soit le contraire 🤔 Le PC en question, qui fournirait la réponse, est désormais rangé.

    Quoiqu’il en soit, ces clefs, toutes deux basées sur une puce «Silicon Power» ne sont même plus reconnues en tant que telles. J’avais tenté tous les logiciels que tu cites, sauf Rufus effectivement, et d’autres comme des versions «Usine» d’initialisation des clefs. Sans succès. Il est probable que j’ai gardé les clefs en question car je n’aime pas échouer 🧐

    A l’époque (ça remonte, c’était avant le COVID-19!), j’avais été surpris de ne trouver aucune autre personne sur le Net qui aurait rencontré le même problème.

    Sans spoiler, j’ai encore une petite angoisse qu’un jour, comme dans le film «Lucy» de Luc Besson, des connaissances capitales soient versées sur une clef USB qui s’avérerait illisible après coup 😱

    Je tenterai avec la méthode proposée par Pierre. Si ça marche, je serai rassuré 😀

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  • 17 décembre 2024 - 11 h 16 min

    @Cyberfox: Les clés utilisées sous Linux, le Linux installé par ces clés, sont reconnues sous Linux. Elles ne posent un problème que sous Windows. Du coup si on fait le « grand saut » pas de souci. Par contre pour quelqu’un qui dépanne un PC ancien qui ne peut pas profiter de Windows 10 ou 11 ou qui est trop lent sous ces systèmes et qui veut récupérer sa clé sous Windows avec un autre système, cela pose soucis.

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  • 17 décembre 2024 - 11 h 21 min

    @Pierre Lecourt: ah miséricorde! le fameux Pix !! J’interdis presque à mon fils de le faire tant c’est inutile et en plus bourré d’erreurs ! (e.g. le disque dur antérieur au CD-ROM)
    C’est le symbole même de la nullité crasse de l’instruction informatique en France.
    Pierre au Ministère, vite !

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  • 17 décembre 2024 - 11 h 22 min

    P.S. je me goure : pour Pix c’était bien le CD-ROM qui était antérieur au disque dur.

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  • 17 décembre 2024 - 11 h 24 min

    @eeegr: C’est pire que ça, cela dégage la responsabilité de l’Educnat de former des profs et de donner des cours d’informatique. Et cela même si c’est désormais indispensable.

    C’est comme si on demandait aux élèves d’apprendre le français en faisant des mots croisés et l’histoire en jouant à Trivial Pursuit..

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  • 17 décembre 2024 - 11 h 53 min

    @Pierre Lecourt: il y a aussi un soucis de correspondance entre le tout venant de l’utilité de l’informatique pour M. et Mme tout le monde et les outils disponibles. Windows est l’archétype de l’outil répandu mais très loin d’être à la portée de tout le monde (le sujet du billet en est un exemple). Avec les smartphones, c’est un peu mieux ; les outils mis à disposition sont plus accessibles. Il faudrait un système grand public, accessible, bien géré et avec des garde fous, avec lequel lire le contenu d’une clef usb ou installer un TTX ne devrait pas être galère pour l’user lambda. Un peu comme allumer sa TV…
    Encore une fois Windows est trèèès loin de cet objectif.

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  • Tof
    17 décembre 2024 - 13 h 12 min

    @Foul: tout à fait! GParted est la solution la plus simple.
    Puisque les personnes ont eu ce problème de clef USB après une installation de Linux, il suffit de rester sur Linux et de lancer Gparted. La méthode radicale et la plus simple: créer une nouvelle table de partition GPT ou MBR (ma préférence va à GPT) sur la clef USB, puis créer une partition FAT32, et zouh en moins d’une minute c’est fait et pas besoin d’installer le moindre logiciel supplémentaire.

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  • 17 décembre 2024 - 14 h 18 min

    @eeegr:
    Ce système grand public existe: il s’appelle ChromeOS ou ipadOS ^^

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  • 17 décembre 2024 - 14 h 21 min

    Hello,

    Pour être un ingé système Linux et Windows avec une expérience conséquente, et avoir beaucoup tenté d’expliquer aux personnes qui me demandent souvent de dépanner des situations plus ou moins catastrophiques, je pense qu’il est impossible de faire le tuto ou l’explication parfaite.

    Comme dit plus haut, il y a des sachants, à divers degrés de compétences, qui peuvent aiguiller les personnes rencontrant un problème de ce type, le tuto de Pierre est bien et sera très certainement envoyé par des lecteurs de ce site a des personnes en galère, au même titre que myriades sur le net pour des situations différentes (chatgpt en rédige de très bons en 30s si on l’aiguille bien et qu’on le relis).

    Merci pour l’effort Pierre, c’est cool !

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  • 17 décembre 2024 - 16 h 24 min

    @sidero: c’est pas faux… Je connais pas du tout chromeOS mais IpadOS s’en rapproche. En fait, faudrait un système aussi simple que celui d’allumer sa TV qui permettent de faire ce que 95% des gens ont besoin.
    Mais tant que windows restera la « référence »…

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  • 17 décembre 2024 - 18 h 15 min

    @eeegr:
    Tu as ChromeOs Flex qui permet de tester sur un pc classique.

    Je rejoins les adeptes de diskpart, avec un tuto pas à pas :
    https://www.pcastuces.com/pratique/materiel/reparer_cle_usb/page4.htm

    Sous Linux c’est presque plus compliqué pour un néophyte, à cause des gestionnaires de bureaux variés.

    Sous ChromeOs, c’est l’extension chrome recovery qui fera le même boulot, en sélectionnant iso perso.

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  • 17 décembre 2024 - 18 h 21 min

    @sidero: merci :)
    j’étais parti pour l’installer et je me suis alors rendu compte qu’il l’était déjà, juste l’icône n’apparaissait pas dans les menus :p
    je testerai la prochaine fois que je bricolerai avec un nouveau linux :)

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  • 18 décembre 2024 - 12 h 09 min

    L’informatique est mon métier et ma passion, je pratique depuis des décennies, je réalise des miracles dans les logiciels que je code.

    Pourtant, sur un OS moderne, je n’ai pas envie de me prendre la tête.

    Je n’arrive pas à comprendre que ce ne soit pas intuitif jusqu’au bout des ongles.

    Pourquoi Windows retire de plus en plus d’options de ses fenêtres paramètres ?
    (et pourquoi ses assistances « pour n00b » ne fonctionnent jamais)
    Pourquoi, pour Linux, il faut toujours aller au moins 1x par semaine aller chercher une ligne enfouie ?
    (et c’est pour ça que je passe pas sous Linux, alors que je codais pourtant des drivers dans les versions 0.95pl11+ !)

    Dans une voiture, on entre, on appuie sur un bouton ou on tourne une clé, et ça démarre.
    Si en roulant, tout se met à clignoter, tu dois te jeter sur le bas côté, tu ouvres le capot et tu inverses 2 fils pour faire repartir la bestiole…? combien vont se séparer de la voiture ?
    Les constructeurs font tout leur possible (y’aurait à dire) pour simplifier les interfaces utilisateurs afin que « ca fonctionne toujours, coûte que coûte ».

    Je pense que tout le monde souhaite une informatique aussi simple d’utilisation qu’un grille pain, mais avec la puissance inhérente au PC qui permette de faire parfois de la grande pâtisserie au lieu de simple pain grillé (si j’arrive à me faire comprendre :D )

    La captivité de Windows se permet de mettre ses utilisateurs dans des situations insolubles et stupides.
    Et la liberté offerte par Linux n’en est pas une, et c’est pour ça que personne n’y va à part les puristes.

    Si les utilisateurs jeunes se détournent sur les smartphone, c’est pas simplement pour TikTok, c’est aussi pour la simplicité des interfaces, pensées jusqu’au boutisme pour simplifier la vie et ACCELERER les choses.

    En gros, qui a du temps à perdre pour toutes ces stupidités informatiques qui nous accablent parfois ?

    Juste mon point de vue (‘pas taper).

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  • 19 décembre 2024 - 19 h 08 min

    Si on est sous Linux, on peut aussi écraser la table des partitions puis en recréer une avec n’importe quel outil habituel :

    # dd bs=1024 count=100 if=/dev/zero of=/dev/lacleusb

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