Ce n’est qu’une supposition mais l’annonce d’un support natif des applications Android a fait plus de bien à l’image des Chromebooks que toutes les tentatives des fabricants auparavant. Du moins en Europe ou le concept peine encore et toujours à prendre de l’ampleur. Ici les gens n’aiment pas du tout que Google prenne soin de leurs données au travers de ChromeOS. Même si ils n’hésitent pas une seule seconde à les livrer sans rechigner à travers un smartphone Apple ou Android.
En fait, la principale problématique des utilisateurs Français concerne l’affichage en différé d’une série TV ou d’un film téléchargé la veille. La rumeur dit que les machines sous ChromeOS n’est pas capable de faire quoique ce soit en dehors d’une connexion. C’est totalement faux mais les rumeurs ont la vie dure et plutôt que de prendre le risque de se tromper, il vaut donc mieux leur faire confiance, reporter ses inquiétudes techniques en légitimes inquiétudes sur sa vie privée. Et acheter un smartphone qui résoudra les deux en assurant le premier service tout en ne laissant aucun doute sur le second.
Mais si demain les Chromebooks sont capables de lancer le lecteur vidéo qu’on utilise sur son smartphone, alors ? Alors le public sera bien rassuré, et les ventes pourraient enfin décoller. Du coup on comprend l’intérêt pour un HP de venir coller une dalle tactile, bien que tout à fait optionnelle, à son Chromebook 11 G5. Le modèle tactile, si il est affublé d’une compatibilité Android, devrait forcément avoir droit à un sacré coup de projecteur.
Prévu pour plus tard cette année aux US – de Juillet à Octobre – cela se traduit donc par une date encore plus floue pour l’Europe, l’engin affichera une dalle de 11,6 pouces proposant un 1366 x 768 pixels. On ne connait pas la technologie employée pour l’écran. TN ? IPS ? Autre ? La solution n’étant pas hybride, HP n’a pas à priori d’obligation de proposer un engin aux angles ultra larges. Sauf si il veut coller à 2016 évidemment mais on s’est aperçu que certains constructeurs aimaient bien la jouer Vintage sur ce poste.
On notera le placement particulièrement peu ergonomique des prises USB et HDMI sur les côtés des reposes poignets d’un 11,6 pouces.
La puce choisie n’est pas une merveille mais colle bien aux besoin d’un Chromebook : Il s’agit d’un Intel Celeron N3060. Un Braswell de dernière génération suffisamment performant pour offrir de bonnes performances d’usage pour ChromeOS, suffisamment ascétique pour ne pas bouffer trop vite la batterie embarquée. HP promet 12,5 heures d’autonomie pour les modèles non tactiles,une heure et demie de moins en version avec les doigts. La mémoire vive débutera à 2 Go et pourra grimper à 4 Go. Le stockage sera composé de puces eMMC de 16 ou 32 Go suivant les options.
Le reste de l’équipement comprendra un Wifi de type 802.11 ac, du Bluetooth 4.2, un port HDMI 1.4, deux ports USB 3.1, un port casque et micro combiné au format 3,5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC parce que trouver la place pour un SDXC plein format sur un 11,6 pouces cela semble hors de portée des fabricants en 2016.
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Je ne comprends toujours pas pourquoi les fabricants s’évertuent à poser leurs ports le plus près possible des repose poignets…
C’est anti ergonomique au possible, je vois des tas de gens qui plient ou tordent leurs ports usb à la longue à force d’exercer du poids dessus.
J’espère que ce sera IPS aussi, le TN ne devrait même plus exister en 2016, c’est comme si on avait encore proposé des écrans monochromes dot matrix en 2005…
C’est comme les 2 ports USB collés sur un 17″ pro qui plus est.
Pas moyen de brancher une souris et une clef USB cote à cote.
Des hybrides vont-ils revenir sur le devant de la scène avec cette arrivée des appli Android ?
En tout cas un clavier dock qui permet d’avoir une vraie tablette serait un plus à mon sens.
Bref tout ce que fait mon Asus T100 acheté grâce à vos conseils !