Waymo, c’est un nouveau tentacule qui vient de pousser au monstre Google, une société à part qui se greffe dans la galaxie de sociétés existantes du géant protéiforme. Ce qui était autrefois un fabricant de véhicules autonome intégré à Google-X sera désormais Waymo. Une société à part dont le but est de fournir les ressources logicielles et technologiques aux fabricants de voitures existantes pour qu’ils puissent fabriquer leurs propres solutions autonomes.
La méthode est très traditionnelle pour Google, c’est celle employée avec Android, Android TV ou ChromeOS. Le géant fabrique un système et le fait fructifier grâce à des fabricants tiers. La symbiose fonctionne car Google est plutôt bon dans ce qu’il fait en proposant un OS viable. Ses partenaires y trouvent une solution efficace pour faire leurs affaires.
Avec Waymo, Google veut réitérer l’opération en s’associant à des fabricants de voitures existants pour qu’ils profitent des huit années de travaux pratiques et théoriques de Google en la matière. Cela veut dire que le système de conduite autonome de Google est prêt ou en cours de finalisation et qu’il est temps pour la marque de se rapprocher de différents partenaires; Un temps qui s’accélère en ce moment avec l’apparition de plus en plus de sociétés concurrentes sur ce marché particulier.
Les « clients » potentiels sont finalement assez peu nombreux et c’est maintenant qu’il faut les conquérir pour remporter le marché. Si Waymo s’impose dans une, deux ou trois marques rapidement, l’espoir d’un effet boule de neige n’est pas impensable pour Google.
Si un logiciel particulier s’implante de manière importante dans un pays, on peut imaginer un engouement autour de celui-ci. Les véhicules autonomes fonctionnant mieux entre eux, une position importante dans un pays est un pas en avant important pour toutes les sociétés qui développent ce genre de solution aujourd’hui. Il semble assez clair que le bénéfice lié à la conduite autonome est important pour les utilisateurs. Face à Tesla qui propose déjà des véhicules autonomes commerciaux et à d’autres qui y travaillent avec plus ou moins de réussite, Waymo est un formidable outil de développement stratégique et économique pour Google. Je ne sais pas si les véhicules seront encore majoritairement pilotés par des humains dans cinquante ans mais je suis persuadé qu’à terme, il n’y aura plus beaucoup de voitures qui sortiront des usines sans proposer une option de ce genre par défaut.
Reste la grande question habituelle: A l’heure où certains aimeraient bien extirper un peu l’emprise de google de nos ordinateurs et dégoogliser le réseau, voir Waymo prendre le contrôle de nos futurs trajets est t-il une source d’inquiétude potentielle ?
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Avant même de penser à l’emprise Google dans l’automobile. Qu’elle est notre « liberté » avec des véhicules dont les pièces détachées sont principalement/obligatoirement d’origine (hors mis les balais d’essuie-glace, filtre à air,…). Pièces détachées qui coûtent cher, puisque sous monopole. Et main d’oeuvre garagiste qui elle aussi coûte très cher, même si compétant et sérieux. Milieu où il est très facile d’enfumer les clients non spécialistes.
Et les prix des assurances, contrôles techniques, carburants, autoroutes, places de parking payant, crédit auto,… Sont aussi des emprises bien plus présentes depuis des dizaines d’années, en comparaison de Google.
Pourquoi pas des bus autonomes ?
Les lignes de bus serait mieux desservies et il y aurait moins de voiture.
Une voiture est un vrai plaisir mais un gouffre financier.
Bientôt, on ne vendra pas de voiture mais on les loueras pour quelques heures (trajet boulot/maison).
Emprise ou pas, du moment qu’on pourra rooter sa voiture et caler un Cyanogen dessus :-D
@Max : Autolib ;) ?
La vraie plus value des véhicules autonomes est de communiquer entre IA et donc, par définition, d’anticiper les actions de chacun des IA.
Seulement, il faudra au moins une génération le temps que tous les véhicules soient équipés en IA.
Le vrai soucis est donc la cohabitation entre véhicules autonomes et véhicules non autonomes.