Il n’y a pas à chercher bien loin pour trouver la source d’inspiration de Gigabyte pour le Brix, les engins ressemblent pour beaucoup à la gamme d’Intel NUC. Cependant, la marque a plus de latitude de développement puisqu’elle se permet d’embarquer sur ses modèles haut de gamme des puces graphiques externes. Pour le coup, ces nouvelles minimachines sont assez classiques avec, à chaque fois deux solutions, pour chaque Core et uniquement le circuit graphique embarqué dans le processeur.
Les différents modèles font tous la même taille en largeur et en profondeur : 11,26 cm sur 11,94. En revanche, ils se distinguent en hauteur pour accueillir différents systèmes de stockage. Les modèles équipés d’un port M.2 uniquement mesurent 3,44 cm tandis que les modèles pouvant également accepter un stockage 2,5 pouces SATA31 grimpent à 4,68 cm. Pour le reste les éléments sont identiques.
On retrouve ainsi 6 versions de cette nouvelle gamme de Gigabyte Brix :
- GB-BKi3HA-7100 Core i3-7100U avec M.2 et 2,5 pouces
- GB-BKi3A-7100 Core i3-7100U avec M.2 uniquement
- GB-BKi5HA-7200 Core i5-7200U avec M.2 et 2,5 pouces
- GB-BKi5A-7200 Core i5-7200U avec M.2 uniquement
- GB-BKi7HA-7500 Core i5-7500U avec M.2 et 2,5 pouces
- GB-BKi7A-7500 Core i5-7500U avec M.2 uniquement
Tous les modèles partagent le même équipement de base, à savoir un double support SODIMM DDR4 permettant de grimper à 32 Go de ram, un Wifi de type 802.11ac et du Bluetooth 4.2 montés sur une carte MiniPCIe, un réseau Ethernet Gigabit piloté par un Intel i219LM, une sortie HDMI 2.0 et HDCP 2.2 en 3840 x 2160 pixels à 60 images par seconde. Ainsi qu’un port Mini DP++ assurant la même définition et la même fréquence mais sans HDCP. Avec le DisplayPort++, il sera possible de chaîner deux affichages pour piloter 3 écrans.
La connectique comporte deux ports USB 3.0, un port USB 3.12 et un port USB 3.1 type C, un port casque et micro combiné et l’entrée d’alimentation. Un système antivol Kensington Lock est disponible pour sécuriser l’appareil.
Les Gigabyte Brix Kaby Lake s’alimentent en 19 volts 3.42 ampères et peuvent se monter en VESA 75×75 ou 100×100 facilement accessible pour un arrimage sur un meuble, un mur ou derrière un écran. Ils sont donnés comme compatibles avec Windows 10 64 bits pour lequel la marque fournit les pilotes nécessaires à une installation complète. Il est possible que les engins soient également compatibles avec d’autres versions de Windows et des solutions Linux. Gigabyte ne s’embarrasse pas pour autant de les fournir…
Bref, des solutions très classiques qui poursuivent l’engagement de Gigabyte dans cette voie des MiniPC. Il est probable que des versions plus musclées avec des puces Nvidia GeForce débarquent un de ces jours sur le marché.
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Je suppose que c’est ventilé activement tout ça ? Qu’est-ce qu’il y aurait dans le même genre, sans ventilateur, sans nul doute moins puissant mais aussi ouvert côté extensions matériel ?
Pour répondre à Jean-Pierre, dans la catégorie des mini pc fanless, il y a le Shuttle DS57U7. Et c’est un vrai plus (plaisir) que de travailler dans le silence le plus total.
Le Brix est un beau produit mais manque un port USB à l’arrière, pas d’infrarouge, pas de lecteur de cartes… Vivement les versions Kaby Lake des mini PC ASRock et Zotac. J’ai l’impression que les constructeurs se donne le mot « qu’est-ce qu’on pourrait retirer pour ne pas en faire une machine parfaite ? »
En fanless, Zotac va encore faire des machines qui surchauffent et Shuttle a des problèmes avec le coil whine. Bref, y’a rien qui tient la route depuis quelques temps, sauf à monter soi-même sa config.
Très content de voir les premières solutions Kaby Lake sortir
Peu de gain de performance par rapport à la version actuelle sauf du côté GPU qui devient vraiment top pour un HTPC (support 4K@60, HDMI 2.0, HEVC 10) avec MadVR pour qualité optimale.
Et le TDP permettra de trouver facilement des boîtiers fanless (HDPLEX, Akasa, Streacom).
Il FAUT un USB2 sinon gros problème pour faire fonctionner un clavier s’il n’y a pas de système installé et donc pour mettre en service le bouzin.