Firefly Station P1 Pro : une mise à jour plus évolutive

Le Firefly Station P1 Pro ressemble beaucoup à une version premium du modèle que la marque sortait en 2020.

On retrouve sur le Firefly Station P1 Pro un boitier identique, le même SoC ARM RK3399 et une appellation très proche mais le nouveau venu propose bien quelques petits avantages intéressants autour de ce concept de base d’un minuscule PC fanless. On garde les mêmes dimensions de 12.4 cm de large pour 7.9 cm de profondeur et 3.16 cm d’épaisseur. Un boitier compact et recouvert de fines ailettes métalliques permettant de dissiper les watts du SoC 6 coeurs de Rockchip.

Ce qui change avec le Firefly Station P1 Pro ressemble à une sorte de mise à jour technique avec un nouveau cahier des charges un peu plus précis. Il m’est avis que la marque a trouvé son public avec ce modèle et profite ici de la fabrication d’un nouveau lot pour répondre à quelques attentes de sa clientèle. Ainsi, le stockage de base de 32 Go eMMC est conservé mais le constructeur a rajouté un slot M.2 2242 NVMe PCIe 2.0 pour étendre ses possibilités de stockage. Il sera donc possible d’ajouter un SSD plus rapide et, comme sur le précédent modèle, compter sur un lecteur de cartes MicroSD pour étendre les possibilités de stockage. Le Wifi est également revu à la hausse puisque le nouveau venu embarque une solution en Wifi5 et Bluetooth 5.0 BLE au lieu d’un chipset Wifi4 et Bluetooth4.2 BLE du premier P1.

Pour le reste, cela ne change pas beaucoup, on retrouve de 2 à 4 Go de mémoire vive LPDDR4 ainsi que… des tarifs en forte hausse. Quand le modèle de 2020 en 4/32 Go était proposé à 129$. La version de base du Firefly Station P1 Pro en 2/32 Go est annoncé à 179$. Le modèle 4/32 Go est à 199$. Cela fait une hausse de 80$ pour un connecteur M.2 2242 en plus et un changement de puce Wifi.

Le reste de la machine ne change pas avec une connectique assez riche compte tenu de l’espace disponible : un port HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit, un port USB Type-C proposant des débits USB 3.0 et du DisplayPort 1.2, un port USB 3.0 Type-A, un USB 2.0 Type-A et un jack audio 3.5 mm. A noter que le système peut démarrer au choix sur le eMMC, la carte MicroSDXC, le SSD ou une clé USB. Ce qui permet d’utiliser la machine dans divers scénarios.

L’alimentation est assurée par un jack 12 volts et un petit capteur frontal propose une écoute infrarouge pour piloter l’engin avec une télécommande. Détail intéressant, le nouveau modèle fait apparaitre un élément de son châssis par rapport à la solution de 2020…  un bouton de démarrage. Le MiniPC qui s’explique sans doute par l’évolution de la clientèle de ce type de machine.

L’objet, de part ses dimensions, son design et ses fonctionnalités, intéressait sans doute d’abord les professionnels. Au dos d’un écran quelconque, il peut servir de base d’affichage assez pratique et avec une maintenance plus que limitée. Désormais, avec le travail fourni autour de différents systèmes et une plus grande expérience, FireFly vise autant les particuliers. L’engin est compatible Android 11 et Linux avec une mise en avant de plusieurs solutions comme StationOS, OpenWRT, Ubuntu, Mint, EmuElec, Armbian et Debian. Le Firefly Station P1 Pro va probablement reprendre le flambeau des ventes pros de la marque mais également devenir plus actif sur le segment grand public. La page web du produit est assez claire sur ce poste, entre la possibilité de transformer son MiniPC en console de jeu, en lecteur multimédia, en ordinateur du quotidien ou en plateforme domotique, on sent la volonté d’en faire un produit plus utile aux yeux des utilisateurs.

Station P1 : un MiniPC sous Rockchip RK3399 pour Android ou Ubuntu


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Un commentaire.
  • Luc
    3 mai 2022 - 17 h 55 min

    J’aime beaucoup, l’intégration est au top et le rk3399 est bien supporté par linux (normal depuis le temps, la puce n’est plus toute jeune), ce qui devrait garantir une utilisation sans trop de prise de tête.
    Reste le prix, avec la TVA et les frais de port la note est salée.

    C’est dissuasif dommage.

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