Tous ces noms ne vous diront peut être rien, il s’agit des noms de codes des puces et de leurs architectures chez Intel. Noms de codes quasi touristiques qui évoquent en général des lieux connus.
Pour vous faire un résumé rapide de la situation, Intel a lancé une gamme récente de puces basée sur l’architecture Airmont. Les Atom Cherry Trail ont ainsi remplacé les puces Bay Trail et les Celeron et Pentium Braswell sont apparus sur le marché. Ce changement a coïncidé avec l’apparition d’une gravure de 14 nanomètres… Mais sur le fond, il s’agit d’une évolution de finesse plus qu’une évolution de performances. Certes les nouvelles puces embarquent des fonctions de décodage matériel supérieures et quelques nouveautés techniques mais il faut bien reconnaître qu’entre un Celeron Airmont et une puce Silvermont de 2013, il n’y a pas de grosse différence de vitesse de calcul.
Alors l’annonce d’Apollo Lake est une excellente nouvelle puisqu’il s’agit d’un changement de coeur pour ces processeurs qui seront architecturés autour d’une nouvelle solution Goldmont. On peut donc s’attendre enfin à une augmentation significative des performances des Celeron et Pentium avec cette nouvelle génération.
L’annonce n’est pas nouvelle, on a commencé à entendre parler de cette évolution il y a des années, mais la date de lancement est enfin connue même si elle reste vague. A l’Intel Developer Forum de Shenzhen la seconde moitié de l’année a ainsi été évoquée pour une commercialisation de ces processeurs. On devrait retrouver des puces double et quadruple coeur dont les TDP devraient osciller entre 6 et 10 watts. La mémoire compatible serait assez vaste avec un support des formats DDR3L et LPDDR4. Les puces embarqueraient en outre, nativement, un support des formats eMMC 5.0, SDXC, USB 3.0, USB Type-C, SATA 6.0 Gbps et 4 lignes PCIe. Des solutions économes en énergie donc qui remplaceraient les puces Braswell très rapidement.
Les nouveaux processeurs hériteraient de la neuvième génération de circuit graphique d’Intel et décompresseraient des formats UltraHD. Les puces Apollo Lake seraient uniquement disponibles en format BGA. Impossible de les acheter à la pièce pour les installer sur une carte mère, les Apollo Lake seraient uniquement disponibles directement sur une carte mère ou dans une solution pré-installée : Portables, MiniPC et autres barebones.
Cela permettrait enfin aux constructeurs de proposer des portables et ultraportables low-cost avec un peu plus de pèche et d’intégrer des minimachines plus en phase avec les besoins des utilisateurs.
Source : PCWorld
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Je ne comprends pas la signification exacte des 3 petits points après 14nm. Pourtant aucun problème particulier à relever sur cette caractéristique technique alors sur quoi porte le non-dit ?
@VB: Sur le fait que la promesse révolutionnaire d’Intel du passage en 14 nano n’a pas eu de vraies conséquences sur ses performances…
Même dans la gamme haute perf, le passage à 14nm n’a pas apporté toutes les promesses voulut !
tout simplement que toute la puce n’est pas gravé en 14nm… je pense qu’il va falloir s’attendre à voir baisser l’intérêt des passages de gravure pour nous !
pour le Business par contre, toujours plus de puces par wafer est intéressant !
mais effectivement, les dernières puces n’ont pas donné envie à grand monde de passer à Braswell, on va espérer de bonnes surprises sous le sapin alors ! ;)
@Pierre Lecourt: Ah ok c’est plus clair. J’aime pas voir qu’il y a un hic sans comprendre pourquoi.
Et merde toujours pas de HMDMI 2.0. Dommage
[…] ces machines. La solution la plus logique et la plus simple est donc de sortir, enfin, les puces Apollo Lake sur une base de coeurs Goldmont. Des processeurs qui vont permettre aux machines de rester […]