La Aaeon GENE-CML5 pourra donc embarquer des puces Intel de dixième génération, du Celeron au Core i7-10700TE. La seule limite semble être le TDP accepté par la solution puisque les puces décrites ne dépassent pas les 35 watts de TDP. Le tout est embarqué sur une carte de 14.6 cm de large pour 10.17 cm de long. Ce n’est pas le genre de modèle qui sera vendu chez votre distributeur préféré mais cela montre à quel point il est possible de faire des minimachines évolutives aujourd’hui.
A bord de la carte GENE-CML5, on retrouve tous les éléments nécessaires pour construire une machine performante et évolutive, à part, bien sûr, la présence d’un d’un slot pour accepter une solution graphique externe. Ce n’est clairement pas sa vocation et l’idée de ce genre de carte est plutôt d’apporter un support permettant l’installation d’un PC pour des usages de calcul et de contrôles classiques. Mais au lieu de le faire en imaginant un PC de bureau, ce genre de carte se retrouve plutôt dans des machines spécialisées.
On retrouve tout de même deux slots So-DIMM pour embarquer jusqu’à 64 Go de mémoire vive DDR4. On retrouve un connecteur SATA 3.0 pour un premier stockage classique. Mais également un port M.2 PCIe NVMe/SATA qui pourra être employé pour ajouter du stockage ou pour embarquer un module d’accélération AI. Un port PCIe 3.0 X4 est également disponible au bout d’un connecteur FPC.
La connectique n’est pas mauvaise compte tenu de la place disponible. On retrouve ainsi deux ports USB3.2 Gen 2 , pas moins de quatre ports USB2.0, un jack audio 3.5 mm combo, deux ports série RS-232 et deux ports Ethernet Gigabit. L’affichage se fera grâce à un DisplayPort et une sortie VGA sans compter un connecteur LVDS pour brancher directement un écran.
La GENE-CML5 prend en charge les fonctions TPM 2.0, Intel vPro1et les fonctions de prise de contrôle à distance Intel Active Management Technology. C’est typiquement la carte qui viendra prendre place dans une solution industrielle complexe comme une presse numérique ou une chaîne de montage robotisée. Aaeon la conçoit sur une base classique mais peut également la travailler pour répondre à un cahier des charges plus précis et complexe au sein d’une demande sur mesure d’un industriel.
Pour en savoir plus : la page d’Aaeon.
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Tiens ça me rappelle les cartes VIA EPIA tout-en-un au début des années 2000, avec lesquelles j’avais bricolé mes premiers serveurs Linux domestiques branchés sur ma première Freebox… l’eau a coulé sous les ponts depuis ! :-)
Il manque le prix dans la news : 352$ FDPout sur le site Aaeon ;)
@pilef: j’ai retrouvé la commande de ma première carte EPIA : carte+alim+Hub, 203€… Tout augmente ma pôv’dame :-)
@fpp: … en 2003… :-)
@pilef: ai retrouvé la commande de ma première carte EPIA : carte+alim+Hub, 203€… en 2003 :-)
@pilef: j’ai retrouvé la commande de ma première carte EPIA : carte+alim+Hub, 203€… en 2003 !
J’ai toujours l’ecran tactile resistif 7″ que j’avais acheté avec l’epia pour mettre dans la voiture. La facture est dans la boite avec l’ecran j’ose pas regarder le prix :)
@fpp: pareil j’ai eu mes premiers serveurs Linux chez moi sur des cartes VIA EPIA. Ce processeur VIA et sa compatibilité x86 bancale m’a laissé de tels mauvais souvenir qu’il a anéanti à jamais toute considération future de ce constructeur dans mon esprit.