Le Lenovo Yoga Book a déjà de la bouteille même si il ne sortira que dans quinze jours, cela fait trois années que la marque est au travail sur ce nouveau format. Il faut dire que le fabricant a une stratégie assez efficace pour s’implanter sur un marché. Si celui-ci fonctionne bien, comprendre qu’il est en croissance, la marque ne touche à rien. Si, par contre, le marché visé est en décroissance, si il pique du nez et si l’impression générale est que tout le monde copie tout le monde, alors Lenovo tente de viser à côté.
C’est toute l’histoire du Yoga Book comme celle des derniers produits de la marque. Les machines Yoga à écran qui s’ouvrent à 360° dans le segment des portables PC. Les tablettes avec béquille et une grosse autonomie avec les Yoga Tab côté tablette. Les modèles proposant un vidéo projecteur intégré… A chaque fois, Lenovo cherche à coller aux usages majeurs des produits : Mobilité, consommation de contenu vidéo, autonomie… Et ça fonctionne, les produits se vendent bien et c’est au tour de la concurrence de copier peu à peu le fabricant Chinois.
Ce Lenovo Yoga Book qui apparaît comme un engin à la fois semblable dans ses usages classiques, il s’agit d’une tablette avant tout, mais également différent dans son approche. Un successeur des précédentes Yoga Tab dans l’esprit tout en proposant d’autres services.
Le produit se définit en un seul mot, Book. Le format livre, c’est ce qui désigne le mieux l’objet. La taille, la prise en main, l’aspect, tout ici rappelle une sorte de carnet de notes ou un bouquin grand format. Avec une façade sobre et neutre, un logo brillant et une charnière métallique, le Yoga Book interroge sur ses possibilités.
On sent immédiatement que l’objet pourrait vous suivre partout, sans crainte pour son écran, sans questionnement pour sa sécurité. C’est robuste, bien construit et suffisamment discret pour ne pas trop attirer la convoitise.
A vrai dire, si Lenovo avait pu produire un engin totalement neutre, sans logo Windows ou étiquette d’informations techniques obligatoires, cela aurait été encore mieux. Mais ce n’est pas possible et l’intégration est tout de même suffisamment discrète pour ne pas sauter aux yeux.
Le format est, quant à lui, parfait, au centre d’une feuille A4 traditionnelle, on se rend compte de sa portabilité. La plupart des sacs peuvent embarquer un tel engin, sa finesse et son encombrement sont tels qu’il se glissera partout. Mon sac pour appareil photo, dans lequel j’embarque un reflex et 2 objectifs, peut également accueillir une liseuse numérique. Il pourrait dorénavant loger en prime un Yoga Book. Cette portabilité qui vise aussi bien le sac à dos que le sac à main est un atout majeur de cette machine.
L’autre point fort vient du format tablette réellement revendiqué par la marque. Déplié, l’objet montre toute sa finesse mais même en le considérant déplié, le Yoga Book ne mesure que 9,6 mm d’épaisseur, ce qui, avec 690 grammes au total en fait une tablette 10,1 pouces tout à fait dans la norme.
Mais c’est la somme de ses atouts, de ses usages et des possibilités qu’il offre qui font de ce Lenovo Yoga Book un engin différent des autres, de tous les autres. Un objet qui inaugure clairement un nouveau format chez le constructeur. Le Book est le premier d’une série à n’en pas douter. D’abord parce que l’on ne passe pas trois ans à développer un produit pour n’en faire qu’un seul, ensuite parce que ce nouveau format se justifie totalement de part toutes les attentions portées à son développement.
C’est une machine à écrire, à dessiner, gribouiller, prendre des notes et imaginer. Si l’engin dispose d’un écran tactile 10,1 pouces classique, il propose aussi une surface tactile signée Wacom qui permet d’utiliser un stylet. L’objet est livré avec ledit stylet et un petit carnet contenant 20 feuilles. Premier réflexe, habitué que nous sommes à vivre dans un monde où les consommables sont vendus au prix du platine; combien coûtera chaque recharge ? Non, si la marque proposera ses propres consommables, elle ne vous engage pas du tout sur la voie d’un usage particulier ou d’une technologie propriétaire.
Prenons le carnet pour commencer, il est offert avec la machine mais rien ne vous empêche d’utiliser un bête carnet commercial du même format, de le poser dessus et de travailler avec. Le stylet employé utilise la résonance magnétique de Wacom et peut traverser un bon centimètre de papier tout bête tout en étant détecté par la surface de la partie tablette graphique.
L’avantage du carnet est lié à la foule de petits détails mis en place par Lenovo. Il est par exemple aimanté sur sa surface arrière de manière à ne pas tomber lorsque vous l’utilisez. On peut prendre la tablette ouverte par l’écran, le carnet ne tombera pas de son support. Il suffit, par contre, de forcer un peu dessus pour le détacher aisément en le faisant glisser. Un premier détail très intelligent qui montre que le produit a subi pas mal d’études chez le fabricant. Il a baroudé avec ses développeurs et n’a pas vécu qu’une vie d’ingénierie sans jamais sortir d’un labo pour se confronter à des usages réels.
Mais en observant mieux le carnet on comprend très vite que la marque ne cherche pas spécialement à vous vendre du papier dans la durée, ils sont plus malins. Au lieu de jouer les papetiers du dimanche avec des produits à forte marge mais qui cassent l’image du fabricant, ils transforment l’objet en un véritable trésor pour énormément d’utilisateurs : Professionnels ou particuliers.
La partie supérieur du carnet se soulève pour révéler deux aimants néodymes assez puissants qui sortent en relief du support. Ce sont ces aimants qui retiennent physiquement la souche de papier du carnet, non pas avec un papier spécial mais simplement grâce à deux trous pratiqués dans le haut de chaque feuille.
Vous l’aurez compris, avec un petit accessoire de papeterie permettant de trouer des copies, il est possible de prendre n’importe quelle feuille de papier et de percer les deux trous nécessaires à l’intégration d’un carnet dans le support. Papier classique, papier à carreaux, papier fin ou papier épais, tout est possible. Pour un professionnel, il est ainsi possible de se faire faire, chez un imprimeur, un papier à façon, avec son entête et les éléments que l’on souhaite pré-imprimer, de lui demander de le massicoter et de le perforer à mesure pour se retrouver avec un carnet à souche numérique qui prendra une note papier d’un côté et gardera une trace numérique de l’autre.
Un bon de commande, une livraison, un inventaire, tous ces éléments qui demandent encore souvent un support papier trouveront ici une solution totalement efficace. Avec le gros avantage de proposer, en prime, la possibilité de sauvegarder une version en ligne, dans les nuages. Pourquoi pas pour que la livraison soit directement lancée chez le fabricant, pour que l’état du stock soit régulé ou que le client d’une course sache que la livraison a bien été effectuée et signée… La présence d’un GPS dans la solution de Lenovo permet de rajouter en prime un positionnement qu’il sera possible d’exploiter dans ces usages.
Bref, ce petit carnet d’allure toute bête donne déjà de belles opportunités à l’utilisateur. Pour un particulier, cela signifie une intégration économique ou un choix vaste de papier suivant les besoins et les habitudes de chacun. Lenovo ne cherche pas à enfermer le Yoga Book dans un monde de papier spécial et de recharges hors de prix. Un bon point qu’il faut garder à l’esprit quand on parle de cet outil.
Mais si le papier est une chose intéressante, il faut qu’il fonctionne avec un stylet efficace pour être réellement utile. Là encore, Lenovo a mis tous les atouts de son côté. Le petit stylet noir est sobre, simple et efficace. Son bouchon se détache avec une pression assez forte pour ne pas le perdre. Son épaisseur est classique, agréable et efficace à manipuler.
Il et livré avec une mine tactile et une mine numérique. Les deux mines n’entrent pas en ligne de compte pour la détection du signal via sa surface numérique magnétique. La technologie de détection est située dans la pointe et non pas dans la mine, c’est un élément important à prendre en compte. Sur l’image ci dessus vous voyez la pointe de stylo de base à encre noire, une tête de stylet classique qui permet de gribouiller ou prendre des notes.
Pour changer la mine, il ne faudra pas avoir recours à la solution habituelle des tablettes graphiques, à savoir une sorte de minuscule pince à épiler qui permet d’ôter la pointe. A sa place, Lenovo a eu une idée brillante. Celle de percer le haut du capuchon d’un petit trou qui permet de l’extraire du corps du stylo.
En positionnant la tête de la mine dans le trou du bouchon et en inclinant légèrement celui-ci, on peut très facilement l’extraire. Une excellente idée qui permet de changer de mine en moins de 10 secondes, montre en main. Dès lors, plus besoin de choisir une mine ou de devoir trimbaler une pince à épiler. Le stylet se suffit à lui même pour toutes ces manipulations et si vous voulez changer d’usage en passant du dessin papier à la simple manipulation en tablette graphique, ou si vous arrivez à court d’encre, il ne vous faudra pas 5 minutes pour retrouver le plein usage de la Yoga Book.
Une fois la mine stylet retirée, on peut intégrer la mine « neutre » qui permet de dessiner directement sur la surface de la tablette sans encre.
Celle ci est constituée d’une sorte de plastique noir, très dur, qui ne raye pas et qui glisse bien à l’écran comme sur la dalle. Il permet de piloter l’écran comme un stylet capacitif mais également la surface noire attachée en dessous comme une tablette graphique classique de Wacom. Avec tout de même 2048 niveaux de pression et une précision assez redoutable à l’écran. Passer d’un mode à l’autre est immédiat avec une simple pression sur un bouton et on peut jongler facilement du clavier à la palette.
Le résultat est impressionnant, ici avec l’excellente application Art Rage1 et une mine virtuelle très fine, on parvient à une écriture identique à la version papier.
Ce petit texte gribouillé sur une feuille de papier A4 cartonnée est reproduit avec beaucoup de fidélité à l’écran. Pourtant, il ne fait que quelques centimètres carrés sur la feuille… Je n’ai pas eu le temps de tester tous les atouts de la solution mais sous Windows la capture des signaux n’a pas de ralentissement, pas de latence entre le geste de la main et l’apparition à l’écran. Il est vraiment possible de dessiner ou écrire avec beaucoup de vivacité. Mieux encore, ArtRage convient parfaitement à la tablette avec une utilisation à deux mains. Il est agréable de poser la tablette puis de dessiner d’une main sur la surface tactile avec le stylet et de modifier les outils sélectionnés, couleurs ou épaisseur du trait avec l’autre. C’est fluide et très agréable à manipuler. Autre atout, avec ce format tablette, la solution est ambidextre, on eut l’utiliser dans un sens comme dans l’autre.
Il n’y avait pas d’autres outils à tester sur les tablettes de démo, j’aurais adoré faire une petite session de Photoshop sur l’engin en version Windows. Ou tester un programme de dessin comme Autodesk Sketchbook sous Android. Je n’ai pas pu non plus tester d’outils de reconnaissance d’écriture mais je garde évidemment l’idée sous le coude pour un test plus complet.
Et donc, une petite pression sur cette surface, en haut à droite là où se trouve l’icone d’un petit stylet, fait apparaître le dessin d’un clavier sur la surface de saisie de la tablette graphique. Une fois activée, le stylet peut être rangé, dans une poche puisque le Yoga Book n’a pas d’emplacement pour le positionner. Il n’y a physiquement pas la place pour. Il ne sera en tout cas plus détecté par la surface Wacom du Book. A la place, on retrouve un dispositif de clavier assez intéressant.
La taille du clavier est classique du monde des 10 pouces, il imite d’ailleurs un positionnement Chiclet en taille comme en espacement des touches. Sur les 25, 66 cm de large de l’engin la grosse majorité est occupée par les touches avec une profondeur qui correspond à un peu plus des deux tiers des 17 cm disponibles. La frappe ne sera pas aussi confortable qu’un clavier standard avec 80% de la taille classique d’un clavier de bureau mais pour qui a déjà bagarré l’ergonomie d’un netbook de cette diagonale, il n’y a vraiment rien d’insurmontable.
La distribution est plutôt bien trouvée avec pas mal d’aides techniques pour aider la frappe sur cette surface neutre. Sans l’appui d’un mécanisme ou d’une membrane, il n’y a évidemment pas de course de touche et rien non plus pour signaler la présence de la touche. Cela nous mène à une problématique que seul un caméléon pourrait réussir à résoudre.
Si on quitte l’écran des yeux, on ne sait pas exactement où placer ses doigts, du moins tant qu’on a pas pris le pli de l’agencement du dispositif. Mais si on ne regarde que le clavier, on n’est pas franchement sûr que ce dernier ait enregistré la frappe à l’écran. Dès lors, les aller-retour de l’un à l’autre se font sans cesse, ce qui n’aide pas a la productivité de la frappe.
Pour compenser cela, Lenovo a mis des éléments assez intéressants en place. Trois pour être exact. Le premier est des plus logiques, un élément qui ne vous a probablement pas frappé au regard du dessin global de la machine mais qui est très important. Il s’agit de la touche retour, en haut à droite. Elle est logiquement plus large que les autres mais elle est également disposée sur deux rangs de touches classiques. Cet embonpoint permet d’y accéder à coup sûr et de réparer rapidement une faute de frappe. Ça à l’air idiot mais c’est une excellente idée car les premiers moments passés avec un nouveau clavier sont souvent un matraquage de cette touche pour compenser des erreurs. Augmenter cette taille permet de compenser rapidement des fautes de frappe, d’autant que cette très bonne idée ne bouscule pas outre mesure le reste de l’engin.
Le second moyen est matériel également puisque la marque a intégré un système haptique sur le clavier. Chaque pression de touche en surface donnera un retour via une brève vibration de la surface. Mais au lieu de donner une sensation globale identique pour chaque touche, Lenovo a disséminé plusieurs petits moteurs sur le dispositif de manière à être plus précis lors de la frappe. Un appui sur A fera réagir la zone gauche supérieure de la surface. Et non pas la partie droite. Un choix technique qui permet de mieux isoler la frappe de chaque touche.
Le dernier effort est logiciel avec un support prédictif des frappes de mots de la même manière que sur les systèmes de smartphones. Quand on commence à écrire « Boulan », le système va proposer des mots ayant cette racine et un appui sur entrée validera d’un coup le mot « Boulangerie », économisant donc 5 lettres à pianoter.
Anecdote amusante, le chef produit du projet que j’ai pu rencontrer à l’occasion de cette présentation a eu un mal fou à faire comprendre à ses collègues ingénieurs Chinois qu’il voulait cette option. La raison est simple, pour quelqu’un qui écrit en idéogrammes, cette fonction existe depuis toujours. Pour écrire en idéogrammes sur un clavier, on utilise un système de ce type, on appuie sur une racine de mot représentée par un idéogramme simple, puis on le complexifie avec d’autres idéogrammes qui apparaissent ensuite à l’écran et enfin on sélectionne le mot final. C’est la méthode standard pour écrire là bas sous Windows comme sous Android ou ailleurs et donc, dans l’esprit d’un utilisateur de cette méthode, c’est également quelque chose de naturel pour tout le monde. Aussi quand le chef produit a demandé à avoir un outil de ce type sur le Yoga Book, les ingénieurs locaux ne voyaient pas où il voulait en venir. Pour eux, il était déjà présent sur Android et Windows, par défaut.
Cette intégration matérielle est impressionnante puisque le dispositif est complexe et la place laissée à chaque élément est minimale. La partie écran 10,1 pouces embarque la dalle IPS FullHD ainsi que le moteur logique de l’engin. Le processeur Intel Atom, la mémoire vive, le stockage, le réseau wifi 802.11ac, la connectique… Tout l’ensemble de la tablette sauf la batterie 8500 mAh.
Cette dernière est située sous la partie clavier pour deux bonnes raisons. D’abord, il faut bien la mettre quelque part sur un engin de ce type et de cette épaisseur. Ensuite, sans la batterie, le Yoga Book basculerait en arrière en mode portable faute de poids. Au dessus de la batterie, on retrouve donc le système de rétro éclairage du clavier, la partie tactile de ce dernier et évidemment le système de résonance magnétique du stylet.
Tout cela est intégré dans un engin d’une finesse réellement impressionnante qui offre en outre une connectique minimale. Un port MicroUSB OTG pour charger et connecter l’appareil, un lecteur de cartes MicroSDXC et une sortie MicroHDMI. La carte MicroSDXC est intelligemment intégrée de la même façon qu’un smartphone, il faut déloger un support avec une pointe trombone pour la placer ensuite dessus. Elle reste à l’intérieur de l’engin. Les version 4G de l’appareil placeront ici leur carte nano-SIM.
De l’autre côté, en plus de la seconde ouïe des haut parleurs, on retrouve les boutons classiques des tablettes avec au centre l’allumage de l’engin et au dessus, plus proche de la charnière, le bouton de volume. Un port jack audio classique complète l’équipement.
L’ensemble de la connexion entre la partie basse et la partie haute passe par la fameuse charnière de Lenovo. Celle développée en métal en copiant le principe des articulations des bracelets montre. Elle fait transiter le courant de la batterie mais aussi les impulsions du clavier et les signaux de la tablette graphique. Autre détail qui circule par cette charnière, les images en provenance de la webcam 8 mégapixels.
Au dessus de l’écran, on trouve en effet une classique webcam 2 mégapixels mais contrairement à ce que je pensais la webcam 8 mégapixels avec autofocus de la Yoga Book est située sur la partie clavier. En haut à droite de celui-ci. Ci-dessus, vous pouvez la voir à droite ainsi que l’icône du stylet qui sert à activer ou désactiver la surface de la partie tablette graphique.
Du coup, en mode « portable » cette camera 8 mégapixels n’est pas réellement exploitable pour de la vidéo conférence, à moins de positionner la Yoga Book en mode tente mais dans ce cas là on ne voit plus l’écran. On aura aussi vite fait de se servir de la 2 mégapixels classique.
Par contre, une fois la tablette prise en main, ce placement s’explique assez simplement, une fois repliée pour n’afficher que l’écran, si votre camera se situait au dos de l’appareil, vous ne pourriez pas prendre de clichés. Il faudrait garder l’engin ouvert ce qui ne serait pas des plus pratique. Avec cette intégration sur la partie clavier, il est possible, comme je l’ai fait ci-dessus, de cadrer un cliché en utilisant simplement l’engin à une main.
Que conclure pour cette prise en main ? Que l’engin n’a pas beaucoup de défauts si l’on accepte le parti pris choisi par Lenovo. Bien sûr, il aurait été préférable de voir ce type de solution exister avec un clavier plus standard et un système Wacom intégré à l’écran à la façon d’une Cintiq. Evidemment, l’engin aurait été très différent, plus gros, plus épais, plus lourd et probablement encore plus cher.
Pour apprécier ce Lenovo Yoga Book, il faut partir sans parti pris d’usage, sans essayer de calquer ses habitudes d’utilisateur de PC ou de tablette sur l’objet. Il s’agit d’un nouveau dispositif destiné à être employé différemment de nos habitudes. Il sera parfait pour les grands baroudeurs toujours sur la brèche, surtout si son autonomie annoncée de 13 heures est tenue. Il sera également adapté à ceux qui prennent des notes manuscrites au quotidien, ceux qui travaillent sur des projets où un petit croquis est souvent bien mieux qu’un long email pour se faire comprendre. Pour les dessinateurs en herbe, les architectes et autres maniaques du stylo/stylet qui trouveront là de quoi croquer rapidement un sujet ou jeter une idée sur le papier et dans leur cloud en même temps. Depuis que j’ai vu passer l’engin, je l’imagine dans les mains de dessinateurs de presse ou de ces gens qui font les portraits dans les salles d’audience lors de procès. C’est vraiment l’outil idéal pour leur usage.
Et cela n’en reste pas moins une excellente petite tablette classique : Que ce soit sous Android 6.0 ou sous Windows 10 Pro, elle offre exactement tout ce qu’une solution de ce calibre est capable. La combinaison processeur Atom Cherry Trail et 4 Go de mémoire vive fonctionne admirablement bien, le stockage de base de 64 Go peut facilement être complété dans les nuages et avec une carte MicroSDXC de 128 Go… Bref il y a là tous les avantages d’une machine Yoga pour travailler ou se distraire.
Il ne faut juste pas perdre de vue ce format si particulier : Il ne s’agit pas d’un ultrabook mais bien d’une tablette. Qu’elle soit sous Windows vous offre l’opportunité d’utiliser énormément de logiciels compatibles mais cela ne changera pas l’ergonomie particulière de la solution. Impossible de pianoter un roman sur cet engin qui s’avère d’un autre côté parfait pour mélanger prise de notes, schémas et saisie clavier sur le pouce. Impossible de faire un rendu vidéo rapide avec la tablette mais pas de soucis pour regarder plusieurs films d’affilée en FullHD dans les transports…
Le Yoga Book est un engin différent et tout ceux qui ne jugeront l’objet que par rapport à son équipement basique en terme de performances par rapport à son prix passeront à côté de leur sujet. Avec un tarif public de 499€ en version Android et 599€ en version Windows 10, le ratio performance prix est indubitablement mauvais. Pour la même somme, on commence à trouver des engins bien plus rapides et complets dans une optique PC. Mais aucun, absolument aucun, n’approchera de près l’ergonomie particulière proposée par cette Yoga Book.
Lenovo Yoga Book Android 6.0 – tablette tactile hybride 10″ – stylet actif – 1920 x 1080 – x5 Z8550 – 4Go – 64Go – microHDMI – micro USB 3.0 – microSDXC – jack Dispo à 349€
Lenovo Yoga Book Windows 10 – tablette tactile hybride 10″ – stylet actif – 1920 x 1080 – x5 Z8550 – 4Go – 64Go – microHDMI – micro USB 3.0 – microSDXC – jack Dispo à 399€
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
@BENARD:
@Benard
Je ne sais pas si cela pourra faire t’on bonheur, mais à tester :
https://play.google.com/store/apps/details?id=org.pocketworkstation.pckeyboard&hl=fr
Ce clavier étendu sous Android possède l’ensemble des caractères disponible sous Windows.
Sur ma Nexus 9 il m’a permis d’accèder aux accents.
Phil.
@ Phil
Un gros merci.
Cela fonctionne très bien !
Maintenant je peux avoir les accents circonflexes, les trémas et autres subtilités de la langue de Molière.
MERCI.
Déception sur ma Yogabook Android : Lenovo n’a pas ajouté la compatibilité avec les disques ou clefs NTFS. Auparavant je possédais une tablette Samsung et je n’ai jamais eu de problème de problèmes avec NTFS, sans installer le moindre logiciel tiers. donc c’est possible à faire : pourquoi ne l’ont ils pas fait sur cette tablette à 500 € ?
Autre chose un peu agaçante avec le clavier : il n’y a pas de voyant indiquant si le verrouillage clavier est activé ou pas. J’aime retrouve parfois à écrire en majuscules sans comprendre pourquoi. Ça casse le rythme de la frappe.
Un point positif, par contre : je trouve que l’écran tactile est assez insensible aux traces de doigts…
@artist_web:
Bonjour, j’ai essayé Go for Dash and Dot Robot et ça fonctionne (l’appli se lance, demande d’activer le bluetooth, puis affiche une sorte de télécommade)
Je n »ai pas essayé l’autre : elle est trop grosse (147 Mo), ça va me manger mon forfait 3G :-(
@Denony:
Hello Denony.
Merci infiniment ! Super sympa ;).
C’est déjà super de ta part d’avoir fait le test. Maintenant je peux la commander les yeux fermés :).
Bonjour,
je suis tres content de ma yoga book windows, la seule chose qui me gene est le son/vibrassions clavier (même avec le son a 0). Si quelqu’un a une idée sur le sujet ?
Merci d’avance
Hello tout le monde,
@hardy: Tu as peut-être résolu ton problème depuis le 6 mai, mais dans le cas contraire, il suffit d’aller dans panneau de configuration, taper « Halo keyboard » dans la zone de recherche, et ensuite décocher « tonalité tactile » et/ou « vibrer lorsqu’une touche est enfoncee ».
@ tous : j’ai moi aussi le yoga book en main depuis bientôt 2 semaines mais je bugg sur la capacité de la batterie. Les chiffres affichés par ma tablette ne sont pas du tout fiables et parfois même incohérents. Exemple : aujourd’hui, au demarrage de ma tablette chargée à 100%, environ 10H d’autonomie affichée. 2heures après (uniquement surf sur internet et meme mise en veille de 30minutes), autonomie affichee de 70% ET environ 5Heures. 10Minutes après, je reverifie, et cette fois ci la jauge m’indique qu’il me reste 8Heures d’utilisation (ce qui me parait plus logique au vu de mon utilisation plutot light en 2H, mais quand même completement incohérent par rapport à l’indication juste avant.
=> Appel @tous les yoga book owners de passage, pourriez vous m’indiquer la capacité moyenne de votre batterie (utilisation light type site internet,emails)? Et est ce que je suis la seule à rencontrer ce problème? (histoire de savoir si je dois faire changer ma tablette fissa pendant que c’est encore possible^^)
Merci;)
@Agb:
Hello Agb. J’ai pas encore ma Yoga Book, mais j’ai déjà eu ce genre de bug sur d’autres devices Android. Et à chaque fois, c’était un problème de calibrage de la batterie. En gros, le software n’est pas bien synchro avec le hardware de la batterie.
Regarde ici :
https://www.androidpit.com/how-to-calibrate-the-battery-on-your-android-device
@Agb:
desolé , mais impossible de trouver halo keyboard dans le panneau de configuration windows 10 (version pro ver 1703
version d’exploitation 15063.250). :-(
@hardy frederic: J’ai trouvé: C:\Program Files\Lenovo\ControlApp.exe on gerer la vibration, bip, temps de veille clavier
Bonjour à tous,
@Agb, je n’ai pas rencontré ton problème de consommation (je possède le yoga book windows depuis deux semaines). Je vois ma batterie diminué suivant ma consommation (Mail, vidéo de films, internet, prise de note). Je n’ai pas eu de variation sur la durée de ma batterie. Est-ce que tu as toujours ton problème ou tu as échangé ton yoga ?
@tous, est-ce qu’il est possible d’avoir un bureau étendu avec l’écran du yoga et un écran supplémentaire? Il n’y a pas les touches sur le clavier pour effectuer l’opération. De plus, j’ai essayé en utilisant les options d’affichage d’écran de windows sans plus de résultat. Peut-être qu’il y a des fonctions particulières à activer? Merci d’avance pour vos réponses.
J’ai trouvé la solution à mon problème. Il faut aller dans Paramètres -> Systèmes -> Affichage -> Paramètres d’affichage avancés -> Modifier la liste déroulante « Plusieurs écrans ». Il faut que j’arrête de faire des essais vers 23h. Bonne journée à tous.
Pour l’histoire de la webcam 8Mpx, est ce que ça ne serait pas possible de mettre la tablette en forme cahier ouvert (comme su l’avant dernière photo) pour pouvoir être en visioconf avec cette cam et pouvoir regarder l’écran ? il suffirait de désactiver le clavier et d’utiliser la book en tant que tablette.
Cet article de « prise en main » plus complet que la plupart des articles de fond, ainsi que tous les commentaires des internautes et de l’auteur qui répond sont une vraie mine d’informations… et de réponses aux questions. Même celles qu’on savait pas qu’on les avaient sont répondues ;)
J’ai découvert ce site faisant des recherches sur cette tablette, et j’ai commandé la tablette (version Android) à cause de vous, lol.
Merci.
Info pour ceux qui seraient intéressés: J’ai vu la version Windows fr la Yoga book à 400€ en soldes chez Leclerc aujourd’hui (au lieu de 550€).
Je ne sais pas si l’offre est nationale.
@Andre: J’en ai acquis cette semaine une version Windows 10 dans le but principal d’annoter à la main des pdf. Cela fonctionne très bien avec Drawboard pdf (9,99 € sur le Windows store).
Bonjour,
Article très bien fait, très intéressant.
Dans notre entreprise c’est devenu la référence depuis le premier achat il y a 1 ans, nous en avons 5.
Nous qui voyageons beaucoup son poids, sa taille et son autonomie (+ de 11h00 sans pb) sont des atouts extraordinaire, moins de 700g quand vous partez pour quelques jours en Asie ou en Afrique, il n’y a pas mieux. Sa taille réduite lui permet de tenir sur les tablettes des sièges d’avions, et la prise USB de le recharger partout ! Pour ne rien gâcher le son immersif est de très bonne qualité.
Au quotidien nous avons des écrans 21″ et un combo clavier souris « Microsoft Designer » qui permet de s’affranchir du dongle USB et donc de laisser disponible la prise d’alimentation. Attention toutefois à désactiver la mise en veille de la « radio Bluetooth » pour éviter les déconnexion intempestives. A cela s’ajoute une carte mini SD de 128Go, portant ses capacités à 192Go, très largement suffisant !
Dernier atout et non des moindres, avec sa taille ultra réduite, il peut se cacher partout et rentre dans tous les coffre-fort des hôtels.
Voilà le retour de plus d’un an d’expérience !
@Vasseur: Merci du retour !
Bonjour,
J’ai reçu le mien cette semaine, la version W10 acheté 399€ sur Amazon avec ODR de 50€ (pas convaincu que ça marche, Amazon n’affichant pas l’opération – je verrai bien) ! Machine super, j’avais une Lenovo Tab 10″ avec clavier en Windows avant, que j’ai fini par revendre, l’ergonomie avec clavier ‘magnétique’ n’était pas terrible finalement. Mais le Yoga Book est assez bluffant – très léger, compact, et on s’habitue vite au clavier (je n’ai jamais su taper sans regarder le clavier, donc ce clavier ne me ralenti pas plus que d’habitude). Pour mon utilisation à moi je le trouve très bien – un peu de mail, de surf, bref une utilisation plutôt typé ‘tablette’ que ‘vrai’ PC portable. Au premier démarrage j’ai eu une grosse mise à jour W10 (4Go) qui a mis des plombs à terminer (grosso modo tout un après midi).
Seul ‘hic’ que je trouve un peu énervant – le mode ‘veille’ ne semble pas marcher très bien. Quand je le passe en mode veille via le menu démarrer ou en fermant l’écran (configuré dans les paramétrages), quand je rouvre l’écran il ne se passe rien. Enfin, si, hier ça s’est remis à marcher comme je m’attendais (en ouvrant l’écran il se rallumait) mais aujourd’hui j’ai à nouveau les soucis que j’avais au début. J’ouvre l’écran, il ne se passe rien. Du coup je dois jouer avec le bouton Marche/Arrêt, mais rien à faire – appuie court, appuie un peu plus longue, appuie une ou deux fois court, aucune signe de vie. Du coup je fais un appuie très longue, qui revient à tout couper, et ensuite je peux appuyer à nouveau pour démarrer, mais je repars de zéro, c’est un peu chiant.
Je suis seul à avoir ce comportement, des idées pour résoudre ce problème ?
Sinon, très bonne machine, j’en suis ravi, et merci pour ce test :-)
P.S. Seul truc que je verrai bien pour que ce soit vraiment au top – une version ‘bezel less’. En effet ce serait sympa si tout la surface de l’écran était utilisé pour l’affichage, les bords noirs sont quand-même assez épais. Peut être pour le Yoga Book 2 ?
Les gars,
Voici le graal pour recharger et brancher de l’USB en même temps, accessoire officiel Lenovo :
https://www3.lenovo.com/us/en/accessories-and-monitors/tablet-accessories/docks-and-port-replicators/T-HUB-US/p/ZG38C01115
Y a plus qu’à demander à Pierre qu’il demande aux chinois de le copier et de le mettre en vente sur GearBest ou la boutique Minimachines. :-p
En français, c’est moins cher :
https://www3.lenovo.com/fr/fr/accessories-and-monitors/tablet-accessories/docks-and-port-replicators/T-HUB-WW/p/ZG38C01111
[…] Un excellent choix qui s’accompagne d’un revers de poids puisque cette fonctionnalité à un coût élevé. Le Yoga Book C930 devrait être disponible en Octobre pour la modique somme de base de 999€… Soit plus du double des Yoga Book de première génération qui débutaient à 399€. […]