Voyo Mini PC ou quand l’ivresse dépend aussi du flacon

Je ne m’attendais pas à des miracles en testant ce Voyo Mini PC, à vrai dire je connaissais les résultats avant même de commencer vraiment mes tests. Pour avoir eu d’autres machines sous Intel Atom Bay Trail Z3735F équipées de la même manière, je savais à quoi m’attendre. J’ai tout de même eu quelques surprises. Pas forcément très bonnes.

C’est surtout qu’après  voir testé un engin au materiel quasi identique au Pipo X7, même si ce dernier embarque un Atom Z3736 un peu plus puissant, j’avais une petite idée des résultats de l’engin. J’ai finalement été déçu, très déçu. Les résultats sont mauvais, non pas que le matériel soit peu efficace, il est simplement mal emballé.

Test Voyo Mini PC

Intégrer un Mini PC n’est pas une chose si aisée.

Voyo a donc décidé de sauter dans le train des Mini PC avec cette solution Atom sous Windows 8.1. Pour ne pas être en retard, la marque, fabricant de tablette depuis des années, a très probablement recyclé le design d’une de ses créations sous vitre. L’idée étant de limiter au maximum les frais de recherche et développement afin de produire vite et pas cher.

Gros avantage de la solution Voyo Mini PC ? Un design exceptionnellement compact comme nous avons pu le voir en préambule : 12.6 cm de côté et seulement 11 mm d’épaisseur. Autre avantage unique, la présence d’un stockage eMMC de 64 Go contre 32 Go pour la quasi totalité de concurrents. De quoi alimenter pas mal de fantasmes et d’envies de la part des utilisateurs cherchant une minimachine de salon efficace et abordable. On parle ici d’un engin qui se négocie autour des 100€.

En exploitant cette carte mère de tablette Voyo pouvait produire cet engin au mieux de ses intérêts. Problème, ce qui convient à une solution mobile n’est pas forcément ce qui fonctionne pour un Mini PC et ce modèle en est l’illustration parfaite : Chaleur excessive, baisse rapide de ses capacités, design inadapté… Le Voyo Mini PC aurait beaucoup gagné a être vendu comme… une carte mère au lieu d’être intégré dans un boitier franchement pas fait pour l’accueillir.

Test Voyo Mini PC

Une carte de tablette montée à l’envers

Le premier problème du Voyo Mini PC est sa conception de base, son ADN de tablette. Cela se sentait dés le premier démarrage de la toute première série de l’engin, le problème a depuis été réglé par une mise à jour. A réception de mon modèle de test, un simple appui sur le bouton d’allumage ne suffisait pas à la démarrer. Il fallait un appui long pour que l’opération fasse son petit effet et lance le Voyo. Un élément qui rappelait sans aucun mystère la manipulation d’une tablette, un détail très déroutant au demeurant sur un engin de ce type.

Test Voyo Mini PC

Autre indication qui signale sans nul doute la présence d’un schéma de conception de tablette ? La présence non annoncée d’une batterie dans ses entrailles. Les 2 heures d’autonomie que fournit la petite batterie interne de 1000 mAh auraient du, en toute logique, être mis en avant mais n’ont même pas été mentionnés par Voyo au lancement de l’engin. Probablement parce que la marque voulait cacher la généalogie de l’objet.

Test Voyo Mini PC

Dernier élément évident dans cette fouille des entrailles de l’engin, la présence d’un microphone directement soudé à la carte et non monté sur une entrée jack audio classique. Qui irait susurrer des mots doux à l’arrière d’un boitier de MiniPC pour se faire comprendre ? Cette logique de construction là est celle d’un engin mobile, pas d’une solution de bureau.

Voyo Mini PC Inside

Un châssis bien mal aéré…

Tous ces points sont édifiants bien qu’ils ne posent pas de véritables problèmes majeurs : La batterie est une très bonne chose puisqu’elle joue le rôle de mini onduleur. Peu de solutions sédentaires ont droit à un onduleur leur offrant 2 heures d’autonomie. La présence d’un micro soudé est ridicule mais peut se réparer par l’ajout d’une carte son USB. tout comme l’absence d’un port jack audio qui se compensera facilement avec un DAC externe.

Voyo Mini PC Inside

Le dissipateur en aluminium du processeur posé sur la face inférieure du châssis…

En fait, le seul vrai problème que cette solution rencontre c’est de ne pas être une tablette d’un point de vue dissipation de chaleur. De ne pas avoir un dos en métal porté en l’air par l’utilisateur comme toutes les tablettes du marché. Le Voyo Mini PC exploite une carte mère prévue pour un système mobile, ce qui suppose de positionner les éléments qui fonctionnent en dégageant de la chaleur (le couple processeur et PMIC) au dos de l’écran de manière à le faire entrer en contact avec le châssis d’une solution tablette.

Voyo Mini PC Inside

 

La carte mère extirpée du châssis

Dans notre cas de figure, point d’écran, pas plus que de châssis en métal ou de balades aériennes. Le processeur fait face à quelques petits trous dans une coque en plastique. Un design qui étouffe très rapidement la puce Intel Atom et lui coupe ses maigres ailes.

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Throttling sauvage, juste pour des opérations classiques de surf

Des performances qui s’effondrent très vite

Et voilà tout le problème. Sur le papier, le Voyo Mini PC est une solution très convaincante avec des performances proches d’un Pipo X7 et très semblables à un Asus Transformer Book T100. Un engin ayant un bon potentiel pour devenir une minimachine de salon ou un PC multimédia honnête et efficace. En pratique, ce n’est pas tout à fait la même histoire. Si l’engin est réactif à son lancement, cela ne dure que les premières minutes d’exploitation. Au bout d’un délai très court, on commence à sentir des perturbations dans la gestion de l’objet. A partir d’une demie heure d’usage, même en bureautique basique, cela se gâte franchement.

Voyo Mini PC Inside

Une simple plaque d’aluminium, écrasée contre un étouffant bout de plastique

La cause ? La chauffe. Le processeur monte très vite en température au vu de son positionnement totalement aberrant. Placé sous la machine, sans aucune réelle dissipation thermique ni circulation d’air, il entretient lui même son propre supplice et coupe toute tentative de performances pour se préserver.

Le résultat est atroce, même pour une exploitation légère de type bureautique, la solution est rapidement inexploitable. Gel de pointeur sur l’écran, essoufflement lors du passage d’une application à l’autre, ralentissements énervants, impossibilité de jouer ou de lire une vidéo au bout de quelques minutes.

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En plein Stress Test, la machine devient folle et coupe le jus pour se préserver.

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Zéro activité, le Voyo peine a retourner à une température acceptable

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Et redémarre sur un Throttling catastrophique !

Si elle ne grimpe jamais au delà des 90°C, c’est uniquement grâce aux fonctions de protection des processeurs récents. Le Throttling qui baisse les capacités du processeur Atom pour éviter qu’il ne grille est rapidement à l’oeuvre lors d’un stress test. Ces hausses de Throttling se traduisent à l’usage par les petites tracasseries décrites plus haut, rendant inexploitable ou du moins très désagréable, l’usage de la solution.

Avec une montée hyper rapide à plus de 80°C, l’engin est très vite en Throttling, en comparaison le Pipo X7, malgré un design pas franchement brillant non plus, du moins largement perfectible, ne dépassait pas les 60°C.

Voyo Mini PC Inside

Autre souci, la puce a bien du mal à retrouver une température plus basse après un calcul important. Là encore, la faute incombe à une dissipation pas à la hauteur. Au bout de 15 minutes d’inactivité sur le bureau les 4 coeurs tombent à 60°C. Une température normale mais qui sert de base à un nouveau Throttling quasi immédiat en cas de demande de ressources. Là encore, le design de la machine est en cause, avec une dissipation différente, l’engin est bien plus compétent, chauffe moins et ne lance plus de Throttling à la moindre occasion.

Voyo Mini PC Inside

Voyo Mini PC Inside     Voyo Mini PC Inside

Des performances d’autant plus agaçantes que ce Mini PC est tout à fait capable de faire beaucoup mieux. Une fois simplement posé sur un bureau, extirpé de son boitier et dissipé en posant un simple radiateur par dessus la plaque d’origine, la solution retrouve alors des résultats tout à fait conformes à ce que l’on peut espérer de ce type de machine.

Voyo Mini PC Inside

Des températures plus acceptables et jamais au dessus des 65°C en ajoutant rapidement un dissipateur plus conséquent : La réactivité de la machine n’est plus du tout la même : Fluide, agréable et proposant de belles performances au regard du prix demandé. Le Voyo Mini PC offre alors véritablement les mêmes services qu’un Pipo X7.

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Les 4 coeurs du processeur restent à des températures très sages et aucun Throttling n’est à déplorer même après de longues périodes de Stress Test.

Vraiment dommage que la marque ait choisi de commercialiser un produit certes fonctionnel mais pas assez bien dissipé pour être exploitable. Cela montre un certain manque de sérieux de Voyo qui ne pouvait pas ignorer les conséquences de ce choix.

Voyo Mini PC Inside

Connectique et réseaux

Sans surprise, le Wifi est très moyen, l’implantation interne ne laisse pas beaucoup de place pour une antenne. Si ce type de solution fonctionne sur une tablette de 7 pouces ou plus, c’est en partie parce que l’objet se manipule et se tient le plus souvent à la verticale. Posé sur un bureau l’antenne est moins réceptive et le Wifi 802.11 b/g/n piloté par un chipset Broadcom BCM433X est bien moins opérant. On retrouve tout de même des débits corrects pour  ce type d’engin. Avec un routeur Wifi de type AC à 6 mètres de distance, les flux HD sont lus sans soucis en streaming et des vitesses moyennes habituelles en transfert de fichier sont atteintes. Entre 8 et 9 minutes pour copier un fichier de 1.09 Go d’un NAS vers le Voyo Mini PC au travers d’un réseau Wifi espacé d’une demie douzaine de mètres, ce n’est pas extatique mais honnête.

Voyo Mini PC Inside

A noter que l’antenne interne est montée sur une prise amovible et qu’on pourra la changer pour un modèle différent et orientable en cas de besoin dans un bricolage maison.

Evidemment, puisque le châssis est à peine plus épais qu’un port USB, il n’y a pas la place pour ajouter un port RJ45 ne serait-ce qu’en Fast Ethernet. Il sera possible d’avoir recours à un adaptateur USB vers RJ45 mais chaque ajout de ce type rend un peu plus inutile l’effort de base du fabricant de proposer un PC très compact.

Le Bluetooth 4.0 est géré de manière tout à fait correcte. Il permet de manier l’ensemble avec un couple clavier/souris sans fil. Une manette Bluetooth sera prise en charge sans aucun souci également tout comme un casque Bluetooth pour écouter de la musique ou jouer sans fil sans s’éloigner trop du canapé. La solution est en effet limitée à un rayon d’action assez restreint d’environ 4 mètres.

Voyo Mini PC Inside

Vers une option 128 Go au regard de cet emplacement vide ?

Un stockage conséquent à défaut d’être très rapide.

Les 64 Go interne du Voyo Mini PC sont un gros point positif face aux solutions concurrentes cantonnées à des eMMC de 32 Go. Avec un lecteur de cartes MicroSDHC en prime, la machine peut accepter plus de données que les autres solutions du genre.

Les débits mesurés affichent 75 Mb/s en lecture et seulement 33 Mb/s en écriture séquentielle. Des taux de transferts moins bons que celui du Pipo X7, l’espace disque supplémentaire à été négocié en échange d’une vitesse réduite. Avec près de 50 Go de stockage libre au premier démarrage, le Voyo Mini PC est néanmoins paré pour de nombreux usages et se mesurera sans soucis avec des débits habituels de disque dur, le silence en plus.

Test Voyo Mini PC

Un affichage efficace même s’il reste coincé sous DirectX.

Le Voyo Mini PC pose le même problème que le Pipo X7. Son affichage est coincé dans une définition d’origine et tous les écrans affichés sont donc calibrés autour de cette définition de base. Si la sortie HDMI 1.4 est de bonne qualité, le format Mini HDMI préféré au micro HDMI est plus solide et fiable dans le temps, la manière de gérer cette sortie pose un souci.

La machine ne pose aucun problème d’affichage dans le monde fenêtré de Windows ou sous OpenGL. Elle peut sans problème gérer tout type de définition. On retrouve par contre le même problème de pilotes DirectX en mode jeu. Le FullHD est alors l’unique moyen d’afficher de cet engin, comme si la solution avait été pensée pour un écran à la définition fixe, celui d’une tablette. Impossible de grimper au dessus ou d’afficher en plein écran une définition inférieure. Si vous voulez afficher un jeu de manière plus fluide en 1024 x 768, alors l’image sera simplement entourée de 4 bandes noires pour parvenir au 1920 x 1080. Votre image sera donc réduite au milieu de votre écran. Le souci étant que la définition maximale de la machine augmente sa consommation, sa chauffe et le besoin en performances de l’engin. Ce bug Direct X, connu de Microsoft, est censé être résolu après une mise à jour…

La gestion de la vidéo même en FullHD, le fenêtrage sous Windows étant parfaitement géré, ne pose pas de problèmes. Hormis ceux posés par la chauffe du processeur.

Voyo Mini PC Inside

Sortie audio et micro.

L’entrée micro est une blague. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ce petit composant placé à l’arrière de l’engin. Son exploitation s’avère quasi impossible sauf à se placer bien en face. Ce qui, au vu du positionnement arrière sur le châssis, n’est évidemment pas des plus pratiques.

Pas de port jack 3.5 mm, on ne parle évidemment même pas d’une sortie optique S/PDIF, le seul moyen de récupérer du son depuis cet engin est donc sa sortie HDMI. Un détail qui, si vous n’avez pas l’équipement audio adéquat, n’est pas l’idéal. La présence de 3 ports USB autorise bien entendu l’utilisation d’une solution externe comme un DAC USB mais c’est une dépense supplémentaire et une augmentation de l’encombrement.

Voyo Mini PC Inside

Autonomie et alimentation sur batterie.

Un des aspects étonnants de cette solution est sans nul doute sa batterie interne. Elle propose à la minimachine entre 2 et 2H30 d’autonomie en usage classique. Un joli score qui permet de se servir surtout de cette capacité comme une sorte de mini onduleur intégré. Un élément qui vous laissera fermer et sauvegarder vos programmes en cas de coupure de courant par exemple mais qui évitera aussi les surtensions et autres micro coupures à votre engin.

Voyo Mini PC Inside

Étonnant également de voir la solution fonctionner tout à fait correctement avec un simple chargeur de smartphone ou, plus impressionnant encore, sur une batterie externe. On dépasse les 5 heures de jeu avec une batterie 10400 mAh. Et cela ouvre la voie à des usages assez originaux.

Voyo Mini PC Inside

Conclusion.

Que conclure ? Cette machine, en l’état, montre que se focaliser uniquement sur un design est la pire erreur que l’on puisse faire en tant que constructeur comme en tant que consommateur. Il m’est impossible de conseiller l’engin à l’achat même si il est potentiellement pourtant très intéressant.

Quelques simples modifications permettent de rendre le Voyo Mini PC beaucoup plus efficace et de retrouver des performances quasi identiques à celles du Pipo X7. Le seul souci est que la machine est proposée comme une solution toute faite, prête à l’emploi, et dans sa configuration d’origine, ce n’est vraiment pas une bonne affaire au final. Il faut jouer du tournevis, faire sauter sa garantie et réfléchir aux diverses optimisations possibles pour en faire quelque chose de réellement convaincant. A moins d’être un bidouilleur dans l’âme et d’aimer ce genre de défi, l’investissement n’est pas à conseiller.

Il y a pourtant beaucoup de choses à faire avec ce type de solution, dans un format plus orienté intégration, cela pourrait être une excellente affaire. Sans cette minuscule coque qui étouffe l’engin, le Voyo MiniPC peut se transformer en un véritable outil de travail au coeur de multiples projets. Le simple ajout d’un dissipateur sur la petite plaque d’aluminium d’origine  transforme radicalement l’engin et ses compétences.

Un ajout simple qui joue le rôle de bonne fée pour cette solution. Un coup de baguette magique qui lui apporte des performances très proches d’une excellente machine comme un Asus Transformer Book T100 et qui ouvre la porte divers projets et montages. Une modification mineure  que tout le monde peut exécuter, le problème étant qu’à 110€ pièce, on préférerait que ce soit le constructeur qui pense à choisir le bon châssis sans être obligé de le bricoler…

Merci à GearBest pour le prêt du produit.

PS : Comme pour le Pipo X7, le Voyo Mini PC va subir un lifting matériel destiné à optimiser son refroidissement, cela fera l’objet d’un guide spécifique.


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59 commentaires sur ce sujet.
  • 26 mai 2015 - 23 h 41 min

    Je n’ai pas de lien car j’ai utilisé des dissipateurs dans mon stock de broc..
    Un proviens d’une veille carte vidéo l’autre d’un chipset de carte mère.

    Il est possible de trouver ce type de dissipateur dans une casse informatique ou sur radio spare ou conrad pour 15€ pièce environ.

    Le montage est simple : découpe des caches avec un minimum de jeu pour laisser le refroidisseur forcer sur la carte mère et mettre de la graisse thermique avant montage définitif.
    Attention le montage supérieur nécessite un isolant électrique (soit celui d’origine) soit un autre isolant qui laisse passer la chaleur mais n’est pas conducteur électrique.

    Cordialement

    Répondre
  • 16 juin 2015 - 22 h 39 min

    […] Le Voyo Mini PC a fait l’objet d’un test sur Minimachines, sa conclusion est assez simple. Si le MiniPC a un énorme potentiel il est totalement gâché par un gros défaut : Il chauffe. Il chauffe beaucoup trop ce qui met en retrait les performances de la machine qui cherche a se protéger de la chaleur qui l’étouffe. […]

  • 7 juillet 2015 - 13 h 51 min

    […] Le Voyo Mini PC est une très bonne solution du genre : stockage marge, ultra compact, processeur performant pour un usage de Mini PC et composants très corrects. Le seul soucis de cette Minimachine sous Windows 8.1 ? Sa compacité telle que le châssis étouffait totalement son Intel Atom Z3735F et rendait la machi…. […]

  • 29 juillet 2015 - 16 h 48 min

    Bonjour à tous,

    Du fait des grosses chaleur de cet été, j’ai effectivement vu les limites du chassis qui étouffe le processeur. J’ai donc entrepri de l’ouvrir pour lui poser un dissipateur thermique dessus et dessous surtout ! J’ai pris cette pièce alu chez banggood à 4,5€ que j’ai ensuite coupé en 2 : http://www.banggood.com/fr/150-x-60-x-25mm-Aluminum-Heat-Sink-Heatsink-Cooling-For-Chip-IC-LED-p-914847.html

    Collé avec un peu de pate thermique, ça donne ça :
    https://www.dropbox.com/s/l4byh0rdh0bs4gs/2015-07-29%2016.29.41.jpg?dl=0
    https://www.dropbox.com/s/prv8if1n6euh8b2/2015-07-29%2016.29.50.jpg?dl=0
    https://www.dropbox.com/s/rt0hkht65djv0z6/2015-07-29%2016.30.01.jpg?dl=0
    https://www.dropbox.com/s/f4r4o17v2toh2yy/2015-07-29%2016.30.08.jpg?dl=0

    Bilan >> la t° a chuté à 40°-50° en normal et monté à peine à 60-70° au bout de 2 heures de stress mode dans Aida64. Et le plus important surtout : mon throttling est resté à 0% tout du long ! :-)

    Certes, c’est plus épais, mais caché derrière mon écran, mon miniPC réagit nettement mieux !

    Répondre
  • 29 juillet 2015 - 20 h 50 min
  • 19 octobre 2015 - 13 h 19 min

    @poissonrichard: Merci pour linfo et les photos ! Je vais faire la même chose : mon Voyo revient du SAV chinois, HDMI output kaputt, à cause de la surchauffe semble-t-il.

    Répondre
  • 16 février 2016 - 12 h 37 min

    […] par Voyo, c’était déjà compliqué avec le précédent modèle Voyo V2 mais également avec le Voyo premier du nom qui était lui aussi étouffé dans un châssis mal adapté. Je ne comprends pas pourquoi Voyo ne […]

  • 30 mai 2016 - 19 h 03 min

    […] Car le dernier test effectué d’un Voyo Mini PC, le Voyo V1 en l’occurrence, m’avait tout de même laissé un goût amer. Si la solution Bay Trail fonctionnait bien d’un point de vue performances globales, elle avait un vilain défaut. Celui de surchauffer. La faute à une conception totalement à côté de la plaque ou plutôt sous une plaque d’aluminium « magique » censée régler tous les problèmes de chauffe. Je dis magique parce que vu son placement et son efficacité, il fallait bien croire en la qualité alchimique ou ésotérique d’un tel dispositif pour lui confier la tâche de dissiper la chaleur dégagée par le processeur. D’autant plus dommage que la machine, une fois coiffée d’un dissipateur passif de plus grande taille, parvenait parfaitement a fonctionner sans broncher. Je ne m’étendrais pas là dessus davantage, vous pouvez vous reporter au précédent test pour plus d’informations. […]

  • 18 novembre 2016 - 14 h 24 min

    […] Le Voyo V2 est une très bonne solution du genre : Processeur convaincant pour des usages multimédia avec un Intel Atom Bay Z3735, stockage assez large avec 32 Go de eMMC, 2 Go de mémoire vive et Windows 10. Mieux il est équipé d’une batterie 5000 mAh et d’une vraie connectique. Si son prédécesseur était encore plus minuscule, Sa compacité était telle que le châssis étouffait totalement son processeur et rendait rapidemen…. […]

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