Le but du jeu, à terme, est de rendre Android capable de faire tourner des applications Windows via Wine pour Android, pas forcément les derniers jeux en date, pas forcément dans une fluidité parfaite mais plutôt comme des outils « dont on ne peut pas se passer ». Nombreuses sont les entreprises qui ont encore des applications spécifiques, développées pour elles sur mesure, qui ne tournent que sous Windows. Pouvoir les afficher sur une tablette afin d’effectuer des tâches souvent très simples, serait un soulagement pour de nombreux utilisateurs qui n’auraient plus forcément besoin de balader un PC portable pour les effectuer. Des tâches de routine que certaines petites structures confient à une personne qui se doit de les exécuter quotidiennement, qu’elles soient en congés ou non par exemple.
Inception : Alexandre Julliard le développeur originel de Wine utilise un MacBook sous Linux qui fait tourner Windows qui fait tourner Android qui fait tourner une application Windows via Wine pour Android.
Wine existe depuis des années sous Linux et permet de faire tourner des applications Windows sous Linux : De nombreux jeux, des tonnes d’applications, sont ainsi supportées par diverses distributions comme Ubuntu ou Fedora.
L’arrivée de machines pouvant faire tourner les 2 systemes est bien sur un élément à prendre en compte puisqu’il sera bientôt possible d’acheter un engin capable au démarrage de vous laisser choisir entre Windows ou Android. Mais cela veut également dire payer Windows et Android, ce qui n’arrange pas forcément certains administrateurs de parcs de machines. Le fonctionnement inverse est également vrai, il est possible de faire tourner Android sous Windows grâce à des applications spécifiques comme BlueStacks ou Genymotion mais cela suppose encore une fois un achat de licence.
Source : Phoronix via Liliputing. Plus d’infos : PDF de la présentation
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HAN ! « Alexandre Julliard le développeur originel de Wine utilise un MacBook sous Linux qui fait tourner Windows qui fait tourner Android qui fait tourner une application Windows via Wine pour Android. » Mais pourquoi faire simple quand …
@xaossiia: J’attends de voir si Wine pour Android peut lancer un émulateur de gameboy et je tente de plonger d’un niveau supplémentaire ;D
j’imagine que la compatibilité de Wine on Android dépend beaucoup du processeur embarqué dans la machine, donc on oublie Wine sous ARM
m’en fout de wine sur android perso, j’veux pouvoir coller la distro de mon choix sur la machine de mon choix, je pourrai y installer wine si j’en ai l’envie x)
@H2L29: non non ca amrche sus x86 et ARM :) (check PDF)
A quand la possibilité de faire tourner bluestack ?! :D
@Pierre Lecourt: non non, « ça marche »era sur x86 et s’appuie sur Qemu pour tourner sur ARM, rien de nouveau sous le soleil donc, encore un mec qui réinvente la roue
il y a déjà des port de Qemu sous android pour faire tourner du x86, c’est très lent
Avec la fin de XP et le désintérêt affiché par microsoft sur les anciennes API (ils ne jurent plus que .NET jusqu’a envisager de tout réecrire dessus à part le noyau+VM à dérouler du C#), j’ajourterais que beaucoup de boites ont un souçi qui stimule WINE: Le nombre d’applications métier DOS ou win32 qui existent (certaines datant de plus de 2 décennies dont les sources sont perdus depuis des lustres, rendant impossible un portage) et qu’il est illusoire d’envoyer au musée bientôt!
ReactOS (ré-écriture complète d’un OS compatible binaire XP) étant en alpha, Wine est sans doute une solution portant quelques espoirs dans le monde!
On assiste à la naissance d’un nouveau business: Ceux qui vont prendre le support de XP là ou Microsoft le laisse, des boites se lancent et pas des moindres (comme Cassidian, filiale EADS/Airbus, je crois). Ou proposer de modifier Wine pour que votre application fonctionne sous Linux/MacOS: Je suis étonné de ne pas voir Red-Hat proposer cela (ou d’intégrer un partenariat avec CrossOver, qui doit aussi bien se frotter les mains).
Les perfs sont rarement un pb pour ces applis, certaines ont été écrite à l’heure du 486SX33 ! Même un terminal android ARM avec Qemu en dessous de Wine passerait pour une bête de course a côté :o)
@yann: je trouves juste que Linux > Android > Qemu > Wine > Appli Win32 ça fait un peu beaucoup et ça rend le truc vachement bancale, je fais tourner pas mal d’applis sous wine mais ça demande beaucoup de bidouillage pour une appli pas forcément très stable ni performante et il y a plein d’applications qui refusent tout simplement de tourner ou même de s’installer à cause d’une (ou plusieurs) dll manquante ou non portée, regarde sur WineDB le nombre d’applis qui sont classée en garbage, je ne parles même pas des erreurs que Wine génère pendant le fonctionnement d’une appli utilisable
ReactOS = LOL et Cedega ou CrossOver ne sont plus aussi bons que Wine l’est devenu
crois moi, des grosses boites ne chercheront jamais une solution autant tirée par les cheveux pour utiliser des applications indispensables et préféreront écrire une nouvelle appli sur la plateforme qu’ils utiliseront à ce moment
@H2L29:
Cela fait des couches, mais déjà linux/androïd n’en est pas vraiment une (le noyau android étant le fork google dun noyau linux) et le gros du « problème », Qemu, n’étant pas là sur les bases x86.
Dès lors, ce n’est pas bien pire qu’en natif et même parfois mieux en pratique (le scheduler/ordonnancement des tâches de Linux est incomparablement meilleur que sous Windows: Tu lances du lourd, genre encodage vidéo, même en priorité haute, d’un côté ca reste parfaitement utilisable de l’autre non).
Des applis lourdes telles que Office 2003 (heureusement diront certains, vu qu’il est bien plus productif à l’usage que les suivants à l’interface simplifiée) ou 2007 tournent parfaitement sous Wine/Crossover (qui est un wine customisé contrairement à cedega qui était un fork qui datait sans avoir évolué autant que l’originel et en est mort).
Il en est déjà ainsi dans de très grosses boites ou les postes de travail en R&D sont sous un OS fait pour autre chose que la bureautique ou le jeu: Linux.
Mais le poids de la suite Office restant là (modèles de doc, la secrétaire, la tétrachiée de pisseurs de PPT sur laptop courant se branler d’une réunion à l’autre, des bons à rien que la hiérarchie produit via l’atteinte du niveau d’incompétence de Peter) elle est dans une « bottle » crossover.
Et cela ne pose aucun problème. Il y a 7/8 ans c’était encore dans un vmWare bureautique, désormais on économise la licence windows.
Je pense que la stratégie de Microsoft donne un avenir radieux à ces pratiques! Ceci dit, c’était prévisible: Il y a bien un moment ou on doit lâcher les API antiques… ce qui est un tournant à gros risques quand la compatibilité de binaires a été votre poule aux oeuf d’or durant 3 décennies.
Au final les utilisateurs qui doivent faire un boulot pour l’investissement minimum s’adaptent en utilisant les solutions faisant cohabiter les deux mondes.
En fait il n’y pas que la problématique des applis mais aussi des drivers. Les fabricants ne font pas un portage systématique des drivers Windows 16/32bits vers des du 32/64bits.
Le hardware n’est alors plus supporté avec des OS contemporain.
Or, dans certains cas, il y a des projet lié au hardware (cas en audio/video) et ce sont des projets qui sont difficiles voir impossibles à réécrire pour certain.
Du coup, avoir une solution qui permet de faire tourner les anciennes applis/projet et hardware est une solution intéressante.
:)
[…] effet à en croire les avancés réalisées sur le projet Wine pour Anrdoid, il semblerait qu’il sera bientôt possible de lancer certaines applications Windows […]
Bonjour,
Qu’en est t’il aujourd’hui, le 29/08/2014 ?
Est-ce que cette solution est opérationnelle ?
Merci pour vos réponses.