URVE Pi : M.2 SATA et Horloge à bord de cette SBC

D’origine Polonaise, la carte URVE Pi apporte des éléments intéressants au marché des cartes de développement.

Décidemment, la source de nouvelles cartes de développement au format Raspberry Pi ne semble pas se tarir. La URVE Pi est la dernière solution du genre avec un équipement et un format qui reprennent le Raspberry Pi 3B+ tout en ajoutant des fonctionnalités très intéressantes.

La pénurie de cartes de développement de la fondation a été telle que  de nombreux développeurs indépendants ont travaillé pour proposer leurs propres solutions. La marque Polonaise EVEO fait partie de ces entreprises qui se sont engouffrées dans cette brèche en proposant leur propre SBC comme une alternative aux Raspberry Pi. Il faut dire que le métier de URVE est de proposer des solutions d’affichage dynamique et que de trouver un peu d’indépendance sur ce segment peut être très bénéfique pour son développement.

Minimachines-02-2023

Mais au lieu de se contenter d’une simple copie de format, la URVE Pi propose des fonctions supplémentaires. A son bord, un SoC Rockchip RK3566, une puce quadruple cœur Cortex-A55 cadencée à 1.8 GHz et épaulée par un circuit graphique Mali-G52 et un NPU 0.8 TOPS. La carte propose 2 Go de mémoire vive LPDDR4 de base et sera déclinée jusqu’en 8 Go. Jusque là des composants assez classiques mais la partie stockage amène sa première particularité avec, pour commencer, le classique lecteur de cartes MicroSDXC secondé par un module eMMC de 8 Go de base qui pourra être proposé jusqu’en 128 Go. Mais c’est surtout la présence d’un port ML.2 2242 NVMe qui fait la différence sur ce modèle. On pourra ainsi stocker de trois manières différentes des données sur la carte : conserver le système sur le lecteur de carte, utiliser la mémoire eMMC pour stocker des données supplémentaires et ajouter un SSD NVMe en cas de besoin d’un stockage de plus grande capacité ou simplement pus rapide.

Autre élément qui différencie cette carte avec d’autres concurrentes, la présence d’une horloge RTC directement sur la carte. Un détail qui explique la présence de la petite pile bouton sur le PCB. Cette horloge permettra de conserver la date et l’heure en permanence, même lorsque votre carte sera éteinte. Un détail à priori anodin mais qui permettra de profiter de fonctions indispensables à certains usages et notamment aux solutions de domotique. La carte ayant la possibilité d’être alimentée en PoE nativement via son port Ethernet, cela en fait également une bonne candidate pour des utilisations réseau.

Le PCB blanc de la URVE Pi propose presque la même configuration qu’une RPi 3B+. A quelques détails près. Par exemple le port MicroUSB de la Pi a été remplacé par un plus moderne port USB Type-C pour une alimentation en 5V/2A. Pour le reste on retrouve quatre ports USB Type-A, le premier en USB 3.0 et les trois autres en USB 2.0. Un des ports USB 2.0 est également au format OTG, il est différencié par sa couleur noire.  Un port Ethernet Gigabit est présent ainsi qu’un Jack audio 3.5 mm.

Sur la carte, on retrouve les 40 broches classiques du monde des SBC, des MIPI CSI et DSI et un microphone directement soudé sur le PCB. La sortie vidéo est au format HDMI 2.0 avec une prise en charge HDCP et on retrouve un bouton de restauration et 2 LEDs témoins d’activité. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 conclue la liste des éléments intégrés. L’ensemble mesure les 85 x 56 mm habituels.

Plus de détails sur la page produit. Vous pourrez retrouver la carte en vente sur BricoGeek et TME.

Source : CNX-Software


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

5 commentaires sur ce sujet.
  • 20 février 2023 - 20 h 16 min

    le M2 qui passe au dessus du CPU ^^’
    c’est étrange comme design, d’habitude le M2 est sur l’autre face de la carte.

    Répondre
  • 20 février 2023 - 22 h 15 min

    habitué de mettre au moins un dissipateur alu sur le CPU j’avoue que cloisonner une SSD juste au dessus même si c’est que du data chauffe peu, ça doit gêner à mort la convection d’air, à moins de proposer un dissipateur à mettre sur le SSD… où en fait avec un tape collant thermique c’est le SSD qui fera dissipateur pour le CPU… qui sait ça peu marcher, mais je pense attendre un test avant de me lancer.

    Répondre
  • Luc
    21 février 2023 - 1 h 06 min

    Imaginons en plus une carte au format hat par dessus …

    La bonne idée, c’est de mettre le CPU en dessous (comme sur le NanoPi M4v2 ou certaines cartes Odroid) avec le dissipateur qui va bien :-)

    Répondre
  • 21 février 2023 - 6 h 41 min

    C’est très bien, ça renouvelle le genre.
    Il reste la question fondamentale : quid du suivi d’une telle carte ?
    Il faut sortir du concept de carte de développement (sic) et penser produit. Et là que sera cette carte dans 5 ans ?
    Avec la fondation raspberry pi on n’a pas souci, on sait qu’il y aura une suite et que le modèle actuel sera encore supporté.
    Franchement je me sens plus à l’aise avec un FriendlyElec qui inclut le boîtier dans son offre qui plus est.
    Db

    Répondre
  • 22 février 2023 - 21 h 53 min
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *