Hors Sujet EP03 : Les trottinettes électriques sont interdites

Les trottinettes et la loi ne font pas bon ménage. Si les modèles classiques sont considérés comme des jouets et leurs utilisateurs comme des piétons. Les engins électriques sont totalement hors la loi sur la voie publique. Même si le code ne le dit pas textuellement. Vous allez comprendre.

Les trottinettes électriques, c’est interdit en France. Purement et simplement. 

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Source : Service-public.fr

Des trottinettes ou des skates électriques, des gyroroues et autres EDPM, on n’en voit donc de plus en plus en France. Et pourtant, ces engins n’ont pas le droit de parcourir l’espace public de notre beau pays. Je sais que beaucoup de gens parlent de flou dans le Code de la Route, de vide juridique ou interprètent la loi à leur sauce. Mais non, le Code est très clair. Les trottinettes électriques et autres engins à moteur électriques n’ont pas le droit de rouler sur la voie publique en France. Pas plus sur les pistes cyclables que sur les trottoirs ou au milieu des voitures. Il est possible de pratiquer ces engins sur des voies privées, sur des parkings, dans votre salon ou sur des pistes prévues pour cet usage mais pas là où l’on partage l’espace avec du public. Point final.

En fait, les utilisateurs, moi y compris pendant longtemps, mais aussi les vendeurs et la plupart des politiques, voient dans l’absence de précision du Code de la Route sur ces engins une faille juridique. Ils oublient juste comment tout ça fonctionne.

Le Code de la route ne liste pas tous les véhicules interdits, il précise au contraire, tous les véhicules qui sont autorisés à rouler et où ils peuvent rouler.

Comprenez bien que si le législateur devait modifier le Code à chaque fois qu’un nouveau véhicule apparaissait sur le marché, sa tâche serait un poil compliquée.

Si demain j’achetais d’occasion une Bentley et qu’au prix de nombreuses modifications, je lui collais des chenilles de tank… Ce véhicule ne correspondrait alors à aucune case du Code de la Route. Aurais-je le droit de rouler avec suite à un « vide juridique » ? Bah non, bien entendu. Les EDPM sont exactement dans le même cas de figure. Puisque ces engins ne sont pas définis par le code, ils n’ont pas d’existence légale et par conséquent, ils n’ont pas le droit de rouler dans l’espace public.

Aujourd’hui en France, à ma connaissance, il n’existe que deux véhicules à moteur électrique ne nécessitant pas de carte grise ni de plaque d’immatriculation pour rouler légalement. Ces points sont importants car pour obtenir une carte grise, il faut une homologation. Et c’est une chose que n’auront probablement jamais la majorité des trottinettes électriques et autres engins du genre. 

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Le premier de ces véhicules est assez particulier puisqu’il s’agit du Segway1. Vous en avez certainement déjà vu en action, c’est une sorte de gros hoverboard qui suit vos mouvements pour avancer ou tourner. Cet engin est assimilé à un piéton par nos lois, il roule donc sur les trottoirs.

C’est une particularité qui est liée à son apparition très ancienne et à un lobbyisme actif de la marque à l’époque. Cet engin a commencé à rouler en 2001, c’est l’ancêtre du genre en terme de véhicules industriels de ce type. Mais c’est aussi dû au fait qu’il est lourd avec un poids allant de 23 à 50 Kg, qu’il est cher avec un prix de base d’environ 3000€ et qu’il est encombrant. Et peut être aussi parce qu’il n’est pas très rapide ni très nerveux. Autant d’éléments qui font qu’il n’a jamais eu de succès comme véhicule mais plutôt comme engin de loisir. Si vous avez déjà croisé un Segway c’est probablement dans un environnement privé comme un salon avec plusieurs pavillons ou sur des lieux touristiques. L’engin est rentable et pratique à la location pour visiter un site. Mais personne n’aurait l’idée de l’utiliser dans un déplacement urbain classique, type maison-boulot. Il faut dire que ce truc est incapable d’escalader un trottoir un peu haut…

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Le tout premier VAE industriel , le Yamaha PAS, est sorti en 1997 à l’international. C’est lui qui a défini les règles du genre.

Le second engin à moteur électrique qui a le droit de rouler sans immatriculation en France, c’est le Vélo à Assistance Electrique (VAE). Un engin qui est vite devenu très populaire puisque c’est le véhicule électrique de déplacement personnel qui répond parfaitement à la plupart des problématiques de déplacement classiques. Il allie tous les avantages : Il bénéficie d’une aide à l’achat de la part de l’état ou des collectivités locales, il propose une excellente autonomie et en plus il peut être employé même en cas de panne sèche de sa batterie. Il est robuste, il offre une belle visibilité à son utilisateur lorsqu’il roule, et surtout il profite des voies et des stationnements «réservés» aux vélos.

Ses prix varient désormais assez fortement et on commence à trouver des engins abordables aussi bien en grande surface que chez les revendeurs spécialisés. Le VAE est en réalité le seul véhicule électrique pouvant rouler légalement en France sur route ou pistes cyclables sans avoir besoin de carte grise ni de plaque. Sans assurance particulière, sans casque ni gants. L’existence du VAE tiens à quelques éléments techniques importants.

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Un Vélo à Assistance Électrique2 c’est, comme son nom l’indique, un vélo. C’est à dire deux roues et un guidon, une selle et un entraînement par pédales. Sa partie électrique est en fait très limitée. Pour rester des VAE, ces engins doivent respecter trois impératifs stricts.

  • Primo, un moteur qui doit être limité à 250 Watts de puissance maximum. Au delà de ces 250 Watts et même si les autres critères sont réunis, cela devient un cyclomoteur d’après notre Code de la Route.
  • Secundo une vitesse maximum en assistance électrique qui doit être limitée à 25 Km/h. Cela veut dire que le moteur stoppe toute aide au pédalage dès lors que l’on atteint ce pallier. Il est possible d’aller plus vite mais seulement en pédalant fort avec ses petits muscles. Si l’engin permet d’aller au-delà de cette vitesse avec son moteur, là encore, cela devient un cyclomoteur.

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  • Tertio, et c’est très important, l’activation du moteur ne doit être effective que si vous pédalez. Il n’y a pas de « poignée de gaz » permettant d’atteindre ces 25 Km/h sans efforts. Pour bénéficier de la puissance du moteur électrique, il faut impérativement utiliser votre propre moteur musculaire.

L’ensemble des autres véhicules électriques est illégal. Skateurs, rolleurs, trottinetteurs et autres peuvent rouler tant qu’ils veulent sans moteur sur les trottoirs parce qu’ils sont considérés comme des piétons3. Mais dès que vous collez un moteur électrique sur ces engins, ils sont – à ce jour – interdits.

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Une situation classique, deux policiers à moto qui discutent avec une utilisatrice – casquée – de trottinette. La tolérance est de mise.

Malgré tout, si les trottinettes et la loi ne font pas bon ménage, des vendeurs ayant pignon sur rue proposent des trottinettes en catalogue pour des déplacements urbains. Leur importation n’est pas contrainte. Des entreprises les louent par dizaines de milliers à la vue de tous et il faut bien reconnaître que tout le monde peut rouler sur une trottinette électrique sans se faire embêter le moins du monde par les forces de l’ordre.

Pourquoi tant de tolérance de la part des autorités en France ? J’ai ma petite idée là dessus mais on en parlera dans le prochain épisode.

Notes :

  1. Il y aurait un épisode entier à faire sur le Segway tellement cette machine a rencontré d’événements rocambolesques mais ce n’est pas le sujet du jour
  2. Le terme est d’ailleurs impropre car un vélocipède, c’est l’ancêtre de la bicyclette, quand les pédales actionnaient directement la roue avant. La bicyclette est née de l’apparition de la chaîne reliant les pédales à la roue arrière. Étymologiquement nous avons des Bicyclettes à Assistance Electriques mais c’est top long alors on dit vélo.
  3. A condition de respecter les éventuelles interdictions des maires via des arrêtés municipaux

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138 commentaires sur ce sujet.
  • 22 juin 2019 - 19 h 16 min

    tu te trompe rarement Pierre…
    L ancêtre de tout s appelle la Draisienne, qui fut nommé de type « vélocipède » qui devint alors un nom générique de toute machine de type bi-cycle.
    La bicyclette est belle et bien un vélocipède et donc un « vélo », ce n ‘est pas impropre.
    La Draisienne est aussi un vélocipède, mais d’un autre type :-)

    Répondre
  • 22 juin 2019 - 20 h 51 min

    @Pierre

    Il y a un point à ne surtout pas négliger sur les VAE , car il faut absolument que la VAE soit homologué en France

    Il est donc risqué (interdit) de rouler sur la voie publique avec un VAE non homologué en France ou avec un vélo qu’on a équipé avec un kit VAE (même si celui-ci répond aux critères français)

    Car en cas d’accident on risque gros surtout si un tiers est impliqué car on les assurances refuseront de couvrir ( un ami en a fait la douloureuse expérience le mois dernier heureusement sans tiers impliqué)

    et il y a aussi le risque de poursuite pour circulation sur la voie publique avec un véhicule non homologué (le risque est faible pour le moment car les force de l’ordre ne sont pas trop au point à ce sujet

    une page intéressante à lire: http://www.avem.fr/velo_electrique_homologation_legislation.html

    Répondre
  • 22 juin 2019 - 21 h 57 min

    @pourechange: Ce n’est pas impropre mais ce n’est pas précis. C’est comme dire qu’un minibus ou une camionette est une automobile en fait.

    « La draisienne doit son nom à son inventeur, le baron allemand von Drais. C’est un simple véhicule composé de deux roues reliées par une poutre et d’un gouvernail (guidon). Il est propulsé par le mouvement des pieds sur le sol. Sa vocation est de permettre aux piétons d’accélérer leur pas à moindre effort. C’est pourquoi, en 1818, l’année qui suit l’invention, le baron dépose à Paris un brevet où il qualifie son deux-roues du néologisme : vélocipède (du latin velox, rapide, et pes, pedis, pied).

    En 1861, les mécaniciens parisiens Pierre et son fils Ernest Michaux dotent un vélocipède d’un pédalier. Désormais, le mot vélocipède ne s’applique plus qu’à ce nouveau genre d’engin, d’un principe très différent (on ne pose plus les pieds par terre). Il est encore très largement employé sous son abréviation : vélo ! Aimé et René Olivier, deux frères originaires de Lyon, industrialisent avec succès le vélocipède…

    Pour obtenir le meilleur rendement possible, les fabricants n’ont de cesse d’accroître le diamètre de la roue avant. On arrive à des «grands bi» (bi étant une abréviation de bicycle) qui ont l’inconvénient d’être dangereux.

    En 1880, les Anglais forgent le mot bicyclette à partir du français bicycle pour désigner un vélocipède résolument innovant, avec une chaîne qui relie le pédalier à la roue arrière et développe le rendement. On est au bout de l’évolution. Le succès de la bicyclette va croissant et dès 1903 a lieu le premier Tour de France cycliste, qui ne tardera pas à devenir l’une des épreuves sportives les plus populaires. »
    Source : https://www.herodote.net/draisienne_velocip_de_bicyclette-mot-321.php

    C’est l’histoire que j’ai lue dans tout ce que j’ai pu parcourir de sérieux sur le sujet. La chaîne qui sépare le pédalier de la roue donne naissance à la Bicyclette. C’est ce qui est d’ailleurs notifié sur l’Encyclopédia Universalis ou sur Wikipedia.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9locip%C3%A8de
    « Le terme vélocipède regroupe l’ensemble des cycles à propulsion humaine, quel que soit le nombre de roues. »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bicyclette
    « Une bicyclette (aussi appelée bicycle en Amérique du Nord), ou un vélo (abréviation du mot vélocipède), est un véhicule terrestre à propulsion humaine entrant dans la catégorie des cycles et composé de deux roues alignées, qui lui donnent son nom. La force motrice est fournie par son conducteur (appelé « cycliste »), en position le plus souvent assise, par l’intermédiaire de deux pédales entraînant la roue arrière par une chaîne à rouleaux. »

    Mais bon, dans tous les cas, ce n’est pas très grave.

    @Gaetan: Oui mais ce n’est pas pertinent pour le moment dans ma série de vidéos. Je veux dire, je m’intéresse à la définition de VAE dans le sens véhicule et pas dans le sens légal ou assurance. C’est pour expliquer ensuite les choix qui ont été faits pour les EDPM pas pour parler des VAE en tant que tels. C’est une autre problématique. A noter que les L1e-a sont homologués pour toute l’Europe. C’est à dire qu’une homologation allemande permet de rouler avec en France et inversement.
    Le lien est très intéressant, merci.

    Répondre
  • 22 juin 2019 - 22 h 22 min
  • Xo7
    23 juin 2019 - 0 h 20 min

    Excelents episode 02 et 03 !

    On y repensant et en lisant le graphique plus haut le premier vélo a assistance c’est le vélo solex !

    Pour en revenir a la linguistique, je doute que le terme bicyclette soit apprécié des coureurs du tour de france ! Même si il est exact !

    C »est un peu comme la fausse différence entre le ping pong et le tennis de table : aucune noblesse ou de difference entre les deux, juste des droits déposés qui n’ont empêché la fédération de s »appeler ping pong!

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 2 h 18 min

    @Xo7: Oui pour le Solex mais Thermique…

    Si tu regarde le tour de france depuis 2012 tu as eu 7 Anglais et 1 Italien dans les vainqueurs.
    En Anglais on dit bicyle (C’est eux qui ont inventé le mot bicyclette)
    En Italien on dit bicicletta…

    :D

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 2 h 44 min

    Heureusement qu’il y a une tolérance.
    Ce serait un comble de punir des gens qui utilisent un mode doux de transport, qui fait quasiment aucun bruit et ne pollue pas l’air urbain.
    La seule réaction valable c’est de les autoriser sur la chaussée et les pistes cyclables, et réduire encore la chaussée réservée aux voitures individuelles pour faire plus de pistes cyclables, à double voie même.

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 10 h 08 min

    Tolérance de la part des autorités c’est sur tant qu’il n’y a pas d’accident, par contre tolérance de la part des compagnie d’assurance en cas d’accident pour couvrir le préjudice d’un blessé, c’est beaucoup moins sur…

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 10 h 17 min

    @Hotdog: Faut voir par rapport a quoi le mode de transport est doux. Par rapport aux transports en commun et marcher a pied et velo sans batterie et rollers et skate, c’est pas doux du tout. Ca n’est doux QUE par rapport aux engins individuels a moteur a essence (voiture et moto).
    Je pense qu’en fait les gens,surtout en ville, remplacent la marche a pied et le bus/metro par les roulettes electriques, pas la moto ni la voiture. Donc c’est pas du tout ecologique, au contraire.

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 10 h 53 min

    Ah tiens ca parlait velo sur reddit et j’ai pas pense aux VAE pour les trajets quotidiens au boulot pour ceux bossent a 10-20km de chez eux.

    Merci du rappel

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 13 h 31 min
  • dja
    23 juin 2019 - 15 h 48 min

    @Obarthelemy: C’est faux, j’ai remplacé mon scooter 125 et mes voitures intra-muros par une trottinette.
    Et j’ajouterais même que je n’ai pas réussi à remplacer mon scooter par une petite trottinette, la m365 xiaomi ayant une autonomie trop faible mais qui reste autorisée, mais finalement par une petite minimotors… qui elle ne sera plus autorisée à priori.

    Donc je vais peut-etre devoir reprendre mon scooter 125, faire le plein d’essence toutes les semaines, parce que je ne peux pas arriver en sueur à mes rendez-vous, perdre 15 minutes à chaque trajet le temps de récupérer et d’être présentable ou me prendre une saucée de pluie sans aucune protection en vélo.

    Tant que vos poumons sont encore tolérants, on peut dire: vive la TIPP!

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 16 h 15 min

    @dja il existe des scooter électriques, dont un qui va être commercialisé par xiaomi, mais qui, si je me souviens bien devra être immatriculé. Donc une alternative possible au 125 thermique sachant que l’encombrement sera reduit // scooter 125.

    Répondre
  • dja
    23 juin 2019 - 18 h 07 min

    @Swim: batterie non detachable à priori donc c’est mort pour la plupart des gens habitants en étage.
    En plus, 25km/h max sur la chaussée sans pouvoir prendre les voies de velo, c’est pas envisageable. Autant prendre son vélo et rouler à 10km/h, ca sera plus rapide que ca sur un trajet paris intra-muros.
    Comme je disais à Pierre, mon plan B, c’est un Mate X 750w.

    Répondre
  • 23 juin 2019 - 20 h 32 min

    Concernant le Mate X je n’ai pas compris l’intérêt d’avoir mis des pneus tracteurs à une sorte de BMX
    En plus une fois plié il est plus encombrant qu’autre chose

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 0 h 05 min

    @dja:

    Pourquoi 10 km/h avec le vélo ? Avec l’assistance électrique on peut faire du 25 km/h sans trop d’effort.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 2 h 37 min

    @Hotdog:
    @Obarthelemy:

    Tout ça vient de notre propre point de vue, c’est très subjectif.

    Je trouve les véhicules circulant sur la chaussée sans permis, du vélo au truc électrique, très violents en termes d’infractions et le nombre d’utilisateurs inconscients ou irrespectueux de tout franchement effrayant.
    Je trouve que les bus c’est incroyablement inefficient (temps de trajet, nombre moyen de passagers, encombrement de la chaussée…) et encore trop souvent (il y a encore plein de moteurs diesel) hyper crade (youpi les moteurs 7L ou plus qui consomment 45 litres aux 100km pour une vitesse moyenne de 15km/h).
    Je trouve ridicule de donner dans la justification écologique pour tous les trucs électriques dont on ne sait gérer le recyclage des batteries et dont la fabrication implique l’extraction de terres rares.

    Maintenant je peux comprendre qu’on a tous nos préférences.
    Moi c’est mon moteur essence 1.4L que je préfère.

    Vivre et laisser vivre les autres.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 9 h 31 min

    @lateo:

    Il y a quand même une différence entre une infraction causée par un cycliste (ou le pilote d’un truc électrique et une infraction causée par un automobiliste) : la conséquence d’une infraction. Un vélo et son cycliste c’est 150 kilos max, la moindre bagnole c’est plusieurs centaines de kilos….. Je ne dis pas qu’il faut laisser faire mais les conséquences ne sont pas les mêmes !

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 9 h 41 min

    @lateo
    « Vivre et laisser vivre les autres. »
    Alors ça, c’est vraiment la phrase de trop.
    Laisser vivre les autres c’est justement ne pas polluer l’air qu’ils respirent, et ne pas les importuner avec les bruits.
    Ce qu’une trottinette ou un vélo avec moteurs électriques respectent, mais qu’une voiture avec moteur essence 1.4l ne respecte pas.
    Vivement que les moteurs thermiques soient interdits en ville, comme cela on aura vraiment le vivre et laisser vivre.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 10 h 13 min

    @Hotdog: Wouha, ha oui, là tu viens de faire monter le débat d’un cran, bravo #clap#clap#

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 10 h 19 min

    @Hotdog:

    LOL.

    J’adore les ayatollah de l’écologie hypocrite (on en fait quoi déjà des batteries usées? dans la majorité des cas, on les crame.). Accessoirement, les plantes recyclent nettement moins bien le lithium que le CO2.

    J’adore les partisans de l’interdiction de tout ce qui ne les concerne pas (la roue tourne, et on est tous le con d’un autre).

    Bonne journée…

    Ah, et sinon mon moteur est si bruyant que les cyclistes ne l’entendent pas.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 11 h 00 min

    @Hotdog:

    Tu vas voir quand tu vas te frotter aux assurances … que quelqu un de ta famille ou toi meme tu vas avoir un grave accident ou pire causer des blessures a vie a une tierce personne … et que t on assurance va te faire la misere … la tu auras compris ce que veut dire le mot « legal ».

     »
    La réponse des juristes est unanime : moral et droit sont distinct. La Justice se base sur la loi, pas sur la moral.

    D’un point de vue philosophique, il convient de rappeler que la loi n’est pas immuable. Elle est le fruit du travail porté par le pouvoir législatif. Parce que le peuple veut ce qui lui semble moral, et que le pouvoir législatif a vocation à transcrire la volonté populaire dans le droit, la moral est bien une source indirecte du droit.

    J’en profite pour rappeler la distinction entre moral et éthique. La moral est un socle commun à un groupe, l’éthique est personnelle et vient s’ajouter à la moral. Il est normal d’avoir des éthiques qui varient d’une personne à l’autre. Une société où il y a plusieurs morales est une société au bord de l’explosion qui finira tôt ou tard en deux groupes dotés chacun d’une morale homogène. »

    source : https://fr.quora.com/Le-droit-est-il-moral

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 11 h 04 min

    @lateo
    Oui et on adore tous les réacs qui mélangent tout parce qu’ils ne comprennent rien à ce qu’on leur dit.

    J’ai laissé tomber ma voiture pour faire 22 km de VAE par jour, je mets 3 fois plus de temps pour me rendre au boulot (mais quasi 2 fois moins qu’en transport en commun).
    Alors ne viens pas supposer une hyprocrisie alors que t’en sais rien.

    Je n’ai pas dit que c’était écologique, j’ai dit que ça améliorait la qualité de l’air en milieu urbain (tu sais, celui que respirent des millions de gens) et réduisait la pollution sonore. Accessoirement, ça contribue aussi à régler l’urgence du réchauffement climatique **global** et déplaçant vers un problème moins urgent : la pollution principalement **locale** de fabrication des batteries.
    Je ne sais pas d’où tu sors qu’on incinère volontairement les batteries au lithium (hormis les petites jetées inconsciemment dans le tout-venant), cela me paraît ubuesque.

    On est tous le con d’un autre, mais certains font visiblement plus d’effort pour l’être.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 11 h 29 min

    @Hotdog:
    Je pense qu’on trouvera autant de cyclistes qui ne seront pas heureux de trouver des trimballe-fénéants sur leurs pistes, encore plus de chauffeurs de bus mécontents de les trouver sur leurs voies réservées (déjà que les cyclistes ils n’étaient pas OK, ça leur a été imposé: De leur propre aveu ils auraient mieux cohabité avec les motards et évité de devoir gérer des centaines, milliers?, de dépassements risqués par jour avec en prime le velibeur moyen qui est l’archétype du cycliste uniquement urbain: Une burne) si on leur accorde les mêmes droits qu’au cyclistes etc…

    Le seul enseignement à tirer du succès de ces machins, qui vaut bien des sondages, c’est que les TC ne font pas l’affaire de tous loin de là. Y compris à Paris ou ils sont pourtant denses et sans doute parmi les plus utilisables.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 11 h 33 min

    @GnarnC:
    J’imagine que c’est ironique.
    Si c’est le cas, ta réaction est semblable à celle qu’auraient eu beaucoup de gens dans les années 70 si on suggérait d’interdire de fumer dans les bureaux.
    Dans 50 ans quand un certain nombre de mesures courageuses auront été actées, les jeunes générations se demanderont comment on pouvait se permettre de relâcher impunément des gaz d’échappement dans les milieux urbains. Tout comme ce serait inimaginable pour un jeune aujourd’hui d’allumer une cigarette dans un bureau.
    Tout cela va devenir réalité tôt ou tard.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 12 h 44 min

    @Gaetan:

    Ton ami a-t-il été embêté par son assurance bien que son VAE respectait les critères français (250W, capteur de pédalage, coupure à 25kmh) ? Ou avait-il quelque chose de plus pêchu (ou un accélérateur au pouce qui traînait) ?

    C’est étonnant car n’importe quel vélo du commerce (sans assistance) sur lequel on vient modifier un élément (frein, fourche, roues…) perd l’homologation qu’à reçu le magasin pour sa commercialisation. Autant dire une grande majorité des vélos que l’on rencontre.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 13 h 47 min
  • 24 juin 2019 - 14 h 03 min

    C’est rigolo de voir les utilisateurs de ces machins râler :D
    À ce moment là, autant que je ressorte ma motocross au milieu des rues, ou mon karting, …électriques… tant qu’ils ne vont pas à plus de 25Km/h. J’ai bien envie de voir la tête des gens :D Légalement autant toléré/interdit que ces trucs dont cet article fait le sujet.
    Soyons conscient qu’un coup de guidon de la part d’un de ces utilisateurs dans les côtes flottantes feront vite changer d’idée :D
    D’ailleurs la guéguerre arrive de temps en temps sur les voies vertes dans/autour de ma commune, entre piétons et vélos, qui chacun se prennent pour les rois du bitume :/ Vivement le jour où on aura chacun sa voie, mais il faudra un peu de $$$ à investir la-dedans, c’est pas demain la veille.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 14 h 46 min

    @Pjotr:

    Tu ne vois pas la différence entre le poids d’une moto ou d’un karting et d’une trottinette électrique ?

    Se prendre l’un ou l’autre dans le buffet peut faire des gros dégâts voir tuer mais la probabilité de faire de gros dégâts augmentent très rapidement avec le poids du véhicule !

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 14 h 54 min

    @Wanou, on s’en fiche du poids, le législateur a parlé, c’est interdit, point final.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 14 h 58 min

    Moi je continuerai à utiliser ma trottinette électrique qui monte à 110 km/h. L’avantage c’est que je vais vite et je ne pollue pas…

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 14 h 59 min

    @jackychan:
    Pollution ? Cout en production et destruction/recyclage s’il te plait ?
    Comme dit plusieurs fois auparavant… ce n’est parce que le machin ne rejette pas de CO² que c’est « non polluant ». Faut le dire en quelle langue ?

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 16 h 19 min
  • 24 juin 2019 - 16 h 22 min

    @frolix8: C’est tout à fait le même discours : « À la rentrée 2019, tous les utilisateurs d’un engin de déplacement personnel motorisé (EDPM) devront respecter de nouvelles règles de circulation. »

    Je parle d’aujourd’hui, pas de la rentrée de Septembre quand le décret concernant les EDPM sera promulgué. J’y viendrais plus tard aux nouvelles règles et aux contraintes qu’elles vont imposer. Aujourd’hui, et depuis toujours donc, les EDPM sont illégaux sur voie publique.

    Répondre
  • 24 juin 2019 - 17 h 02 min

    @Pjotr:
    Ce qui est bien plus grave c’est que des gens pensent que ça a besoin d’être complètement non-polluant pour être très avantageux.
    Déjà il est évident que se déplacer avec un appareil qui fait entre 10 et 30kg sera de toute manière beaucoup moins polluant (sur à peu près tous les types de pollutions possibles) qu’un appareil qui entre 150kg (moto) et 2 tonnes (gros SUV).
    Ensuite il y a plusieurs types de pollutions, qui ont des gravités et des urgences différentes.
    Un appareil qui polluerait beaucoup, mais de manière très locale sur son lieu de production, serait déjà un bon candidat à remplacer des appareils qui polluent là où ils sont utilisés, et avec un impact global.

    C’est pourtant pas difficile à comprendre, mais les gens continuent à dénigrer la solution des véhicules à batterie sous prétexte que ça pollue quand même. On s’en fiche que ce ne soit pas une solution à 0 pollution, ça n’a pas besoin de ne pas polluer pour être largement plus intéressant que ce qu’on avait.

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  • 24 juin 2019 - 17 h 27 min

    @Pierre Lecourt:
    La police municiple de ma ville (RP) utilise de segway (sur la route) (peut-être une loi municipale ?) dans ce cas il n’est pas possible d’interdire des hoverboard avec guidon (une loi qui autorisait les renault et interdirait les lada, serait anticonstitutionnel), il y a aussi quelques trotinettes et monoroues sur les routes.
    Même si dans certains cas la Mairie se moque bien de respecter les lois qu’elle promulgue (ex. PARIS bus RATP Cat. 4 et 5)

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  • 24 juin 2019 - 17 h 39 min

    @frolix8: La mairie peut très bien édicter les règles qu’elle désire. Qui ira interdire aux municipaux de rouler ? Les EDPM avec gyroscope auront d’ailleurs le doit d’avoir une position assise. Je reviendrais là dessus dans une future vidéo.

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  • 24 juin 2019 - 18 h 35 min

    @Hotdog:

    +1

    +1000

    Plus globalement, il faudrait redéfinir la notion de bitume (à qui appartient le bitume ?) car aujourd’hui, c’est 100% voiture et les autres moyens de transport doivent composer avec, comme ils peuvent. Dans d’autres pays, ce travail a été fait, notamment chez nos amis des pays nordiques, et la voiture est devenu une composante secondaire du transport, la priorité étant donnée aux vélos et autre moyen de locomotion propres et discrets, et je parle autant de la place occupée que du reste (signalisation adaptée aux vélos, etc)

    Déplacer une tonnes de métal en recrachant des gaz polluants pour parcourir 1 à 10 km est pour moi une hérésie, et pourtant c’est le standard actuel dans nos grandes villes

    Il est impératif d’interdir les voitures à essence, tout du moins de réduire leur rôle à peau de chagrin

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  • 24 juin 2019 - 18 h 57 min

    La chute des cerveaux continue…L’overboard ça n’existe pas.

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  • 24 juin 2019 - 19 h 10 min

    @ALxV

    oui dans le principe … de quel pays nordique tu parles ? non car c est maximum 20Millions de personnes … ( et encore avec les pays bas qui n est pas classe comme un pays nordique).

    l Ile de France c est 13Millions de personnes …et la France 67 millions … bref incomparable :)

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  • 24 juin 2019 - 22 h 34 min

    Avec le free floating, on se retrouve avec des Fantomettes à tous les coins de rue

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  • 24 juin 2019 - 22 h 42 min

    Mouais ca me fait penser à un reportage il y a peu passé sur Arte, montrant un groupe d’activistes qui dénoncent l’emploi des emballages plastiques dans nos vies, et dans ce cas pour la bouffe… la scène se passait dans une supérette de quartier.
    Très bien, on démontre aux gens que c’est pas bien, qu’il faudrait qu’ils consomment d’une autre manière, sans emballages plastiques. La majorité des consommateurs étaient ok, et une dame leur fait remarqué que c’est bien joli de venir voir les consommateurs qui n’ont vraiment pas le choix, mais surtout qu’il serait plus intéressant de taper au niveau de la politique et sur les industriels qui créent ces produits. Bin oui, les rayons de la supérette étaient bourrés de produits empaquetés ! Donc…

    Certes nous pouvons tenter de moins polluer l’air, mais tant que les industriels et autres gratteurs de minerais s’en foutent complètement en amont pour une histoire de fric… et ne nous laissent pas le choix, car le choix c’est 100% eux.

    Il faudrait poser quelques lois/règles pour limiter ces lobbys qui rigolent bien en nous voyant nous crêper le chignon ici en reprenant et avançant leurs « arguments » ;) On n’a qu’à ouvrir le poste de télé pour écouter leurs histoires de fées :/

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  • 25 juin 2019 - 2 h 33 min

    Euh, Mr Lecourt il serait souhaitable de ne pas balancer des âneries sur le Segway original :

    – Son prix de base n’était pas de 3000€, mais de 6900€ TTC au lancement et 8400€ TTC en fin de commercialisation, ce qui constitua le principal frein à une vente en masse.

    – c’est un engin plutôt nerveux, il passe de 0 à 20km/h en moins de 3 secondes, avec une accélération de 1.5m/s-2.
    Ses deux moteurs font 1.5KW chacun, soit 3000w, très supérieurs à une trottinette électrique ou un VAE, dont la puissance maxi ne doit pas dépasser 250W

    – Concernant sa « lenteur », il existe 3 modes, par exemple pour les premières générations :
    – clé Apprentissage noire : vitesse maximale : 10 km/h, virages très lents
    – clé Piéton jaune : vitesse maximale : 13 km/h, virages rapides
    – clé Espaces ouverts rouge : vitesse maximale : 20 km/h, réactivité maximale.

    – Le poids du Segway original le plus léger (i167) n’était pas de 23Kg mais de 38 Kg, et plus de 50Kg pour les derniers modèles X2. Cela aussi à contribué à en restreindre l’utilisation, car trop lourd à manipuler lorsque l’on veut le charger dans son coffre ou le monter dans les escaliers par exemple.

    – Cet engin a été assimilé par la loi comme un piéton en effet, mais avec obligation d’utiliser le bridage à 6Km/h, les autres modes sont illégaux, d’où peut être votre impression de lenteur.

    Je vous pensais un peu plus consciencieux dans vos analyses, mais j’ai aujourd’hui la confirmation que le sentiment de légèreté perçu depuis quelque temps à la lecture de vos articles était justifié.

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  • 25 juin 2019 - 4 h 04 min

    @Karleon: Cher M, pour un premier commentaire sur ce blog il est sévère. Examinons le de plus près.

    « Euh, Mr Lecourt il serait souhaitable de ne pas balancer des âneries sur le Segway original : »

    Première erreur, je ne parle pas spécialement du Segway Original, je parle du Segway en général. Avant de faire cette vidéo et ce texte j’ai été tout simplement sur la page de la marque et j’ai relevé les éléments techniques dispensés.

    J’y ai trouvé des tarifs, des éléments techniques de motorisation, des informations sur le poids des engins. Je les ai donc reproduites dans ma vidéo puis ici.

    L’indication de son prix à sa commercialisation, c’est super, je ne savais pas mais à vrai dire ce n’est pas spécialement pertinent. Le problème est le même à 3000 ou à 8000€ c’est plus cher qu’un scooter et cela rend l’intérêt de l’engin comme véhicule non pertinent. Aujourd’hui si j’ai bien suivi le marché, le Ninebot by Segway One E+ est à 2999€. Soit 3000€, vous permettez que j’arrondisse ?

    Voyons vos autre griefs : Vous jugez que l’engin est très rapide avec une accélération performante. Vous le jugez également puissant avec ses deux moteurs. vous jugez donc que ma remarque sur son manque de nervosité est une ânerie. Bravo.

    Mais plus bas vous confirmez qu’en tant que véhicule – le sujet qui nous intéresse donc puisqu’on parle des Engins de Déplacements Personnels Motorisés – il est limité à 6 Km/h sur les trottoirs. Excusez moi mais vous dites exactement comme moi. Ce n’est ni très rapide ni très nerveux. L’accélération pour passer de 0 à 6 Km/h aura bien du mal a m’impressionner puisque c’est celle que je peux faire à pied. Mon impression de lenteur n’est pas une impression étant donné que les jouets électriques pour enfants comme les Quad ou les grosses voitures Barbie roulent à la même vitesse.

    En réalité, j’ai appris depuis, que le Segway est désormais considéré comme un cyclomoteur. Depuis Mai 2009 ( https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020665543&categorieLien=id ). Il peut aller sur la chaussée et grimper plus haut en vitesse. Le fameux Ninebot by Segway One E+ à 2999€est capable, tenez vous bien, de monter à 22 Km/h grâce à ses deux moteurs de 1750 watts… Je ne suis pas spécialement impressionné.

    Vous vous insurgez sur le poids de l’engin qui ne serait pas de 23 Kg. J’ai pourtant fait au plus simple, j’ai été chercher le poids de l’engin le moins lourd parmi tous les modèles présents sur le site de Segway aujourd’hui et effectivement, vous avez raison, ce n’est pas 23 mais 23.5 Kg.
    La belle affaire. Entre 20 et 50 Kg le problème est identique. Vous le confirmez d’ailleurs. Cela ne le rend pas praticable en ville. « Lourd a manipuler » comme vous dites. Je parle de trottoirs, vous parlez d’escaliers. Dans le fond on est d’accord.

    Que l’engin dispose de 500, 1500 ou 15000 watts si c’est pour le brider à 6 ou 22 Km/h, cela ne le rendra pas plus impressionnant. Il aura plus de couple pour monter les côtes et c’est ce qu’on lui demande. Mais ne me parlez pas de nervosité. Une trottinette électrique comme la Xiaomi M365 et ses 25 Km/h donneront toujours une plus grande impression de nervosité qu’un engin lourd comme un Segway à 6 ou 22 Km/h. Et j’ai essayé de gros Segway. Le I2 SE est à combien déjà ? Plus de 8000€? Il pèses 55 Kg et va a 20 Km/h ? Pardon mais cela n’en fait toujours pas un engin très impressionnant en effet.

    Les Segway sont parfait pour l’usage qu’ils ont aujourd’hui : Loisir, tourisme, travail. Pas comme véhicule.

    « Je vous pensais un peu plus consciencieux dans vos analyses, mais j’ai aujourd’hui la confirmation que le sentiment de légèreté perçu depuis quelque temps à la lecture de vos articles était justifié. »

    Encore une fois, ceci est votre premier message et je le trouve sévère. Tellement sévère qu’on le croirait uniquement là pour décrédibiliser la totalité de mon travail parce que vous avez cru que j’étais historien du Segway alors que mon propos est très différent ici. Je crois que tout le monde s’en fout un peu du Segway, ce n’était qu’une parenthèse.

    Je doute que le commun des mortel s’intéresse au premier Segway, à son poids et à son évolution de tarif. Ce n’est pas le sujet. Par contre mon petit doigt me dit que vous êtes vous drôlement impliqué dans cette aventure.

    J’ai rencontré un ingénieur de Segway des débuts, il en est parti avant même le rachat par Ninebot. Il m’a confié que si Segway avait eu la vision de Bird ou de Lime, si ils avaient accepté de penser au delà de l’invention de ce type de véhicule et se pencher sur de la mobilité plus en adéquation avec la ville (en gros les gyroroues et les trottinettes). Ils se seraient pas fait racheter par Ninebot pour des clopinettes en 2015. Ils seraient assis sur des milliards de dollars. Et je crois qu’il avait parfaitement raison. L’inventeur du Segway avait vendu du rêve avec une ville débarrassée de ses véhicules thermiques mais ce n’est pas lui qui au final risque d’y arriver. C’est plutôt des gens comme Ninebot, Sunra ou Niu.

    J’aime bien cette machine mais elle restera à la marge, loin des usages quotidiens. Là où elle est aujourd’hui. Même si beaucoup de pro lui préfèrent désormais les « trottinettes » électriques à grosses roues. Moins chères, plus rapides et plus passe partout comme on en voit en fin de vidéo.

    Je suis ouvert au dialogue sinon, il ne faut pas être timide. Si vous repérez des choses fausses dans mes billets, n’hésitez pas a le faire remarquer. Je corrigerais du mieux que je peux. Là j’ai surtout l’impression que vous avez eu un os à ronger, un os sensible qui tire fort sur une corde personnelle qui l’est tout autant. Allez savoir pourquoi ?

    Répondre
  • 25 juin 2019 - 8 h 02 min

    @Pjotr:

    Pourtant c’est le cœur du problème.

    Répondre
  • 25 juin 2019 - 8 h 09 min

    @Pjotr:
    Je ne sais plus où j’avais lu une expression de ce genre:
    « Les électeurs votent deux fois : une première fois dans l’urne, une deuxième fois avec le portefeuille »
    Il faut voter autant que possible sur les deux plans. Aucun des deux individuellement peut faire bouger les choses autant que les deux simultanément.
    Je sais, ce n’est pas parfait, mais être cynique et baisser les bras est une pire solution.

    Répondre
  • 25 juin 2019 - 8 h 27 min

    Et oui, si seulement les urnes pouvaient faire changer les choses dans ce domaine… mais c’est rare. J’apprécie cependant l’optimisme général, et à mes yeux c’est surtout ca qui compte, plus que des beaux parleurs qui ne voient que leur succès personnel.

    Pour le poids des machines, certes plus de poids peut engendrer à priori plus de dégâts aux corps. Alors pourquoi je ne vois que des modèles de voitures (SUV) présentés dans les pubs ?
    Ceci dit, j’avais aperçu 2 trotinetteurs qui arrivaient en sens opposé, dans un angle de rue, chacun lancé à bonne allure… je n’ose pas imaginé la collision de leurs 2 têtes sans protection, et là on se fiche complètement du poids de l’engin ;)
    Ceci dit, la sur-protection obligatoire imposée par nos politiques (et très certainement par les lobbys, type la lois « décath » avec les casques pour les enfant à vélo…), ca devient fatiguant aussi.
    C’est un autre débat ;)

    Répondre
  • 25 juin 2019 - 9 h 33 min

    Privilégier la marche puis les véhicules non motorisés puis les motorisés légers les moins polluants puis les transports en communs puis les véhicules partagés …
    Pour nous y aider l infrastructure doit privilégier en premier les piétons. Et donc créer et entretenir des trottoirs et passages permettant de circuler en sécurité en supprimant les trajets et passages impossibles à réaliser à pied. Puis Les pistes cyclables partagées avec les EDPM avec les mêmes contraintes.
    Et permettre le partage les routes en y rendant prioritaires les piétons puis les vélos et EDPM où il n y a pas d alternatives pour ceux-ci.
    Nous aurons la société que nous méritons et ceci par nos choix de déplacements mais aussi politiques et de consommation.

    Répondre
  • 25 juin 2019 - 11 h 12 min

    @Hotdog:

    Au moins nous sommes d’accord sur les gens qui ne comprennent rien à ce qu’on leur dit et les cons ; 2 points d’accord, c’est déjà ça.

    Répondre
  • 25 juin 2019 - 18 h 01 min

    [quote]Puis Les pistes cyclables partagées avec les EDPM avec les mêmes contraintes.
    Et permettre le partage les routes en y rendant prioritaires les piétons puis les vélos et EDPM où il n y a pas d alternatives pour ceux-ci.[/quote]
    @anode:
    Par pitié non, évitons le plus possible le partage ! Ca se termine toujours en guéguerre !

    Répondre
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