Il aura fallu un an de travail pour que la console mobile Retro Lite CM4 voie le jour. Un an de travail acharné d’un certain StoneEdge pour un résultat impressionnant. Difficile de voir dans cet engin une production artisanale. Au premier abord, on pourrait croire à une fabrication industrielle.
La coque est en aluminium anodisé, un travail rare et exemplaire en terme de qualité malgré une fabrication maison. Les boutons et autres éléments annexes sont réalisés en impression résine, tout semble provenir d’une chaine de production classique.
Construite autour d’un écran de 5.5″ IPS, la Retro Lite CM4 est pilotée par un Compute Module 4 qui lui sert de moteur pour afficher ses jeux via RetroPie et Emulation Station. Le rendu global est absolument incroyable et on découvre une solution non seulement compacte et portable mais d’une ergonomie qui semble tout à fait aboutie. Boutons, joysticks et gâchettes permettent de piloter des jeux. Port jack audio, lecteur de cartes MicroSDXC, sortie HDMI, ports USB Type-C avec Power Delivery et enceintes stéréo amplifiées… Tout est présent et parfaitement bien intégré.
Evidemment, la fluidité est au rendez vous pour les jeux émulés embarqués sur la carte mémoire. Le duo RetroPie et CM4 fonctionnant parfaitement ensemble.
Mais le plus bluffant est sans doute le travail interne puisque la carte mère qui accueille le Compute Module 4 est également une fabrication réalisée expressément pour cette Retro Lite CM4. Elle permet de connecter la carte mais également un module Arduino qui traduit les signaux d’entrées des boutons et gâchettes pour la solution Raspberry Pï. Elle a également été pensée pour piloter à la fois la batterie et sa charge mais également venir coiffer le SoC du CM4 d’un dissipateur en cuivre fabriqué également spécifiquement pour la solution.
Vous noterez, au passage, le souci constant du détail avec des éléments estampillés au nom de la console.
L’interface logicielle est également parfaitement maitrisée
La prise HDMI en action
Je suis ébaubi par tant de compétences et de savoir faire. La Retro Lite CM4 est un nouveau pas en avant dans la réalisation de ce genre de produits sur mesures. La solution est non seulement légère et efficace mais également parfaitement documentée par son auteur sur le forum de la fondation. Une vraie mine d’or d’informations techniques et de conseils.
Chapeau bas.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Plutôt incroyable le taf réalisé!!!!
wahou ! Le console portable de rêve. Il emule god of war sur ps2 ?
Non, psp.
La ps2/Dreamcast c’est trop pour le cm4.
Design copié collé de la Switch Lite, même les joysticks sont les mêmes. Boulot superbe.
Si on n’a pas ces capacités, il reste à utiliser un psp comme machine d’émulation :
https://gamb.fr/posts/retrogaming-psp/
Hello, respect. Juste respect… l’idée de la coque alu fait par une CNC, c’est juste énorme. Sans parler du câblage interne, y a bien quelques fils qui passent d’un endroit à l’autre, mais c’est vraiment propre, et tout le reste est solidement assemblé. Un grand chapeau à ce monsieur pour son travail de pro.
@arpenteur: whaoo, le lien !
Moi j’en suis resté à la Odroid go advance mais là « il y a du level » !
Chapeau! Et loin de ressembler à une production industrielle, par bien des aspects (matériaux, intégration d’une CM4 déjà largement dimensionnée pour ce type d’émulation et probablement évolutive) on est ici au delà.
@arpenteur: sur PSP ? Cela revient à une machine commerciale type Retroid pocket 2+ à 100€. Super boulot artisanal, mais peu d’intérêt pour l’émulation à proprement dite.
Oui, God of War Chains of Olympus est un jeu psp.
Les jeux psp ont l’avantage du 16/9 natif, et d’être bien plus légers que les versions ps2. A émuler c’est plus stable, aussi.
On est d’accord sur le ratio prix/perfs, mais la qualité de réalisation est le thème de l’article (jouer en 4/3 sur un écran 5,5″ 16/9 revient à jouer sur un écran 4″).
Superbe.
J’avais lu le fil sur le forum de la fondation il y a quelques temps déjà et j’avais été très impressionné.
D’une part l’objectif affiché dès le début est vraiment ambitieux, mais on voit que ça avance et que c’est du sérieux.
D’autre part, l’auteur partageant les différents problèmes rencontrés pendant la conception, le fil est un trésor d’information techniques. Et on y voit que des membres de la fondation sont venus plusieurs fois apporter un support technique.
C’est beau