Le Radxa E25 est un petit boitier de 7.5 cm sur 7 qui propose d’embarquer un Radxa CM3 Compute Module. Cette carte embarque un SoC ARM Rockchip RK3568. Une puce quadruple coeur Cotrtex-A55 avec un circuit Mali-G42 et un petit NPU.
A bord, on retrouve de 2 à 8 Go de mémoire vive LPDDR4 et de 8 à 32 Go de stockage eMMC. Le Radxa E25 peut donc embarquer de nombreuses solutions logicielles : Debian ou Ubuntu par exemple. Mais son équipement l’oriente plus vers un usage réseau car si la présence d’un double port Ethernet 2.5 GbE permettra de piloter deux réseaux distincts à grande vitesse… C’est surtout l’absence de toute sortie vidéo qui fera de l’engin une solution surtout orientée vers des usages pro.
Pas de port HDMI ou DisplayPort, le Radxa E25 se contente d’un USB 3.0 Type-A, d’un USB Type-C dédié à son alimentation, d’un lecteur de cartes MicroSDXC et d’un lecteur de cartes NanoSIM. A l’intérieur de l’engin, un M.2 2242 Mini PCIe 2.0 et un M.2 pour ajouter un modem 4G/5G. Un ensemble de 26 broches GPIO est également présent pour piloter des interfaces externes.
Faute de grives on mange des LEDs comme disait mon grand père et on retrouve donc à la place de la sortie vidéo qui permet d’avoir un statut de l’état de sa machine, un bandeau translucide qui fait le tour de l’engin. Celui-ci permettra de programmer des LEDs RGB qui pourront indiquer l’état et le statut d’un programme. Pratique pour créer des alertes dans une configuration OpenWRT, par exemple. Un bouton programmable permettra d’effectuer une action de votre choix très facilement.
Le Radxa E25 de base (2/8Go) est annoncé à 59$. Les versions suivantes grimpent respectivement à 75 et 109$.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
C’est un peu dommage de ne pas avoir minimum 2 USB type A directement intégrés, même sans besoin de clavier/souris pour un usage headless, 1 seul c’est AMHA trop peu et coller un hub ruinera cette jolie intégration d’une machine petite par ailleurs costaude côté réseau.
Mais reste toujours le + problématique: Des images de distributions Linux à eux, avec des modifications jamais remontées upstream (possible que ce soit par manque de moyens, probable que ce soit car ce ne serait pas assez propre pour être accepté), donc de futures MAJ problématiques à prévoir.
Une des clef du succès des raspberry.
Le Mali G42 ne va pas servir à grand chose si on ne peut pas faire du GPGPU avec.
@cinos: Oui mais une puce spécialisée sans le GPU serait probablement horriblement plus chère…
@cinos: Pour certains usages, pour d’autres, c’est au contraire un avantage.
Pour un usage réseau il faut qu’openwrt puisse tourner dessus
@yann: Si le besoin d’avoir plusieurs prises USB est pour y brancher des disques externes on peut toujours se rabattre sur ce genre de produit :
https://www.amazon.fr/gp/product/B07DD1QZY7
Ça ne résout pas le problème du débit mais c’est plus « propre » qu’un hub et une flopée de disques externes.
@Pierre Lecourt:
C’est certains mais c’est du gâchis de transistors ici.
La pénurie de composant ne nous a rien appris.
@choukky:
Dans une optique domotique, un usage perso typique hors NAS ou passerelle réseau qui se satisfait bien du headless (install/configuration, un accès ssh suffit ; ensuite tout se fait via l’interface http/https du soft passerelle domotique), ce serait que 1 norme radio = 1 contrôleur sur USB. Cumuler z-wave et zigbee est assez courant par exemple.
1 USB type A, c’est vraiment peu et pas seulement pour cet usage.