MSI Pro DP10 13M : un Core i7-1360P dans un format 1.1 litre

Le MSI Pro DP10 13M est une nouvelle solution qui s’empare des puces Raptor Lake d’Intel pour proposer un excellent ratio performances / encombrement.

Le format rappelle évidemment les productions concurrentes de HP et Lenovo, ce petit MSI Pro DP10 13M est un format avant tout pensé pour le monde de l’entreprise. Il troque le côté design des productions grand public pour un aspect un peu plus rébarbatif et solide.

Avec un équipement assez impressionnant, ce MiniPC de 1.1 litre remplacera aisément une tour plus classique. Son format est des plus compacts puisqu’il se situe largement en dessous d’une feuille A4. Avec 17.88 cm de large pour 17.9 cm de profondeur et une épaisseur de 3.44 cm, il réussit à embarquer une gamme assez étendue de configurations.

La machine de base sera équipée d’une puce Intel Core i3-1315U, un engin intermédiaire proposera un Core i5-1340P mais il sera également possible d’obtenir le MSI Pro DP10 13M sous Core i7-1360P. Une puce très intéressante d’Intel qui déploie dans 28 Watts de TDP pas moins de 12 cœurs établis en 4 cœurs P et 8 cœurs E. Avec 16 Threads et des fréquences allant de 3.7 à 5 GHz et 18 Mo de mémoire cache, c’est une solution au ratio performances/consommation parmi les plus intéressants du marché. La présence d’un circuit graphique Intel Iris Xe avec 96 EU apportant en plus des possibilités en 2D,3D et  vidéos assez impressionnantes.

Ces puces seront bien entourées avec deux slots de mémoire SoDIMM disponibles pour un maximum de 64 Go de RAM. MSI a fait le choix de rester en DDR4-3200, probablement pour ne pas augmenter la note globale de ses engins et parce que les usages visés ne sont pas spécialement dépendants de la mémoire vive en entreprise. On retrouve également deux slots M.2 2280 NVMe PCIe et une baie 2.5 pouces pour le stockage. La connectique est très complète avec en façade un Jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen2 Type-C, et trois USB 3.2 Gen1 Type-A. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 ou Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 pourra être choisi suivant les options d’achat. Une antenne amovible est visible à l’arrière de la machine.

Sur la partie arrière, on retrouve un port Ethernet 2.5 Gigabit (RTL8125BG-CG), deux USB 3.2 Gen1 Type-A, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0b et une sortie VGA. Un Antivol type Kensington Lock est également présent. La présence du port VGA fait toujours un peu tâche sur une machine moderne mais elle est compréhensible sur ce type de solution dédiée avant tout au monde de l’entreprise. Ces engins peuvent piloter des matériels assez anciens. A noter que ce port VGA peut être remplacé par un port série. Cela signifie que les deux brochages sont disponibles sur la carte mère et que l’utilisateur pourra brancher la nappe de son choix vers l’extérieur du châssis. Le MiniPC pourra piloter jusqu’à quatre affichages en simultané.

Avec un poids de 1.1 Kg, le MSI Pro DP10 13M peut se positionner debout, à plat sur un bureau mais également être monté en VESA 75×75 ou accroché à un support. Son alimentation externe est assurée par un bloc de 120 Watts.


Soutenez Minimachines avec un don mensuel : C'est la solution la plus souple et la plus intéressante pour moi. Vous pouvez participer via un abonnement mensuel en cliquant sur un lien ci dessous.
2,5€ par mois 5€ par mois 10€ par mois Le montant de votre choix

Gérez votre abonnement

10 commentaires sur ce sujet.
  • 3 mars 2023 - 13 h 45 min

    Un TDP de 64 watts en boost, ça risque de limiter la fréquence ce format.
    Je ne suis pas sûr que ce CPU soit judicieux.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 13 h 54 min

    @Cinos: C’est pour avoir plus de performances moyennes. Il est tres rare que ces machines soient poussées à leur maximum. Par contre on profitera d’une performance moyenne confortable. Personne en entreprise n’utilise ce format de PC pour faire un travail de CAO ou de graphisme, il y a d’autres PC pour ça. Par contre ta PME qui a 100 postes identiques de travail classique en bureautique aura une base très confortable pour travailler. Et le responsable info pourra intervenir de manière efficace sans avoir une pièce remplie de Mini Tour en attente de SAV.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 14 h 34 min

    @Cinos: 64W, c’est le TDP que Intel lui a fixé, et il a adapté toutes les fréquences et temps de boost pour respecter cette enveloppe thermique.
    Une petite machine comme celle-ci ne sera de toute façon pas capable de refroidir plus, donc ce proc est tout indiqué.
    Intel customise ses profils de fréquences suivant les TDP auquel il veut vendre ses produits. 64W, 15W ou 241W, tout est possible.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 14 h 43 min

    Ah mais ça pourrait m’intéresser d’avoir accès à la véritable puissance du CPU.
    Là, à moins de l’empêcher de l’atteindre quand elle va passer de 20W à 60W ça s’entendra, de plus avec une alimentation de 120W il est clair que le BIOS n’est pas configuré pour castrer ce CPU.
    J’ai donc de gros doute sur son design pour dissiper cette puissance, ça semble serré là-dedans.

    Au final un boîtier qui pourrait sûrement avoir un i7-1185G7 (une génération de retard) mais doit bien y a voir un 12th gen dans les 20W boost aussi.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 15 h 47 min

    C’est pas le bios, mais le microcode implanté dans le CPU qui se limite à la puissance indiqué.
    Et puis c’est le cas de tous les CPU en fin de compte. Aucun CPU x86 sur terre n’arrive en bout de souffle à 65W. Ils sont tous limité pour ne pas dépasser leur specs techniques. Même un proc de bureau, les 241W, ça reste toujours des CPU bridé dans un sens, puisqu’il y a bien moyen de les pousser plus haut si on veut.

    Et hormis des fréquences théoriquement plus hautes, l’intérêt des nouveau design et des process de gravure plus avancé, c’est aussi qu’ils consomment moins à fréquence égale. Donc c’est très bien d’avoir un processeur de dernière génération. A 64W, il sera toujours plus performant et tournera plus vite que la génération précédente.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 15 h 50 min

    @Cinos: Tu as un gros doute sur le design mais il est employé par la majorité des gros vendeurs de solutions pro aujourd’hui : HP et Lenovo. Des entités qui distribuent des flottes de centaines ou de milliers de PC de ce type dans des entreprises. Et cela depuis des années.

    Essaye de faire un parrallèle avec un autre produit commercial.

    Regarde le TGV. Le premier TGV établit son record de vitesse à 380 Km/h pourtant il ne roule qu’a 260 Km/h commercialement parlant. Pourquoi ? Parce qu’à 380 Km/h l’engin est au bord de la rupture et qu’a partir d’une certaine vitesse le voyage devient inconfortable. On ne pousse donc pas plus loin la vitesse en exploitation.

    Mais si le TGV était capable d’aller seulement à 300 Km/h au maximum, cela devrait surement dire que la vitesse d’exploitation serait encore plus faible. Cette « réserve » entre la vitesse maximale et la vitesse de confort est nécessaire pour augmenter les performances moyennes de transport. Cela reste bien mieux que ce que proposaient les trains « corail » de l’époque prévus pour circuler à 200 Km/h au max.

    Ici c’est pareil. On passe d’une gamme de puces Intel de 11e Gen qui n’allaient déjà pas exploiter le maximum de leur potentiel mais proposer une expérience moyenne confortable à une nouvelle gamme à la performance moyenne supérieure. Ce n’est toujours pas prévu pour faire tourner un jeu 3D Triple A moderne, pas pensé pour faire du Blender ou monter des films. C’est du materiel d’entreprise qui correspond à un cahier des charges différent de ce qu’attendent des particuliers. Sur un plateau en OpenSpace avec 50 personnes avoir 50 PC au maximum de leur capacité de ce type n’a pas de sens. Cela sera un vacarme contre productif. On est censé privilégier ces machines puissantes pour des usages classiques qui permettent d’avoir de la réserve de performances et un grand confort d’utilisation. Pour la santé mentale du salarié et sa productivité. Enfin, quand les entreprises sont assez intelligentes pour faire ce choix.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 15 h 57 min

    La véritable puissance d’un CPU est une droite, pas un point finale. C’est une courbe, avec la consommation en abscisse et la performance en ordonnée. Et le constructeur ou l’utilisateur choisis à quel point il veut travailler.
    Sauf si on est un overclocker chevronné et qu’on cherche à tout prix son point ultime de fonctionnement.

    Répondre
  • 3 mars 2023 - 20 h 22 min

    @Pierre Lecourt: « Enfin, quand les entreprises sont assez intelligentes pour faire ce choix. »
    J’aime ! :)

    Répondre
  • 4 mars 2023 - 19 h 21 min

    Machine qui semble interessante face à NUC Core I5 1240p mais pour la virtualisation, la carte reseau realtek est elle compatible Esxi 8 ?

    Répondre
  • 5 mars 2023 - 13 h 21 min

    De l’USB 4 en face arrière, Hallelujah !

    Répondre
  • LAISSER UN COMMENTAIRE

    *

    *