Mise à jour de Surface pour Microsoft

En surface, la gamme ne change pas beaucoup. Les engins ne sortent pas de leurs cocons pour se renouveler énormément. On commence par un Surface Laptop Studio 2 qui ne change pas de format externe. Le portable conserve son châssis précédent mais propose une meilleure connectique.

Signe probable d’un retour utilisateur depuis la sortie de ce modèle en 2021. On découvre ainsi un lecteur de cartes MicroSD et un port USB 3.1 Type-A qui viennent compléter les deux ports Thunderbolt 4 d’origine. L’extrémisme connectique du « Full USB Type-C » n’étant apprécié que par les designers de produits, mais pas forcément par les utilisateurs. Un port jack audio combo 3.5 mm reste également présent. La machine est compatible Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et conserve son chargeur Surface connect¹.

Hormis ce changement, pas de modifications esthétique. La modification majeure de cette version est interne. On bascule vers du Raptor Lake chez Intel avec l’arrivée des Core i7-13700H et i3-13800H. La mémoire vive est évidemment soudée à la carte mère avec un choix pouvant mener à 64 Go de LPDDR5x. Le stockage sera disponible en 512 Go, 1 ou 2 To via un module M.2 NVMe PCIe Gen4. La partie graphique suit le mouvement avec l’emploi de solutions GeForce RTX 4050 et RTX 4060 optionnels. Une version en RTX 2000 sera également disponible pour les gens tristes.

Le Surface Laptop Studio 2 de base se contentera humblement du circuit graphique de la puce Intel qui sera suffisant pour alimenter le bel écran 14.4 pouces tactile IPS en 3:2 (2400 x 1600 pixels) et 120 Hz. Toujours compatible avec le stylet actif Surface Pen, le dispositif est toujours aussi intrigant avec un écran qui se bascule sur le clavier pour un usage aussi bien mode portable qu’en tablette. La boitier mesure 32.3 cm de large pour 23 cm de profondeur et une épaisseur de 2.2 cm. Il fait en effet un peu de gras sur les bords de son clavier. Son poids débute à 1.89 kg sans circuit graphique secondaire. En version RTX, il monte à 1.98 Kg toujours avec une batterie 58 Wh.

On note l’ajout d’un retour haptique sous le pavé tactile et on conserve les fonctionnalités générales de l’engin. Quatre haut-parleurs pour un rendu sonore puissant et immersif, une paire de micros pour la vidéo conférence, une webcam 1080P avec gestion infrarouge pouvant aussi bien vous reconnaitre avec Windows Hello que flouter votre arrière plan bordélique. D’autres fonctions du même genre sont disponibles avec un cadrage automatique de votre visage ou la correction de votre regard pour que vous soyez toujours l’oeil fixe sur la caméra…

L’engin est prévu pour début octobre à un tarif de base de 2239€. 

Suit le Microsoft Surface Laptop Go 3, un 12.4 pouces IPS à la curieuse définition de 1536 x 1024 pixels. Un affichage qui reste en 3:2 et qui permet à l’engin de proposer un châssis très compact et agréable en mobilité. L’engin ne mesure que 27.82 cm de large pour 20.57 cm de profondeur et 1.57 cm d’épaisseur. C’est, presque, l’empilement d’un petit paquet de feuilles A4. 

A l’intérieur on retrouve un processeur Intel Core i5-1235U. Une puce probablement choisie pour son TDP de 15 watts et un tarif savamment négociés par Microsoft. Il s’agit d’un processeur Alder Lake développant 10 cœurs grâce à 2 cœurs P et 8 cœurs E pour 12 Threads au total. Il ne s’agit pas ici de révolutionner le genre en proposant une machine capable de faire tourner un soft d’architecture en multitâche avec une partie de Starfield. L’objectif des ingénieurs de Microsoft a probablement été de proposer assez de performances pour faire tourner des outils classiques très correctement avec une bonne autonomie. 

Ce qui fait tâche par contre, c’est de proposer un entrée de gamme en… 4 Go de mémoire LPDDR5 non évolutive. C’est moche de faire ça. Je comprends que ça fasse gagner des contrats et des appels d’offre avec des prix plus bas. Mais les gens vont devoir travailler avec. Sous Windows 11 en plus. Les versions 8 et 16 Go seront plus costauds pour affronter vos mises à jour en parallèle de la vidéo conférence Teams et du classeur Excel de 18 pages. Mais la version 4 Go… Que vous soyez coincé sur un Core Alder Lake à 2 mois de la sortie de Meteor Lake, pas de soucis, je comprends parfaitement, ça fait le job. Mais 4 Go de mémoire qui ne valent plus grand chose aujourd’hui. C’est petit. 

Le SSD est monté en M.2 avec un unique choix en 256 Go par défaut qu’on pourra déclasser en 128 Go mais pas augmenter plus haut en usine. On retrouve également un port USB 3.1 Type-A, un USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le fameux Surface Connect en 39 W. Les petits atouts de la machine sont toujours là avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1, un son Dolby Audio Premium, une webcam 720p couplée à un micro avec réduction de bruit et même un capteur d’empreintes intégré au bouton de démarrage.

Ticket d’entrée, 800€. Pas mal pour une solution qui affirme 15 heures d’autonomie et une vraie portabilité.

Un dernier pour la route ? Microsoft a également présenté une Surface Go 4 sous processeur Alder Lake. Une tablette 10.5″ en 1920 x 1280 pixels, toujours en 3:2, avec une couche tactile Gorilla Glass 3 10 points de contact. Une solution qui embarque un processeur Intel N200 parfaitement calibré pour ce genre d’usages avec 4 cœurs et un TDP de 6 watts. Accompagnée de 8 Go de LPDDR5, d’un stockage interne de 64 à 256 Go en eMMC UFS-II et d’un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 déployant en plus du NFC. La petite Surface Go 4 semble parfaite pour des déplacements au quotidien. 24.5 cm de large, 17.5 cm de profondeur et 8.3 mm d’épaisseur. L’engin de 521 grammes offre la possibilité de se connecter facilement, de se glisser dans un sac tout en proposant un niveau de performances confortable. 

La présence de 2 webcams – une 8 MP au dos et une 1080P avec infrarouge en façade – et une connectique correcte en font un engin parfait pour baroudeurs : Un USB 3.1 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et le Surface Connect traditionnel. On pourra lui adjoindre un petit clavier-cover en cas de besoin et la piloter avec un Stylet Microsoft Pen actif. Microsoft estime à plus de 10 heures l’autonomie de la bestiole pour un prix de base de 579$.

Des dollars ? Oui parce que Microsoft est taquin. Cette Surface Go 4 n’est pas prévue pour l’Europe pour le moment, elle n’est pas non plus prévue pour le grand public. Son vrai nom c’est Surface Go 4 for business. Elle sera réservée aux grands comptes et au marché de l’éducation. Et c’est bien dommage, ces gens n’aiment pas la réussite.

1. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais fait sauter ce connecteur Surface Connect  qui n’est qu’un héritage archaïque qui refuse de disparaitre au profit de la charge USB Type-C et j’aurais collé un lecteur de cartes SDXC bien plus pratique à l’emploi.