On commence par Electronic Arts surpris la main dans le sac à influencer les joueurs de sa fabuleuse monstruosité qu’est Dungeon Keeper pour tablette pour qu’ils lui collent 5 étoiles sur Google Play. L’astuce est simple, encourager vilement, par un code couleur et une présentation avantageuses, le votant à choisir par défaut un joli 5 étoiles pour le jeu qui n’en mérite même pas une seule.
Pourquoi Dungeon Keeper tablette est une monstruosité : Il faut payer ou attendre jusqu’à 24H pour faire la moindre petite action. Cela transforme l’expérience ludique en cauchemar…
Plus grave, lorsque vous cliquez sur l’option 5 étoiles, EA vous dirige directement vers le Google Play et inscrit votre note. Par contre, quand vous choisissez l’autre option, de 1 à 4 étoiles, vous vous retrouvez sur un site privé, géré par EA, qui ne reflétera pas votre opinion sur le jeu auprès des autres joueurs. Une technique qui assure à Dungeon Keeper un superbe score de la part des internautes avec, à l’heure où j’écris ce Minilink, un invraisemblable ratio de 24 116 notes de 5 étoiles pour seulement 3621 notes en 1 étoile… Et pour cause, il faut aller sur le site volontairement, sans passer par l’incitation d’EA pour voter pour 1,2,3 ou 4 étoiles.
Ca se prononce : « Optimisé pour pigeons » en fait.
Un choix que EA explique sans complexes par la volonté de collecter la meilleure note possible pour son jeu. Sachant pertinement que cette note influence le choix de l’internaute. Dungeon Keeper pour tablette est gratuit mais tout joueur qui pousse au delà des 10 première minutes son expérience de jeu se rend vite compte qu’il lui faudra patienter des jours pour pouvoir exécuter la moindre action à moins de débourser des sommes ahurissantes. Pour qui a déjà joué aux anciennes versions PC de Dungeon Keeper, ce titre est tout simplement comparable à une tentative d’appropriation de votre argent et n’a rien de ludique.
Une tentative de censure dénoncée en ligne par de nombreux sites (Polygon, Gamasutra) et qui a inspiré le blogueur anglais Jonathan Cresswell qui a créé de toutes pièces un mini site à la gloire du système d’orientation du vote d’Eletronic Arts. Une méthode qui je l’espère ne fera pas école sur tablette…
Un nouveau cas qui illustre parfaitement le concept du « Je conçois du materiel afin de lancer de nouveaux services rémunérateurs », Google s’attaque au marché de la vidéoconférence à travers ses Chromebox. Un marché pour le moment dominé par un double système de caméras spécialisées souvent vendues très chères et des solutions de « transport » des données sécurisées sous réserve d’abonnement. Vous en avez déjà surement croisé dans des salles de conférence, des systèmes de vidéoconférence professionnels aux looks futuristes surplombés d’une grosse caméra. Ces solutions se louent ou s’achètent et s’associent à différents services optionnels
Ce sont ces services que Google voudrait bien récupérer au travers de cette nouvelle offre. Le deal est simple, une solution appelée Chromebox for Meetings embarque un kit constitué d’une Chromebox, une webcam grand public et un micro. L’avantage de cette solution est qu’elle est beaucoup moins chère que les machines pro actuelles et pourra donc venir s’immiscer dans les écoles mais aussi les PME, chez les artisans voire dans les logements des télétravailleurs en tous genre. En mixant ainsi des produits grand public et une problématique professionnelle, Google veut démocratiser l’usage de la vidéoconférence et surtout vendre ses services.
La Chromebox embarquée explique en grande partie les choix effectuées par Asus et HP et découverts ces deniers jours : La version Core i7 de ces machines n’avait pas trop de sens pour un usage sous ChromeOS, travailler plusieurs flux vidéo en temps réel (Jusqu’à 15 participants sur 4 niveaux de qualité d’images) , les encoder et les décoder à la volée est déjà plus dans les attributions logiques de ce type de puces face aux solutions Celeron habituellement rencontrées sur ce type de minimachines. La montée en puissance de la mémoire vive (4Go dans les version Core i7) s’explique également plus facilement.
Avec cette Chromebox de luxe, Google ajoutera une webcam haut de gamme Logitech B910 HD. Un modèle 5 mégapixels avec une lentille en verre signée Carl Zeiss capable de filer en 720p à 30 images par seconde. Le tout sera complété avec un micro haut parleur omnidirectionnel et une télécommande avec clavier.
Google veut rendre le service très simple à exploiter, un des avantages de sa solution ChromeOS : On achète le dispositif, on s’identifie ce qui lie la machine à son compte Google et on peut directement commencer la vidéo conférence via le système google Hangouts. Il suffira alors à un artisan de créer un compte Google pour son entreprise afin de pouvoir entrer en vidéoconférence avec un futur client ou un autre professionnel de son réseau.
La Chromebox pourra servir à plusieurs utilisateurs pour travailler sur les outils Google Docs mais utilisera en plus des fonctions spécifiques comme un système d’agenda pour la salle de vidéo conférence, du travail collaboratif et autres. La beauté du dispositif étant que cette solution, contrairement aux machines professionnelles est également compatible avec des Hangouts classique. Vous pouvez ainsi deviser avec un client équipé d’un simple portable, d’un smartphone ou d’une tablette pour établir un devis ou prendre contact.
La solution est proposée dés aujourd’hui à 1000$ pour la première année avant de tomber ensuite à 250$ par an. On comprend bien où veut en venir Google même si la méthode ne lui ressemble pas : On aurait pu s’attendre à un lissage du tarif pour inciter les entreprises à s’équiper. Des solutions professionnelles sont vendues moins chères que ces 1000 $, d’autres sont plus onéreuses à l’achat mais sans abonnement et seraient donc amorties en quelques années. Reste à savoir quelle bande passante le moteur de recherche garantira à ses clients Chromebox for Meetings.
Encore une fois Google s’appuie sur un partenariat avec des marques fortes comme HP, Samsung et Asus pour lancer un service. L’idée étant, à terme, d’en faire un standard de facilité et de qualité, standard d’ouverture qui pourrait aider les entreprises à travailler et impacter celles non connectées à ce type de service. Standard rémunérateur au possible si chacune d’entre elles s’équipe de ce type de solution et paye sa dîme tous les mois.
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Beep vous connaissez ? Si vous avez un vieil ampli Hifi plutôt luxueux couplé à des enceintes haut de gamme mais qu’aucun des deux n’est assez intelligent pour son époque, les moyens de lui connecter de la musique numérique sont nombreux : Du récepteur Bluetooth en passant par des docks analogiques pour tablettes ou smartphones, le choix est vaste et commence à des prix raisonnables.
Mais si vous voulez ajouter un peu de design et une interface plus moderne au tout, Beep pourra peut être vous intéresser. L’idée de ce petit dispositif est de proposer une interface entre la musique numérique, les radios en ligne et le contenu de vos machines et la bonne vieille chaîne hifi non connectée que vous possédez. toutes les solutions audio sont compatibles, le seul impératif est qu’elles soient amplifiées.
Via une liaison wifi et des applications spécifique vous pilotez votre Beep pour lui dire quoi jouer, la machine se charge de le récupérer et de le décoder grâce à un DAC audio 24 bits. La connexion se fera via une entré jack ou une entrée S/PDIF optique. L’objet en lui même est une grosse molette de volume qui réagit au contact pour s’allumer et s’éteindre. Des leds indiquent la puissance de volume et l’activité de l’engin. Il est possible de mixer plusieurs Beep dans une même maison et que tous jouent des morceaux différents.
Pour le moment uniquement compatible avec la solution Pandora en ligne, l’objet devrait rapidement évoluer vers d’autres services musicaux avec lesquel ses créateurs sont en pourparlers. Reste le tarif, pour le moment accessible en précommande (uniquement aux US) à 99$, l’engin sera vendu 149$ à sa sortie. Un prix élevé face à des solutions concurrentes comme la Chromecast à 40€ ou un simple accessoire Bluetooth comme le kit logitech, vu dernièrement, toujours en vente à moins de 19€ sur Amazon.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
« Un prix élevé face à des solutions concurrentes comme la Chromecast à 40€ ou un simple accessoire Bluetooth comme le kit logitech, vu dernièrement, toujours en vente à moins de 19€ sur Amazon. »
Beep. Si ce truc n’était pas hors de prix, ce ne serait pas mal.
Sinon, connecter le « kit Logitech » à une chaîne hi-fi, je vois bien, mais la Chromecast ????
Je n’ai pas dû bien tout suivre et je m’y perds un peu.
@Phil: (J’ai un ampli avec entrée HDMI mais pas de net)
Ah ok.
Mon ampli est né bien avant Hdmi.
@Phil: Un vieux truc audiophile avec un son incomparable ?
la solution logitech est celle que j’ai retenu, d’ailleurs en ce moment c’est souvent trouvable a 10 euros (office depot, carrefour…) soldé ou bradé ça depend des fois, j’ai pu en offrir 2 a des amis du coup, et c’est reellement efficace
de plus en plus d’editeurs jouent avec nous avec leur freemium de daube… ça devient tres tres lourd, un site recense une liste de jeux où une fois telechargé gratuitement ou en payant on est tranquille une fois pour toute, pas harcelés d’achats in app :(
mais je ne sais plus l’url…
@ Pierre:
L’hypnotique dance des VU-mètre sur Bohemian Rhapsody
Mr Poulpe – teac Bx 550 (HDM quoi ?!? désolé…)
Révons un peu…. (le seul mac qui me fasse de l’effet)
http://audio-database.com/MCINTOSH/amp/mc2255-e.html
@poulpator: 37.2kg /o/
@Pierre Lecourt:
Oui, exactement ça. Avec un double lecteur de cassettes (à la retraite), de disques vinyles qui fonctionne encore comme une horloge et un lecteur de cd au fonctionnement plutôt aléatoire.
Mais l’ampli, le tuner, et les enceintes fonctionnent à merveille. Tous les éléments reliés par fibre optique. C’était un must. -;)
l’avantage du Beep est la présence d’un DAC qui justifie le surcoût. Enfin un remplaçant aux regrettés Squeezebox ?
[…] téléchargez pas et vous pouvez allez lui coller une seule étoile sur le PlayStore pour compenser la méthode de tricheur d’EA qui triche sur son système de vote sur le Google Play Store. Ça se passe ici et ça soulage. Le jeu vient d’ailleurs de se […]
[…] plus ou moins plats ou alors très chers à coups d’achats quasi obligatoire dans le jeu, on se souvient de Dungeon Keeper par exemple, remonter des entrailles de l’histoire du jeu PC des titres qui ont fait sa gloire à du […]