Deux MiniPC sous SoC ARM en vue chez Lenovo. Le ThinkCentre neo 50q QC qui vise un marché professionnel dès le mois prochain et un IdeaCentre Mini X pour les particuliers un peu plus tard dans l’année.
A leur bord, des puces Snapdragon X et des visées différentes. Le ThinkCenter est annoncé à partir de 849$ avec à son bord un Snapdragon X de base. Qualcomm visait avec ces modèles des portables à 600$ et la différence de tarif proposée ici a tout à voir avec la destination de cette minimachine. Orientée pro, elle vise un marché friand de services annexes qui sont souvent facturés dans le prix de base. Rien d’autre n’explique le tarif de ce modèle qui est équipé de manière très classique.
Avec un maximum de 16 Go de LPDDR5x soudée à la carte mère, des emplacements pour deux SSD non détaillés et une connectique classique, on n’obtient rien ici qui soit véritablement bouleversant. Le modèle de base sera probablement en 8 Go de mémoire vive avec un Snapdragon X d’entrée de gamme, les modèles plus chers auront droit à un Snapdragon X Plus sur 8 cœurs.
La connectique avant liste un USB 3.2 Type-A et un USB 3.2 Type-C associés à un jack audio combo 3.5 mm. La partie arrière propose deux autres USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0, une sortie vidéo HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4a. Un Antivol type Kensington Lock est également visible ainsi qu’un port d’extension au format COM/VESA et des passages d’antennes pré-percés. La connexion aux réseaux se fera avec un Ethernet Gigabit classique et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Le tout entre dans un boitier assez large de 18.2 cm de façade pour 17.9 cm de profondeur et 3.65 cm d’épaisseur.
Pas beaucoup d’informations sur le modèle Grand public qu’est le IdeaCentre Mini X si ce n’est qu’il visera les particuliers, embarquera lui aussi un Snapdragon X et sera refroidi par une double solution de ventilation. Sa connectique sera identique à celle du modèle pro sur sa façade avec un USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C et un jack audio combo 3.5 mm.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Alors je me demande si un tel pc sous snapdragon serait plus résistant aux virus et hacks – voire à l’installation de logiciels non souhaités?
Ce qui pourrait être intéressant
Vu ce qui existe sur Android, je ne pense pas que les puces arm soient mieux protégées.
Aucun intérêt pour ce marché, sans doute visé en priorité car le fait que la proposition n’offre peu voir pas d’avantage tarifaire y poserait moins de problèmes: Allez expliquer à un service IT qu’il doit en quelque sorte aller vers le niveau d’emmerdes que lui cause déjà le support d’une flotte de smartphones pour les PC de son parc?!!
@Beaubarre: On se rend vite compte aujourd’hui que les vrais ennuis pourles boites ne sont plus forcément liés à des virus mais à du hacking social.
@yann: J’avoue que j’ai du mal à saisir l’objectif. En plus, à moins de tout changer dans sa société, on se retrouve avec deux jeux d’instruction à gérer… Ce qui ne va pas être une partie de plaisir.
Mais aussi et surtout, quitte à changer pour du ARM, pourquoi ne pas choisir un Mac Mini… moins cher ?
@Pierre Lecourt: Le problème du Mac Mini, c’est l’OS.
Déjà, le monde industriel est marié avec Windows.
Ensuite, très souvent, des images customisées de ces windows sont déployées en entreprise.
MacOS est incompatible (comprendre : pas connu) avec ce mode de fonctionnement.
Un vrai changement serait de passer sur ARM, avec Linux, dans des objectifs de réduction des coûts.
Pour cela, il faudrait une vraie approche industrielle pour faire des boitiers ARM compétitifs, ce qui serait un changement de paradigme inouï ; et pour lancer une telle production, il faudrait une vague d’achat… qui ne viendra pas car les entreprises attendront que de tels boitiers existent pour les acheter !
En gros, et au final, un boitier N100 à moins de 200€ comme on en voit dans ces pages, reste la solution ultime pour les entreprises, en terme de capacités, support logiciel, place occupée, consommation énergétique … et surtout prix !
Si un industriel peut assurer de la production robuste pendant 3 à 5 ans sur chaque produit, cela devient finalement aisé de gérer un parc avec des machines à 200 balles => en cas de soucis, on swap direct avec un autre boitier, le coût étant négligeable face au prix de l’intervention humaine.
De même, un boitier qui consomme disons 10w face à un autre de 50w, c’est 40w économisés 24h/24 (les gens n’éteignent pas les PC), soit 350kw/an/machine, grosso modo 40€/an [oui, je sais le calcul est très très grossier]
Une PME avec 100 postes, c’est 4000€ économisés en elec chaque année, c’est pas rien non plus.
Enfin bref, un changement de paradigme vers ARM, il faut un sacré paquet de justifications. Et je n’en vois pas.
@StarDreamer:
un petit citrix ou autre…. tu te fous du cpu dernière
la tendance est au application web…