Jolla Tablet, un vent de renouveau avec Sailfish OS

Les tentatives de percée sur le marché tablette avec une proposition de système alternatif ont été nombreuses, peu d’entre elles ont cependant été menées à terme et encore moins sont parvenues à durer dans le temps. Avec la Jolla tablet, l’histoire d’un Sailfish OS tactile semble bien partie cependant.

Bien partie parce que la tablette n’a mis que 2 heures à réunir les fonds nécessaires à sa mise en production sur la plateforme de Crowdfunding Indiegogo. 2 heures pour atteindre les 380 000 dollars nécessaires à la mise en production de l’objet. Ils comptaient sur 21 jours pour atteindre cet objectif, il est déjà dépassé à l’heure où j’écris ces lignes.

 

On devrait largement dépasser le million de dollars à ce rythme d’ici quelques heures, la tablette a été proposée à un premier prix de 189$ pour les plus rapide (avec 20$ de port à l’international) puis 199$ mais ces deux formules ont rapidement été épuisées. A l’heure actuelle le premier prix est de 204$ pour un engin résolument différent du reste du marché.

 Jolla Tablet / Sailfish OS

Pas tant sur le matériel que sur le logiciel. La formule de la Jolla Tablet est dans l’air du temps. Il s’agit encore une fois d’un format d’écran portrait en 4/3 de 7.85 pouces. Identique à la Nexus 9, la Nokia N1 ou l’iPad Mini 3. L’écran est bien sûr une dalle IPS et il affiche également un très belle définition en 1536 x 2048 pixels, soit 330 ppp. Et oui, baisser d’un demi pouce la diagonale de l’écran permet de griller la concurrence en terme de densité de pixels. La dalle est bien entendu capacitive avec 5 points de contact.

Là encore on retrouve un processeur Intel Atom Bay Trail quadruple coeur cadencés à 1,8 GHz. La mémoire vive grimpe à 2 Go et le stockage de base est de 32 Go. Grosse nuance par rapport aux tablettes concurrentes citées précédemment, outre le prix plus bas demandé, la présence d’un lecteur de cartes MicroSDHC (+32 Go max). Un détail qui doit participer au succès de l’engin.

Son wifi est un 802.11 a/b/g/n classique, dommage de ne pas avoir choisi un modèle de type AC pour pérenniser l’engin mais il vaut mieux un bon N qu’un AC mal géré d’après de nombreux spécialistes. L’intégration de type AC demandant des compétences particulièrement pointues au final pour ce type de solution ultra fine : La tablette fait en effet 8.3 mm d’épaisseur pour 20.3 cm de  haut et 13.7 cm de large. Elle est pourvue d’un Bluetooth 4.0 et d’un GPS + Glonass.

Jolla Tablet / Sailfish OS

La batterie intégrée est une 4300 mAh ce qui laisse dubitatif sur l’autonomie de l’objet, les concurrentes n’hésitent pas a dépasser les 5000 voire les 6500 mAh. Ce poids ne lui confère pas l’avantage de la légèreté pour autant, la Jolla Tablet pèse 384 grammes au total.

L’objet embarque 2 capteurs photos classiques en 5 et 2 mégapixels, un port USB de recharge OTG, une sortie jack audio et le trio habituel de capteurs : Accéléromètre, ambiance lumineuse et détecteur de proximité. Aucun détail sur la présence d’une paire d’enceintes intégrées, ce qui semble fou mais cette information est tout simplement passée à la trappe.

La Jolla Tablet se concentre sur son point fort, Sailfish OS

Derrière la Jolla Tablet se cache une société Finlandaise qui insiste fortement sur le design de la tablette et son identité. Si la Finlande est à l’honneur avec des rappels parcimonieux sur la page, c’est au niveau de Sailfish OS que la solution va véritablement se différencier.

Jolla Tablet / Sailfish OS

Sailfish OS promet de nombreuses choses à l’utilisateur, choses qui résonnent fortement à l’oreille des internautes, à commencer par l’anonymat. La marque joue à fond la carte de la marque Finlandaise sur ce point, Sailfish Os ne rend des comptes à personne. Ni à un service d’espionnage ni à une société privée d’espionnage de publicité contextuelle. Pas  de NSA ou de Google. Vos données transitent par des serveurs situés en Finlande et ne sont ni accessibles ni cédées ni vendues. Une promesse importante pour de nombreux internautes aujourd’hui face aux révélations concernant la cybertraque des internautes mais aussi les fuites de données chez de nombreux acteurs du marché.

 

Autre atout de Sailfish OS, le multi-tâche. Basé sur un noyau Linux, le système permet de gérer plusieurs tâches en parallèle et de les afficher facilement et rapidement à l’écran. La Jolla Tablet pourra afficher à l’écran l’ensemble des tâches exécutées sous la forme  de cartes manipulables même dans ce format réduit. Vous avez une application musicale en tâche de fond et on vous appelle au téléphone ? Pas de soucis pour afficher l’ensemble de vos tâches à l’écran et cliquer sur le bouton pause de la version réduite de votre lecteur audio. Dans le même temps votre interlocuteur vous demande des informations sur des données en ligne, un PDF sur votre tablette  et vous devez prendre des notes. La possibilité d’afficher plusieurs  écrans en parallèle permet de sauter d’une info à l’autre facilement. Des gestes tactiles faciles à apprendre permettent de dompter facilement cette évolution multi-tâche.

Enfin, gros point fort de Sailfish OS par rapport à de nombreuses tablettes concurrentes, la possibilité d’exploiter du code compilé pour Android. Des applications Android pourront tourner sur la tablette. Ce n’est pas la première fois qu’une telle offre est proposée et on se souvient de la PlayBook de BlackBerry. Faut t-il croire sur parole cette promesse de la Jolla Tablet ? C’est tout le pari de ce type de financement participatif. Car pari il y a encore même, car si la tablette a bien été financée, il est difficile de voir réellement l’étendue des applications qui seront compatibles avec la tablette. Dire d’emblée que tout le catalogue Android sera compatible me parait dangereux. Croire que les applications compatibles demain le seront encore 6 mois plus tard me parait tout aussi farfelu. Le plus concret est d’imaginer un développement d’applications natives pour Sailfish OS et non pas imaginer ou espérer voir un jour la tablette accepter d’embarquer votre application Android préférée.

Jolla Tablet / Sailfish OS

Une promesse difficile à tenir

Car un truc me chiffonne dans cette promesse. Sailfish OS met en avant Spotify, Skype et d’autres applications comme Facebook. Mais si ces applications existent, elles fonctionnent grâce à la publicité embarquée ou la gestinn de réseau spécifiques. Facebook est, on le sait tous, un espion dans votre poche qui traque vos goûts et vos habitudes pour mieux vous vendre des produits. Les données que l’application exploite transitent par des serveurs spécifiques et à partir du moment ou Sailfish OS promet de préserver votre anonymat, l’application n’a plus aucun intéret pour Facebook. De la même manière, les publicités affichées dans de nombreux services sont générées par des serveurs de Google. Si ils restent accessibles via Sailfish OS alors votre anonymat est très relatif. Si ils ne le sont pas, google fera ce qui est en son pouvoir pour mettre des bâtons dans les roues à cette promesse de compatibilité. Skype, enfin, exploite des serveurs spécifiques et là encore il est question de décliner son identité numérique avant de s’en servir.

On imagine facilement que les serveurs du système ne permettront pas aux éditeurs de gagner de l’argent avec des affichages publicitaires dans leurs apps, aussi il est facile d’imaginer que ceux-ci feront ce qu’il est en leur pouvoir pour bloquer ces applications sur la tablette.

Si demain ces principales applications du web, réseaux sociaux, musiques et autres, ne sont plus présentes sur la tablette, l’intérêt de celle-ci sera peut être différent. J’ai du mal à voir comment la Jolla Tablet réussira donc ce tour de passe passe mais peut être me manque t-il une information capitale.


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28 commentaires sur ce sujet.
  • 19 novembre 2014 - 14 h 19 min

    Elle a de la gueule et l’OS a l’air joli. A voir en test ce que ça donne ! Mais du linux sous x86, ça doit rendre le portage d’appli PC linux classique plus facile non ?

    Répondre
  • al
    19 novembre 2014 - 14 h 28 min

    Sailfish OS tourne déjà très bien sur un smartphone: le Jolla 1. En ayant un, je peux dire que les applications Android tournent parfaitement dessus pour celles que j’ai utilisées. Le store n’est pas celui de Google, même s’il est possible de le rajouter, mais on a accès à celui d’Aptoid, d’Amazon, de Yandex, etc facilement.

    Si j’ai bien compris, les applications tournant sous Android le font grâce à un outil de virtualisation développé par Dalvik qui encapsule chaque application Android donc elles ne voient que ce qui les concernent et rien d’autre.
    Plus de détails sur: https://together.jolla.com/question/55002/how-to-block-alien-dalvik-from-accessing-my-data/

    Répondre
  • al
    19 novembre 2014 - 14 h 29 min

    @Kiki: On peut installer des paquets rpm.

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 14 h 31 min

    cool !

    Ça peut être un sacré truc !

    merci @al pour l’info

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 14 h 43 min

    @al: Merci c’est intéressant.

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 15 h 15 min

    A 1 jour d’intervalle, on a l’annonce de Jolla qui sort sa tablette, précédée de celle de Nokia qui sort la sienne (les caractéristiques sont très proches en plus).

    Pesonnellement, ça me laisse un goût amer. Avec des si, certes, mais avec des si, Nokia aurait pu poursuivre Meego pour qu’il prenne le chemin de Sailfish OS avec plus de bagages et on aurait pu avoir, aujourd’hui, un vrai écosystème…

    Au lieu de ça, on a des concurrents; un qui a perdu sa branche téléphonie, l’autre qui n’arrive pas vraiment à décoller. Du coup, les deux se rabattent sur une tablette, mais avec quelle conviction?

    Quel gâchis…
    Enfin, rien ne dit que l’avenir ne les réunira pas à nouveau mais cette histoire nous apprend plein d’enseignements sur l’industrie high-tech et ses visions à court / moyen / long (de moins en moins) terme…

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  • 19 novembre 2014 - 15 h 29 min

    Etonnamment, les applications Android passent très bien sur Sailfish OS (bon, je n’ai pas non plus installé les jeux les plus gourmands…), et l’autonomie est très correcte malgré l’orientation « multitâche » de l’OS.

    Maintenant, bien que l’indiegogo semble avoir eu un excellent départ, ça reste un marché de « niche ».

    Seul bémol, le Jolla « phone » était plutôt cher vis à vis de ses caractéristiques, à voir ce que donnera cette tablette plutôt abordable vis à vis de sa concurrence et de ses couts de productions, qui profitent forcément moins de l’effet de masse…

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  • 19 novembre 2014 - 15 h 48 min

    @Meshh: Tu peux me dire ce qu’il se passe sous des apps comme FB ou Archos media player en version free ?

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  • 19 novembre 2014 - 15 h 56 min

    c’est marrant comme les fonctionnalités de l’os semblent géniales … il s’agit simplement d’un linux à la base, rien de plus …

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  • 19 novembre 2014 - 16 h 22 min

    @toto:  » il s’agit simplement d’un linux à la base, rien de plus » Oui mais. Un linux sur tablette.

    C’est comme un robot tondeuse avec des panneaux solaires. Tu m’en met un dans mon jardin ça ne m’émeut guère. Colle le sur un caillou au milieu du cosmos et ça fera danser toute la planète…

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 16 h 38 min

    @Pierr@Pierre Lecourt: De souvenir, Facebook passait bien, pour le reste, la plupart des apk passent bien tant qu’elles ne nécessitent pas les services google (bon j’ai revendu mon Jolla phone y a un moment) mais l’intégration dans le système est pas terrible (pas de notif, pas de possibilité d’interaction avec la cover)… Mais bon, il y a tellement peu d’applications natives qu’il n’y a pas vraiment le choix que de passer par des applications Android.
    Globalement, je trouve que ça tournait moins bien que sous BB10 (szi tu as eu l’occasion de tester) quand même.

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  • 19 novembre 2014 - 16 h 41 min

    @toto: C’est un linux, oui, mais des Linux, il y en a tellement… la force de Sailfish OS c’est la gestuelle et ça marche plutôt bien. Il y a même plus de possibilités que des OS comme BB10 qui ont tout misé dessus eux aussi. Par contre, il y a 0 écosystème et le store d’applications natives est très pauvre, ce qui est hyper frustrant car on voit le potentiel mais on ne sait pas comment en profiter…

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  • fpp
    19 novembre 2014 - 16 h 50 min

    Un point qui sera intéressant à observer (si et quand ça se concrétise), c’est les outils de développement.
    Aujourd’hui encore, créer une appli native pour Android avec autre chose que du code Java et le monstrueux SDK Android reste encore plus galère que de la créer avec… c’est dire.
    Les webapps c’est bien, mais ça cantonne aussi au HTML5 + javascript.
    Avec cette base Linux on peut imaginer/espérer une plateforme plus ouverte, et plus simple à s’approprier, par exemple avec Python et ses diverses interfaces graphiques (Pygame, pyGTK, PyQt etc.), qui ont fait les beaux jours de Maemo sur le Nokia N900 (qui a toujours ses irréductibles).
    Une tablette Jolla avec Kivy, ce serait un rêve de geek…

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  • 19 novembre 2014 - 16 h 54 min

    @Pierre Lecourt:

    j’entends bien …. toutefois il me semble que à force de jouer avec tous tes ios, android et windows phone tu parais t’émerveiller d’un os multitâche … ce n’est pas parce que les 3 cités précédemment ne le font pas que celui qui le fait est une génie …

    enfin voila, en tout cas j’ai pas d’herbe à couper …

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 16 h 56 min

    @toto: Linux est un noyau, et non un OS. En général l’amalgame entre GNU/Linux et Linux n’est pas gênant mais là nous sommes en présence d’un OS qui utilise le noyau Linux.

    Si tu utilises Linux tu voix parfaite les différences entre des environnements applicatifs tels que Gnome, KDE, Unity, etc. qui tournent tous sous noyau Linux.

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 16 h 56 min

    sinon, ca marchera pas … Madame Michu n’achetera jamais un truc pareil … ca restera super confidentiel ..

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 16 h 58 min

    @fpp: Le SDK est dispo depuis un moment. C’est du QT mais je saurais pas te dire exactement ce qu’il y a derrière, à priori le PyQT est possible…
    En tous cas, ça a l’air d’avoir pas mal de potentiel…

    Répondre
  • al
    19 novembre 2014 - 17 h 19 min

    @BaffTech: Il y a un changement important depuis que tu as revendu ton Jolla: il y a maintenant une vignette par application Android qui tourne même si aucune interaction n’est possible directement via elle.

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 17 h 19 min

    @Clem:

    tu as raison, juste que pour une machine à base de noyau linux le multitâche n’a rien de fantastique …

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 17 h 20 min

    Un Linux Sailfish, compatible Android, pourquoi pas ?!

    A vu d’oeil, je dirai un coût de production dans les 130 USD,
    peut être même moins cher, ça dépend des quantité !
    Donc une pré-vente via la plateforme de Crowdfunding Indiegogo,
    plutôt rusé…

    Bizarrement, j’aurai aussi proposé une version un peu plus cher,
    mais Haut de Gamme, 4Go de Ram, 128 Go de SSD,
    avec double boot, Windows et Sailfish !!!

    Reprendre le principe de ONE et de leur smartphone OnePlus,
    mais pour les tablettes…

    Mais c’est BIEN, ça bouge enfin un peu dans les tablettes !!!

    Du coup, la Nokia N1 parait beaucoup moins intéressante…

    Répondre
  • fpp
    19 novembre 2014 - 20 h 06 min

    @BaffTech: bonne nouvelle en effet, merci !
    Je n’ai pas trop suivi l’actualité de Jolla, mais il semble y avoir une filiation directe au niveau des équipes entre la fin de l’époque Maemo chez Nokia (Harmattan sous Qt) et l’épisode désastreux de Meego/Moblin avec Intel (qui n’est pas de leur faute, pure politique d’entreprises sans suite dans les idées)…
    Logique donc qu’on retrouve les mêmes convictions, eux au moins ont persisté, rien que pour ça le projet mérite d’être suivi et soutenu !

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 20 h 32 min

    @al: Merci. Effectivement j’avais suivi cette amélioration avec aussi une meilleur compatibilité des apk et des améliorations sur le navigateur (qui en avait bien besoin)… Mais, le gestionnaire d’événements, l’espèce de hub, par exemple, est-il toujours un simple « agrégat » de liens qui ouvrent les applis ou est-ce mieux intégré maintenant?

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 21 h 21 min

    [Mode raleur qui vient de rentrer du boulot] : combien de fois on a vu des tentatives d’OS alternatives (Meego, Sailfish, Firefox OS, Ubuntu, …) sans succès… Alors je n’y crois que très peu.

    [Je débranche le mode raleur qui vient de rentrer du boulot pour passer au mode parano] : pareil pour la confidentialité, je ne crois pas qu’il existe des appareils 100% confidentiels, même ces pseudo téléphones cryptés… mais c’est toujours mieux qu’Android, ça je suis tout à fait d’accord !

    Désolé pour ce poste vénère. La bise à tous :-)

    Répondre
  • 19 novembre 2014 - 21 h 50 min

    Android est aussi un « Linux », un Android/Linux.

    Je n’ai pas compris pourquoi il y a besoin de passer par des serveurs en Finlande. Pour faire les MAJ ?
    Pour Ubuntu, j’utilise leurs serveurs et pour Debian ceux de Free.

    Répondre
  • al
    19 novembre 2014 - 23 h 24 min

    @ bafftech
    Les notifications du hub n’ont pas évolué :-( Je pense que ce sera corrigé dans sailfish os 2 si je me fie à la vidéo.

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  • 20 novembre 2014 - 9 h 49 min

    En tout cas, c’est un bel objet!
    l’OS, pour moi, c’est presque secondaire. C’est l’écosystème qui importe. Une tablette seule, déconnectée de mon environnement n’est qu’une tablette parmi d’autres. La tablette étant une interface comme une autre avec mes applications et mes données, la tablette est un moyen et non une fin (du moins pour les non technophiles).
    En clair, Si l’écosystème GNU/Linux permet à toutes les interfaces de permettre à un utilisateur l’accès et la synchronisation en temps réel de ses applis et données, la tablette a tout son sens.
    Sinon, cela restera un objet pour technophiles.
    :)

    Répondre
  • 20 novembre 2014 - 10 h 48 min

    @Pierre Lecourt:

    Alors, n’ayant pas FB, j’ai récupéré Archos Video Player sur Apptoid et je suis plutôt bluffé.

    Ca semble marcher aussi bien que sur mon Meizu, niveau performance.

    Par contre, étant au boulot, je n’ai pu tester que sur des vidéos en locale sur le smartphone ;)

    Répondre
  • al
    20 novembre 2014 - 11 h 14 min

    @DotNet: Je ne suis pas certain de bien comprendre ce que tu dis donc je m’excuse d’avance si cela ne répond pas à tes interrogations.

    Mon téléphone Jolla, donc tournant sous Sailfish, se synchronise parfaitement avec le serveur Microsoft Exchange de l’entreprise dans laquelle je travaille.

    Répondre
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