Intel a donc annoncé la fin des NUC, ou plutôt la fin de ses investissements dans le marché des MiniPC. Son arrêt de tout développement de sa gamme dans le futur. Une nouvelle qui a provoqué pas mal de remous mais qui ne remettra pas tout en cause. Asus vient en effet de signer la reprise du parc d’Intel et devrait assurer son renouvellement.
Le tout premier prototype de NUC
Etat des lieux
Intel développe sa gamme NUC depuis 2012 avec à l’esprit l’idée d’investir un secteur largement abandonné par le marché de l’époque. Les nettops, suite logique du succès fulgurant des netbooks, étaient moribonds. Plus aucun fabricant ne proposait ce type de machine de bureau. Il existait toujours des MiniPC classiques, surtout à destination des pros, mais le grand public avait alors le choix entre un PC au format tour et un portable. Les solutions MicroATX et Mini-ITX étant encore et toujours un choix plus onéreux, plus difficile à appréhender et à construire pour un néophyte.
Asus EeeBox, un Nettop sous Atom D2550
Avec le format NUC, Intel voulait rebattre ces cartes. Proposer un engin simple, sobre, facile à installer et à déployer en entreprise comme chez les particuliers. Une machine qui ne prendrait pas de place et qui pourrait remplacer ces millions de tours anciennes qui continuaient à occuper un espace énorme pour un service minimal. Cet acronyme NUC, pour Next Unit of Computing annonçait la couleur. Passer le balai sur une génération de machines inutilement encombrantes, bruyantes et énergivores. Des solutions pourtant encore présentes un peu partout en 2012.
Et ça a fonctionné. La machine initiale, son format, ses ambitions ont été portées pendant 11 années en faisant pas mal d’émules. D’autres acteurs qui existaient auparavant sur ce segment se sont vus confortés dans leur vision. Des marques comme Lenovo, Dell ou HP pour les pros, ou Zotac et Shuttle avec une vision plus grand public, ont pu profiter de cet appui très net d’un Intel souhaitant mettre en avant cette philosophie.
L’alternative au MiniPC est le format tour1
D’année en année, de nombreux autres acteurs ont rejoint les rangs. Les principaux constructeurs du marché ont suivi le mouvement avec Asus, Gigabyte, Asrock, Acer, MSI, EliteGroup et d’autres. Puis ce sont des petites marques qui ont surfé sur ce modèle : Beelink, Geekom, Minisforum, MeLE, GMK, Partaker, Topton et bien d’autres. Les commentateurs du marché ont également changé de logique.
Au lancement de la formule NUC, de nombreux journalistes et testeurs avaient la dent dure sur le format. En reprochant à ces engins des défauts qu’ils ne voyaient pourtant pas dans les ordinateurs portables. La faible évolutivité de ces machines étant largement compensée par un encombrement minimal et une consommation très faible face à un PC classique… Pour un service équivalent. Les lunettes roses chaussées par nombre d’entre eux qui recevaient de mois en mois les dernières nouveautés haut de gamme dans des tours encombrantes et… gratuites, n’aidant pas à apercevoir la réalité du terrain. Enormément d’utilisateurs particuliers comme professionnels se battaient – et se battent encore – contre des tours ahanantes et empoussiérées.
Le NUC Compute Element, un PC entier et évolutif dans une format carte
Au fur et a mesure que les années passaient, que les acheteurs voyaient que le format n’était pas une marotte mais bel et bien un état d’esprit, le format est devenu plus populaire et la question de sa légitimité ne s’est plus posée. A l’arrivée des systèmes complets chez Intel en 2017, les NUC ont passé un cap. Le constructeur proposait depuis ses débuts des modèles de type barebone qu’il fallait équiper de mémoire et de stockage avant de les déployer. A l’arrivée de versions prêtes à l’emploi avec un système préinstallé, tout à changé.
Chez beaucoup de mes contacts professionnels cela permettait d’acheter et de déployer des dizaines de machines en quelque clics. Les engins s’installaient matériellement en 5 minutes et étaient pleinement opérationnels au bout de quelques minutes de connexion au réseau. De nombreux postes gourmands en énergie ont ainsi pu être remplacés par des minimachines plus sobres, parfois plus efficaces et bien moins encombrantes.
Le NUC est finalement entré complétement dans les mœurs. Pas forcément sous la marque d’Intel mais sous son format de MiniPC. Ils sont désormais partout et considérés comme une alternative crédible au format tour.
L’Intel NUC Compute Cards
Pendant ce temps, l’équipe en charge des NUC continuait à réfléchir à de nouveaux formats. Puisque leur design d’origine était devenu, en quelque sorte, une norme, il fallait inventer celle d’après. Plusieurs tentatives ont vu le jour avec des propositions très originales. Le MicroPC contenu dans un format carte de crédit avec le Compute Card. Le Compute Element qui proposait un minimachine complète dans un format de carte graphique. Des MiniPC de jeu aux formats variés mais également des solutions fanless complètes. La recherche de cette « Next Unit of Computing » a été protéiforme.
La fin des NUC, vraiment ?
En 2023, Intel a donc décidé de se retirer de ce marché et ne proposera plus de nouveaux NUC à l’avenir. Une mauvaise nouvelle évidemment mais rien qui ne signe l’arrêt de mort du format MiniPC et cela pour plein de bonnes raisons.
Le NUC 12 Extreme et son châssis embarquant une carte graphique plein format
Le format ATX, qui est le format le plus standard de l’industrie PC fixe aujourd’hui, est une invention d’Intel lancée en 1995. Un format libre et sans royalties que la marque a proposé pour doper le marché de la machine personnelle. Intel a rapidement compris qu’en standardisant les formats, il inciterait les fabricants de pièces détachées à s’investir dans le développement des pièces détachées de PC. Les formats de cartes mères des constructeurs de PC ne répondant à aucune norme, il fallait alors tout acheter chez eux pour faire évoluer, ou simplement réparer son PC : carte mère, cartes filles, alimentation et boitier.
En proposant un standard de ce type , Intel ouvrait la porte a une interopérabilité entre cartes mères, boitiers, cartes filles et alimentations de différentes marques. Un écosystème qui a permis l’émergence de nombreux acteurs qui sont devenus des géants aujourd’hui. De ce format ATX est né le MicroATX et diverses variantes plus ou moins obscures. C’est VIA qui lance ensuite le format ITX en 2001 pour contrer le Flex-ATX d’Intel. De cette idée de base découlera le Mini-ITX que l’on connait toujours aujourd’hui et des formats comme le Nano-ITX et le Pico-ITX avec des succès plus mitigés.
Cela fait longtemps qu’Intel a compris que libérer des formats ou des technologies propriétaires était bon pour ses affaires. L’ATX n’est qu’un exemple, plus récemment on a vu l’ouverture du Thunderbolt par exemple.
Dès lors, on pouvait s’attendre à une transition en douceur du format NUC « Intel » à un format NUC plus ouvert. Du reste il est accessible à tous les constructeurs. Il s’agit d’un format de carte mère et de boitier que chaque marque emploie déjà à peu de choses près pour construire ses propres minimachines. De nombreux constructeurs proposent des engins très semblables aux solutions d’Intel. Des marques de plus petit gabarit comme Minisforum, Geekom, MeLE et autres l’emploient pour gagner en visibilité aux yeux du grand public.
Un MiniPC signé ASRock sous l’appellation NUC
Du reste, on ne peut pas dire que le constructeur ait défendu bec et ongle son acronyme. Je ne connais pas en détail les arcanes concernant le droit des marques à l’international mais il me semble que si un concurrent lance un produit comparable, un MiniPC, avec le même nom dans sa dénomination, il est assez facile de lui opposer quelque résistance légale. Depuis le début de l’aventure NUC, Intel laisse des NucBox, des NUCmachins et autres NUCbidules proliférer sans chercher la moindre opposition à leur commercialisation. Et cela même lorsqu’elles sont parfois sous processeurs… AMD.
L’idée qu’Intel pourrait offrir un blanc-seing à l’industrie afin qu’elle exploite ce format particulier n’est donc pas si étrange. Au même titre que le format ATX, le format NUC va devenir un standard industriel. Cela assurera une forte continuité dans les ventes des puces d’Intel. La demande est désormais établie avec des clients particuliers comme professionnels. Il n’y a aucune raison que les industriels ne voient pas avec une certaine gourmandise le million de NUC vendus par année par Intel depuis la création de ces produits.
ASUS reprend le parc des NUC d’Intel et le conjuguera à tous les temps
Suite à l’annonce de l’arrêt de ses investissements, on apprend que Asus va reprendre la fabrication des NUC d’Intel, la Recherche et Développement de ceux-ci mais également le suivi des générations passées.
Asus entend ainsi assurer le SAV des NUC depuis leur dixième génération jusqu’à la plus récente. Ce qui correspond à l’engagement de SAV de trois années mis en place par le constructeur lors de la commercialisation des machines. Une nouvelle qui devrait rassurer les entreprises qui ont investi dans un parc signé Intel depuis des années. Les plus gros clients de la marque.
Pour Asus qui produit déjà ses propres MiniPC, ce sera une nouvelle recette de machine, recette qui a déjà bénéficié d’un énorme investissement marketing d’Intel et qui connait une distribution fonctionnelle avec un réseau complet de revendeurs et de partenaires. Pas la pire carte à abattre pour peser dans ce marché particulier. Le marché NUC bénéficie d’une très forte sympathie du public et d’une excellent dynamique chez les pros. Des atouts pour Asus.
Asus s’engage également à poursuivre les efforts d’Intel en défrichant le futur. Le constructeur Taiwanais qui est déjà connu pour de nombreuses innovations, va tenter de proposer d’autres Next Unit of Computing. Des machines proposant un usage différent, un format révolutionnaire ou d’autres ambitions. La marque a par le passé proposé des engins assez originaux comme le ProArt, le PC ci-dessus, qui embarquait dans un format tout en hauteur les composants d’une tour dédiée aux usages créatifs.
Asus a également proposé par le passé les VivoMini, une vision propre à la marque du concept des MiniPC avec une approche modulaire destinée à faciliter leur intégration. Rien d’aussi révolutionnaire qu’Intel mais la marque n’avait pas encore cette tâche de développer un futur différent.
Les séries PN de la marque ressemblent, quant à elles, beaucoup plus aux modèles de MiniPC classiques d’Intel. Une offre qui devrait perdurer en plus de la production de NUC.
“Our NUC systems product team delivered unique products that spurred innovation in the ultra-small form factor market. As we pivot our strategy to enable ecosystem partners to continue NUC systems product innovation and growth, our priority is to ensure a smooth transition for our customers and partners. I am looking forward to ASUS continuing to deliver exceptional products and supporting our NUC systems customers.”
En annonçant cette transition vers Asus, le fondeur rassure ses clients, ses partenaires et distributeurs. Personne ne va se retrouver face à un mur de SAV ou de continuité. Des marques qui ont construit leur production autour des NUC pour une distribution à l’international n’auront pas à rechercher dans l’urgence un nouveau fournisseur compatible avec leurs produits. Si leur choix a été porté sur Intel au départ c’est pour la pérennité de l’offre que la marque porte. La reprise par Asus est donc primordiale pour leur fonctionnement.
Asus hérite d’une licence NUC, mais sans aucune exclusivité
Mais la partie la plus importante à comprendre dans l’annonce d’Intel n’est à mon sens pas dans cette reprise par Asus. C’est évidemment un évènement important, et je suppose que la négociation entre les deux entités ne s’est en réalité pas faite en quelques jours suite à l’annonce d’Intel. Les pourparlers ont du débuter il y a quelques temps.
Non le point cardinal de cette annonce est situé un peu plus bas dans le communiqué d’Intel. Une petite ligne très significative qui va à mon avis avoir un certain impact sur le marché :
Under the proposed agreement, ASUS will receive a non-exclusive license to Intel’s NUC systems product line designs.
Si Asus va reprendre le parc et le SAV des NUC déjà vendus par Intel, il ne s’agira pas d’une licence exclusive. Intel se réserve le droit d’autoriser d’autres partenaires à proposer des NUC. Ce qui pousse de fait le format a devenir une sorte de standard. Il suffira de trouver une entente avec Intel pour proposer une machine NUC. En suivant, je suppose, une recette précise et un cahier des charges proche des propositions d’Intel : le processeur et les principaux composants devant entrer dans une certaine norme. Ce qui pourrait faire foisonner l’offre et finaliser ce qu’a tenté de faire Intel avec ses MiniPC. L’acronyme NUC devant alors le nom générique de ce type de machine.
Ce futur est déjà là en réalité, certains modèles concurrents aux NUC proposent des capacités équivalentes, ont droit aux mêmes puces et se vendent dans les mêmes eaux tarifaires. Evidemment, ils ne proposent pas forcément les mêmes finitions et n’ont pas la même garantie. Les nouveaux venus restent également plus sagement dans l’ombre d’Intel, avec des propositions souvent moins téméraires. Il est plus délicat de proposer des minimachines vraiment originales, d’anticiper une vision du futur, sans la protection d’un géant comme Intel pour assurer ses arrières financières. Mais un acteur du marché qui veut assurer une bonne visibilité de ses produits pourrait à l’avenir faire estampiller sa production avec un sceau officiel d’Intel. Ce qui sous entendrait un niveau de qualité important.
Si la continuité des formats « NUC » traditionnels, le fameux 4×4 pour parler en pouces ou 11×11 pour parler en centimètres, est à mon sens assurée. Les solutions moins consensuelles comme les Compute Elements risquent par contre de se heurter au réel du marché. Je ne suis pas certain que leur production va perdurer au delà des engagments de garantie initiaux du fondeur.
Le Porcoolpine de SimplyNUC embarque une carte mère Intel NUC
La fin des NUC n’a pas sonné
La nature a horreur du vide. Les revendeurs l’ont encore plus en horreur qu’elle. Avoir une étagère vide, sans aucun produit à vendre, est la pire des choses pour un marchand. La majorité des marques ayant ouvert un univers dédié au NUC ont rapidement fait la part des choses. Elles ont été mises au courant de la fin de la gamme avant le grand public et ont ainsi pu anticiper l’avenir. Intel ne va pas non plus les laisser tomber du jour au lendemain. La production des NUC continue aujourd’hui et les engagements de livraison tenus jusqu’alors, comme les garanties, perdurent. C’est le futur qui va changer. Avec la reprise d’Asus, la transition se fera en douceur.
Les BleuJour Kubb emploient les carte mère Intel NUC
Dès l’annonce et même avant celle-ci, de nombreux revendeurs avaient décidé d’intégrer d’autres marques dans leurs catalogues. A terme, la transition de l’offre 100% Intel se fera sans doute chez nombre d’entre eux. Le partenariat de base qui englobait les produits NUC par Intel étant largement différent d’un partenariat ou Asus – ou un autre – serait aux commandes.
Akasa et ses boitiers fanless pour carte mères NUC
Je suppose qu’Intel va finir par donner les clés de sa formule à divers constructeurs qui reprendront la marque fidèlement. L’idée n’est pas mauvaise, bénéficier du petit sticker Intel NUC sur son petit châssis pour montrer patte blanche à ses clients serait bénéfique. C’est dans les habitudes de la marque que d’aider les ingénieurs des différents fabricants de PC et de pièces détachées à concevoir des machines optimisées. On peut imaginer sans difficulté qu’un client potentiel qui approcherait le fondeur pour proposer des MiniPC serait guidé au même titre qu’un fabricant de carte mère ATX. L’idée pour Intel étant de concevoir un bon produit, optimisé et efficace, pour augmenter la vente de ses propres puces.
Avec l’assurance d’un contrôle qualité suffisant, d’une garantie étendue et de conseils prodigués par le fondeur pour adopter les meilleures stratégies de refroidissement et d’implantation. Le renouveau des NUC passera désormais par d’autres signatures. C’est au final une excellente nouvelle. Cela permet de ne pas jeter à la poubelle onze années de recherche et développement mais également de revigorer un marché dont le fondeur a posé de solides fondations.
Notes :
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Asus est un très bon choix: cette marque a toute la sympathie de générations de passionnés, et un gros passé d’innovations.
Un vrai fils spirituel pour Intel.
j’espère que Asus va assurer!
@StarDreamer:
Helas non … la puissance du nuc etait le reseau de distribution … en gros le meme reseau de distribution que intel … il y a certain default avec les gros de la distribution mondial mais il y a enormement de qualitié !
La ou Asus ne fait que vendre, vendre et vendre … il etait tout a fait possible de parler a l equipe engineering aux US … avec Asus bonne chance ! de plus le reseau de distribution est plus que limite … le plus gros probleme d asus c est asus … en gros un constructeur tawainais. qui ne veut que faire du volume sans grosse innovation.
Bref je le sens mal, tres mal ! j aurai 10000 fois prefere une reprise par un OEM (Dell, Hp …) qui aurait booste le nuc dans les grand compte …
Excellent article de Pierre; autant dans le fond (habituel) que dans la forme (longue mais sans hiatus).
@gogogdgeto pas sûr que VOS craintes auraient influé sur la décision de Intel. Après tout, IBM a bien traité avec Lenovo. Et les marges étant devenues ce qu’elle sont…
Je me doutais bien que quelqu’un allait bien finir par récupérer la branche, comme ça c’est fait il n’y a pas si longtemps avec leurs serveurs, ainsi que leur segment mémoire (ssd).
Par contre je n’ai jamais vraiment compris ce que les NUC avaient à offrir, de plus que les autres, hormis le fait d’avoir plus ou moins ouvert la voie, comme Apple l’avait fait avec les IPod en son temps.
Pour moi Intel c’est le Google des composants informatiques: de bonnes idées (Optane, bon c’est vrai que les SSD ont bien baissés depuis, les cartes mères, la mémoire cache très rapide intégrée aux iGPUs « haut de gamme » il fut un temps ou ici le NUC) mais on abandonne vite…
@Le Breton: Oui et non. Déjà c’est 11 ans de soutien ce qui n’est pas si rapide pour un projet materiel. Ensuite ce n’est finalement pas vraiment un « abandon » si la marque perdure d’une manière ou d’une autre. Ensuite il faut bien reconnaitre que le marché est désormais implanté plus que correctement. Si en 2012 le marché MiniPC était moribond, il est en plein boom désormais.
La division NUC était rentable pour Intel mais la marque se focus sur son cœur de métier. C’est compréhensible vu les montants colossaux qui sont en jeu. J’espère juste que les différents acteurs retenus pour faire perdurer le concept seront au niveau.
Mais c’est quoi, ce « concept NUC » qui les différencies des autres?
@TiTi: Un MiniPC de 11 cm sur 11 garanti 3 ans et documenté ? En 2012 ils étaient pas légion sur ce marché particulier. Evidemment aujourd’hui il y a un peu plus de monde mais du début à la fin de l’aventure des MiniPC NUC il y a eu des machines dans la même enveloppe technique qu’on pouvait remplacer facilement par une autre. C’est toujours facile de dire après le succès d’un produit, alors qu’il est copié par tous les autres, que son créateur n’est qu’un acteur parmi les autres. Mais en regardant un peu dans le rétroviseur l’histoire apparait souvent bien différente.
Oui il y a 11 ans ils étaient précurseurs. Aujourd’hui, ce sont des machines parmi tant d’autres. Leur disparition n’auraient pas fait tremblé le secteur. Mais leur survie est une bonne nouvelle.
Quoique, ils auraient aussi eut quelques pratiques déloyale sur ce secteur.
@TiTi: Ben voilà, un concepteur c’est celui qui trouve une nouvelle idée. Qui propose du neuf. Donc reprocher au concepteur que d’autres le rattrapent c’est compliqué. Et puis les autres propositions étaient dans le même esprit : Compute Card, Compute Element, c’est l’ADN de NUC de chercher la prochaine formule de PC. On peut pas dire que ça innove beaucoup sur le segment du PC Fixe chez les autres constructeurs.
« Pratiques déloyales » ? Tu peux étayer parce que en l’état je ne vois pas trop pourquoi ? Le gros intérêt de ce marché pour Intel c’est que ses processeurs soient vendus par lui même ou par un autre, ça lui rapporte toujours quelque chose.
Je ne reproche rien, je me posais sincèrement la question de qu’est-ce qui se cachait derrière cette cessation « non-exclusive » à Asus.
Ils laissent à Asus la marque, le réseaux de clients et de distribution, le bureau R&D et les plans et moules des machines passés, et la charge pour eux part de prendre la relève sur le SAV des machines déjà distribué.
Mais le « non-exclusif », c’est pour quoi? D’autres marques pourront à l’avenir apposer le logo NUC sur leur machines si ils souscrivent à une licence « NUC »? Mais hormis le logo, c’est quoi en 2023 la « formule NUC » qui les différentiera de leurs propres modèles? Juste une réputation?
Sur PC fixe, tout est normalisé, ATX, EATX, etc… ça doit être compliqué d’innover, alors que tout les composants doivent rester compatibles et remplaçables. Mais bon, ça évolue quand même petit à petit, à la marge.
Pour les pratiques douteuses, j’avais en tête les bruits qui avaient courue autours de 2020, comme quoi Intel faisait pression en coulisses pour dissuader les autres marques de mettre sur le marché des nuc-like basés sur des processeurs AMD, alors qu’ils commençaient à sortir des Ryzen mobiles qui devenaient intéressant pour ce marché. Parce que là justement, ça n’aurait plus été des processeurs Intel qui auraient vendu dans ces boîtes, haha.
Heureusement, ça ne les ont pas arrêté là. Mais les début ont été poussif. Asrock était le seul « gros » à oser affronter les foudres d’Intel, avec ses 4×4 et ses DeskMini AM4.
https://www.notebookcheck.net/AnandTech-editor-reports-that-Intel-may-be-incentivizing-mini-PC-makers-to-delay-or-not-build-AMD-based-models.461262.0.html
Et aujourd’hui c’est Intel qui subirait ça de la part d’NVidia pour ces cartes graphiques… Une question de karma?
@TiTi: Intel a cherché a conserver ses clients et assurer son SAV. Cela veut dire confier à Asus la distribution des NUC notamment pour les grands comptes. Je doute que Asus soit spécialement intéressé par les particuliers mais plutôt par les grosses boites qui vont déployer 5000 NUC one shot dans des succursales. NUC est une division rentable mais qui ne rapporte pas grand chose quand on la conjugue avec la grosse R&D qu’il y a derrière. Si on supprime la R&D par contre cela fait une jolie petite rente.
Pour le Logo NUC il faut à mon avis le voir comme le Logo « EVO » par exemple chez Intel. Une sorte de contrôle qualité. Si Intel offre des certifications NUC à ses partenaires un acteur comme Lenovo, Dell ou HP mais également de plus petits comme Minisforum qui a déjà bossé avec Intel pourront en faire un solide argument pub. Cela peut passer par un cahier des charges strict, la garantie d’un listing de composants solides, de documentation tenue et l’élaboration d’une distribution correcte dans le temps : Assurer la présence de la machine pour X année et une garantie pour une période étendue. Si un constructeur garanti un NUC like sur 3 ans (Aux US la garantie légale est de 1 an pour rappel contre 3 ans pour les NUC) avec 5 ans de pièces détachées et la garantie d’un materiel embarqué documenté et toujours identique pour cette période, ils auront droit à un autre regard sur leurs engins. Un acheteur qui va passer commande de 25 000 unités pour équiper les PC de son entreprise à travers le monde voudra ce genre de chose. En plus d’une distribution solide via un grossiste grand compte, des délais de paiement et autres. Tout ces détails dont le particulier se moque mais qui font que les NUC partaient par semi et pas à la pièce…
Les bruits c’est toujours dangereux. Moi j’ai eu des bruits contre Apple, Nvidia, AMD, Qualcomm, Broadcom, Intel et beaucoup d’autres… Mais cela reste des bruits. Par exemple quand certaines marques de Console PC ont annoncé vouloir sortir des machines sous Intel en plus de leurs modèles AMD, les bruits ont couru qu’AMD allaient ne plus les livrer en Ryzen. C’est un bruit qui a longtemps existé et qui a été amplifié par le fait que certains constructeurs ont fini par abandonner leurs modèles Intel à la même époque… A l’inverse des bruits identiques mais dans la situation opposé ont existé a l’abandon des solutions sous Mendocino.. Mais cela reste des bruits. Je ne les relaye pas sans plus de preuves ou de témoignages. Je gère pas un site de bruits.
Pour AMD et les MiniPC c’est pas vraiment ça. Le truc c’est que AMD ne fournissait absolument pas ce marché des MiniPC à ce moment là. Ils en avaient même pas l’intention faute de stock. Si ASRock avait des puces c’est parce que ASRock était un gros client d’AMD qui vendait d’autres trucs. Notamment des… CPU classiques. Les DeskMinis sont nés de là. Des puces de bureau dans un format Mini-mini tour. Les autres constructeurs ne voyaient pas la couleur d’un CPU parce que AMD avait bien du mal a seulement fournir le marché mobile pour les géants de la tech.
Les vagues de MiniPC AMD sont ensuite apparues en force. Pas en passant par les gros fabricants en premier lieu mais bien par les plus petits. Les Minisforum, Beelink et compagnie qui ont eu droit au tout début aux APU entrée de gamme de la génération passée.
Quand les grands fabricants de portables ont abandonné les AMD Ryzen 2500U dans leurs machines (génération 2018) pour la génération suivante alors, et alors seulement, ils ont commencé a inonder le marché avec des marques comme Minisforum et son UM250 par exemple. Et quand ces modèles sous Ryzen 5 2500U sont apparus ? En 2020 seulement. Ce qu’il fallait comprendre alors, c’est que AMD n’alimentait pas en direct ces canaux mais que les fabricants noname se fournissaient sur le marché gris. Celui qui recycle les pièces en fin de vie des marques comme Lenovo, Acer, Asus et compagnie. L’arrivée d’AMD sur le segment des MiniPC a été beaucoup plus tardive, elle a évidemment coïncidé avec le moment où ils étaient en mesure de proposer à la fois des puces pour les gros fabricants de portables et pour les petits fabricants de MiniPC.
Un schéma qui se répète d’ailleurs ces deux dernières années avec Mendocino.
Je n’aurai qu’une chose à dire : un grand merci à Intel pour cette innovation qui a révolutionné le marché et répondu à de réels besoins aussi bien chez les particuliers que chez les professionnels. Heureusement que le flambeau est passé et que ce concept a connu succès et a largement été repris chez les fabricants tiers. Que du bon : taille compacte rendant le PC quasiment invisible sur le bureau, performances au rendez-vous, consommation énergétique contenue, discretion du système rarement audible, vélocité. Je suis et resterai fan de cette invention!
@TiTi:
N importe quoi …intel n a jamais fait pression pour des nuc like en amd …c est une vision grand publique.
L avantage du nuc c est le reseau de distribution intel ! Le Sav, la gestion des produits (dispo mini de 3 ans.), pas de compo qui change sans grosse documentation …asus c est pas la meme du tout …(changement non documente, compo aléatoire, reseau de distribution catastrophique, gestion des sku par pays ! …et oui asus france ne veut pas faire un produit de la gamme asus …et bingo tu ne le trouveras pas en france…).
Je rapel que le marche du nuc a plus de 97% est le marche Pro !!! Pour les particuliers rien de genant a prendre du bon chinois en chine !
Concernant les nuc like Amd le gros soucis c est que ce n est pas suivit par amd …et amd ne vend rien et donc ce sont directement les ODM qu ils le font …et comme les Odm veulent faire du volume et vite ils ne s encombrent pas du reseau du distribution …par exemple en france le plus gros clients c est le groupe Ldlc …si Ldlc ne veut pas faire une sku c est termine l odm ne le vendra pas …(avec Intel et les nuc le plus petit client pouvait commande un nuc chez les grossistes intel …).
Nous allons nous retrouver sur le marche avec des produits basique, sans saveur et surtout sans reel nouvelle techno …(au debut du nuc les odm rigolaient bien sur le produit …c est ca la force d intel !).
Quelle est la référence de l’écran du chapeau ? Il a un côté rétro avec ces coins arrondis.
@Pierre Lecourt: Franchement, ce débat avec @TiTi plein de faits historiques. Ça t’intéresserait pas un jour d’écrire un sorte de livre rétrospective sur l’histoire des minimachines (miniPC, eepc, etc.) ?
@prog-amateur: C’est clair, Pierre, que tu pourrais faire un bon petit bouquin « miniPC, 15 ans de rétrospective » depuis 2007 (ça doit rappeler des souvenirs :). A chaque ensuite de le faire évoluer « … 20 ans », puis « … 25 ans » … etc !
Outre la postérité, un peu de cash et laisser une marque empreinte d’années de travail, je pense qu’on serait pas mal à te l’acheter.
(avec, en annexe, le hall of shame des plus beaux commentaires des blogs !!)
A moins qu’on spoile un secret ???
@Arpenteur: Aucune idée, il s’agit surement d’un rendu 3D…
@prog-amateur et @StarDreamer: ah ah c’est une idée mais je pense que cela n’intéresserait que 20 personnes :)
@Pierre Lecourt:
C’était pour ça que j’avais accompagné mon « bruit » d’un lien. La source n’est pas tout à fait un inconnu, j’ai plutôt du respect pour Anandtech. Et Intel a un passif sérieux dans le domaine, ça rendait ce bruit pas tout à fait absurde. On imaginait bien Intel lutter de toute ses forces pour ne pas lâcher des parts de marché à son rival. Et à l’époque, ils étaient encore en difficulté pour répondre avec la seule force de la qualité de leurs produits, leurs innovations mirco-architecturales et de gravures étant encore en panne, à ce moment-là.
Mais bien-sûr, j’avais aussi ces autres facteurs en tête. Comme l’inertie naturelle du secteur. Quand peut-être 98%(*) du marché est dominé par des produits Intel, lorsqu’AMD commence à sortir des APU intéressants, qu’est qu’on fait? On commence à travailler dessus ou on attends de voir? Et si ça ne se vendait pas?
Et bien-sûrs aussi, la difficulté d’approvisionner tous le monde en puces, avec un focus prioritaire mis sur les laptops, où là aussi AMD voulait reprendre des parts de marché.
Même déjà avant la pandémie, il y avait « des bruits » suggérant qu’AMD avait du mal à répondre à la demande, que le succès était plus fort qu’attendue. Les premiers à en avoir fait les frais c’était le grand public et le marché de détails, avec des 4000G qui ne sont tout simplement jamais sortie, réservés aux OEM, et des autres séries « G » sortant des mois après les autres « G Pro », HX, HS, H et U.
Mais cette information d’un journaliste d’Anandtech est arrivé à point nommé, enfoncant le clou, pour expliquer la lenteurs de l’arrivé de petites machines Ryzen sur le marché. Moi j’y avais cru. Comme souvent, c’est un ensemble de causes.
L’article parle d’ailleurs aussi d’une alliance « anti-nuc » initié par AMD, et formé d’Asrock, OnLogic, EEPD, Simply NUC et Tranquil PC, début 2020. Donc même si ils étaient focalisé prioritairement sur les laptops, on voit bien qu’ils avaient aussi clairement l’intention de pénétrer ce marché-là. Que ce n’était pas juste des miettes qu’ils laissaient avec dédain. Mais avec le peu de grand noms qu’ils ont réussi à rassembler (ou en tout cas osant s’afficher publiquement), on peut imaginer qu’AMD a dû rencontrer quelques difficultés, pour convaincre des partenaires désireuses de se lancer et prêtes à froisser Intel.
Par contre il faudrait refaire le fil, mais il me semble qu’Asus était arrivé très tôt, avec son PN50. Peut-être avant les noname chinois, il me semble. Il a été annoncé entre juin et aout de cette année (2020), d’après mes recherches. Et d’après mes souvenirs, c’était la première machine accessible pour le grand public et le tertiaire (d’autres machines et cartes nues étaient sortie avant ça, mais visant plutôt l’industrie et l’embarqué). Minisforum est arrivé bien après, il me semble.
Et puis pour en revenir à votre 1er #, d’après Gogogadgeto, Asus a un très mauvais réseau de distribution. Donc je suppose que jusqu’à présent, ils visaient surtout le grand public, en comptaient sur leur vaste réseaux de détaillants, sur lesquelles ils déversent déjà tous leurs flots d’appareils divers et varié. L’activité grand comptes, c’était visiblement plutôt une activité annexe, pour eux (même si il me semblait jusque-là que les certifications avancé (« militaire ») de leur PN visait justement avant tout les pro, mais bon).
Mais aujourd’hui, ils devraient récupérer le réseau d’Intel, si ça fait bien partie de l’accord. Donc c’est maintenant qu’ils vont commencer à s’attaquer aux multi-nationnales.
Et puis Mendocino n’a été annoncé qu’il y a moins d’un an, pas 2. Laissons lui du temps. Même si j’ignore ce qu’il se passe (pas entendu de « bruit » particulier).
(*)AMD n’était pas complètement absent de ce marché là avant les Zen. Asus, par exemple, avait des PN30, sur base Carrizo-L (Puma+).
@Gogogadgeto: Je ne savais pas qu’Asus avait un réseau de distribution aussi médiocre. Mais il ne faut pas désespérer. Il y aura toujours les HP, Dell, Lenovo(?) et probablement quelques autres. Et eux contrairement à Intel, en plus de distribuer des nuc-likes, seront aussi capables de fournir aux entreprises des stations de travails, des laptops, des serveurs, des écrans et accessoires, imprimentes/scanner, etc… C’est beaucoup plus intéressant pour les grosses boîtes.
Côté innovation, c’est plutôt Minisforum qui à mes yeux tire ce secteurs vers l’avant, en prenant des risques et en testant des trucs (première minimachine du marché à mixer cpu+gpu, comme sur laptop; métal liquide; bestiole bizarre, ouverte, pouvant recevoir une carte graphique de bureau; formats stick; webcam intégré dans un boîtier format mini-tour; etc, etc…) et toujours parmi les premiers à dégainer des modèles avec les derniers cpu annoncés.
Mais niveau distribution ils sont en-dessous de tout. De nombreux lecteurs s’en sont plaint ici. Et au niveau qualité, je ne sais pas du tout ce que ça vaut.
Pierre, vous n’aviez pas promis un dossier là-desssus? Toujours dans les cartons? Ou je suis passé à côté?
Les premières mini-machines Ryzen ressemblaient à ça (décembre 2019), avec un AMD clairement engagé à accompagner ce secteur:
https://www.tomshardware.com/news/amd-mini-pc-intel-nuc-ecosystem-Ryzen-embedded-R1000-V1000
@TiTi: Ah ah moi aussi j’y ai cru aux Ryzen Embedded. AMD m’avait invité à Londres en 2018 pour la présentation des puces. Mais faut pas se leurrer les Ryzen Embedded étaient alors des solutions uniquement pour les pros : https://www.minimachines.net/actu/ryzen-v1000-et-epyc-3000-60674
Aucune volonté de venir s’implanter sur le secteur MiniPC grand public ou entreprise dans un usage large. Uniquement sur des machines spécialisées. La seule machine grand public a être sortie sous Ryzen Embedded ça a été… la VCS d’Atari. Et plus parce que le partenaire d’Atari était un fabricant « pro » que pour des raisons de choix volontaire de la part de la marque.
D’ailleurs si tu lis le papier de Tom’s c’est assez foireux. En gros c’est « on va créer un écosystème de MiniPC Ryzen ». Un vœu pieu mais rien derrière. C’est comme si je lançai une marque de pneu de vélo recyclés en disant « Je crée un écosystème pour des vélos « verts » ouvert à tous. » Sans plus d’investissement derrière, mon offre de pneu serait rapidement oubliée. Ce qu’il s’est passé pour celle d’AMD d’ailleurs.
C’est très mignon mais cela ne suffit pas de dire que l’on vend des puces pour que les gens en fassent des MiniPC. Et que l’on est du coup un concurrent d’un autre acteur qui développe puis fabrique lui même des machines, en fait la pub et les distribue. D’un côté il y a une intention dont on aimerait que d’autres partenaires se saisisse. De l’autre une vraie réalisation commerciale.
De fait, rien n’a percé pour le marché PC avec du Ryzen Embedded. En terme de volume, ça a été vraiment négligeable. AMD n’en faisait pas mystère d’ailleurs et aucun PC de ce type n’est jamais arrivé en magasin. Il y a eu bcp plus d’échos dans le monde industriel mais même moi qui ait cherché a acheter une machine de ce type – hors Atari VCS – Je n’y suis jamais parvenu faute de disponibilité à la pièce.
Et bien regardons aujourd’hui, ils y sont arrivé finalement, non? Présent chez les petites et les grandes marques. Pour l’industrie et le tertiaire. Et si comme le prétends Gogogadgeto, 97% des ventes se font chez les Pro, on peut comprendre pourquoi ils ont décidé d’attaquer par là.
Mais même le 4×4 d’Asrock était introuvable? Il me semblait qu’il était dispo chez quelques détaillants en lignes, à l’époque. Mais je peux me tromper, je n’étais pas allé bien loin dans l’intention d’achat.
Après, je me méfie beaucoup de tout ce qui se passe du côté industriel. C’est très opaque. On n’en entends jamais parlé, et pouf, on apprends que ça représente le tiers, voir parfois près de la moitié des revenue de la boîte.
https://www.comptoir-hardware.com/actus/business/45954-amd-q1-2022-de-tres-bons-resultats.html
Bon, « Entreprise, Embedded and Semi-Custom » doit probablement aussi inclure les Epyc, voir pourquoi pas peut-être les consoles, mais je suis certains qu’il ait aussi dû s’écouler un max de V1000 entre industriels, sans que ça n’ait fait la une de la presse hi-tech, par des canaux non ouverts au grand public.
Xilinx (aujourd’hui AMD) a un chiffre d’affaire de plusieurs milliards, mais je ne sais même pas ce qu’elle vend (ok, des ASIC et FPGA, mais encore?).
Il y a une flaupé de trucs spécialisé fabriqué autour de Ryzen Embedded, et dont je n’ai jamais entendu parlé. Et ça c’est juste ce qui est listé chez amd.
https://www.amd.com/en/products/specifications/embedded-catalog
Après, AMD n’a jamais voulu sortir de son rôle et se mettre à fabriqué lui-même des machines (encore que, leurs labo avaient bien travaillé sur un proto un peu bizarre en forme de sablier carré, vous en aviez parlé, mais sans jamais le sortir). Ils laissent ça aux assembleurs dont c’est le métier, et doivent probablement leur apporter le soutient technique en coulisse, et toute leurs relations commerciales, comme il le font pour les carte-mères (d’ailleurs c’est souvent les mêmes).
C’est Intel qui avait de l’argent à ne plus savoir qu’en faire, et se sont éparpillé dans des tas de secteurs divers et variés, qu’ils sont aujourd’hui en train de couper, branche après branche. AMD, eux, devaient plutôt compter leur sous, après leur gros passage à vide des années 2010.
Oui, ce qu’à fait AMD n’aurait pas été suffisant pour lancer le marché comme Intel l’a fait il y a 10 ans. Mais aujourd’hui qu’il est là, suffit juste de souffler sur les braises et apporter du bois (ou des puces).
Regardes pour les consoles portable: un nouveau marché, mais AMD n’a pas fait beaucoup plus. Juste écouter Valve et Asus pour savoir ce qu’ils voulaient et pouvoir leur designer une puce aux petits oignons (leur cœurs de métier), et pour la conception de la machines, choix des pièces et approvisionnements: ils ont laissé ça leurs partenaires-clients, dont c’est le métier. Et tout roule bien ainsi…
Mais oui, moi aussi j’y avais cru, que c’était les Ryzen embedded qui avaient vocation à investir les mini-pc grand public et tertiaires. Aux Ryzen mobiles les laptops, et aux Embedded les minimachines.
Mais non, c’est Asus qui a dégainé le premier avec son PN sous 4000U. Ou alors peut-être Lenovo, qui avait aussi sorti quelques petits trucs sous 3000U, à peu près à la même période. Ou bien Asrock et ses Jupiter (AM4). Mais les petites marques ont suivi bien après.
ECS avait sortie une toute petite Liva rikiki sous V1000, mais c’était déjà en 2021.
Mais au final, le choix de ryzen mobile est très bien ainsi, quand on voit ce que sont devenue les Ryzen Embedded. Ils sont mis à jours au compte goutte, avec des générations de retard et plutôt inspiré des modèles Athlon faméliques.
Il ait vrai que les industriels n’ont pas franchement besoin d’être à la pointe de la technologie, avec des machines de guerre à renouveler chaque année. Mais plutôt de trucs fiables, éprouvés, et avec une disponibilité sur 5 ou 10 ans. Les Embedded sont en fin de compte plutôt axé là-dessus (certains sont commandables jusqu’en 2032).
@TiTi: Ah mais oui ils y sont arrivés, je cherche juste a remettre les choses à l’endroit : Tu dis « Intel les a empêché » ce qui est un narratif étrange lorsque ça correspond au moment ou seuls les vieux Athlons tous pourris étaient dispo pour les partenaires qui souhaitaient fabriquer des MiniPC. C’était d’ailleurs la solution retenue par Atari au départ. La vérité est que AMD ne fournissait alors personne. Gros comme petit. Ce n’était pas leur objectif.
Quand le marché gris a commencé a proposer des AMD Ryzen mobiles alors le marché MiniPC « noname » s’en est immédiatement emparé et ça a fonctionné tout de suite parce que les puces étaient bonnes. Mais, là encore, ce n’était pas la volonté d’AMD mais celle d’autres acteurs et producteurs. C’est TRES différent de la volonté d’Intel et de NUC.
Refaire l’histoire c’est calquer sa vision des choses sur les évènements pour créer un narratif qui te convient, ce que tu tentes de faire depuis le début de nos échanges ici dans une optique que je ne saisis pas bien. Si c’est pour dire Intel n’a pas été le seul a pousser le format MiniPC. C’est vrai, Apple a commencé bien avant avec ses machines. Mais il est faux de dire que AMD a créé un équivalent rapidement à l’offre d’Intel. Non seulement ils ont proposé des puces sur ce marché très tardivement mais ils ont été sur celui-ci avec des pincettes en ne donnant au départ aucun moyen à leur politique de réussir : dire « on est là » sans proposer de produits c’est un peu délicat. Proposer des modèles pour les pro a fait partie de leur stratégie depuis le début de leurs APU. Mais c’est dans une optique de cartes mères construites par des partenaires. On est loin de la proposition d’un MiniPC cmmplet ouvert aux pros comme aux particuliers.
Quand on voit la différence de traitement entre le marché MiniPC et celui des consoles-PC chez AMD on comprend tout à fait la problématique. Sur le MiniPC il a fallu attendre des années avant de voir un partenariat grands constructeurs/Ryzen pour des puces dans ce type de format. Sur le marché Console-PC AMD a été au contraire proactif et a non seulement fourni la crème de ses Ryzen mais en a développé certains sur mesures pour Valve et Asus. C’est le jour et la nuit en terme de traitement.
Et je pense savoir pourquoi. Sur le marché NUC d’Intel on est sur un accompagnement lent avec des ventes au départ mitigées. Un produit vendu comme compact mais peu rapide et non évolutif face aux tours classiques. Un marché que ne souhaite pas forcément pousser une marque qui cherche a séduire avant tout les « Power Users » avec des produits haut de gamme comme AMD. Les efforts d’Intel sur le NUC ont été couteux en marketing avant que cela ne perce et devienne vraiment rentable. AMD ne voulait pas dépenser cet argent et a vite compris que si ils sortaient des MiniPC sous AMD ceux-ci seraient appelés « NUC » comme les autres. Rien de très bon pour leur image quoi.
Pour les Ryzen Embedded oui, ça a fonctionné mais ce n’est pas le sujet. Tu dis « Les Embedded prouvent l’implication de AMD dans le marché MiniPC » et non, c’est faux. Cela prouve l’implication d’AMD dans le marché de solutions pro, mais rien de « Personal Computer ».
Moi perso je n’ai pas de chapelle. Je ne traite pas mieux une marque qu’une autre, j’en ai rien a faire que ce soit AMD ou Intel. J’ai des amis dans les deux boites, ce sont deux grands partenaires industriels et je suis au courant de plein de choses en coulisses. Certains m’ont invité à des trucs, j’ai reçu des machines en test à d’autres. Est-ce que ça va changer mon jugement sur ces marques ? Non. Je ne crois pas une seule seconde au mythe du gentil contre le méchant. Je sais que si AMD ralentit ses évolutions en ce moment c’est parce que ça coute cher et qu’ils vont donc faire perdurer leur techno le plus longtemps possible pour les amortir un max. Je sais que Intel s’est rendu compte du problème de cette concurrence et que ça fait beaucoup de bien au marché de les voir se remettre à innover sur leurs puces.
Pour moi la meilleure nouvelle de ces dernières années ce n’est pas l’arrivée de puces haut de gamme qui savent piloter trois écrans en UltraHD les doigts dans le nez ou de rendus vidéo qui vont passer de 3 fps à 4 fps. Ni gagner quelques fps de plus à Fortnite.. Tout ça je m’en fiche pas mal, c’est bien mais c’est pas le principal. Ce qui compte c’est que pour 300€ aujourd’hui on peut avoir un MiniPC haut de gamme solide et efficace. Ca correspond plus aux besoin des gens que de se tirer la bourre sur un compteur d’images par seconde sur un jeu.
Alors refaire l’histoire pour inventer un narratif mettant en avant tel ou tel constructeur, bof. Je suis pas un chevalier blanc ni payé pour défendre une marque. Je ne suis pas non plus assez brainwashé par mes achats ou mes déboires pour chausser des lunettes bleues ou rouges et défendre une marque que je préfèrerais à une autre.
L’important c’est pas la marque, c’est la machine. C’est ma philosophie et je n’en changerais plus. Par contre l’histoire c’est un ensemble de fait dont j’ai été témoin et parfois acteur. Et je sais pour avoir demandé à certaines marques « Quand allez vous proposez des MiniPC AMD Ryzen ? » qu’elles m’ont répondu : « Quand AMD voudra bien nous livrer des puces… »
Intel a tenté de leur mettre des bâtons dans les roues, en tentant de ralentir les choses, en essayant de dissuader les constructeurs de s’engager sur cette voie. Je n’aurai jamais osé l’affirmer comme ça. Mais là c’était un journaliste qui avait levé le voile sur ce qui se passait en coulisse. Il a forcément ses sources.
Il se dit maintenant la même choses avec NVidia, qui menacerait ses sous-traitants et autres acteurs du secteurs de ne plus travailler avec eux si ils se mettaient à fabriquer les cartes graphiques Intel.
J’ignore si les tentatives d’Intel ont porté leurs fruits. Si elles ont eut un impact significatif par rapport aux autres causes, dans le retard de l’arrivé de mini-machines Ryzen sur le marché, ou non. Peut-être pas grand chose finalement, puisque Asus a tout de même sortie son PN quelques mois plus tard.
Mais je suis certains qu’ils ont au moins tenté quelques trucs. Ils n’ont peut-être simplement pas été aussi agressif que par le passé, et n’ont pas dépassé la ligne rouge.
Comme pour NVidia. Ils sont libres de travailler avec qui ils veulent. Ce n’est pas fair-play, mais je ne suis même pas sûr que ça serait illégal. Il faudrait en apprendre plus sur les détails des pressions exercé.
Pour le reste, vous déformez beaucoup mes propos. Je n’essaie pas de réinventer l’histoire, mais remettre les choses à leur places.
Contrairement à Apple et Intel (qui est un peu sortie de son rôle), ce n’était pas le rôle d’AMD de « construire un écosystème » de mini-pc. Ils ne sont pas assembleurs de machines, je l’avais déjà dit. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est envoyer leurs commerciaux faire le tours des fabricants de machines, leur présenter leurs puces, et les convaincre de travailler avec. Ils savent faire des laptops. Ils savent faire des mini-machines. Pourquoi AMD s’emmerderait à en faire lui-même? Ce n’est pas son métier.
Par contre, si il y a un Intel qui souffle à l’autre oreille de ne pas le faire, c’est sûr que çà peut ralentir les choses. Déjà que repartir de quasiment zéro, c’est compliqué…
Mais AMD n’a jamais voulu se hissé au même rang que l’écosystème NUC d’Intel. L' »Alliance anti-NUC », c’était juste une liste des fabricants de machines, qui s’étaient engager à fabriquer des mini-pc Ryzen, et qu’AMD mettait en avant sur son site. C’est ce boulot là, rassembler des fabricants, qui a été compliqué, parce qu’ils ne travaillait tous qu’avec Intel jusque là. Mais faut pas y voir plus. AMD fournis le composant, et les autres font les machines.
@TiTi: Excuse moi mais tu te comportes exactement comme un complotiste…
La source initiale est un Tweet de Ian Cutress qui a depuis été supprimé. Ce tweet n’avait aucune espèce de preuve ou de témoignage de première main mais relayait des rumeurs comme quoi des fabricants de MiniPC concurrents d’Intel et de ses NUC étaient empêchés de fabriquer des solutions à base d’AMD. Ce qui est dit au conditionnel dans ta source. Et toi tu le transforme en « Intel a tenté de leur mettre des bâtons dans les roues, en tentant de ralentir les choses, en essayant de dissuader les constructeurs de s’engager sur cette voie ». C’est à dire en fait.
Source : Un tweet sans preuves, effacé, repris au conditionnel qui devient un.. fait ?
C’est le schéma classique des conspirationnistes de tous poils.
La réalité, je te l’explique, est toute autre. Pendant que des marques Comme ASRock et Zotac étaient encore engluées dans un stock de machines Athlon totalement invendables, elles piaffaient pour avoir des Ryzen. On est en 2019 et depuis 2018 c’est la ruée sur les nouveaux Ryzen. AMD peine a fournir HP, Huawei, Acer, Lenovo, Asus et Dell. Alors je ne sais pas quel constructeur s’est épanché sur Ian Cutress en lui disant « C’est Intel qui nous force a ne pas en faire » comme excuse à leur incapacité incompréhensible a livrer mais moi le son de cloche que j’avais à ma question : « Qu’est ce que vous attendez pour faire des MiniPC Ryzen » c’était encore et toujours « Des puces. »
Libre à toi de croire un tweet effacé repris au conditionnel ou ma parole mais les faits sont têtus : dès que les marques ont eu du stock de puces AMD elles ont sorti des MiniPC Ryzen, toutes, sans exception. Et les plus petites ont embarqué très tôt des Ryzen mobile parce qu’elles pouvaient acheter les puces au marché gris. Les grosses marques devant sagement attendre les disponibilités d’AMD pour ne pas avoir de soucis sur leurs approvisionnement global.
Et d’ailleurs qu’est ce qui aurait motivé Intel a arrêter leur pression ? Pourquoi d’un coup ils auraient dit « oh ben finalement maintenant que les puces d’AMD sont dispo, vous pouvez y aller ?
Autre truc le « front Anti-NUC » c’est pas un front « Pro-AMD ». C’est des marchands qui se sont rendus compte que les NUC se mettaient a leur voler des PdM dans leur business. Si Intel leur avait proposé des puces moins chères ils auraient applaudit à 4 mains… Il faut savoir tout de même que ASRock fabrique une partie des NUC d’Intel .Comme barreau mis dans les roues c’est quand même un peu léger non ?
AMD n’est pas assembleur de machines, c’est vrai, mais c’est toi qui dit qu’ils se sont engagés a accompagner le secteur. Mais avec les Ryzen Embedded ils ont pas du tout accompagné le secteur MiniPC. Rien de « Personal » dans leur offre. Juste pro et c’est tout. Dire qu’ils ont accompagné le secteur c’est comme dire qu’applaudir les soignants aux fenêtre ça fait vivre l’hôpital. C’est une formule magique.
@Pierre Lecourt: « Il faut savoir tout de même que ASRock fabrique une partie des NUC d’Intel .Comme barreau mis dans les roues c’est quand même un peu léger non ? »
Je pensais qu’Intel assemblait tous ces NUC en interne mais ils sous-traitaient pas mal donc.
@Le Breton: Oui, ils n’ont pas construit une usine d’assemblage pour les NUC seulement, ce serait pas rentable. Non ils font comme tout le monde ils passent par de la sous traitance en filant un cahier des charges en amont et un gros QC en aval.
Depuis quelques messages, vous commencez à devenir agressif et utilisez des coups bas. Je vais en rester là.
@TiTi: Ok, désolé que tu le prennes comme ça. Mais encore une fois, je ne peux pas te laisser dire « Intel a des pratiques douteuses » dans ces conditions… Tu ne peux pas partir d’une source totalement incertaine et la transformer en « fait » au gré de tes messages. Je réagirais de la même façon si quelqu’un disait qu’AMD avait des pratiques douteuses sans sources solides.
Et je ne réagirais pas si tu disais qu’Intel a eu des pratiques douteuses, par exemple lors de la présentation de certaines de ses technologies SSD, je ne te contredirais pas. C’est un fait.
Si tu me dit que par le passé Intel a délibérément avantagé des sociétés comme Dell pour ne pas intégrer des puces AMD, je serais également d’accord. Intel a même été condamné à de lourdes amendes pour cela.
Mais transformer une rumeur retractée par la source en fait établi… Cela me fait tiquer.
@Pierre Lecourt: Et il est intéressant de lire les commentaires de ton lien au passage :
https://www.notebookcheck.net/AnandTech-editor-reports-that-Intel-may-be-incentivizing-mini-PC-makers-to-delay-or-not-build-AMD-based-models.461262.0.html
16 commentaires qui disent « Intel est coutumier du fait » ou « Boycottez Intel » en se basant sur rien de concret finalement. Un tweet effacé qui correspond probablement aux plaintes d’un responsable marketing d’un fabricant. Et c’est exactement ce que je veux éviter ici. Se baser sur du vide ou de la rumeur pour dire que telle ou telle marque est « douteuse ». Laisser dire cela, c’est irresponsable à mes yeux.
Note : Ian Cutress était aux commandes de Anandtech au moment de son tweet. Rien n’a été publié sur Anandtech à ce moment là mais le tweet a été repris par un autre site. Le tweet initial est resté en ligne quelques heures seulement le 13 avril 2020 : https://web.archive.org/web/20200413220112/https://twitter.com/IanCutress/status/1249819270537715719
Edit J’ai fait une petite frise chronologique pour essayer d’y voir plus clair :
-En bleu foncé le Tweet de Ian Cutress
-En bleu clair, les dates de lancement des puces Ryzen
-En vert des évènement destinés a contextualiser les choses
-En rouge les machines qui n’avaient matériellement pas le temps de sortir si Intel avait empêché les marques de les sortir à la date du tweet. Soit parce qu’elles étaient sorties avant (ECS Liva A320) soit parce qu’elles sortaient dans les mois qui suivaient chez Minisforum, Asus, Lenovo, ASrock et Gigabyte.
Je n’ai pas tout listé, il y’en a trop. Mais en gros l’histoire ici est assez claire. Même Acer est obligé de décaler ses sorties de portables à cause des pénuries de puces. Quand les puces débarquent en 3000 et 4000 pour le marché MiniPC alors tout le monde s’en empare et sort ses minimachines en même temps. Il y a 2 mois entre le tweet et les sorties d’Asus et Lenovo. 2 mois qui ne correspondent pas au temps nécessaire à la conception et au sourcing d’un MiniPC. Ce qui veut dire que les contrats étaient signés avant le tweet entre AMD et ces entreprises. Pareil pour le Minisforum mais là ce n’est pas une annonce c’est une mise à disposition sur le marché.
Pour les Asrock et Gigabyte en 4000U il y a 11 mois entre l’annonce du processeur et l’annonce des produits. Soit le temps nécessaire à AMD pour livrer ses clients mobiles (dont Acer qui a été obligé de retarder ses sorties) afin de livrer ses produits secondaires pour le marché des MiniPC.
Bref, c’est tout ce que j’explique depuis le début.
Si le Tweet a été supprimé c’est probablement parce qu’il se trouve exactement dans l’oeil du cyclone, entre le moment des sorties officielles d’AMD et le moment ou les machines de constructeurs sortent. Au pire moment donc…
@Pierre Lecourt: 21 avec moi :-)
Je viens de lire ces posts, et la propal de prog-amateur semble intéressante…
Bravo Pierre pour ton travail