Le marché pro est toujours à la recherche de solutions pour piloter diverses solutions industrielles. Parfois, au milieu d’engins hors de prix et équipés de fonctionnalités propriétaires inutiles pour un particulier, on trouve quelques pépites.
C’est le cas de la Gizmo 2, une petite carte conçue pour équiper des distributeurs automatiques ou piloter des affichages électroniques mais qui pourrait trouver sa place dans nos salons.
Particularité de cette solution, elle embarque une puce AMD qui lui offre une compatibilité Linux et Windows complète, un processeur AMD GX-210HA double coeur (Jaguar) cadencé à 1 GHz et épaulé par un chipset Radeon HD 8210E. Un processeur affichant 9 watts de TDP et qu’il ne faut pas forcément ventiler . Le dissipateur choisi est assez mince mais il n’est pas impossible qu’avec une autre solution de dissipation il ne soit pas raisonnable de le laisser sans ventilation ou qu’elle ne fonctionne que très rarement.
Mauvaise nouvelle par contre, la mémoire embarquée par la Gizmo2 n’est pas énorme : 1 Go de mémoire vive seulement au format DD3 directement intégrée à la solution. Impossible de la faire évoluer, il faudra s’en contenter.
Pour le reste, c’est un sans fautes avec de nombreux éléments positifs à commencer, et c’est logique, par une possibilité d’affichage originale. Si la carte est livrée avec une sortie HDMI classique, elle dispose également d’un port PCIe sur le côté de la carte permettant de connecter celle-ci à des solutions externes permettant de sortir un signal au format de son choix ( DisplayPort 1.2, DVI, HDMI et LVDS). Le Chipset Radeon étant capable de piloter 2 signaux en parallèle on reconnait là des possibilités dédiées du monde de l’affichage numérique pro.
Pour le reste, on retrouve 4 ports USB intégrés sur la carte dont 2 en USB 3.0, un nombre de ports USB identique est également intégré sur la carte via des connecteurs qu’on pourra déporter via des adaptateurs. La carte embarque également un lecteur de cartes MicroSDHC et 2 ports mSATA pour additionner des sources de stockage. L’Ethernet intégré est au format Gigabit (pas de Wifi mais possible via USB) .
La carte embarque en prime des connecteurs externes pour piloter diverses solutions accessoires ( GPIO, SPI, UART…).
A 199$, cette carte est en vente chez Elements14, une rareté au catalogue du distributeur plus habitué au monde ARM. Mais le potentiel de la Gizmo2 est intéressant puisqu’elle mixe des possibilités d’un système Linux évolué avec des performances graphiques qui devraient être intéressantes tout en gardant une grande ouverture vers l’extérieur : PCIe, USB, Ethernet et ports spécialisés.
La carte de 10 cm de côté permet une intégration assez souple, dommage que pour 199$ on n’ait pas droit à 2 Go de mémoire vive ou, plus simplement, la possibilité de choisir la barrette de ram qui nous convient le mieux.
| 2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
Elle a combien de RAM ?
Sur le schéma, on voit DDR3 (4x2Gb) et dans l’article, on peut lire 1 Gb et à la fin, 2 Gb !!
C’est 4×2 Giga-bits, donc 1 Giga-octets :-)
@fpp, tu as tout à fait raison, il n’y a qu’un 1Go (octet = Byte en anglais). Mais c’est un peu pour flouer dans les gros chiffres non ? On montre qu’on a pas mal de RAM pour au final 1 Go.
1 octet ou Byte = 8 bits
1 Go = 1 Giga Bytes
1 Go = 8 Giga bits
La machine semble intéressante, si on peut l’overclocker et changer la RAM. Personnellement j’attends ce genre de minimachine avec au moins 2Ghz et 4Go de RAM surtout qu’aujourd’hui on peut le faire facilement (mais bon ici ça peut le faire avec une petite distrib linux pour un usage précis)
Cependant, comment peut on faire tourner Windows avec 1Go de RAM ? Il s’agit d’une version spécifique de Windows (CE…) uniquement ?
@Pierre : Je tombe en spam dès que je veux envoyer cette réponse (suis je considéré comme spammeur après 2 messages à la suite ? ^^)
Pour 1Go de mémoire, tu vas ramer avec Windows (sauf XP, et encore), mais avec un Linux ça passe très bien en général.
Cf. tous les vieux netbooks reconfigurés et qui tournent tous les jours.
(Tiens, on n’a plus la question « pair ou impair ? »)