Hors sujet EP05 : Free Floating, l’art de l’inaction à la française

Quand les trottinettes électriques sont devenues suffisamment mûres pour passer du stade de jouet au stade de véhicule, certains se sont dit qu’il y avait là un bon moyen de faire fortune. Mais comment faire avec toute cette paperasse légale et compliquée qu’imposent les villes ? Le Free Floating bien sûr !

Comment qualifier une entreprise dont le projet est de mettre en libre service, sans l’accord des autorités, des engins dont l’usage sera parfaitement illégal ?

Mettre à disposition, dans les rues des grandes villes, des trottinettes électriques pourtant interdites à la circulation dans ces mêmes rues ? On l’a vu dans le troisième épisode de cette série, aucun de ces engins n’a aujourd’hui sa place sur la voie publique. Et cela jusqu’à ce que le gouvernement fasse passer son décret modifiant le code de la route. Comment peut-on alors accepter une entreprise de Free Floating dont le business plan est entièrement basé sur une infraction à notre code ? J’ai beaucoup de mal à le concevoir.

Pour rappel, le Free Floating c’est la mise à disposition par une société privée d’un parc de véhicules en location sans station de prise en charge et de dépose. On prend l’objet posé tel quel dans la rue, que ce soit un scooter, un vélo ou une trottinette. On se déplace avec. Et on le relâche où bon nous semble dans les limites géographiques autorisées par l’opérateur.

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Si demain une société décidait de déposer une seule borne d’arcade dans la rue. Un engin qu’on pourrait utiliser en scannant un code sur son châssis grâce à son smartphone afin de pouvoir lancer une partie. Si cette société lâchait sa borne dans la ville, sur le trottoir, sans rien demander à personne. Elle serait immédiatement rappelée à l’ordre. Malgré le fait que ce service soit parfaitement légal en France. On rétorquerait simplement que cette borne occupe la voie publique.

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Si demain une société déposait dans les rues des grandes villes des kits de Free Floating « table + chaise » que tout le monde pourrait louer pour pouvoir s’installer confortablement sur le trottoir. Un service super novateur pour manger, siroter un café, lire un livre ou prendre des notes dans la rue. On imagine une application qui permettrait de localiser les kits posés contre les murs un peu partout dans la ville. Une fois le kit localisé, un QR code scanné avec son smartphone permettrait de les déplier pour pouvoir s’installer. Tranquillement assis n’importe où dans la ville. 1€ pour activer le déploiement puis 15 centimes la minute d’utilisation.

Une société qui proposerait cela serait bien évidemment immédiatement convoquée par la Mairie et ses kits saisis. Alors qu’encore une fois aucune loi n’interdit de manger dans la rue. On constaterait simplement qu’elle empiète délibérément sur l’espace public.

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Un patron de café ou de restaurant qui aurait le malheur de laisser dépasser un peu trop sa terrasse sur le trottoir. En rajoutant discrètement une table et des chaises. Ce cafetier risque une amende assez salée. Les mairies taxent annuellement chaque mètre carré occupé par les terrasses de ces établissements sur les trottoirs. Tout cela est régulé, codifié et l’espace public occupé est géré précisément par les villes.

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Il est possible de poser du mobilier urbain gratuitement dans la ville, mais il faut respecter des règles. Obtenir des autorisations. Si vous déposez par exemple un panneau mobile de la taille d’une trottinette sur le trottoir pour signaler votre activité. Je sais pas moi, une dédicace en librairie ou la carte de votre restaurant par exemple. Si vous le faites sans faire une déclaration préalable obligatoire, vous risquez une amende de 1500€.

Mais aujourd’hui donc, des sociétés peuvent librement proposer d’utiliser des véhicules qui n’ont PAS le droit de rouler sur la voie publique. Tout en les laissant envahir les trottoirs. Et tout le monde a laissé faire.

Pourquoi ? Probablement parce que les sociétés qui ont lancé ces services l’ont fait au culot. En employant une technique de Guerilla marketing, en imposant de force leur présence sans demander l’avis des autorités. En jouant sur la tolérance que l’état a accordé à ces véhicules. Ces sociétés en ont profité, quitte à ensuite demander pardon pour leur « culot » mais en n’en pensant évidemment pas un mot. Les sociétés de Free Floating sont d’un cynisme achevé dans leurs méthodes. Aucune autre entreprise ne se permettrait ce genre de piratage de la voirie. Sûres qu’elles seraient immédiatement taclées par les autorités. Et pourtant les grandes villes ont laissé faire. Je me demande toujours bien pourquoi ? On avait tout de même des signaux forts envoyés par d’autres capitales Européennes et de grandes villes aux Etats Unis. De nombreuses cités ont très très mal vécu l’apparition de ces flottes de trottinettes électriques en Free .

Elles ont rapidement compris que ce système semait un chaos invraisemblable parmi les autres utilisateurs de la voie publique. Dans chaque ville impacté par un Free Floating de ce type, on retrouve le même scénario, les mêmes symptômes, la même anarchie et le même résultat.

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Des comportements à risques et donc des accidents voir des morts, une occupation massive et gênante des espaces publics et au final un agacement grandissant de la population.

Très rapidement, les grandes métropoles US ont décidé de mener la guerre à ces implantations sauvages. La plupart ont, par exemple, mis en place des systèmes de licences. Ce qui permettait d’inverser la vapeur, de reprendre le contrôle. D’un coup, ce n’était plus des sociétés qui décidaient de s’installer là où elle voulaient mais les mairies qui choisissaient qui pouvait déployer son service. Et avec cette autorisation d’exploitation des cahiers des charges précis ont été imposés.

Trottinettes et prise de tête

Les entreprises de Free Floating doivent par exemple payer entre 100 et 150$ par engin en service. Ce qui a de quoi faire réfléchir un acteur qui voudrait débarquer avec quelques milliers de machines. Pour obtenir le sésame d’une autorisation, ces sociétés ont également dû s’engager à suivre des règles strictes sur l’implantation des engins. Par défaut, elles cherchent les endroits les plus rentables et pas forcément les plus utiles. Le fait de se concerter avec les élus pour les zones de parking, les zones de déploiement et les zones de circulation a changé la donne.

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Ajoutez à cela une information immédiate de la police locale pour un contrôle strict des usages de ces engins et des amendes sévères pour les contrevenants. Une interdiction systématique de rouler sur les trottoirs a été immédiatement imposée. La vitesse a été limitée. Obligation de porter un casque dans certaines villes. Interdiction de voyager à deux. Dans certains cas, les opérateurs ont dû proposer une plateforme téléphonique de support 24H/24 et 7J/7 pour leurs clients et les autres usagers de la voirie.

A San Francisco par exemple, la mairie n’a pas fait dans la dentelle. Dès que les trottinettes en free floating ont commencé à trop envahir les rues la ville a décidé de les bannir totalement pendant trois mois. Un moratoire imposé le temps pour la mairie de trouver un fonctionnement cohérent avec les opérateurs. De définir des règles. La société Lime a ainsi pu regagner trois mois plus tard le droit d’opérer sur la ville. Mais sa concurrente Bird n’a pas pu revenir sur le terrain en Free floating. Il lui a donc fallu revoir son modèle économique. Elle a décidé de s’orienter vers des locations mensuelles à 24,99$ directement aux particuliers puisqu’elle ne pouvait plus laisser traîner ses trottinettes dans les rues.

D’autres villes continuent de faire de la résistance. Les trottinettes électriques en Free Floating sont aujourd’hui encore totalement interdites à New-York. Malgré un lobbying fort pour pénétrer ce marché.

Trottinettes et prise de tête

Un autre bon exemple, c’est Chicago. Pour éviter la gène des engins abandonnés dans la rue, leur usage est limité en horaires. Les trottinettes doivent toutes être retirées de l’espace public entre 22H et 5H du matin. Période où elles sont censées être rechargées ou réparées par les opérateurs. Cette obligation non respectée donne lieu à des amendes pour chaque engin repéré par un policier,

Trottinettes et prise de tête

Chicago oblige également les sociétés de Free Floating à contracter une assurance de plusieurs millions de dollars pour les risques liés aux blessures ou aux dommages causés par leur service.

A Nashville, le 21 Juin dernier, le maire a décidé de renvoyer au garage l’ensemble des trottinettes des 7 compagnies de Free Floating implantées dans la ville. En réaction à la mort d’un homme de 26 ans dans des conditions très similaires au drame survenu à Paris le 11 Juin dernier. Renversé par un véhicule, l’homme est mort rapidement de ses blessures. Conséquence immédiate qui fait suite à l’agacement général de la population, la mairie de Nashville a donc décidé de retirer les 4000 trottinettes déployées suivant un principe de précaution. Le temps de décider quelles seraient les compagnies susceptibles de revenir s’implanter et avec quelles règles. Nashville parle désormais de une ou deux solutions de Free Floating avec beaucoup moins de véhicules.

Et on est dans le pays de l’Oncle Sam… La patrie du capitalisme pur et dur, difficile de crier au scandale d’un pays où on n’aimerait pas la réussite, où on voudrait empêcher les gens de réinventer la ville. Où on empêche les start-up d’éclore et de générer de la valeur… Toutes ces mesures ont été simplement qualifiées de bon sens par les autorités locales. Et les entreprises qui rouspétaient face à leur liberté d’entreprendre on été qualifiées d’enfants gâtés à qui on ne cédait pas à un caprice.

Et en France ? Pas grand-chose à vrai dire. A part dans certaines mairies qui ont fait de la résistance. Nantes par exemple a été très ferme sur le sujet. Quand en Avril la société Wind a lâché des engins dans la ville,le maire a directement envoyé tous les véhicules à la fourrière.

Mais la plupart des villes sont plus frileuses, se positionnant souvent derrière un manque de moyens légaux pour réagir. Une excuse difficile è croire quand il il suffit de constater qu’une trottinette occupe illégalement un trottoir pour la faire enlever. Quand il suffit d’arrêter chaque utilisateur dans l’illégalité en roulant sur la voie publique pour envoyer son engin à la fourrière.

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D’autres villes, comme Paris, ont décrété, des mois et des mois après l’implantation des premières flottes de trottinettes électriques, qu’elles n’avaient finalement pas le droit ni de rouler ni de se garer sur les trottoirs. Un droit qu’elles n’ont jamais eu mais que personne n’avait les moyens de leur rappeler.

Et on touche là le vrai problème lié à ces engins en Free Floating. Qui pour verbaliser les gens qui roulent n’importe comment ? On ne peut pas utiliser la vidéo puisque ces engins n’ont pas de plaque d’immatriculation. On ne peut pas envoyer une voiture flasheuse équipée de cameras comme on le fait pour relever les infractions au stationnement. On ne peut pas employer de sociétés privées pour rappeler à l’ordre les mauvais conducteurs. Il faut donc impérativement déployer des forces de police dans la rue. Et comme il n’y a plus de police de proximité pour le faire… Il n’y a pas de solutions.

Un sentiment d’impunité croissant s’empare des conducteurs. De tous les conducteurs. Les témoignages des piétons vont tous dans le même sens. Lorsqu’ils s’agacent des comportements des utilisateurs de trottinettes en Free Floating qui les frôlent, les hèlent ou leur coupent la route, ce sont généralement des insultes qui fusent.

Les twitts de Tatiana de Rosnay sont très éloquents à ce sujet. Elle essaye de discuter avec des personnes à vélo et à trottinette sur les trottoirs de Paris. Elle a une tactique d’approche assez simple. Elle offre un grand bonjour souriant et elle demande si les gens savent que c’est interdit de rouler sur les trottoirs… Et les réponses sont cinglantes. On voit clairement ici que l’habitude a été très rapidement prise par les utilisateurs. Elle s’est implantée faute de réglementation ni de contrôle. Pas de sanction, pas de risque, pas de respect des autres.

La mairie de Paris a décidé d’interdire purement et simplement la possibilité pour les trottinettes de se garer sur les trottoirs. Super, mais c’est et cela restera un vœu pieu puisque personne n’est derrière les utilisateurs au moment où ils garent leur véhicule. C’est comme espérer que tout le monde respecte les limitations de vitesse une fois son permis en poche après avoir signé une charte de bonne conduite. Tout en expliquant en parallèle aux conducteurs qu’il n’y a plus de radars ni de contrôle.

Il aurait fallu opérer des les premiers symptômes. Dès l’apparition des premières trottinettes individuelles, dès l’implantation de ces engins dans la ville. Ne pas accepter le guerilla marketing imposé sans concertation. Forcer les opérateurs à s’installer de manière réfléchie. C’est ce qu’il s’est passé à San Francisco, à Chicago et dans beaucoup de villes US désormais. Et cela a fonctionné. Le tour de vis que vient d’imposer la mairie de Paris porte déjà ses fruits et plusieurs opérateurs semblent vouloir jeter l’éponge. Certains distribuent des casques pour leurs clients. D’autres envoient des équipes pour redresser les trottinettes… La grande question reste de savoir pourquoi avoir tant attendu ?

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Cette réaction est positive mais bien tardive. Désormais, face à la grogne des habitants et aux nombreux accidents, les mairies décident de réduire la voilure. Limiter le nombre de sociétés implantées, baisser la vitesse des engins, imposer des règles de bonne conduite… Des mesures qu’il aurait fallu prendre immédiatement, après tout ce sont des engins totalement illégaux, pourquoi se mettre à réagir après l’implantation de plusieurs milliers d’entre eux ? Parce qu’on a finalement pas les moyens de faire respecter ces règles ?

Il y avait des lois déjà écrites mais surtout un certain bon sens à faire respecter autour du Free Floating. Et si les politiques n’ont pas su le ressentir, ce manque de bon sens n’a pas échappé aux autre utilisateurs de la voie publique.

Mais ça on n’en parlera dans le prochain épisode.


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62 commentaires sur ce sujet.
  • 5 juillet 2019 - 14 h 03 min
  • 5 juillet 2019 - 14 h 31 min

    La question essentielle, à mon avis, a bien été posée dans la vidéo : qui pour effectuer les contrôles et verbaliser ? Est-ce que la police a les moyens de faire respecter ces règles de bonnes conduite sur la voie publique ? Il faudrait un contrôle massif des utilisateurs (automatisé ?) afin qu’il soit presque illusoire de penser enfreindre les règles régulièrement sans se faire prendre. C’est le principe des radars automatiques et le fait est qu´il n’y a malheureusement que ça qui fonctionne…

    Répondre
  • 5 juillet 2019 - 15 h 02 min

    Pour subir les trottinettes a Paris (ainsi que les insultes de leur utilisateurs) je vois deux explications à cette situation:
    – la trottinette a un cote enfantin/regressif. D’où une certaine bienveillance et tolérance à son encontre. Pour avoir fait du roller pendant plus de 20 ans je bénéficiais aussi de cette tolérance lorsque je roulais sur la chaussée. Et vers la fin des années 90 / début des années 2000 il y a eu exactement le meme phénomène qu’avec les trottinettes: une subite augmentation du nombre d’utilisateurs et qui se croyaient tout permis à clairement poser problème ><

    – "Parce qu’on a finalement pas les moyens de faire respecter ces règles ?"
    c'est un problème généralisé: les gens veulent avoir des responsabilités, prendre des décisions. Mais personne veut etre celui qui va les faire appliquer, personne n'a envie d'avoir le mauvais role.
    On peut rapprocher ca avec le problème du bruit la nuit autour d'endroits branchouilles comme par ex. le canal de l'Ourcq: la mairie met plein d'affiche partout pour sensibiliser au bruit mais impossible d'avoir le moindre agent de police pour recadrer ceux qui s'en foutent. La police dira qu'elle a plus urgent a faire mais le fait est que personne n'a envie d'etre celui qui vient dire qu'une fete est finie…

    Répondre
  • 5 juillet 2019 - 15 h 37 min

    Pour la fin (l’interpellation des gens en infraction) c’est triste mais humain (ou français ?) comme réaction ; le fameux mêle toi de tes problèmes ça te regarde pas quand on les met devant le fait accompli
    C’est un bon moyen de se faire agresser de s’y prendre de cette manière pour aborder les gens.
    Attention je dis pas qu’elle a tort au contraire, juste la nature humaine ou française rend l’interpellation tendancieuse
    Après ça met bien en évidence le problème du free floating : nimporte qui peut prendre ces engins et du coup ne respecte rien ni personne (en l’absence de contrôle)

    Répondre
  • 5 juillet 2019 - 16 h 54 min

    Et puis quel modèle pour des enfants déjà sans repères ? On prend un truc n’importe où et on le jette de la même façon à n’importe quel endroit…

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  • 5 juillet 2019 - 17 h 13 min

    A priori en septembre 2019 à Paris se sera régulé…
    mais il n’y a plus d’en police de proximité ou d’en pervenches pour mettre des PV cela a été privatisé… et c’est là que cela va changé :
    Quand les fourrières privées auront le droit ou auront reçu l’ordre d’enlever ces trottinettes:
    cela fera mal au portefeuille des loueurs et donc feront signer une vraie charte de bonne conduite sous peine d’imputer le PV de fourrière aux usagers… ()ils en ont les moyens puisqu’ils ont la trace du moyen de paiement de l’usager)
    malheureusement en France comme partout ailleurs : si l’on tape au portefeuille, les comportements changent…
    Effectivement comme l’indique Pierre, je ne comprends pas pourquoi les villes françaises ont si peu réagi
    Et ce laxisme profite aux débordements en tout genre: l’impolitesse et l’intolérance des deux côtés ,.. frustration inutile qui aurait pu être évité

    Répondre
  • 5 juillet 2019 - 17 h 35 min

    @Bzels: Tu ne peux pas mettre une contravention à un usager si la trottinette est mal garée. Qui te dit que c’est lui qui l’a mal garée ? N’importe qui peut la faire tomber après qu’il l’ai garée correctement. Sans attache, tu peux avoir un type qui va passer, shooter dedans, la balancer ou l’abîmer mais qui ne sera même pas client du service.

    @R2D2: Tous les véhicules à moteur ont cette tendance a rendre l’utilisateur hargneux et agressif. Auto, scooters, moto… trottinette.

    @3issa: Il y a un autre truc qui fonctionne, c’est l’interdiction et/ou rendre possible la verbalisation. A savoir poser un système de repérage lisible sur les véhicule. Une pseudo plaque d »immatriculation. Cela permettrait d’identifier les utilisateurs à la fois en tant que particuliers et en tant que Free Floating.

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  • Mez
    5 juillet 2019 - 19 h 20 min

    C’est étrange j’ai l’impression d’être le seul plus choqué par le fait de voir des voiture en ville (qui est une absurdité en soit) que des trottinettes ou vélos, même circulants sur le trottoir ou mal garées.
    Je trouve ça dommage de trop vouloir légiférer. Ou en tout cas contre productif, dans le sens ou toutes les villes s’orientent vers un avenir avec le moins de voiture, et plus de véhicules légers.
    Je retrouve quand même bien là l’esprit Français, conservateur et contre tout changement.

    Personnellement (et je suis utilisateur de voiture, de vélo et de trottinette), je trouve plus choquant en ville de voir une voiture même circulant en respectant le code de la route, qu’une trottinette ou vélo. .

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  • Xo7
    5 juillet 2019 - 19 h 22 min

    @Jean-Louis: Sans donner dans la polémique, on peut aussi penser aux poubelles, aux dépôts d’ordure, aux poussettes, aux vélos, aux scooters, aux trottoirs pas assez larges ( même pour une personne) en présence ou non de panneaux de signalisation, les concessions accordées aux commerces parfois jusque sur la route alors que celle-ci est ouverte en dehors des « horaires de bureaux » à la circulation….aux arrêts sauvages des livreurs, des autorités et des représentants de la République. Et pourquoi ?

    Gestion archaïque des déchets qui fait la part belle à l’individualisme ( pas de recyclage, pas de réseaux souterrains centralisé de collecte).
    Absence de locaux et d’emplacements adaptés pour le stationnements des vélos, poussettes,scooter… La politique de la ville de Paris a remis aux oubliettes il y 20 ans le principe 1 habitant / 1 emplacement de parking. Du coup en surface il n’y a de la place que pour les voitures qui rapportent plus que les engins non immatriculés.
    Plus de place ? Alors nos livreurs et nos représentants de garent (avec chauffeur) sur les trottoirs….

    Tout ça pour mettre en place une politique de non voitures….. Pour arriver dans le mur.

    Répondre
  • 5 juillet 2019 - 19 h 31 min

    @Mez: le souci est les trottinettes et les vélos *sur les trottoirs*. C’est au minimum pénible pour les passants voir dangereux pour les personnes âgées ou fragiles : pour eux cela peut avoir de vraies conséquences, cela ne tient pas du mythe.

    A part ça les vélos et trottinettes ont un avantage :ils permettent de soulager les transports en commun qui peuvent être saturés (a paris il y a aux heures de pointe un métro toutes les deux minutes et ce n’est plus suffisant pour absorber le flux de passager. Idem pour bus, tramway et RER).

    Répondre
  • Mez
    5 juillet 2019 - 22 h 00 min

    @R2D2:

    C’est un soucis par rapport à l’idée qu’on se fait de la circulation en ville, qu’est absurde selon moi.
    Comme je le disais, une trottinette ou un vélo sur un trottoir me gêne pas plus que cela, même si c’est chiant et possiblement dangereux (et c’est relatif, pour un engin de 10/15kg circulant à 10km/h).
    En revanche une voiture de 1000kg circulant à 50km/h en ville me choque, même sur une voix dédiée. A mon avis notre avis est surtout orienté par le fait que l’usage de la voiture est rentrée dans les mœurs et que cela représente une commodité que l’on ne veut pas remettre en question.

    Après c’est certain que c’est une problématique globale, qui passe par une intensification des transports en commun et par la mise en valeur des moyen de transports alternatifs légers notamment.

    Mais si ça ne tenait qu’ à moi je prendrais des mesures vraiment plus draconiennes ( et pas à l’encontre des trottinettes donc).

    Répondre
  • 5 juillet 2019 - 22 h 18 min

    @Mez: On est à un moment de basculement. Faire du vélo, conduire un EDPM, ce n’est pas confortable ni sécurisant. Parce que l’infrastructure n’est pas adaptée. Quand on aura basculé dans une ère post pétrole, cela changera. Quand le plein coûtera 30% de ton salaire, il n’y aura pas de raison de continuer a balader 2 tonnes de ferraille. Là tout le monde reviendra sur une solution musculaire ou sur des transports en commun. C’est une simple question de temps.

    En attendant, la loi va évoluer, accepter les EDPM et ceux-ci vont faire un probable carton ce qui va modifier la ville. J’ai fait un tour dans le 14eme cet après midi à Paris. Ça y’est le pli est pris, on ne pourra plus revenir en arrière.

    Répondre
  • hle
    5 juillet 2019 - 22 h 26 min

    Ayant vue depuis longtemps, en chine des montagnes de trottinettes sur les trottoirs. Il y a longtemps que je pense que comme pour tous véhicules mal garés, il doit être confisquer (à la fourrière). Et rendue contre forte amende. Et les sociétés et leur responsable de « free flotting » non autorisé condamné. Surtout quand on voit certaines rechargé leur trottinette électrique avec un le moteur de leur véhicule diesel directement en ville.

    Répondre
  • 6 juillet 2019 - 0 h 01 min

    Merci pour tes vidéos. Elles permettent de mieux comprendre l’histoire des trots et du free-floating.
    Nous avons lancer une association: l’ANUMME (Association Nationale des Utilisateurs de Micro-Mobilités Electrique).
    Nous souhaitons promouvoir et défendre les EDPM.
    Nous sommes malheureusement conscient des problèmes liés au free-floating, mais il y a souvent des solutions technologiques à la majeure partie des problèmes actuellement rencontrés.
    En tout cas, nous aimerions bien pouvoir échanger avec toi, notamment sur les futurs lois.
    Bonne soirée,
    Francois

    Répondre
  • Mez
    6 juillet 2019 - 0 h 06 min

    @Pierre Lecourt:

    Oui tu as raison, mais je pense qu’il y aurait moyen d’être plus ‘pro actif’ en France pour accompagner cette évolution qui de toute façon, ce fera.
    A l’inverse j’ai l’impression que l’on a plutôt tendance à mettre des bâtons dans les roues de ce changement, c’est vrai aidé par la vindicte populaire et la grogne française qui nous caractérise bien au moindre changement.

    Pour moi, laisser se développer toute cette armée de trottinettes et finalement un mal pour un (gros) bien, même si c’est forcément agaçant à 1ère vue.

    Excuse moi de mon ignorance, mais ‘EDPM’ ?

    @hle Difficile de comparer à la Chine tant c’est différent. Mais malgré tout , il y a là bas bien plus de sociétés de ‘free floating’ sans que cela atteigne l’agacement que l’on connait içi. (et en terme de déplacements urbains, quels qu’ils soient, ils sont bien mieux lotis que nous. .)
    Egalement, ils ne se retiennent pas à prendre des mesures drastiques (pouvoir unique aidant..). Par exemple, interdire les deux roues à moteurs thermiques comme c’est le cas depuis plus de 10 ans dans de nombreuses villes chinoises, je ne pense pas que cette mesure serait acceptée par chez nous :D.

    Répondre
  • Mez
    6 juillet 2019 - 0 h 16 min

    @R2D2:

    Pour l’à priori que l’on a envers les trottinettes, je pense que c’est surtout une question d’habitudes.
    j’entends également ça souvent : c’est enfantin, c’est ridicule et j’en passe. . alors qu’on ne se pose pas (ou plus) la question pour un vélo.
    Mais objectivement, faire du vélo serait franchement plus ridicule que de se déplacer en trottinette pour un observateur extérieur.

    Répondre
  • 6 juillet 2019 - 0 h 42 min

    @Pierre Lecourt

    « Quand le plein coûtera 30% de ton salaire, il n’y aura pas de raison de continuer a balader 2 tonnes de ferraille. Là tout le monde reviendra sur une solution musculaire ou sur des transports en commun. C’est une simple question de temps ».

    Les plus malins covoitureront pour réduire l’enveloppe budgétaire et des solutions nouvelles arrivent en milieu urbain. Dans un premier temps, c’est l’autosolisme qu »il faut combattre.

    A en croire Béligh Nabli, universitaire et essayiste, auteur de l’article « De l’auto-solitaire à l’auto-solidaire ! », il suffirait que chaque voiture circulant dans Paris soit occupée par 1,3 personnes, et il n’y aurait déjà plus de bouchons.

    http://egalites.blogs.liberation.fr/2019/04/15/lauto-de-lacte-solitaire-lacte-solidaire/

    Répondre
  • 6 juillet 2019 - 1 h 34 min

    @Mez: EDPM pour Engin de Déplacement Personnel Motorisé. C’est sous cette appellation qu’ils entrent dans la loi LOM. Comme dit au début de la vidéo 5 c’est pas mal de regarder les 4 précédentes :)

    Je ne suis pas sur que de laisser des engins arriver en masse, avant que les infrastructures pour les accueillir ne soient prêtes et surtout sans responsabiliser personne ne soit une bonne idée. Ca va finir par fonctionner masi ça se fait dans la douleur (morts, urgences qui ne désemplissent pas d’accidentés, personnes qui découvrent les petits défauts du système comme une absence d’assurance etc, occupation de l’espace public.) Je trouve la trottinette électrique très bien mais le Free Floating très mal géré par les autorités en France. Il y avait moyen de faire beaucoup mieux. Il y a encore moyen de le faire d’ailleurs.

    @Mez: Le vélo à quoi de ridicule ? C’est un véhicule à part entière et c’est un engin de loisir très performant. C’est un engin sportif également. La trottinette électrique n’a rien d’un sport ou n’est adapté qu’a des conditions très limitées. Une trottinette électrique déchargée c’est un poids mort.. Avec un bon vélo tu peux faire le tour du monde sans t’approcher d’une prise de courant. Bref les deux ne sont pas comparables mais j’ai jamais eu le sentiment que le vélo était ridicule pour ma part. Il faut dire que j’ai tracé un bon paquet de kilomètres en 2 roues.

    @Chouette Mâ-Mâ: Oui, plus de bouchone mais combien de pollution en moins seulement ? Et ce calcul ne durera qu’un temps. La pression du pétrole ne s’arrêtera jamais. Il faudra un jour ou l’autre revenir à l’énergie musculaire, on le sait déjà. Dans 15 ans ? Dans 20 ans ? Dans 30 ans ? Il faudrait sans doute le faire assez vite pour éviter d’aggraver le climat et pouvoir modifier les villes, faire les travaux nécessaires pendant que l’énergie est encore accessible. Déplacer des millions de tonnes de gravats pour construire de nouveaux transports en commun quand l’essence sera au double ou au triple d’aujourd’hui cela n’aura pas le même impact. La congestion de la ville est un problème mais ce n’est déjà plus le problème majeur.

    Quand tu vois une ville comme Utrecht et son trafic à vélo tu comprends la folie de la bagnole telle que nous la vivons : https://www.youtube.com/watch?v=n-AbPav5E5M

    Sur cette vidéo on peut imaginer facilement qu’en France le même nombre de gens se baladent en bagnole, un par voiture, dans les grandes villes. Et c’est juste fou de se représenter à combien cela change la donne. Et cela ne veut pas dire interdire la voiture, il faut laisser aux gens qui en ont besoin le droit de l’utiliser. Mais quand le plein sera à 15€ le litre, il faudra forcément laisser sa voiture au garage, se pencher sur des moyens de transports en commun et sur l’énergie musculaire. Laisser l’essence aux services vitaux : Pompiers, secours, ambulances, police. On n’a pas idée des bouleversement qui vont s’imposer sur les 50 prochaines années, cela va être considérable.

    Répondre
  • 6 juillet 2019 - 9 h 06 min

    Bonjour Pierre,

    Hors sujet dites vous….
    Mais O combien d’actualité.
    J’ai beaucoup apprécié votre approche globale et votre impartialité.
    Merci pour ces cinq sujets.
    Dans l’attente du prochain billet.

    Pierre – 67 ans – renversé à deux reprises sur les trottoirs par ces nouveaux chauffards.

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  • St
    6 juillet 2019 - 10 h 03 min

    @Mez
    il y a deux sujet sur la table, voir 3
    1- les sociétés de Trottinette n’ont que faire d’un changement sociétale, elle veulent faire de l’argent point barre
    2- je suis tout à fait d’accord, les voitures n’ont rien à faire en ville, mais elles ont des règles, qu’elles sont censées respecter et peuvent être verbalisée
    3- la plupart des « pilotes » de trottinettes se comportent comme des abrutis et sont dangereux pour moi comme pour eux (et pour eux, in fine, c’est aussi moi qui paye les pots cassé, via la sécu lorsqu’ils se viandent)

    maintenant, j’habite Paris, et je subi un enfer, entre les voitures, les trottinettes, nos chers cafés qui envhissent les trottoir (désolé Pierre, mais les verbalisation ça me fait doucement rire) et les touristes qui se croient à Disneyland et oublient qu’il y a des vraies familles qui habitent le décor

    rendons les trottoirs aux piétons et les rues aux engins non polluant (qui respecteront les règles)
    et grâce à cela… nous aurons un nouveau mouvements des gilets jaunes, ah oui, dommage

    quoiqu’il en soit (et au delà d’un léger, mais très léger raas le bol) merci Pierre pour ce travail journalistique constant et qui dépasse le simple cadre des mini machines

    St.

    Répondre
  • 6 juillet 2019 - 10 h 33 min

    La France c’est aussi le pays de la liberté où il est difficile d’interdire, de contraindre où pour bien faire passer le message il est parfois nécessaire de préciser qu’il est  » STRICTEMENT interdit » ou « FORMELLEMENT interdit ». Ce qui me sidère c’est que de rouler à vélo ou sur une trottinette semble vous soustraire à toutes les règles élémentaires de sécurité, de bon sens et parfois de courtoisie. Je repense à cette cycliste, musique à fond dans les écouteurs, qui ne se rend pas compte que le bus, derrière elle, la klaxonne depuis 10 secondes parce qu’elle gêne en roulant dans le couloir de bus, de ce « trotineur  » que j’ai failli percuter et donc tuer parce qu’il empruntait une rue à sens unique, montante pour moi, sans visibilité et avec peu de possibilité d’évitement, de cette personne à vélo qui grille le feu d’un grand boulevard, regarde à gauche pour laisser passer le tram, s’engage mais oublie de regarder à droite pour voir l’autre tram qui arrivait en même temps… Je suis conducteur depuis plus de 20 ans, je m’efforce d’être prudent en m’interdisant d’interpréter les règles du code de la route. Si j’étais sur un vélo ou une troti aurais je l’air bête si je respecte le feu rouge? Je suis un peu perdu. Les modes de déplacement urbain changent, tant mieux, mais dans un espace restreint et contraint qu’est la ville il sera toujours question d’une nécessaire cohabitation entre usagers. Quant à rêver de liberté sur un vélo ou une trottinette c’est une illusion: le meilleur moyen de surveiller ce type de circulation, d’appréhender, de verbaliser sera la vidéosurveillance. Elle se développera et permettra d’apporter les solutions pour mieux détecter, repérer et identifier. C’est ainsi.

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  • 6 juillet 2019 - 11 h 19 min

    Sur le sujet annexe qu’il était intéressant d’aborder : l’emprise des cafés sur les trottoirs, un article qui fait le tour de la question et révèle que c’est autant l’anarchie qu’avec les trottinnettes, et non quelque chose de savamment bien géré.

    « Rapport accablant de l’Inspection générale de la Ville de Paris sur la gestion des terrasses »

    http://sosconso.blog.lemonde.fr/2016/08/19/rapport-accablant-de-linspection-generale-de-la-ville-de-paris-sur-la-gestion-des-terrasses/

    EXTRAITS :

    « L’Inspection générale de la Ville de Paris constate « un non-respect généralisé », de la part des commerçants, du règlement des étalages et terrasses de la capitale, »

    « plus de 75 % des établissements sont en infraction au règlement ».

    « En 2014, ils n’ont dressé que 94 PV. C’est peu. Mais ces PV ne sont pas nécessairement suivis de sanctions. »

    Bref, un joli sac de nœuds !

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  • 6 juillet 2019 - 12 h 04 min

    @Pierre ALEXANDRE: Aie, mince… Courage !

    @St: Je crois que désormais la plupart des trottinettistes roument correctement. En fait je vois beaucoup de femmes, d’hommes, plus ou moins jeunes qui roulent vraiment de façon propre. Pistes cyclables, en n’allant pas trop vite et en faisant attention. Lesgens commencent a comprendre le soucis de sécurité. Mais il reste quand même une bonne frange de la population qui fony n’importe quoi. Frange qui ne s’assagit pas du tout effectivement.

    @Chouette Mâ-Mâ: Je ne dis pas que c’est suivi ou pas, je dis que textuellement, le code l’a pris en compte et les établissement pourraient être verbalisés par une occupation de l’espace public. Après c’est une volonté politique. comme pour les scooters garés sur les trottoirs ou les voitures sur les pistes cyclables. Si le politique ne décide pas de pousser la voirie a sévir. Ca devient la norme. Si demain le maire de ta ville décide de serrer la vis, tout le monde va rentrer adns le rang. Après que ce soit généralisé, c’est purement logique. Si un concurrent se permet de faire 2 tables de plus, ou 6 ou 12 et ben l’autre fera de même. Sur le principe du immuable du « ya pas de raisons… ». Mais toujours est t-il que c’est codifié et interdit. Autant que les trottinettes. Les mairies ont le pouvoir d’ordonner à leurs services de retirer les trottinettes gênantes comme à Nantes. Il a fallut bien longtemps (Que ça puisse être bénéfique électoralement de manière sensible en gros) pour qu’ils commencent à le faire pour certains.

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  • 6 juillet 2019 - 12 h 36 min

    @3issa:
    La police a paris ne connaît pas le code de la route, alors le faire respecter …
    C´est surtout un problème de volonté.

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  • 6 juillet 2019 - 14 h 29 min

    @Mez: intéressante remarque, après tout ça sert à rien une voiture en ville, mais le problème c’est tout le « reste » camion de marchandise, livraison, qui eux passe obligatoirement par la ville
    On va pas transporter des charges lourdes avec un vélo
    Après un particulier roule en voiture en ville car c’est plus pratique notamment pour les courses mais ça c’est un comportement qui doit changer

    Répondre
  • 6 juillet 2019 - 14 h 39 min

    Personnellement je n’ai rien contre les edpm mais le free floating ! Ce truc de pirate ! Laisser à la disposition de n’importe qui ayant un smartphone le contrôle d’un engin motorisé à moindre coût ! Je trouve qu’on deresposabilise totalement l’utilisateur de ce service, mais il faut s’en prendre à ces entreprises, pas aux gens selon moi, perso je croise un de ces trucs sur le trottoir je le fout dans un buisson, expérience vécu à Paris ! Ces gens sont des voyous pourquoi restez civique avec eux ? J’ai oui dire qu’il y a un groupe à Paris qui sévit notamment dans le boycott et la dégradation volontaire de flotte motorisé je cautionne pas ça mais je le comprend

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  • 7 juillet 2019 - 10 h 41 min

    Je ne connais pas ce principe de free-floating, y’a une alarme quelque chose ? Qu’est ce qui empêche de louer une camionnette et d’aller jeter ces trottinettes à la déchetterie ? (ou simplement d’appeler le service des encombrants ou la fourrière ?)

    Finalement c’est des déchets qui encombre le trottoir non ?
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006419558&cidTexte=LEGITEXT000006070719&categorieLien=id
    => 135€ d’amende + frais de fourrière

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  • 7 juillet 2019 - 12 h 56 min

    Toutes ces trottinettes ont des points communs dont la potence.

    Une solution pour les parker proprement pourrait êtres des attaches enserrant certains poteaux en ville avec des anneaux ouverts pour le clipsage des potences. Dans l’esprit de l’accessoire de placard sur lequel on coince son tube d’aspirateur.

    Un clic, et hop, la trottinette est bien garée.

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  • 7 juillet 2019 - 16 h 52 min
  • 7 juillet 2019 - 18 h 19 min

    @Mez:
    Je suis hyper d’accord avec toi.
    On force les gens a abandonner la voiture mais l’alternative transport en commun ne peut pas toujours suivre. La trotinnette ou le vélo, pour un trajet de moins de 5km, c’est parfait. Bref, je comprends pas (et je suis motard)

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  • 7 juillet 2019 - 21 h 15 min

    Merci Pierre !

    Répondre
  • yan
    8 juillet 2019 - 8 h 48 min

    @Mez:
    Niveau stabilité/freinage, sans même parler de faire de la borne, c’est la trottinette qui est en fait assez ridicule par rapport au vélo. A la limite, la gyroroue me parait être une bien meilleure idée que la trott quand la place occupée par un vélo pose pb à ranger mais cela nécessite un apprentissage (de même que le vélo).
    La trott, n’importe quel crétin qui n’en a jamais fait la prends et peut partir. C’est peut-être une des raisons du problème posé d’ailleurs… Qui se résoud quand le crétinisme mêne au darwinisme et qu’un type pense qu’il aura raison contre une camionnette.
    On peut alors voir l’affaire montée en épingle politiquement pour, comme toujours sur les routes, protéger avant tout les idiots contre eux-mêmes! Il est en effet troublant de constater que l’évènement qui a sifflé la fin de la récré n’est pas une mémé salement renversée par une trott, mais un utilisateur de ces dernières!

    Répondre
  • dja
    8 juillet 2019 - 15 h 51 min

    @yan: C’est bien de généraliser quand on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Qui est le crétin entre celui qui prend sa harley fatboy pour faire 10km dans Paris en arrachant les oreilles de tous les passants ou celui qui, comme moi, laisse sa moto/scooter au parking et prend sa trot (perso) en roulant sur la route ou les pistes cyclables sans emmerder personne?

    Comme tu as l’air de ne rien y connaitre, yan (il faut lire des billets de Pierre), je me permets de préciser que la « fin de la récré », comme tu dis, n’impacte justemenent que les trotinettes « efficaces » en terme de freinage et d’autonomie. La mienne a 40 km d’autonomie et roule à 40km/h, frein avant/arriere, assez lourde pour être trés stable, assez légére pour être portée dans problème, ca rentre dans un ascenseur, un coffre de voiture.
    « ridicule par rapport au vélo » ?.. c’est ton avis « d’expert »

    Cette nouvelle réglementation n’impacte malheureusement pas ce qui semble être à l’origine de ta haine généralisée, c’est à dire le free-floating et les gens inconscients sans casque qui roulent n’importe comment.
    Enfin ils risquent une simple amende et on attend de voir. Donc tu vas pouvoir encore travailler ton aigreur car les trottinettes « jouet » ont encore de beaux jours devant elles.

    Et pour ma part, en septembre, je reprendrai ma moto et mon masque anti-pollution à défaut de solution alternative.

    Répondre
  • 9 juillet 2019 - 8 h 54 min

    @dja:
    « roule à 40km/h, frein avant/arriere […] les gens inconscients qui roulent n’importe comment. »

    Tu penses honnêtement que rouler à 40kmh sur une trottinette avec des roues de quelques cm n’est pas de l’inconscience ? As-tu déjà essayé un freinage d’urgence avec tes gros freins avant et arrière? Il te faut combien de temps pour s’arrêter à 40kmh ?

    Répondre
  • 9 juillet 2019 - 10 h 38 min

    @dja: Je serai curieux de comparer le freinage de ta trottinette et celui de mon vélo à 30 ou 35km/h.

    A titre perso, je n’ai fait que 50m en trotinette donc je ne peux juger par contre, mon fils, qui fait du vélo depuis ses 3 ans, qui ne se déplace qu’en fixie a essayé une trotinette en free floating. Il a apprécié mais trouve que c’est dangereux. Ca tolère beaucoup moins les fautes qu’un vélo et ça ne freine pas du tout pareil.

    Répondre
  • dja
    9 juillet 2019 - 11 h 36 min

    @fofo: Ce n’est pas spécialement le diamétre du pneu qui joue mais la bande de roulement, la gomme du pneu et les amortisseurs.
    Sur ce type de machine, il s’agit de pneus profil moto, gomme dure, sculptés et avec des amortisseurs avant/arriere.
    Ca freine sec sans dérapage. Avec des notions de moto, on équilibre le freinage av/ar. Je suis sûr que ca freine bien mieux qu’un vélo de course.
    Rien à voir avec les trots en free-floating.

    Répondre
  • 9 juillet 2019 - 12 h 50 min

    Non, non et non.
    La solution était simple dès le départ : objets privés sur la voie publique —> ramassage systématique.
    Ça aurait vite calmé les choses.
    Et en présence d’un flic car il y avait des surveillants (oui, oui) du moins au début et dans les endroits les plus fréquentés.
    Ces gestionnaires, payés à la fréquentation (donc au lance-pierre), géraient un parc, étaient chargés de présenter les produits, les recharger et d’en expliquer le fonctionnement aux clients.
    Ils ont rapidement disparu.
    En janvier j’ai adressé un courriel à la Métropole en écrivant que mes impôts Locaux (très élevés à Lyon) n’étaient pas faits pour que l’espace public soit occupé par des sociétés privées qui, en outre, n’en payent pas.
    Aucune réponse. Même pas un truc issu d’un management de la qualité comme : « nous avons bien reçu … ».

    Il y a du je m’en foutisme des autorités , des flics perdus qui ne veulent plus entrer en contact avec la population si ce n’est pour l’agresser ou de peur de se faire agresser.
    Er ce d’autant que la clientèle essentielle de ces engins sont les gamins de banlieue qui, de base, ne respectent aucune règle.

    À Lyon, cette passivité des autorités est d’autant plus criante eut égard au poste de Ministre de l’Interieur du maire et à la présence de Decaux qui dispose d’un parc de milliers de vélos et d’un licence d’exploitation qui impose des gares.
    Ce Free floating menace directement cet accord entre la Métropole et Decaux mais … rien.
    Db

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  • sds
    22 juillet 2019 - 12 h 56 min

    Tout ce que je voit c est des engins petit,leger ,silencieux ,non polluant qui n utilise que 30 accus pour deplace un homme de 80kg durant 25km sans transpirer et tout cela elle pourra le faire pendant 3 a 5 ans et de l autre des stations de metro enorme ,un bruit epouvatable ,une odeur a vomir ,une pollution irrespirable ,pour faire fonctionne tout cela et des voitures de 2 tonnes qui trimballe 80kg qui prennent beaucoup de place ,qui pollue pas mal ,qui coute une fortune dans les centre villes .
    Meme une TESLA est un non sens en ville ,si je me rappel bien c est plus de 6000 accus ,soit 200 fois plus que dans une trottinette !
    Le velo est tres bien mais pas pour tout le monde ,transpiration,encombrement,temps de deplacement …

    C est belle est bien nos elu et politique qui n ont encore une fois pas anticipé .

    Il est fort possible different lobby mettre des baton dans les roues ,a commence par l etat lui meme ,pas de taxe ,pas tipp,rien .

    On pourra meme penser que si 25% des utilisateur de transport en commun passe sur une trottinette il y aura un manque a gagner pour la SNCF donc pour l etat ,et l on voudra encore faire payer tout le monde meme ceux qui n utilise plus ces (mauvais) service .

    On est entrain de vouloir limite la vitesse des ces EDPM a 20 sur des vois limite a 30 ou 50 ,j aimerai bien qu on m explique si une voiture est moins dangereuse qu une trottinette .

    Si la ville n a pas de piste cyclable ou de route en bonne etat ,on dit que c est les trottinette qui ont des roues trop petite.

    C est certainement pas une trottinette qui va deformer la route ou la piste si celle ci est bien faite .

    Maintenant pour continue a deresponsabiliser les pieton on veut que les voiture electrique fasse du bruit …alors que les responsable ont toujours demander au constructeur de faire baisser le volume …

    On a pas du tout la capacite d alimenter toutes les voiture electrique qui roule dans les villes mais on a largement de quoi alimenter des trottinettes de tous les habitant des toutes les villes et cela sans modification couteuse .

    Non je pense que le plus grand danger pour l etat c est que pour une fois cela coche toutes les cases ,mais ne remplit plus aucune caisse .

    Meme les ecologistes ne prennent pas position ,ou alors pour dire le lithuim c est mal ,qu est ce que 30 accus pour deplacer une homme durant 5 ans sur 8000 ou 10000km ?

    Je repete ,une voiture electrique pour deplacer aller 2 personne c est 4m par 1.70m sur 1.60 de haut ,1.8t et 6000 accus ….

    Répondre
  • 22 juillet 2019 - 13 h 37 min
  • 24 juillet 2019 - 11 h 47 min

    @mez : dans ma rue deux personnes agees blessees par trotinette, et l une ne rentrera sans doute pas chez elle. Vous sous estimez fortement l impact d un tel engin sur les articulatoipn des enfants personnes agees et meme adulte.
    Vous jugez les francais comme vous dites, mais comme cela vous arrrange.
    Il n y a pas a avoir d engins dangereux (meme si ce sont les pilotes qui le sont) sur les trottoirs et cela doit etre bloques. Ce n est pas un soucis francais, c ets juste que vous voulez vous donner le droit de blesser ou gener tout le monde pour vos idees.
    Cela commence a m enerver severe ce genre de raisonnement, un mal pour un bien.
    Tout ce que je vois, c est qu on ose plus sortir de chez soi sans regarder a 3 fois, quil y a des peurs des mamans pour leur enfant, que j ai ete pousse sur la chaussee par un abruti.
    alors tant qu on ne pourra pas faire appliquer les regles, votre facon de voir les choses qui est qu on peut embeter la majorite pour un soit disant bien de quelques uns non . Tant que ce genre de raisonnement simpliste perdure, les gens s affronteront juste pour pouvoir exister.

    desole pierre pour ce coup de gueule, mais suis fatigue des raisonnements de ceux qui veulent leur liberte absolue au depends des autres , tout en critiquant les autres de ne pas accepter d etre genes, blesses a leur guise

    pour mez, calcul l energie d un choc a 10 a l heure avec un engin de ce poids et regarde la resistance au chocs des articulations, tu verra quon peut envoyer une personne a l hosto pour longtemps

    Répondre
  • 24 juillet 2019 - 11 h 53 min

    @sds ce n est pas pour deresponsabiliser un pieton, c est qu on ne peut pas etre attentif a tout sans arret , alors oui il faut du bruit.
    et encore une fois un raisonnement d une personne qui veut imposer a tous sa vision et sa liberte.
    une trotinetyte doit avoir sa vitesse limite car certains vont sur les trottoirs et qu elles ne sont pas adaptees aux grandes vitesses dans les villes, parceque ceux qui conduisent les trotinettes se sentent exclus des regles du code de la route.

    changez cela avant de critiquer ceux qui veulent exister sans risquer leur peau

    et les irrepspnsables actuellemens sont bie n ceux qui conduisent ces trotinettes et velo sur le trottoirs.

    enfin votre trotinette est plus dangereuse , permet moins de chose qu un vehicule

    on reparlera de votre morale dangereuse quand ceux qui pilotent tout cela se comporteront normalement.
    en attendant, vos raisonnements qui ne regardent qu un tout petit morceau du probleme en evitant les gros inconveniants ne vous permet pas d insulter comme vous le faite ceux qui sont en desaccord avec vous

    un probleme se gere dans sa globalite , sinon c est juste du pipotron

    Répondre
  • 4 août 2019 - 18 h 42 min

    Ben oui, dans notre beau pays, les députés font des lois pour garder leur poste et nous donner l’illusion de la démocratie, mais on n’a pas assez de gens pour les faire respecter !
    SI on faisait respecter les règles, les Français n’auraient pas si mal à leur France !
    allez voir au Japon, un pays ou tout le monde suit les règles…que c’est agréable, la densité, la ponctualité et la régularité des transports à Tokyo ou ailleurs. Tous les visiteurs adorent.
    Tout est plus simple, même compter un mois de retraite gardé en cash dans son sac à main, sous mon oeil médusé d’occidental, car ça se passait dans le métro !
    Hélas, question éducation, on n’est très mauvais, dans notre belle France laxiste…

    Répondre
  • 12 août 2019 - 19 h 00 min

    @Mez:
    +1000

    Je comprends bien l’agacement (voire plus) des piétons face aux vélos et aux trottinettes, mais à eux je leur réponds par cette simple question : « pour ces usagers, quelle portion de voie publique est LA PLUS DANGEREUSE POUR EUX, la route ou le trottoir ? »
    -> Sans hésitation aucune, LA ROUTE.

    Tel est le vrai problème de fond à mon sens : on a laissé un véhicule individuel lourd, polluant et encombrant saturer les voies (je dis ça tout en étant conscient par ailleurs qu’il y a des cas d’usage très légitimes type famille).
    Avec les différents facteurs environnementaux (saturation des transports individuels / communs sur route, coût, respect de l’environnement, praticité) de plus en plus de gens se remettent en vélo ou en trottinette… Sans avoir, le plus souvent, de voie adaptée.
    Un vélo (et les trottinette électriques) roule généralement en moyenne à 15Km/h, les vélos électriques à ~22…
    – Trop vite pour les piétons (vitesse moyenne piéton 6-7km/h)
    – Largement pas assez vite pour les voitures (vitesse autorisée 50, moyenne constatée 30).

    Les solutions ?

    Dans l’immédiat, la plus simple en théorie, la plus compliquée en pratique : être civilisé, c’est à dire
    * évidemment prendre voie cyclable quand elle existe
    * accepter de réduire sa vitesse à 10km/h max sur trottoir
    * accepter de bourrer sur la route pour être au plus proche des autres véhicules…
    Sauf que le dernier point est chaud : outre qu’il faut un bon vélo (ou électrique), en termes de visibilité et de prédictibilité, vélo et pire trottinette sont très très loin d’être au niveau des voitures…
    En conséquent, il y a en fait plus de risques d’accident si les gens vont sur la route. C’est juste pas les mêmes qui sont en danger (mais pas les mêmes conséquences non plus !!)

    Et verbaliser à tout va sur le principe ne résoudra absolument rien.
    -> Je serais pour un accroissement des contrôles de police avec consigne de pragmatisme tolérant : PAS d’amende sur le principe que quelqu’un roule sur le trottoir. Mais DÉFINITIVEMENT une amende pour quelqu’un qui ne ralentit pas sévèrement quand le trottoir n’est pas vide.
    Sur le même principe, envisager une amende pour les gens qui marchent sur les voies cyclables (ce qui n’aide certes pas à ce que chacun trouve sa place ^^).
    Ou envisager une amende pour le mec en trottinette (normale) qui roule sur la route.

    Quant au moyen terme, il se réglera (en partie) tout seul : la voiture en tant que propriété individuelle est morte, n’en déplaise à nos constructeurs. Entre la conscience environnementale et le coût d’appropriation la question est déjà tranchée pour beaucoup de gens dans les nouvelles générations.
    Reste à savoir si, et comment, des compensations suivantes seront faites niveau transport en commun pour amortir la période de transition vers des villes sans voitures (autant que possible hein, la campagne c’est un autre enjeu ;)). Rien n’est moins sûr hélas.

    Mais perso, ça me soûle quand je vois l’indécente proportion de voitures avec juste le conducteur (même en tenant compte de ceux qui déposent femme/mari/enfants sur la route) sachant qu’avec un bon vélo, non électrique, on peut largement se farcir des trajets de moins de 10km à moins de vraiment habiter dans un coin vallonné.
    Et des contre-arguments existent pour tous les « problèmes » classiques du quotidien (capacité de transport ? Vélo-cargo ou remorque font bien le taff surtout avec un moteur électrique, et prennent toujours moins de place qu’une voiture).

    Il n’y a guère que pour les vacances à x centaines de kilomètres de distance que la mobilité douce ne suffit plus… (sauf à ce que le voyage soit les vacances XD)

    Répondre
  • 12 août 2019 - 19 h 15 min

    Oubli essentiel dans mon commentaire : plutôt que de tout limiter arbitrairement sur ces moyens de locomotion douce, distinguer les véhicules intrinsèquement dangereux (-> trottinettes) et ceux qui correctement équipés peuvent largement tenir la route (haha) : les vélos.

    Autoriser les vélos (et les vélos UNIQUEMENT) à porter l’assistance jusqu’à 30 km/h en vitesse de croisière, sous contrainte d’homologation (notamment s’assurer que les freins et l’équilibre suivent), d’un « mini-permis » (pour s’assurer que les gens qui n’ont jamais fait de vélo partent direct sur ce type d’engin) éventuellement délégué aux boutiques (qui engagent leur responsabilité), et éventuellement d’un régime intermédiaire entre le vélo (rien) et la motocyclette (beaucoup trop lourd : immatriculation, assurance, casque « moto »)…

    Serait suffisant pour éliminer la plupart des problèmes de cohabitation vélo/voiture sur route, en attendant de déterminer à plus grande échelle la stratégie d’urbanisation à long terme (privilégier le déploiement de transports en communs avec espaces pour vélos ? Développer une infra routière dédiée aux cycles en parallèle des routes pour voitures ?)

    Corollaires :
    * les vélos électriques en libre services devraient être contraints d’une manière ou d’une autre, au pire interdits (même si ça me ferait mal vu que ça participe au prosélytisme permanent ^^).
    * les trotinettes/roues et autres wtf électriques devraient être bloquées à 15km/h max au niveau matériel et ciblées pour du 8km/h de croisière en autonomie, avec amende bien salée pour tout le monde si non-respect (constructeur ne respectant pas en usine, vendeur qui débride en douce, ou particulier qui a fait sa sauce), genre pourcentage du CA pour les pros, 150 euros pour l’usager.

    Répondre
  • 12 août 2019 - 21 h 04 min

    @sds:
    Et encore, une connaissance bosse en BET, et actuellement il bosse sur une future Merco électrique.
    Le problème est le poids du véhicule : 3.5T à vide … et oui, elles est tellement efficiente que pour faire 500 km, il lui faut 800 kg de batteries, et comme il faut beaucoup de gadgets pour avoir le droit d’avoir une grosse étoile sur la calandre, résultat 3.5 T à vide :)

    @Laurent : la voiture individuelle est peut être morte en urbain dense, en péri urbain c »est loin d’être le cas. notre exemple : avec ma femme nous bossons à domicile, mais nous réalisons quand même en moyenne 350 km chaque semaine pour les transports scolaires (collège & lycée dès la rentrée) et les différentes activités. Mais pas de transport en communs chez nous, et l’arrêt le plus proche est très dangereux d’approche (nécessite de contourner un rond point sortie de voie rapide non éclairé et sans accotements), pas de pistes cyclables vers la ville (juste vers les plages et pas les plus proches). donc papa et maman gèrent et co-voiturent avec d’autres parents. Pourtant, entre chez nous et le collège il n’y a qu’une dizaine de km …

    Répondre
  • 13 août 2019 - 1 h 21 min

    @Emmanuel:
    Je n’ai jamais dit le contraire. Effectivement dès qu’on sort des grandes agglomérations, à moins d’avoir la chance d’être sur un axe cotoyant un chemin vert type fleuve ou piste de l’Europe à vélo, je confirme (pour l’avoir fait ^^), on risque sa vie.

    Aucun doute que de gros investissements pour adapter la voirie reliant les agglomérations est requise pour étendre le concept aux plus petites villes.

    Mon propos visait avant tout les grandes agglomérations qui concentrent une bonne partie de l’automobile « pour rien » serais-je tenté de dire.
    Mais même là, un des gros manques c’est de pouvoir « transporter en commun » son vélo pour les trajets vraiment compliqués à faire en entier. Aucun matériel adapté…

    Répondre
  • 13 août 2019 - 1 h 23 min

    @Emmanuel:
    Par ailleurs ce point…
    « rond point sortie de voie rapide non éclairé et sans accotements »
    Si la situation est bien telle que décrite, c’est proprement scandaleux. Peut-être une pétition aiderait-elle à faire bouger les choses ?

    Répondre
  • 13 août 2019 - 12 h 22 min

    @Emmanuel:
    « Pourtant, entre chez nous et le collège il n’y a qu’une dizaine de km … »
    Le vélo est idéal pour parcourir cette distance surtout avec des collégiens.
    Un gros coup de gueule s’impose à la mairie pour obtenir des aménagements.
    La loi Laure qui date de 1996 les rend obligatoire mais elle n’est pas respectée et il n’y a pas de sanction si elle n’est pas respectée donc ça n’avance pas sauf si les électeurs s’imposent (et là, on rentre en campagne électorale pour les municipales).
    https://www.fub.fr/droit

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  • Yes
    15 août 2019 - 1 h 27 min

    J’aime toujours pas ces trottinettes au milieu de la rue et qui vont encore faire beaucoup de déchets. Par contre la manière dont vous décrivez ses sociétés fait rêver dans un 1er temps.
    Ils ont réussi un tour de force en France et ailleurs. Puis ont découvre que des villes préfèrent jouer les parasites sur le dos de ces sociétés et des utilisateurs plutôt que de les interdire.

    Un autre fléau, les vélos dans les villes, ils font quasiment aussi « bien » que les trottinettes, de plus les pistes cyclables sont mal pensées, les vélos nuisent au piétons,automobiliste et motards.

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  • 15 août 2019 - 10 h 13 min

    Vous ferez attention, vous vous êtes trompé. Vous avez écrit vélo au lieu de voiture.

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