Au premier abord le Firefly Station P3 ressemble à un MiniPC standard, un NUC-like comme on en voit régulièrement apparaitre. Mais il se différencie par les choix effectués sur son architecture. Ni équipé d’un processeur Intel, ni d’un AMD, l’engin embarque un SoC ARM Rockchip RK3588.
Avec cette puce l’engin sera piloté par des distributions Linux comme Ubuntu, Debian ou Android. Il proposera dans un encombrement réduit toutes les fonctionnalités que l’on peut attendre de ce type de minimachine. Disponible en plusieurs configurations, il propose des solutions mémoire de 4 à 32 Go en embarquant au choix des puces LPDDR4 ou LPDDR5. La partie stockage est confiée à une base eMMC pouvant aller de 16 à 256 Go mais qu’on pourra compléter par un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC.
La connectique est excellente même si certains choix sont étranges. Ainsi la face avant ne propose rien, même pas un port USB de base. Seul un bouton est proposé au centre de celle-ci. Sur le côté droit on peut voir un port antivol type Kensington Lock et une ouïe d’aération qui sera répétée sur le côté gauche. L’ensemble des ports est donc disponible sur la partie arrière de l’engin.
On y retrouve deux sorties HDMI, la premier en 2.1 et la seconde en 2.0. Une troisième sortie vidéo sera disponible via la prise USB Type-C qui embarque une solution DisplayPort 1.4 en plus du transport de données. Un troisième port HDMI est visible mais celui là proposera une entrée vidéo. Deux ports USB 3.1 Gen2 Type-A, un Jack audio combo 3.5 mm, le lecteur de cartes MicroSDXC et un port Ethernet Gigabit complètent cet équipement.
A l’intérieur du châssis un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 sera disponible. Avec 12.8 cm de largeur comme de profondeur, une épaisseur totale de 4.6 cm, le boitier en aluminium est semblable à la majorité des MiniPC classiques. Si bien que si l’utilisateur n’est pas mis au courant de la puce intégrée, il utilisera cet engin comme une solution lambda. Les performances du Rockchip RK3588, de ses quatre cœurs Cortex-A76 associés à quatre Cortex-A55 devraient être suffisantes pour beaucoup d’usages classiques. Son circuit Mali-G610 et son NPU 6 TOPs apportant également des fonctions graphiques et de calcul d’AI assez intéressantes.
La Firefly Station P3 n’a ni tarif ni date de commercialisation pour le moment.
2,5€ par mois | 5€ par mois | 10€ par mois | Le montant de votre choix |
C’est vraiment dommage un tel boîtier avec des ports USB uniquement à l’arrière. Obligé d’utiliser un hub si on veut connecter une clef ou un disque dur USB.
L’entrée HDMI est inhabituelle comparé aux cartes RK3588 existantes, non ?
On avait la même chose sur cette carte Raxda Rock5
https://www.minimachines.net/actu/obs-fonctionne-avec-les-cartes-raxda-rock5-sous-rk3588-116295
Si l’accélération 3D de la puce Mali est bien supportée sur les distributions compatibles, ça pourrait faire une machine d’émulation très performante mais très discrète.
cette machine dispose-t-elle d’une attache Vesa? avoir toutes les connexions à l’arrière facilitera le cable management dans une config genre deux écrans sur bras…
@Pierre Lecourt:
Merci pour la confirmation.
Et du coup ca pourrait aussi expliquer le placement des entrées/sorties toutes sur le même côté, c’est quelque chose de régulier sur les SBC.
Il y a fort à parier qu’à l’intérieur de ce boîtier se trouve un SBC qui n’occupe qu’une faible place de l’espace.
Question bête, si c’est une base de SBC, le refroidissement est passif ou actif?