Alors certes le PC n’est pas mort, il se porte toujours aussi bien et les centaines de millions de machines en activité aujourd’hui montrent que le format est totalement indispensable à notre société.
Ceux qui prédisaient la mort du marché PC en faveur de celui de la tablette doivent en être revenus désormais. Ceux qui insistent pour dire que leur téléphone peut remplacer leur PC n’ont jamais fait une photo RAW de leur vie, encore moins essayé d’écrire un livre ou de faire un tant soit peu de 3D. Le marché PC est donc toujours à la dérive. En déclin, en nette perte de vitesse depuis l’arrivée de solutions concurrentes. Il faut dire que les constructeurs font le maximum pour nous en dégoûter.
IDC confirme donc une année 2017 en baisse pour les expéditions de PC, la sixième de suite. Alors, certes, c’est une petite baisse par rapport à 2016. Et les deux acteurs leaders se portent bien avec une légère croissance en fin d’année. 0.2 % d’expéditions en moins cela ne semble pas si terrible mais c’est à additionner aux 5 années de baisse précédentes. Cela veut dire que le marché ne se renouvelle pas, les gens font durer leurs machines et ne les changent que contraints et forcés. Un PC classique, sous Windows 7, continue de bien fonctionner pour les usages basiques. On ne fera pas tourner de gros jeux avec ce type de machine assez ancienne mais pour un usage bureautico-web, c’est largement suffisant.
Je vois l’exemple de mon frère, toujours sous Windows 7 avec un vieux coucou qui doit flirter avec l’âge de la retraite depuis bien longtemps maintenant. Alors, certes, il s’en plaignait un peu, notamment parce que pas mal de trucs lui sont interdits par l’ancienneté de ses composants. Mais sa machine continue pourtant à faire tourner de nombreux programmes et reste adaptée à son usage. Il se décide enfin à regarder vers une machine neuve car il a fait rentrer un nouveau joujou sous son toit. Il s’est offert une imprimante 3D. Et son portable ne veut pas vraiment entendre parler de programmes de création 3D et a même du mal à piloter certains outils indispensables pour sa Creality CR-10. Il est donc décidé à changer son vieux portable sous Windows 7. Sans l’arrivée de l’imprimante, l’engin aurait sans doute pu tenir quelques années de plus…
D’ailleurs, on le voit bien, les seuls marchés en croissance sont les machines de jeu et, dans une moindre mesure, les PC convertibles. Des marchés qui, pour le premier, exigent un fort taux de renouvellement par leur nature et pour le second proposent une alternative aux machines existantes. Mais les utilisateurs restent très circonspects devant l’intérêt de faire évoluer une machine qui marche pour une autre aux performances annoncées supérieures mais pas forcément plus utiles pour leur propre usage. Surtout quand ces nouvelles machines ont perdu leur âme de PC.
« On veut faire ressembler nos portables à des tablettes »
Ça a été le credo de la plupart des fabricants ces dernières années. Les tablettes se vendent, faisons ressembler nos PC à des tablette. On a vu débarquer des portables à écran tactile, puis des écrans qui se détachaient des clavier et des charnières souples à 360° Au final pour quel usage réel ? Je pense qu’on utilise plus un PC de type Yoga dans des positions classiques ou d’affichage qu’en mode tablette au quotidien, au final.
L’offre évolue dernièrement avec l’arrivée des Always Connected PC et de leur connexion 4G même quand la machine est en pseudo veille. Je n’ai toujours pas compris le réel intérêt de la prochaine vague de machines de ce type. Le partage d’une connexion sur mobile est déjà une solution efficace qui va évidemment faire une grosse ombre à cette proposition.
De la flexibilité mais zéro évolutivité
Cela va être le grand truc de 2018 je suppose, ça et l’arrivée de portables encore plus fins. Comme si la possibilité de glisser un PC portable dans une bibliothèque de Bédés sans casser son harmonie visuelle était l’Alpha et l’Oméga de ce que recherchent les utilisateurs. Pour rappel, plus fin ne veut pas forcément dire plus léger. Et surtout, il faut contraster cette finesse du produit par rapport aux accessoires qui sont rendus nécessaires par la disparition d’une connectique universelle suffisante.
Il n’y a pas si longtemps, les portables offraient la possibilité d’accéder à tous leurs composants
La petite trappe de mise à jour…
Sans parler de l’essence même de ce qui faisait un PC autrefois, LA différence qui a totalement disparu. La possibilité d’une mise à jour.
Un mouvement qui a touché évidemment les portables mais également de nombreux PC de bureau de petit format qui ne justifiaient pas cette décision : Quand on achète une solution extrêmement compacte comme un NUC d’Intel, on sait que l’on va sacrifier la possibilité de changer les composants. Mais pourquoi réserver le même sort au tours de grandes marques ? Les Mini tours sont de plus en plus imbriquées, cartes et composants soudés. Alimentation systématiquement calculée au plus juste et parfois non standard. Les fabricants ont utilisé tous les artifices possibles pour rendre toute mise à jour difficile. Démonter un PC de marque ressemble aujourd’hui à un spectacle d’Houdini qui s’échapperait de Fort Knox.
Quand la question est posée aux fabricants, les réponses sont assez significatives. Par exemple, la demande du pourquoi les accès qui permettaient de changer le stockage ou à la mémoire vive d’un portable ont disparu ? La réponse classique, après l’excuse de l’infaisabilité pratique dûe à la finesse de l’appareil, est du genre : « De toutes façons les gens ne s’en servaient pas ».
Et c’est vrai, dans leur majorité, les gens n’en avaient pas l’usage. Il faut dire qu’il y a quelques années, avant l’arrivée des ultrabooks et la disparition de ces précieuses trappes d’accès, la mémoire vive et les SSD coûtaient bien plus cher qu’aujourd’hui. Et souvent les utilisateurs ne voyaient pas bien l’intérêt de ces mises à jour. Passer d’un disque mécanique en 5400 tours à un modèle 7200 tours n’était pas franchement bluffant. Les systèmes limitaient souvent la quantité de mémoire vive gérée… Les choses ont drôlement évolué aujourd’hui, et la mécanique proposée par les fabricants également.
La grosse différence entre un ultrabook entrée de gamme et l’offre en haut du panier vient souvent de quelques détails. La quantité de mémoire disponible ainsi que la capacité des SSD sont les éléments les plus marquants d’un modèle à l’autre avec la définition de l’écran. D’un point de vue performances, ben, entre un Core i5 U et un Core i7 U, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de remous dans l’usage final possible de la machine.
De fait, cette limitation d’évolution des composants a servi un projet bien plus large de création de gamme. Avoir 8 Go de mémoire passe obligatoirement par les étapes annexes « avoir plus de stockage » et « avoir un processeur plus rapide » même si ces postes ne sont finalement pas utiles. Evidemment, cela veut dire aussi « payer plus cher » même si le besoin n’est, encore une fois, pas forcément là. Et c’est décourageant pour l’acheteur. Ils passeraient d’un PC assez vieux mais fonctionnel doté de 8 Go de mémoire vive et 500 Go de stockage mécanique sous Core i5 d’ancienne génération à une nouvelle machine en 4 Go et 128 Go de SSD toujours en Core i5 pour le même prix de base. Pour retrouver leur 8 Go, ben il faut accepter de prendre les options obligatoire : 256 Go de SSD et un plus gros Core. Et faire gonfler l’enveloppe du prix évidemment.
… et son effet placebo
Mais le point que beaucoup de constructeurs n’ont pas compris est plus subtil. Ce n’est pas parce que la majorité des utilisateurs n’envisageaient pas réellement de faire des mises à jour de leur mémoire ou de leur stockage du temps où les trappes étaient présentes qu’ils se fichaient de pouvoir le faire. La présence de la trappe les rassurait en leur offrant la possibilité théorique d’une mise à jour et cela déclenchait l’achat. C’est comme si vous disiez à un futur client d’une concession automobile qu’il ne pourra pas remplacer sa batterie ou réparer son moteur sur sa future voiture. Ce n’est pas tant qu’il espère avoir une panne qu’il souhaite garder le contrôle sur la durée de vie de son investissement.
Du reste cet effet « placebo » que représente la trappe d’accès aux composants, mythique possibilité « jamais utilisée » par les clients de mettre à jour leurs machines, a eu largement le temps d’être transformée en un « je te l’avais bien dit » de la part de celui qui avait insisté sur ce point.
Depuis 6 ans que les machines évoluent vers un enfermement de plus en plus complet, les acheteurs précautionneux qui avaient exigé la présence d’une de ces trappes d’accès aux composants ont eu largement le temps de mettre les mains dans le cambouis. L’accès qui ne devait statistiquement pas servir a eu le temps de permettre une optimisation de leur machine. Rajout de mémoire vive, passage d’un disque mécanique à un SSD… Mon billet sur les mises à jour de SSD reste un des plus lus de 2017 même si il est sorti en… 2014.
Avec l’ajout d’un peu de mémoire et le passage vers un SSD, un vieux portable retrouve une seconde jeunesse. Et la foi dans la petite trappe présente sur les anciennes machines est passée d’assurance hypothétique à règle d’or. Bon courage à ceux qui voudront faire acheter des engins cadenassés à ce type de clients sauvés d’un investissement inutile par le truchement d’un simple coup de tournevis.
Si on résume le mouvement, depuis 6 ans que les expéditions de PC baissent, on a perdu beaucoup sur le marché portable : Du poids sur nos machines ainsi que de l’épaisseur. De la connectique, beaucoup de connectique. Et la possibilité de mettre à jour la mémoire, le stockage ou de changer les batteries. Bien sur, on a gagné sur d’autres postes. Les écrans sont meilleurs, plus lisibles et plus denses en pixels. Des gadgets biométriques sont apparus ainsi que des connectiques intéressantes comme le Thunderbolt 3.0 et l’USB type-C en général. Mais pas sur que 2018 s’en sorte mieux avec cette équation dans la balance que s’en sont sorties les années précédentes.
Spectre et Meltdown vont t-il booster les ventes en 2018 ?
C’est la question à laquelle je réponds en boucle en ce moment. Fournisseurs, fabricants, revendeurs et clients s’interrogent sur les effets de bords de ces graves failles. A vrai dire, la réponse est en demi teinte. Certains vont enfin se poser la question du « PC-de-la-compta-qu’est-toujours-sous-XP », d’autres vont se dire que c’est l’occasion de voir ce qu’il y a d’autre de disponible aujourd’hui. A condition qu’ils comprennent bien ce qui se passe sur le marché justement.
Car les espoirs de beaucoup peuvent être douchés par le manque d’alternative matérielle à ces failles. Quelle solution capable de contrer Meltdown ou Spectre ? Personne ne va sérieusement abandonner son portable pour monter un PC bricolé sous Raspberry Pi 3 non ? Alors il reste quoi ? Toutes les puces sont impactées, celui qui va en grande surface pour acheter un PC à cause de Spectre ne repartira avec un PC sous le bras que si le vendeur est extrêmement incompétent en lui indiquant que ce dernier ne devrait pas souffrir de ces failles. Il faudra attendre quelque temps avant que des solutions corrigées ne soient disponibles sur le marché. Et il faudra également attendre que les productions actuelles soient écoulées pour que les revendeurs les laissent apparaître à leur catalogue.
Un rebond plus tard dans l’année ? Probablement. Pour des acheteurs craintifs pour leur sécurité. En attendant, on vient de vivre un CES 2018 où la faille Spectre a magnifiquement illustré son nom. Planant au dessus de tous mais parfaitement invisible. Personne n’a communiqué sur ces machines qui sentaient bon le plastique neuf mais qui étaient toutes matériellement vulnérables.
La part du gâteau
Je reste pour ma part toujours aussi étonné par la volonté des marques de ne pas comprendre l’évolution des usages de l’informatique. Si je prends les gammes de portables actuellement en vente en grande distribution, quasiment toutes marques confondues, je vois un panel absolument délirant de machines se battant pour la plus grosse part du gâteau : Le PC de monsieur et madame tout le monde. Celui sans relief mais qui est censé mettre tout le monde d’accord. Celui qui ne fait pas de vague, qui n’a pas de vrai point faible mais qui n’a que des points mous. Celui qui est décliné à tous les parfums possibles et imaginables.
Un engin avec un peu de mémoire vive, un peu de stockage, des performance moyennes et un affichage classique. On fera tout avec mais rien de manière très poussée. On pourra monter ses films de vacances mais inutile de penser à faire un clip de 15 minutes en UltraHD. On pourra jouer avec mais inutile de penser à faire tourner le dernier jeu 3D tous détails à fond. On pourra faire de la musique avec mais impossible d’enregistrer et de mixer un album complet.
Bref, c’est la grosse part du gâteau qui est visée, là où tout le monde se bat pour essayer de grappiller 1% de part de marché aux autres chaque année parce que cette part représente des millions d’unités.
Et personne pour regarder que si les expéditions des PC déclinent, c’est parce que les usages de base se sont effectivement déplacés sur les smartphones : Plus personne ne veut de PC mous. On n’allume plus sa machine systématiquement pour surfer ou lire un email. Quand on l’allume, c’est pour des usages plus experts qu’une tablette ou qu’un smartphone ne peuvent pas exécuter.
Qu’est ce qui pourrait sauver le marché PC ? Des usages différents. Plus spécialisés et plus efficaces.
Oh mais que vois-je justement, le secteur en forme du marché qu’est le PC de jeu est un secteur hyper (trop) spécialisé. Des PC ultra chers en croissance, avec pourtant des looks à repousser toutes les ménagères de moins de 150 ans. L’autre secteur qui semble bien fonctionner ? Les PC ultra portables qui se transforment en pseudo tablettes. Encore un marché spécialisé.
Et quoi d’autre ? Des machines comme les solutions de GPD qui permettent à la marque de lever des millions de dollars dans les pires conditions de vente qui soient. Des engins hyper spécialisés qui réussissent à fédérer des centaines de clients. La marque vient tout juste de lancer un nouveau financement participatif. La GPD Win 2, un engin minuscule qui ne vise pas la grosse part du gâteau mais une niche d’acheteurs. La marque récolte déjà la mise. En quelques heures, c’est près d’un million de dollars qui sont investis dans ce projet par des particuliers. Les précédentes expérimentations de la marque se sont aussi bien vendues avec un modèle économique encore une fois basé sur autre chose que sur la machine de monsieur et madame tout le monde. Leur précédent PC du genre, le GPD Pocket, a levé 3.5 millions de dollars dans les mêmes conditions l’année dernière avant d’atterrir dans les magasins pour une distribution classique.
Lâcher les 649$ demandés par GPD dans un système de financement participatif pour voir la machine débarquer – si tout va bien – en Mai 2018, c’est plus que de l’investissement. C’est du courage désespéré. Les solutions de GPD ne se battent contre personne, la part du gâteau est très mince mais ils sont tout seuls à la proposer et évidemment, ils font forcément mouche. Vous imaginez la même machine proposée par une marque comme HP ou Lenovo avec leur réseau de distribution ? Disponible immédiatement en magasin ? Quelles ventes espérer pour un engin de ce type dans ces conditions ?
L’Acer Swift 7 2018, son argument principal : 9 mm d’épaisseur pour 14″ de diagonale.
Le pire dans cette histoire c’est que le retour en arrière va être très difficile pour les constructeurs. A force de vanter la finesse comme seul argument fort pour leurs engins au détriment de tout le reste, les marques se retrouvent enfermées dans un véritable piège. Leurs machines ne peuvent plus évoluer en terme de performances. Coincés qu’ils sont dans cette course absurde d’être toujours plus minces pour épater la galerie, les portable ne peuvent plus espérer accueillir des processeurs plus puissants. La seule issue est donc de réduire la voilure encore et encore. De passer de 9 à 8 mm d’épaisseur d’une année sur l’autre. Puis de se remettre au travail pour atteindre les 7 mm ou les 6. Peut importe, après tout cela ne change rien à l’usage de la machine. Plus elle sort des composants de son châssis, plus puisqu’à 7 mm, il n’est plus possible de coller un port USB plein format, plus possible de lui glisser un port HDMI classique ou encore moins un port Ethernet, plus il faut rajouter des ports externes via des adaptateurs. Mais il n’est plus non plus possible de monter en fréquence et en possibilités de calcul. Les machines s’affinent et finalement les usages baissent.
Il est temps que les constructeurs réfléchissent au marché différemment. Qu’ils arrêtent de proposer du plus « beau » ou des arguments de vente à court terme et se réapproprient ce qui a fait le succès du monde PC depuis toujours, sa réalité. C’est un outil. Un outil qui a longtemps été considéré comme un outil à tout faire et qu’il faut désormais spécialiser un peu plus pour séduire.
Les ingrédients sont là, il existe une tonne de possibilités pour fabriquer des machines dédiées à des usages plus orientés. Les marques ont su le faire pour le jeu car c’était l’évidence. Pourquoi ne pas le faire pour la création 3D ? La musique ? La retouche d’image ou la création de vidéo. Pourquoi ne pas proposer du fanless systématiquement dans les machines dédiées à la bureautique ou au web ? Pourquoi disposer d’un énorme chaudron de milliers d’ingrédients et y plonger toujours la même louche ? Pourquoi produire d’une marque à l’autre des machines quasi identiques ? Démarquez-vous, c’est à c’est à cela que vous devez servir.
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Moi je rêve d’un pc avec autonomie, donc processeur basse conso i5 ou i7, avec gtx 1060.
C’est quand vous voulez, mais y a un preneur ici.
« Ceux qui insistent pour dire que leur téléphone peut remplacer leur PC n’ont jamais fait une photo RAW de leur vie »
Je ne comprends pas l’idée ? Faire des photos RAW avec un PC plutôt qu’un smartphone ??
@jld73: Voilà, exactement. Avec le clavier.
@jld73: Effectivement pourquoi ? Mon Lumia 950 fait des photos RAW (DNG) et le traitement avec Photoshop Express ne met pas des plombes
@Marcf78: Ben ce qui devrait te mettre la puce à l’oreille c’est « Express » dans « Photoshop Express ».
La différence de profondeur et de possibilités de traitement entre les logiciels Pro PC et ceux d’un smartphone est abyssale. Comme la différence de traitement musical, 3D, 2D, montage, effets post montage, traitement de texte, PAO, etc. En fait les smartphones ne sont pas fait pour un usage pro de l’informatique. De par leur interface et leurs possibilités de calcul, ils sont fait pour effleurer et résoudre rapidement les problèmes basiques.
@jld73:
Idem l’image est très mal choisi. Je dirais plutôt que ces personnes se contente d’être des consommateurs de services ludique et sans trop avoir besoin de réfléchir.
C’est navrant car en réalité si on réfléchis beaucoup d’adultes même ne savent pas « chercher » donc utiliser un moteur de recherche. Pourtant c’est loin d’être compliqué mais combien de fois avons nous pu répéter la façon de faire une recherche à quelqu’un ? Des personnes âgés c’est compréhensible, mais des jeunes adultes voir ados (si si je vous assure que ça existe) ont les même symptômes que la génération x.
Ca utilise son smartphone pour consulter la météo, l’annuaire téléphone, cartographie pour trajet, musique, jeux et surtout, vidéo stupide de news télé réalité et autres.
Cela se limite à ça.
C’est l’archétype du consommateur à qui on peut lui vendre n’importe quoi au final. Il suffit qu’il voit une pub à la tv d’un nouveau site pour chaussure avec marqué dessus « discount » pour qu’il croit qu’il va réellement faire des affaires (c’est triste).
Un site qui peut se payer une pub c’est que l’investisseur a déjà pas mal d’argent, et généralement il appartient à la catégorie des dinosaures question philosophie commerciale.
J’en vois encore qui ne savent en rien utiliser word par exemple (on ne demande pas de maîtriser). Donc ces personnes sont prêtent à taper leur cv sur une tablette ou smartphone plutôt qu’un pc.
Tout est dit. Lorsqu’on ne fait que comsommer le besoin informatique est du même tonneau que posséder une télévision. On s’assoit devant et l’on regarde passivement.
Difficile alors avec ce public de parler créations, logiciels sérieux, photo sérieuse (et pas un clic clac avec un smarphone qui a fait reculer le grand public sur ce point). Bref, c’est deux mondes.
Les fabricants de PC s’adressent au premier, le consommateur qui veut du fin et léger pour regarder ses emissions (youtube, site web). S’il ne le fait pas l’utilisateur reste sur son smartphone et il ne vend plus rien.
Si le marché de la photo grand public s’effondre ce n’est parce que les téléphones font de bonnes photos mais parce que les fabricants ont usé jusqu’à la moelle leurs compacts et autre bridges sans réfléchir à la suite. Le pli est pris chez le consommateur on filme en vertical et l’on fait encore plus de photos qui ne se sont ni imprimées ou archivées quelque part.
Une vie jetable…
@juken: L’image est au contraire excellente.
Ce qu’il faut comprendre avec le choix de cette image c’est son essence. Un fichier RAW qu’est ce que c’est ? Un fichier qui sous-tend un post traitement. Un smartphone qui fait des fichiers RAW c’est très bien. Mais, dans 99.99% des cas cela ne servira à rien. L’auteur du cliché aura un RAW, la belle affaire. Qu’en fera t-il ? 3 filtres HDR preset ? Des options d’équilibrage ou d’étalonnage de son images, quelques courbes de couleurs. Ca c’est dans le meilleur des modes, 99.99% des cas l’image ne sera pas prise en RAW malgré la possibilité de le faire mais en JPG classique. Les fichiers RAW c’est une feature « Wahou » destinée a flatter l’ego de l’acheteur pour qu’il achète pas une option utile pour un sous.
Car le véritable utilisateur de RAW, lui, il essayera d’avoir plus qu’un format a commencer par une une optique, un capteur de belle taille et un pré traitement de son RAW qui sera reconnu par un soft dédié. Je dis pas que des photographes n’apprécieraient pas de pouvoir shooter sur le vif avec un smartphone RAW (c’est eux le 0.01%) mais il ne travaillerons jamais la photo sur ledit smartphone.
Qui dit RAW dis post traitement donc et cela se traduit par un minimum de 10 minutes (gros gros minimum) de travail sur un logiciel de développement numérique type Lightroom. Certains clichés ce sont des heures de post traitement cela ne se fait pas sur un écran de 6″ mais sur un écran confortable, étalonné, avec des outils efficaces (souris/stylet) et programmables. Quand un photographe amateur ou pro sort un boitier reflex et shoote en RAW il sait qu’il va se servir d’un logiciel spécialisé comme planche contact et sélectionner des clichés dans lesquels il va investir des heures de développement et c’est pour cela qu’il fait ce choix à la base de shooter dans ce format.
Sachant que mon dernier shoot mes photos faisaient environ 18 Mo par cliché, je vois mal mon smartphone donner le change et me permettre un traitement serein. Pour être très clair mon gros PC prenait allègrement son temps a calculer le post-processing que je désirais. Et jamais je n’ai rencontré un smartphone capable de faire ce boulot là. e viens de ressayer pour voir, un DNG issu d’un Leica M9, DNG, 18 Mo… Pas le plus lourd qui soit donc. Le charger sur une solution Android Xiaomi Mi Mix2 (6Go/64Go, Snapdragon 835) sur Snapseed et le résultat a été simplement lamentable juste d’un point de vue chargement du fichier… Je ne parle même pas d’un rendu de changement de luminosité… Tu peux essayer, tu verras c’est instructif.
Le choix du RAW c’est donc le choix d’un format pensé pour un post traitement informatique qu’aucun smartphone de la planète n’est à même d’atteindre avec les logiciels existant sur les OS de smartphone. C’est pour cela que je reste persuadé d’une chose. Si les smartphones et autres sont des outils universels qui font très bien tout ce qui est basique, la planche de salut pour le marché PC c’est la spécialisation.
Combien de photographes amateurs de fichiers RAW rêvent d’un portable avec un écran calibré, une interface analogique type molette intégrée à leur clavier pour travailler plus finement les possibilités de leurs logiciels, un double lecteur SDXC pour pouvoir décharger des images d’un côté pendant qu’on continue a en ouvrir de l’autre, etc etc. Le public a de l’argent c’est pas le soucis, l’informatique est beaucoup moins chère qu’avant…. mais pourquoi dépenser dans un engin identique à l’ancien si l’ancien fonctionne toujours aussi bien ? Par contre si on ajoute des fonctions de niches sur un engin, quelle que soit la niche, l’acheteur va faire l’effort nécessaire pour investir. Comme il le fait déjà pour des objectifs photo, des boîtiers, des sacs, des trépieds et que sais-je encore.
Haha! C’est toujours un plaisir de regarder sur de grands écrans (ou écrans d’ordis…) des photos de mariage par exemple !
Tu as ceux qui pensent avoir de belles photos faites avec leur smartphone à tout faire, et les clichés pris avec des reflex et un minimum de connaissance pour régler un minimum l’appareil.
Bin y’a pas photo ! Le cliché reflex, tu vois chaque détail dans l’image, et pour le smartphone t’as une bouillie de pixels écrasés…
Ca se saurait si les capteurs minuscules dans un ustensile téléphonique pouvait rivaliser avec un capteur de reflex…
Je passe sur les gens qui « écoutent » de la musique via le haut parleur du smartphone.
En fait les gens doivent avoir de la m**** dans les yeux et les oreilles…
@Pierre Lecourt: Bonne analyse « du besoin » d’un photographe.
J’aimerai bien l’ordinateur que tu proposes. Si possible en deux dimensions différentes:
– mini pour le traîner dans un sac à dos mais en faisant l’impasse sur certaines fonction encombrantes comme les molettes mais sans sacrifier l’écran, les lecteurs de carte, le stockage. Bref une machine communicante.
– un plus gros pour favoriser la taille de l’écran, le stockage et la connectique bien nombreuse.
Pour finir, les logiciels RAW sont devenus très gourmand car performants. Les « bons » supportent les cartes graphiques puissantes (Capture One Pro principalement) et offrent alors une fluidité de travail exemplaires…
@Pierre Lecourt:
pas faux mais en même temps combien de personnes ont besoin de connaitre photoshop , ce logiciel permet de faire des choses incroyable mais encore une fois sur 100 personne qui en a besoin ,
On ne parle des 100 personnes en général, mais des personnes qui ont besoin d’un ordinateur pour bosser de la photo, vidéo, architecture, comptabilité, imagerie médicale, conception des routes, etc.
Sur ces 100 personnes qui bossent avec ces ordis, combien seraient prêtes à lâcher l’ordinateur pour un smartphone ? C’est ca la question qu’on te pose @adel10 ;)
@adel10: C’est ce que j’explique dans le billet en fait. Tu as un marché de base, le gros 15″ des familles bien bateau, qui convient a tout le monde. Et tu as des amrchés de niche.
Hors les marchés de niche fonctionnent bien : Gaming, convertible. Le marché de base s’écroule. Les smartphones remplacent une grande partie des usages des PC de ce marché de base. en gros le smartphone fait qu’on a pas envie d’ouvrir son 15″.
Par contre le smartphone ne remplacera jamais un PC Gamer. Même si sur 100 personnes, 1 seule achètera un PC gamer, il en rachètera encore et encore car c’est lié à un loisir et pas une obligation.
Reste a choisir pour l’industriel. Continuer a faire des 15″ en vrac, qui se vendent de moins en moins, ou produire des PC plus spécialisés qui vont continuer a cibler des personnes motivées et intéressées qui vont acheter encore et encore ?
@Pierre Lecourt: Effectivement je ne parlais pas d’un usage pro sur des photos, mais les outils du smartphone me suffisent dans 99% des cas à corriger les petits défauts de mes photos.
Par contre un smartphone de type Lumia 950 ou Samsung S8 équipés d’un dock pour connecter un bon clavier et un bon écran pourraient permettre d’écrire un roman confortablement mais ce sont aussi des smartphones plutôt orientés pro.
Je dirais que ce sont les constructeurs qui ont conduit le PC à cette déchéance, rappelle toi l’époque où il fallait un PC pour utiliser un scanner connecté par une carte d’extension, pour utiliser une carte d’acquisition vidéo, pour connecter 4 disques en RAID. Maintenant les ports parallèles ou série ont disparu, on connecte n’importe quel engin numérique sur un portable à l’aide d’une connection USB ou par les ondes.
Il se passe le même phénomène côté photo, les appareils compacts ont disparu s’ils ne se sont pas spécialisés pour devenir des compacts experts. Ce qui m’étonne c’est que la vieille interface à menus et boutons des compacts n’ait pas disparu et qu’il n’y a pas eu convergence avec le PC. Maintenant qu’avec des capteurs de près de 20 megapixels il y a plus à espérer du côté des calculs numériques pour réussir ses photos que du matériel, je ne comprends pas qu’aucun fabricant n’ait collé une interface Android ou Unix pour piloter un appareil photo avec de vraies optiques, l’utilisateur choisissant l’application qu’il voudrait pour prendre ses clichés. Il y en a bien qui font des photos avec des tablettes 10″ …
« je ne comprends pas qu’aucun fabricant n’ait collé une interface Android ou Unix pour piloter un appareil photo avec de vraies optiques »
Parce qu’ils savent bien que ceux qui achètent ce type d’appareil veulent que ca fonctionne à 100%, sans s’emmerder avec des mises à jour de sécurité et autres features hype connectées…
@Marcf78: Il y en a eu, cela n’a pas été de vraies réussites.
@Marcf78:
« Il se passe le même phénomène côté photo, les appareils compacts ont disparu s’ils ne se sont pas spécialisés pour devenir des compacts experts. »
Le marché de la photo grand public s’est comporté comme le marché des tablettes et des PC premiers prix. Il a envahi le marché avec du matériel identique dont les performances ne progressaient qu’à la marge. Le grand public pas féru de photos a préférer mettre les 200 ou 300 euros qu’il mettait dans un compact médiocre dans un smartphone plus cher. On a réussi a lui faire croire que cela faisait de bonnes photos. Il l’a cru grâce à une pléthore de filtres qui ne cachent que la misère.
Il a perdu le zoom et globalement une bonne qualité d’image même sur les modèles à 200 euros. On lui a collé un bel écran tout fin et bien claquant. L’auto-persuasion faisant le reste…
Un compact moderne se doit d’offrir un belle image avec une dynamique sympa, un rendu naturel, une belle capacité à prendre des photos lorsque la lumière manque, un flash d’appoint qui dose bien la lumière et pas une led. Et puis quelques modes de bidouillages et le Wifi/Bluetooth pour que l’appareil puisse facilement partager ses images. Il leur manque un vrai mode « retouche » à la Snapseed. Je pense qu’avec un appareil pas trop encombrant cela pourrait plaire. L’OS Android n’étant pas obligatoire. Polaroid et d’autres ont essayé mais l’appareil photo manquait de puissance ou de qualité photo pour faire la différence.
« Maintenant qu’avec des capteurs de près de 20 megapixels il y a plus à espérer du côté des calculs numériques pour réussir ses photos que du matériel. »
La technique n’a jamais a réussir ses photos. C’est le talent et l’oeil. La belle fiche technique ne fait que le doper tout ça.
Dans le monde qui tourne en rond des PC c’est pareil. Soit on vend des PC très banals ou des PC très chers, fin mais assez banals.
On a expliqué au grand public que de toute manière, une tablette, un smartphone fait largement ce que fait un ordinateur… Lorsque je regarde mon smartphone ou ma tablette que je lance parfois avec une souris et un clavier cela me fait doucement rire.
Avec un PC bien jaugé en puissance / encombrement on a nettement plus de plaisir à faire les choses que d’essayer de bricoler avec ses doigts la moindre opération la plus simple (copier/coller – correction d’un texte pour donner les cas les plus simples).
Pour finir, j’attends l’ordinateur de rupture. C’est arrivé il y a fort longtemps. J’aimerai avoir la joie d’en avoir un à nouveau.
Et dire qu’en 2001 ou 2002, on disait que la puissance allait continuer à progresser sans arrêt, et qu’il y aurait plein de nouvelles applications dont le grand public ne pourrait pas se passer et qui exigeraient forcément des processeurs à 100 Ghz et plus si affinité. Les éditeurs de logiciels allaient nous sortir de leur chapeau magique des tas de killer apps incontournables. Comment ? On ne savait pas, mais on était sûr qu’ils allaient le faire. Tout ça, c’était considéré comme une évidence à l’époque.
Finalement, selon le discours actuel, monsieur et madame Michu n’ont besoin que d’ordinateurs light qui ne font tourner que des logiciels qui existaient déjà pratiquement tous en 2002. Et les nouvelles killer apps nécessitant des ordinateurs ultra puissants, on les attend toujours. Le discours a bien changé en 15 ans.
@Steven48: En fait non. Ca n’a pas changé. Seulement les Killer App ce sont les jeux et la VR. Pas le sujet de Monsieur et Madame Michu.
Aujourd’hui on peut faire du montage vidéo avec un PC de grande surface. De la retouche photo idem et de la bureautique avec un PC entrée de gamme. Choses impossibles en 2002…
Mais il faut toujours un PC Ultra Puissant pour le dernier jeu en date ou chausser des lunettes VR. Ca, ça n’a pas changé.
@Steven48 @Pierre Lecourt
Les killer Apps ont changé de champ d’application ;)
Il ne faut pas oublier le web: l’explosion de la quantité de ressource CPU et RAM nécessaire pour l’affichage de certains site web a littéralement explosé en quelques années.
Un simple exemple dans Chrome: Menu > Plus d’outils > Gestionnaire de tâches
Il n’est pas rare de voir un site web consommer 250 ou 300Mo de RAM pour son affichage…
Les frameworks JS (React, Riot, Vue.js) en sont en partie responsable, l’hyper accumulation de plugins Jquery (soit pas bien codés, et surtout pas du tout conçus pour au niveau ressources mémoire pour s’accumuler entre-eux), les images de plus en plus lourdes, la vidéo, etc…
J’ai fait un test ce weekend sur un Ipad 1 de 2010 (avec IOS 5.1 de 2012)… il y a régulièrement des sites ou Safari/Chrome explose littéralement en vol car il ne peut pas les afficher. Il était possible de consulter le site Arte.tv depuis l’Ipad il y a quelques années, ce n’est plus possible aujourd’hui.
Chez moi la petite trappe sous l’ordi n’est pas qu’un effet placebo. Elle m’a permis de faire durer mes laptops de 2012 et 2013 au lieu de les remplacer tous les 3 ans, à la vue de la baisse de qualité de production des Thinkpads.
>> Ajout de RAM, remplacement du HDD par SSHD (Seagate) pour le stockage + SSD mSata pour le système, remplacement de la carte wifi pour profiter du wifi double-bande.
certes, les sites Web sont codés de plus en plus mal mais il faut reconnaître que le firefox Quantum (la version 57) est une grosse avancée au niveau ressources et le firefox 58 que j’ai installé ce matin fait encore progresser la chose
Je considère le smartphone comme un ordinateur spécialisé dans la communication. Il possède un proc, une RAM, une ROM, des périphériques d’entrée (capteur photo, microphone), un périphérique de sortie (écran), …
Un reflex actuel est un ordinateur spécialisé dans la photo, un capteur en input, un proc pour traiter les infos du capteur, une RAM, une carte SD en output, … On peut même dire qu’il est hyper spécialisé vu la vitesse de traitement interne des fichiers RAW pour les convertir en JPEG en mode rafale par exemple.
Je possède des synthés que je considère aussi comme des ordinateurs spécialisés. On trouve à l’intérieur un proc, une interface graphique, de la RAM, des programmes de sons, …
Dans les bagnoles on trouve aussi des calculateurs, ce sont des ordinateurs spécialisés. On peut continuer la liste avec les avions, les robots, les machines industrielles.
Le PC, Personal Computer, s’inscrit à mon avis dans la lignée des mains frames, puis des minis. Ce sont des machines à vocation universelle, non spécialisées avec lesquelles ont peut faire un tas de choses en fonction des périphériques qui leurs sont raccordés.
Par exemple avec un PC gaming je peux très bien faire du traitement de texte si je lui raccorder une imprimante USB.
Je ne suis pas un joueur, mais je pense que ça m’étonnerait que je puisse faire ça avec une PS4 qui n’est autre qu’un ordinateur spécialisé dans le jeu.
je vais peut-être poser une question qui tombe à plat, mais quid des minimachines qui tournent sous OSX ? Le developement Hackintosh est totalement mature et maitrisé et historiquement la première minimachine c’est quand même le mac mini non ?
un grand nombre de design de minimachines s’inspirent directement du mac mini, d’où la question qui me taraude :
quelqu’un a essayé de faire tourner un OS X sur un de ces mini PC ? on en est où ?
[…] ACTU Baisse du marché PC : Un marché qui s’entête dans… […]
Faut quand même oser pour dire que la RAM est moins chère aujourd’hui qu’il y’a 5 ans …
Allez monsieur le journaliste, quelques liens ::
https://www.hardware.fr/news/15241/prix-ddr4-ont-double-an.html
https://www.macg.co/materiel/2017/02/pourquoi-le-prix-de-la-ram-augmente-depuis-plusieurs-mois-97303
Hello! Perso j’ai un core2 duo de 2007 sous Ubuntu, qui fonctionne bien pour ce que j’en fais :-). Surfer, administrater mon réseau, jouer avec mes arduino et gérer mes photos (faire des backup etc).
Je lui offre une petite cure de jouvence de temps en temps, si je trouve des bons prix (+4GB de ram ya 1 an pour 10€), je passe à core2quad bientôt (merci ebay).
Alors c’est clair qu’un xps13 ou un notebook xiaomi, ça me fait envie, mais au fond, à quoi bon…
J’ai aussi une tablette xperia z3 compact, qui marche plutôt bien.
Bref tout à fait d’accord avec l’article, j’ai bien quelques envies mais au fond, je vois rien qui va changer ma vie…
Il fut une époque où tous les 3ans,il fallait changer pour rester dans le coup (ce temps où j’avais abandonné mon k6-2 300MHz pour un athlon 800MHz ;))
Bonjour, je parcours votre article, très intéressant.
Vous dites en quelques sorte que les marques devraient prendre plus en considération les usages des utilisateurs. Mais n’est ce pas ce qu’elles font ?
A l’image de la grande pomme qui à su « asservir » sa clientèle à un tel point que tous se ruent sur la dernière génération de leur machine comme si la précédente à peine utilisée était déjà obsolète.
D’ailleurs l’obsolescence et l’effet de mode sont là les deux principaux facteurs qui leur permettent de doper leur ventes à cours terme.
En effet, l’utilisateur se retrouve avec une machine rarement adaptées à ces besoins à la fiabilité chancelante qu’il se devra de remplacer au plus vite sous peine de passer pour le « looser » du quartier.
Les éditeurs de systèmes et de logiciels sont également dans le cercle car quand vous parler de machine au ventre mou, c’est également le cas du système encore majoritaire qui sait tout faire ou presque sans exceller en rien.
L’idéal pour l’utilisateur serait de pouvoir disposer du choix (et du conseil qui va avec) de plusieurs solutions matérielles et logicielles (systèmes) réellement adaptés à ses besoins et qui soit fiable et évolutif. Ce qui était le cas encore lorsque l’informatique n’était qu’un outils SPECIALISE qui se devait être fiable et durable. De plus toutes les grandes marques savent le faire car elles travaillent toutes pour des domaines sensibles (militaire, nucléaire, spatial, transport de masse…) mais à quel prix ?
Mais là ce pose le problème pour les marques et surtout leur actionnaires de ‘comment faire encore plus d’argent en un minimum de temps et en limitant les coûts’.
Bref vous dites que le marché se perd et je suis d’accord avec vous et si les marques veulent continuer à vendre des pc aux masses et ainsi garantir leur pérennité, il serait peut-être judicieux qu’elles se rapprochent de ses consommateurs car sans eux, sans nous elles ne seront plus…
Pour l’anecdote, je vous écrit mon commentaire depuis un pc sauvé de la poubelle car le précédant propriétaire à préféré le remplacer (cela lui coûtait moins cher) suite au bris de sa dalle tactile… (un exemple parmi tant d’autre de notre mode de consommation). Changeons notre façon de consommer et les marques changeront leur façon de concevoir…