Après la sortie en Novemlbre de l’ARM Cortex-A35 en 64 bits, voici le temps de l’ARM Cortex-A32. La destination des puces n’est pas la même et la volonté de l’entreprise britannique non plus.
Avec l’ARM Cortex-A32, pas mal de nouveautés ont été implantées, en particulier cette déclinaison 32 bits tirée de l’ARMv8 tout en conservant une compatibilité avec l’ARMv7-A. La compagnie sort au passage une nouvelle appellation pour cette architecture baptisée AArch32. Point de ces puces dans des tablettes ou smartphones, le marché visé est différent, ARM pointe les systèmes embarqués et les objets connectés demandant des performances de calcul conséquentes.
Les performances devraient être identiques à l’ARM Cortex -A35, supérieures au Cortex-A5 ou Cortex-A7 mais rester sous celles d’un simple Cortex-A9. Logiquement gravées en 28 nanomètres, les puces de ce type permettront de construire des solutions fort peu gourmandes en énergie mais capable de piloter des fonctions complètes ARM.
Les solutions Cortex-A32 pourront également être très compactes, ARM propose deux exemples assez parlants autour de cette nouvelle venue dans des scénarios d’économie d’énergie. Le premier montre une puce construite avec 4 coeurs Cortex-A32 tous cadencés à 1 GHz avec deux blocs de 32 Ko de mémoire cache, 1 Mo de cache L2, un circuit graphique NEON et une unité de calcul à virgule flottante le tout consommant moins de 75 mW par coeur. Second scénario, plus proche d’un besoin de type IoT, une solution monocoeur cadencée à 100 MHz avec deux fois 8 Ko de cache consommera moins de 4mW.
De quoi construire des solutions industrielles sur-mesures mais aussi des objets connectés nécessitant une grande autonomie. ARM vise aussi des éléments demandant de la sécurité avec du chiffrement ou du streaming comme les caméras IP et autres solutions du genre.
L’idée de ces puces Cortex-A32 n’est pas de devenir les stars du haut de l’iceberg des objets connectés. Loin des feux de la rampe des montres connectées et autres gadgets du genre, ARM propose une solution riche, configurable à mesure, parfaite pour le bas de l’iceberg. Celui de la vaste majorité des objets du quotidien qui vont venir se relier au réseau. Avec le gros avantage pour les développeurs et les industriels d’être compatibles logiciellement avec les SoC existants. Il est possible de programmer dès aujourd’hui pour construire les solutions de demain.
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Excellent.
Surtout en ne mégotant pas sur les fonctions crypto, indispensables dans un contexte IoT.
Db