12% des portables vendus en 2013 étaient des ultraportables

Des ulraportables et non pas des ultrabooks. Des machines fines et légères donc, mais sans considération de marque, de composants ou de prix. Cela veut dire que ces ultraportables n’étaient pas forcément des ultrabooks, marque déposée et protégée qui ne concerne qu’une partie des machines équipée de processeurs Intel.

Résumé : Chez Intel comme chez beaucoup de constructeurs, la méthode Coué reste encore et toujours un élément de propagande marketing de base. si Intel savait qu’il n’y avait pas pire moment pour lancer des machines haut de gamme dans le grand public, il fallait faire bonne mesure et annoncer de bons chiffre pour amorcer le mécanisme de fabrication de celles-ci.

LG Super Ultrabook Series Z330

On est donc loin de l’annonce du fondeur en début d’année dernière qui estimait que 40% du marché des portables en 2013 serait occupé par le segment ultrabook : Des PC très codifiés donc, équipés de puce Intel et obéissant à un cahier des charges précis. Si ABI research calcule que 12% des machines vendues sont des ultraportables, combien correspondent au critère des ultrabooks ?

Très peu, au final, puisque l’institut met dans ce panier les machines équipées de puces AMD, les engins ne correspondant pas au profil d’Intel (avec un disque mécanique sans SSD par exemple) et surtout les machines d’Apple que sont les MacBook Air. A eux seuls, ces derniers doivent représenter une belle part du gâteau des 22.5 millions d’ultraportables vendus l’année dernière.

Optimiste Intel ? Peut être un peu, en fait cette affirmation était plus marketing qu’autre chose. Intel savait que le marché n’allait pas basculer vers des engins qui coûtaient plus de 900€ début 2013. Mais l’optimisme sert à mieux vendre un concept, à séduire les constructeurs et à partager son enthousiasme.

Acer Aspire S7 Ultrabook

Apres un an, avec du recul, les ventes n’ont pas suivi mais Intel a su orienter ses productions de puces vers d’autres solutions plus entrée de gamme : Les Bay Trail-T et -M offrent désormais l’opportunité de construire des engins plus abordables et qui répondent tout de même aux attentes du fondeur.

Mort le format Ultrabook ? Non, pas du tout et Intel a injecté énormément d’argent pour le développement de solutions permettant de baisser leurs tarifs : La marque a également mis de l’eau dans son vin en acceptant quelques compromis comme des machines plus épaisses en 15 pouces ou des engins embarquant un stockage hybride et non plus 100% SSD. En attendant les millions de dollars injectés par Intel pour la recherche sur des batteries plus fines, des SSD plus efficaces ou des dalles moins épaisses ont porté leurs fruits : Ces efforts rejaillissent sur l’ensemble du marché et pour tous les constructeurs… Quelle que soit la puce utilisée.

Source : SlashGear


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3 commentaires sur ce sujet.
  • 30 janvier 2014 - 6 h 08 min

    faut dire que les premiers ultrabooks sous Windows étaient plutôt bas de gamme niveau hardware (ils n’osaient à peine afficher le type de dalle dans leurs caractéristiques techniques par exemple)
    Ces annonces étaient comme d’habitude faites pour rassurer leurs neuneux d’ actionnaires, et puis quand on n’a pas beaucoup d’imagination dans la vie le plus pèpère est de faire comme Apple, pas vrai?

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  • 30 janvier 2014 - 14 h 29 min

    @PlayStation 4: Euh question Ultrabook, Apple est loin d’être pépère, non ?
    Le MacBook Air, c’est quand même un gros travail entre Apple et Intel, alors qu’en fasse on faisait du NetBook à base d’Atom ou de Celeron. Ok pas le même prix, ok pas le même segment, mais je ne crois pas qu’on puisse dire que c’était pépère de lancer le MBA.

    Répondre
  • 30 janvier 2014 - 14 h 46 min

    @izaref: Euh… @PlayStation 4 dit que copier Apple c’est pépère, pas que sortir le MBA c’est pépère…

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