Windows 11 : une mise à jour esthétique et technique

Windows 11 est officiellement annoncé, Microsoft a proposé une longue conférence pour parler du futur de son système d’exploitation. Et il y a beaucoup de choses à dire.

Windows 11 sera une mise à jour de Windows 10. N’ayons pas peur des mots, le changement de chiffre ne reflète pas vraiment un changement majeur du système. Beaucoup de bouleversements esthétiques, des fonctions ergonomiques et de sécurité, des ajouts logiciels et de compatibilité et beaucoup beaucoup de questions.

Windows 11 by Microsoft Softw’Hair, coiffeur-visagiste

Windows 11 a un visage pour le moment, celui de Panos Panay, vieux baroudeur de Microsoft en charge de son système. C’est lui qui a fait le listing des changements ergonomiques et esthétiques de ce nouveau Windows. 

Le nouveau design du système se veut plus proche, plus sensible, plus à même de proposer du confort à l’utilisateur. Derrière ces formulations très subjectives se cache en réalité des ajouts esthétiques dans l’air du temps. Disponibles depuis un moment avec des ajouts logiciels à Windows ou sous Linux et MacOS. Il s’agit de proposer des effets de transparence, des fenêtres aux bord arrondis, des textures, ombres et coloris qui sont dans la tendance du marché. Comme toutes les modes, cette manière de faire sera probablement jugée totalement ringarde dans quelques années mais, pour le moment, c’est probablement ce qui colle le mieux aux études de marché organisées par Microsoft. C’est également un ajustement aux pratiques des utilisateurs. Le format tactile des smartphones ayant modifié les réflexes globaux de la majorité de la population, il est temps de mieux les prendre en compte.

Windows 11

Tout cela se combine évidemment avec des outils immédiatement utiles pour l’utilisateur. L’apparition d’un vrai thème sombre est, par exemple, bienvenu pour ceux qui travaillent tard ou dans une ambiance feutrée. Plus pertinent encore, la possibilité d’organiser plus finement son bureau. Si Microsoft propose depuis des années de coller des fenêtres en demi écran, il sera désormais possible sous Windows 11 de créer de véritables agencements de programmes. Ces « layout » seront conservés comme vos choix par le système et les zones ainsi définies se retrouveront de session en session. 

Cette évolution va dans le sens de l’évolution matérielle, si Windows 11 le propose c’est avant tout parce que les dalles ont également évolué. Impossible de proposer ce genre d’agencement sur un écran HD ou de trop petite diagonale. La mode est au multiples écrans, aux formats très larges ou en UltraHD. Un espace que Windows 10 gère mais n’optimise absolument pas nativement. Avec cette mise à jour on pourra donc, par exemple, ouvrir un document texte à rédiger occupant une moitié de votre écran et positionner, de l’autre, un découpage de plusieurs applications. Une page web par exemple et en dessous un découpage de deux applications avec un réseau social et une fenêtre de vidéo conférence ou un lecteur audio. On pourra également ouvrir trois grandes pages côte à côté : document de travail, outil de programmation et page web de documentation par exemple.

Windows 11

Gros point positif de cette évolution, Windows 11 se souviendra de votre configuration logicielle en fonction de votre matériel. Si vous travaillez sur un portable relié à un ou plusieurs écrans externes, et que vous arrangez la disposition de votre bureau sur  cet ensemble d’affichages, une fois que vous aurez débranché votre portable pour le rebrancher ailleurs, le système replacera l’ensemble de votre agencement de la même manière. Evitant donc de devoir perdre du temps à vous remettre en place pour travailler.

Par ailleurs, si vous utilisez de multiples bureaux, chacun d’entre eux gardera son interface propre. Cela permettra de concevoir un bureau sobre pour la rédaction par exemple, un bureau de  surf et de veille, un bureau de programmation ou un autre de jeu. 

Windows 11

La barre de navigation ne disparait pas avec Windows 11 mais elle se recentre, laissant le bouton démarrer à gauche et les applications dans la foulée. Un changement qui pourra être désactivé si vous voulez conserver vos habitudes. Des retouches cosmétiques parsèment les applications et outils classiques de Microsoft : le gestionnaire de fichiers a le droit à un lifting de la version présente sous Windows 7, la suite Office à un peu de Botox et le bloc-notes à une crème de jour. 

On retrouve également des Widgets, du retour des enfers où Microsoft les avait jetés. Une page de ces outils paramétrables pourra facilement apparaitre ou disparaitre avec vos réglages en matière d’actualité. Votre météo ou des infos spécifiques suivant vos choix. Cet outil pourra être déplacé, dimensionné et adapté de manière très malléable. Microsoft assurera le travail de veille d’actualité de vos widgets par une IA dédiée.

Windows 11

Bref, un gros travail pour rester moderne et agréable, avec probablement des heures d’optimisation en matière d’Interface Utilisateur. Il faudra juger sur pièces pour savoir ce que donneront ces retouches. Vous pourrez le faire dès la semaine prochaine en vous inscrivant au programme Windows Insider… avec votre compte Microsoft.

Windows 11

Windows 8.1, Windows 10, Windows 11 le système parfait pour tablettes

Microsoft renoue avec ses vieilles amours également. Outre les Widgets qui sont ressuscités, le système se veut être l’outil idéal pour les surfaces tactiles des tablettes.  L’interface est censée fonctionner aussi bien au pointeur qu’en utilisant le tactile. La solution trouvée est assez logique, il faut basculer d’un mode « souris » classique à un mode « gros doigts ». Fini les petites cases à cocher qui apparaissent sur les icônes des applications quand on utilise un engin tactile. Le mode Tablette de Windows 10 en surcouche du système normal disparait totalement. On basculera vers un changement plus marqué . En utilisation tablette – qui peut être déclenché lorsque vous débranchez vos claviers ou repliez votre charnière à 360° – les icônes s’écartent légèrement pour être pointées sans lancer l’application voisine. Les fameuses « gestures » de Microsoft disponibles sur les trackpads avec plusieurs doigts migrent également sur les écrans tactiles. L’ensemble de l’interface s’adapte au format portrait ou paysage suivant les envies de l’utilisateur avec une détection de la position de votre tablette si celle-ci est munie d’un capteur adapté.

Microsoft promet un clavier virtuel swipe, on pourra naviguer d’une lettre à une autre sans quitter la surface tactile, l’IA du système détectant les mots que vous voulez former. Les stylets sont pris en charge et Microsoft proposera un retour par vibration haptique lors de leur manipulation. Enfin, vous pourrez piloter le système totalement à la voix avec une reconnaissance vocale pour dicter vos notes, faire des corrections de celui-ci et même gérer votre mise en page et ponctuation. 

En parlant de vocal, l’assistante vocale Cortana ne viendra plus vous casser les pieds inutilement pendant l’initialisation du système. Elle sera désactivée par défaut lors de cette étape et ne se mettra plus à beugler pour vous inciter à l’utiliser. Un gros point fort de cette évolution de version pour tous ceux qui installent beaucoup de machines. Au passage, elle n’apparaitra plus non plus dans la barre de tâches au démarrage. 

Windows 11

L’arrivée des applications Android ? Vraiment ?

Windows 11 va être compatible avec les applications Android. Sur le papier. Je suppose que les parts de marché et la croissance de ChromeOS sur le segment grand public aux US ne cessent pas de faire couler des litres de sueur glacée aux représentants de Microsoft. L’arrivée des applications Android sur le système de Google ayant semble t-il donné des ailes à sa croissance. Microsoft s’est sans doute dit qu’un excellent contre-feu pouvait être lancé en ajoutant à son tour une certaine compatibilité avec Android.

Le Microsoft Store va désormais accueillir toutes les applications Windows. L’idée d’un cordon sanitaire créé par les applications UWA plus sécurisées a été mis à la corbeille et vidé. On pourra aussi bien installer un bon vieux logiciel x86 classique qu’une app dédiée. A condition bien entendu que l’éditeur pousse son logiciel vers le store. Chose qui sera peut être plus rapide que l’on ne croit puisque Microsoft a décidé également de balancer le bébé avec l’eau du bain en redistribuant la totalité du prix de l’application pour l’éditeur au lieu de prendre un pourcentage. Voilà qui devrait largement inciter les éditeurs à se pencher sur ce nouveau moyen de distribution et peut être lui donner l’élan dont il a besoin depuis le début. Le mode « S » de Windows 10 disparaitra également des offres constructeurs. Il ne sera plus lancé par défaut mais pourra être activé comme un mode limitant l’usage du système à des applications UWA. Aucun constructeur ne devrait donc livrer de machines Windows 11 S.

Windows 11

Autre nouveauté, si un logiciel est téléchargé depuis le Windows Store, aucun frais ne sera prélevé par Microsoft. A condition qu’il s’agisse d’un vrai logiciel. Et pas d’un jeu. Dans ce dernier cas, une dîme sera bien perçue par l’éditeur. Je suppose qu’une armée d’avocats planche déjà sur les définitions de jeu et de logiciel.

Pour en revenir à Android, Microsoft ne proposera pas un accès à Google Play mais utilise plutôt un subterfuge : le magasin d’applications d’Amazon. Tous les jeux, toutes les applications disponibles sur l’Amazon App Store seront installable sur Windows 11. Il ne sera, à priori, pas possible d’installer un .apk  téléchargé à part ni d’aller piocher directement sur le store de Google. Cette compatibilité avec les applications Android fonctionnera tant que les développeurs des applications le tolèreront. Certains ne voulant pas avoir a gérer l’inévitable pluie de mauvaises notes liées à l’incompatibilité de leurs apps avec le très protéiforme monde PC.

La compatibilité Windows 11 et Android est donc pour le moment au mieux un canard à trois pattes. Le risque étant pour Microsoft que tout le monde déserte son propre Store pour passer chez Amazon. 

Windows 11

Intégration de Teams, Windows 11 sort le pied de biche

Microsoft aurait bien voulu que Teams devienne l’application phare de vidéoconférence utilisé pendant la pandémie. Lorsque tout le monde cherchait par quel moyen appeller Papy et Mamie, comment joindre « Jean-Paul-des-achats » ou se faire un apéro-web entre copains autour d’autant de PC. Manque de bol, ce sont d’autres outils qui ont été découverts et retenus par le grand public. Apple a annoncé il y a peu la compatibilité des systèmes Windows et Android avec sa propre application FaceTime. Microsoft annonce un Teams compatible avec Android et iOS.

Windows 11

Mais surtout Teams sera intégré par défaut dans Windows 11. Il ne s’agira plus d’une application à télécharger après l’installation. Elle sera présente dès le lancement de la machine et visible dans la nouvelle barre de tâches. La bonne vieille méthode du Bloatware qui charge le système d’exploitation d’outils que l’on veut promouvoir. Pour rendre son usage plus populaire, Microsoft insiste sur ses fonctions de messagerie instantanée. Une utilisation très prisée du grand public qui permet de dépoussiérer quelque peu l’image que l’on se fait de Teams. Un outil Windows, bien pratique pour les administrateurs réseau à installer et qui sert surtout en entreprise pour fliquer des réunions professionnelles… Autrement dit, il va encore y avoir du travail pour que junior abandonne Whatsapp pour Teams. Sauf pour appeller Papy et Mamie puisque, au moins, on sera sûr qu’ils l’ont préinstallé sur leur machine ? Enfin, ce dernier point n’est pas certain.

Windows 11

Un système plus malin, plus réactif mais aux exigences plus poussées

Tout le monde ne basculera pas vers Windows 11. La mise à jour sera bien gratuite et ouverte à tous mais les points techniques nécessaires seront plus difficiles à tenir, ce qui rendra le système plus élitiste. Windows 10 a été une vraie bonne surprise d’un point de vue compatibilité, Microsoft ayant revu, à force d’optimisations, les exigences de Windows plus faibles. 

Windows 11 remontera le niveau d’un cran, pas spécialement au niveau des capacités de calcul de l’engin mais plutôt à cause de certains à côté. La puce minimale pour faire tourner le système sera assez sobre. Un simple processeur double coeur, compatible 64 bits et cadencé à 1 GHz suffira. Autrement dit, un maigre Celeron N4100 de 2017 est suffisant pour piloter le système. Il faudra lui ajouter un minimum de 4 Go de mémoire vive et un stockage de 64 Go. A priori rien d’impossible donc, même pour les machines sorties il y a déjà quelques années.

Là où cela se complique, c’est dans les exigences annexes, non pas celles de performances de calcul pures mais sur les compatibilité d’affichage et de sécurité. Il faudra en effet disposer d’une solution graphique compatible DirectX12 mais également proposer un pilote certifié WDDM 2.0. Un détail qui ne devrait pas émouvoir les puces graphiques, même les plus anciennes. Notre bon vieux Celeron N4100 Gemini Lake répond à ces exigences, par exemple. Cela dit il faut également que le pilote de votre solution graphique soit à jour. Certaines solutions très anciennes, lancée de 2012/2013 sont en effet compatibles en théorie mais leurs pilotes ne sont pas forcément à jour.

Dernier point, Microsoft force l’usage d’un écran supérieur à 9″ de diagonale au minimum en 720P et 8 bits. Cela semble coller avec la logique des fonctions d’arrangement d’applications du système mais posera évidemment problème aux développeurs de solutions ultra ultra portables à terme.

Module TPM

Dernier point matériel, non des moindres, Microsoft demandera un module de sécurité par chiffrement TPM 2.0 pour que la mise à jour puisse s’installer. Ce module de sécurité n’est pas présent sur les engins les plus anciens et si certaines cartes mères proposeront des ajouts matériels sous la forme de petites cartes à brancher sur des broches dédiées pour pouvoir le proposer, cela ne sera pas le cas de toutes les machines. Encore moins des solutions mobiles ou des MiniPC. Dès lors, cela obligera les utilisateurs de machines trop « anciennes », dépourvues de ce module et n’ayant aucun moyen de le rajouter, de se passer de la mise à jour. A moins que ? A moins qu’elle puisse bénéficier d’une solution exploitant leur processeur. Intel avec son format PTT et AMD avec son fTPM proposent dans leurs puces des solutions compatibles TPM 2.0. Pour en avoir le coeur net, Microsoft propose un outil téléchargeable à installer sous Windows pour déterminer si votre PC est compatible ou non avec la mise à jour. Grand prince, l’éditeur ne demande pas à aller le télécharger sur leur store.

En vérité, cela fait près de 5 ans que les constructeurs intègrent, à la demande de Microsoft, un module TPM 2.0 dans leurs  engins. La seule différence entre Windows 10 et Windows 11 est l’obligation imposée désormais par le système d’utiliser ce module. Dans l’absolu, cela forcera les constructeurs a proposer par défaut un module TPM 2.0 activé sur tous les engins prétendant à Windows 11 ce qui n’aura pas que des effets négatifs. Le TPM assurant une meilleure sécurité dans vos échanges de données. Il est, enfin, fort possible que votre matériel soit compatible avec cette technologie, qu’un module TPM 2.0 soit présent dans votre solution si elle n’est pas trop ancienne. Mais il est également possible que celle-ci ne soit pas activée. Inpact-hardware a fait un très bon article sur le sujet pour savoir si votre plateforme est bien compatible et si votre module TPM est activé. Microsoft exigera également  une connexion à internet pour l’installation de Windows 11. Ce qui sous entend fortement l’obligation de passer par un compte de l’éditeur.

Je me demande si ces mesures n’ont pas également un but commercial pour Microsoft. Une solution pour contrôler qui installe une licence de Windows 11 et vérifier sa provenance. Est-ce que l’éditeur veut enfin réguler le marché secondaire des licences de son système vendu à bas prix sur de plus en plus de plateformes ? Il sera intéressant de surveiller ce point si vous avez obtenu une licence de ce type.

Windows 11

Et si je n’ai pas le droit à Windows 11 que va t-il m’arriver ?

Microsoft continuera d’assurer les mises à jour de Windows 10 jusqu’en octobre 2025. Windows 11 étant basé sur le même coeur il n’y a pas d’inquiétudes à avoir sur ce poste pour le moment. Je suppose que des méthodes diverses et variées émanant de divers programmeurs permettront de retrouver la nouvelle interface de Windows 11 sur un PC sous Windows 10 assez rapidement, bien entendu si votre machine est compatible et que la mise çà jour gratuite vous attire, cela sera plus simple de basculer de 10 vers 11 que de modifier votre système.

Pas d’inquiétude de compatibilité à avoir pour vos accessoires et outils non plus. Si Windows 11 s’installe sur votre machine, alors il fera tourner tout ce que fait tourner Windows 10 : imprimante, scanner, extensions USB, cartes et  autres outils. Si vous venez d’un système plus ancien que Windows 10 il vous faudra vérifier la compatibilité de vos périphériques. Comme cela était également nécessaire avec le passage vers Windows 10.

Sera t-il toujours possible de trouver un PC neuf sous Windows 10 l’année prochaine ? Difficile de répondre à cette question. Il est probable que des constructeurs continuent de vendre des engins sous Windows 10 mais le choix devrait rapidement être réduit à peau de chagrin. L’essentiel du marché des fabricants voulant en général profiter de la locomotive marketing de Microsoft.


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41 commentaires sur ce sujet.
  • 25 juin 2021 - 18 h 26 min

    Bonjour,

    Ce Windows 11 étant exclusivement 64 bits j’ai l’impression qu’il va aussi servir de marqueur pour se débarrasser du parc de machines plus ou moins ancienne qui malgré un processeur 64 Bits on un système hard qui tourne en 32 Bits !

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 19 h 09 min

    Windows 11 me paraît trop élitiste, une grosse partie des machines en circulation n’ont pas le module TPM 2.0 d’activé et ne pourront sûrement pas le faire (style machines chinoises à bas prix au BIOS bridé ou même probablement la plupart des ordinateurs portables), on est loin du Windows pour tous comme le voulait Microsoft pour Windows 10.
    Autrement le coup des 4 Go de mémoire vive, bon tous les PC d’aujourd’hui incluent au moins 4 Go et souvent un slot supplémntaires mais ça sent encore le système bourré de télémétrie (sans parler d’autres processus obscures bien planqués en arrière-plan) et/ou pas optimisé (MacOS ou même la quasi-totalité des distributions Linux modernes bouffent très peu en comparaison).
    Autant je suis optimiste en général avec les avancées de Windows mais là c’est voué à l’échec, le schéma « un windows réussi puis un windows raté » semble une fois de plus à l’ordre du jour.

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  • 25 juin 2021 - 19 h 12 min

    C’est mort pour moi… « Ce PC ne peut pas exécuter Windows 11 »
    Mon Lenovo Yoga tactile sous W10 64bits est dépassé… Dommage

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  • 25 juin 2021 - 19 h 20 min

    Et pourtant c’est pas vraiment un petit modèle…
    i5-4200U CPU @ 1.60GHz 2.30 GHz
    8,00 Go
    64 bits, processeur x64
    Prise en charge du stylet et de la fonction tactile avec 10 points de contact

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  • 25 juin 2021 - 19 h 47 min

    Un mort de plus : lenovo x230…

    Mais tel Lazare il reviendra ;-)

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  • 25 juin 2021 - 19 h 48 min

    D’après l’outil, mon PC n’est pas non plus admissible à Windows 11.
    Je ne sais pas s’ils espérent relancer la vente de PC par ce procédé, mais je pense qu’ils vont se prendre une volée de bois vert et qu’ils vont baisser les spécifications requises d’ici à la sortie. On parle déjà d’une non-obligation du module TPM 2.0…

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  • 25 juin 2021 - 19 h 52 min

    J’ai passablement apprécié l’expérience Windows 10 (échecs des mises à jour, redémarrages en mon absence, installation de logiciels non voulus, etc.) et suis finalement passé sous Ubuntu.
    Utilisateur depuis maintenant un an, je suis totalement satisfait de sa stabilité, rapidité et même compatibilité avec Steam. Le monde Linux a de toute évidence fait des bonds de géant dernièrement.

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  • 25 juin 2021 - 20 h 00 min

    Mon Chuwi Herobox est compatible TPM 2.0
    Ça devrait le faire :) Pas mal pour une machine à 130 € :)

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  • 25 juin 2021 - 20 h 05 min

    « A moins qu’elle puisse bénéficier d’une solution exploitant leur processeur. Intel avec son format PTT et AMD avec son fTPM proposent dans leur puces des solutions compatibles TPM 2.0 »

    D’ailleurs et je n’y pense que maintenant, une réduction des performances est à prévoir si Windows 11 sollicite le processeur pour cela ?

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  • 25 juin 2021 - 20 h 31 min

    Ouf, c’est enfin cohérent et joli

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  • 25 juin 2021 - 20 h 34 min

    Alors mon pc n’est pas éligible, qu’importe j’installe quand même la version dev de w11 en ayant fait une clé usb portable et là surprise, aucun problème, nanère… Le logiciel est même activé chez microsoft :)

    J’enlève un peu de ram et avec seulement 2go, ca marche aussi.

    Côté interface, on a un magasin d’applications à la google et les tuiles ont disparu. Du coup le tiroir d’app est très rapide et configurable à souhait.

    Globalement les vieilles fenêtres de configurations ont disparu ou alors elles sont bien cachées.

    Les bugs moches de fenêtres qui ont brièvement un font de couleur bleue a disparu. Elles sont arrondies et dessinées en mémoire avant de basculer sur écran, avec un petit effet de zoom.

    Mais globalement c’est toujours un windows10 avec des cosmétiques.

    Je trouve le système moins documenté et du coup plus rapide au niveau pop des applications.

    C’est au final dans la continuité de ce que l’on connait. Les geeks qui adorent tout patouiller vont être déçus, beaucoup moins de boutons il y a.

    C’est une mise à jour.

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  • 25 juin 2021 - 20 h 40 min

    A oui un truc que je n’ai pas pu tester c’est le chargement dynamique de données qui est déjà sur xbox mais pas que pc et qui est sensé avoir été porté sur w11, donc plus de freeze au chargement des textures ???

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 20 h 50 min

    Évidemment, tout le monde saura quoi faire des anciens PC encore tout à fait valables mais en-dessous du seuil matériel réclamé par cette version de Fenêtres™.

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 20 h 50 min

    Comme d’habitude ont va passer des mois a :
    – Réapprendre ce système.
    – Cherchez des outils pour pallier aux manques énormes.
    – Chercher des outils pour corriger les problèmes.
    – Chercher des astuces pour se débarrasser des merdes graphiques qui ne servent à rien à part bouffer de la ram, user la carte graphique et prendre 4 go de plus sur le disque.
    – etc…

    Wincro$oft me donne raison sur les problèmes futurs puisqu’apparemment mon ryzen 3700 avec 32go de ram et une rtx 2070 super n’est pas compatible.

    Grotesque…

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 20 h 54 min

    @Dadoo: Merci pour le retour !

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 21 h 01 min

    la seule chose qui m’a vraiment intéressé c’est la gestion des fenêtres. Je me suis dit « enfin! ».
    Une solution simple et pragmatique. En espérant que KDE s’en inspirera et proposera un équivalent :-)

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 22 h 46 min

    Il y a beaucoup de « faux négatifs », où le soft d’evaluation de MS dit que le PC n’est pas compatible alors que c’est juste le BIOS qui n’est pas configuré, et il suffit d’y aller pour activer UEFI, SecureBoot, et TPM.

    Ceci dit, a priori ce n’est pas mon cas, bien que mon Core i5 4750S sur Gigabyte H87N-Wifi me serve encore parfaitement. Proc de 2013 (gen 4 / Haswell) et carte mere 2013 aussi. Je trouvais les 8 ans de support de ChromeOS un peu courts, mais en fait avec Windows on y est aussi. Bon, +4 ans de support de sécurité quand meme.

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 22 h 49 min

    Si on ne peut pas installer W11 sur un PC récent à cause du chiffrement TPM 2, ils vont se prendre un gros coup de baton des clients !
    C’est de l’obsolescence programmé.

    Répondre
  • 25 juin 2021 - 23 h 55 min

    Le module TPM 2.0 ou comment forcer le changement de matériel… l’obsolescence programmée dans toute sa splendeur… avec la perpective d’avoir en 2022 un TPM 3.0…

    Cette idée de merde est repris de chez Appleu…

    Espérons qu’un petit malin nous sortent un patch pour passer outre.

    La mise à jour est soit disant gratuite, mais il faut changer de machine…

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 12 h 11 min

    Ca n’est en aucun cas de l’obsolescence programmée, puisqu’elle n’est pas… programmée.

    TPM existe en version 1 depuis 2009 et version 2 depuis 2014 avec juste une maj à faire pour passer de la 1.2 à la 2.

    MS n’est pas responsable si les constructeurs ne se sortent pas les doigts pour adapter une norme iso/iec.

    Au bout d’un moment il faut leur forcer la main et c’est ce que MS fait avec w11.

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 12 h 16 min

    @Dadoo

    Ta version version dev de w11, c’est celle qui circule depuis le début ?

    Merci pour l’info.

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 13 h 41 min

    J’espère que des gens trouveront une parade pour ne pas augmenter les déchets électroniques (dans d’autres continents, comme on dit « pas vu, pas pris ») suite à cette annonce.

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 14 h 31 min

    @yes/no/cancel: Ca va te paraître difficile à croire mais de nombreuses personnes utilisent encore des Core 2 Duo et Core 2 Quad car plus qu’assez puissants pour une utilisation de tous les jours et c’est surtout du matos fiable et éprouvé pour qui n’a pas besoin de la grosse puissance d’aujourd’hui.
    Depuis aussi longtemps que Windows co-existe avec internet (donc 25 ans), Microsoft promet que c’est la fin des virus et autres joyeusetés dans toutes les versions suivantes, au final il y en a moins et c’est plus sécurisé oui mais ces agents sont aussi bien plus néfastes que ceux d’avant qui souvent n’avaient d’autre but que de ralentir ton PC.

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 19 h 19 min

    A part TPM 2.0, l’autre point merdique est le Secure Boot. Il n’est pas indiqué pour l’instant s’il doit être activé. Mais moi, pour installer un autre OS en dual boot, je suis obligé de le couper (Enfin, il a d’abord fallu appuyer sur des touches non documentées pour l’activer dans le bios)…

    Foutu pour foutu, autant regarder comment installer un Linux comme Mint, qui est très facile d’adoption pour un Windowzien, et commencer à installer des applis libres qu’on peut trouver sur les 2 plateformes.
    Après pour les applis pros, c’est plus compliqué, mais le PC peut être utilisé par les enfants, les grand-parents, etc.

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 20 h 21 min

    @Chouette Mâ-Mâ, je sais pas mais c’est possible. Celle que j’ai s’active normalement sur les serveurs de m$, on peut donc supposer qu’elle est officielle.

    Répondre
  • 26 juin 2021 - 21 h 24 min
  • 26 juin 2021 - 23 h 59 min

    PC homemade avec ryzen 5 2400G et 16 Go de ram : pas compatible !!!
    alors qu’il date de janvier 2019 !

    il doit y avoir un pb de paramétrage

    Répondre
  • 27 juin 2021 - 11 h 51 min

    Tiens un truc marrant, mon pc de test sous windows 11 échoue quand j’exécute le test de compatibilité… Alors que win11 est déjà installé. Donc il y aura pas mal de façons de contourner le blocage. La plus simple sera probablement d’installer l’OS avec un pc compatible puis de swapper des disques durs.

    Répondre
  • 27 juin 2021 - 15 h 19 min

    « MicroPC MeLE Quieter 2 fanless Celeron J4125 8/128Go + M.2 2280 » acheté grâce à Pierre : compatible W11.

    Répondre
  • 27 juin 2021 - 17 h 21 min

    @R2D2: KDE est bourré d’options et il sais pas faire ça? openbox sait le faire

    Répondre
  • 27 juin 2021 - 22 h 23 min

    Je prie pour que mon pc ne soit pas compatible. Si ça pouvait bloquer du même coup toutes ces mises à jour inutiles. Les problèmes de ‘sécurité’ sur nos ordis sont une invention des marchands de trouille.

    Répondre
  • SU
    27 juin 2021 - 22 h 26 min

    vraiment dommage cette limitation,j’ai installé cet apres midi un windows 10 sur un ordinateur portable samsung r720, je l’ai upgradé avec un ssd 840 pro de 512GO et de 4GO, pour un core 2 duo de 2ghz, je le trouve tres réactif et pourtant cette une machine de 2O10, avec sa pate thermique changée et entierement nettoyé, mon amie à qui je le destine pourr s’en servir de longue années encore !

    Répondre
  • 28 juin 2021 - 7 h 50 min

    @Yakko: pour le coup, les processeurs purement 32 bits sont vraiment vieux, ça ne me paraît pas délirant de les exclure, ils ont tous plus de 10 ans (c’était prévu pour win 10 avant qu’ils fassent machine arrière). Un certain nombre de distro linux a déjà arrêté le support du i386.

    Répondre
  • 28 juin 2021 - 7 h 54 min

    @Jean: oui, ces 3 dernières années, de gros efforts ont été faits et quelques produits rendent l’expérience linux plus facile pour les non-habitués. Et c’est tout à fait vrai, le déploiement de win10 a été catastrophiquement géré par MS, je l’ai constaté en environnement pro, on a passé des dizaines de jh à bricoler pour pallier leurs insuffisances

    Répondre
  • 28 juin 2021 - 10 h 02 min
  • 28 juin 2021 - 11 h 42 min

    @Pierre, merci de la news :-)

    Idem, ASUS ROG G750JX, 16go / 1TO SSD, Geforce 770M : non compatible, mais ayant du triple boot Linux, Windows et ChromeOS, j’ai dû désactiver quelques options de sécurité dans le BIOS.
    Mais comme dis Dadoo, on doit pouvoir quand même y arriver en creusant un poil.
    Reste plus qu’à attendre que cette version soit Gold, à présent :-)
    Et j’oubliais presque : vivement les scripts … :-D

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  • 28 juin 2021 - 13 h 51 min

    2 heures plus tard…
    Vérification faite, même après réactivation de la sécurité dans le bios (secureboot & co), ce n’est pas mieux, l’outil n’est pas plus sympa.
    A voir à la sortie, donc, avec clef USB à la clef, sinon, il restera W10, et mieux encore Linux.

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  • 29 juin 2021 - 8 h 55 min

    @R2D2: oui c’est bien de ça que je parle, ça se configure dans un fichier xml dans le cas d’openbox il sais aussi bien faire du tiling que du floating, i3 et Awesome ont aussi une très bonne réputation

    et si tu veut aller plus loin y a des window managers comme DWM

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  • 29 juin 2021 - 13 h 19 min

    @H2L29: ok merci je vais regarder ca de plus près

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  • 7 juillet 2021 - 10 h 50 min

    Quelques jours plus tard… pour info.
    Windows 11 est installé sur mon « vieux » ASUS ROG G750JX de 8 ans d’âge – qui ne passe pas les options requises.
    Il suffit de suivre un tuto trouvé en ligne pour bypasser le secureboot et le TPM (modifications via regedit en faisant Shift + F10) au tout début de l’installation de Windows.
    Windows a accepté ma licence Windows 10 (licence officielle) et accepté mon compte Microsoft et la licence associée.
    Ca tourne bien et vite avec un SSD.
    Côté périphérique, classique, tout est reconnu sauf le SM BUS Controler.

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  • 22 juillet 2021 - 15 h 20 min

    […] ACTU Windows 11 : une mise à jour esthétique et technique […]

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